Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1855-08-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 août 1855 01 août 1855
Description : 1855/08/01 (N8)-1855/08/31. 1855/08/01 (N8)-1855/08/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577060k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — AOUT 1855.
y a huit buanderies spéciales, à chacune desquelles correspond un
séchoir du même numéro.
Du côté des bains, on prend également son billet au bureau. Le tarif
est de 6 kreuzers (0£.20) par bain. Pour une femme et deux enfants on
perçoit la même somme.
Les baignoires, comme les lavoirs et cuves des buanderies, sont ali-
mentées par le bas, à jet vertical. Ceci est très-important, car les jets
latéraux, comme on les a organisés, par exemple au lavoir du Temple,
à Paris, échauffent très-inégalement les parois des cuves qui sont en
fonte ou en terre émaillée et sujettes à se fendre par ce fait. Les jets
se mêlent d'ailleurs, à Vienne, en entrant ensemble par le même ori-
fice. Toutes les conduites sont sous le sol. Au lavoir du Temple, à Paris,
on en voit quelques-uns au-dessus de sa tête, ce qui est, indépen-
damment du mauvais aspect que cela donne aux salles et couloirs, une
cause de refroidissement de l'eau.
Des cadrans gradués indiquent au garçon de bain le degré d'ouver-
' ture des cabinets qui se manoeuvrent de l'extérieur.
Des cadrans à clef servent à marquer l'heure où le baigneur est en-
tré dans son cabinet.
Les cabinets sont d'ailleurs confortablement meublés et reçoivent
leur jour par la lanterne du comble général.
A Vienne les jours doivent toujours être pris sur les côtés, ou par
les faces verticales d'une lanterne, à cause de la facile et fréquente
accumulation des neiges, en hiver, sur plusieurs pieds de hauteur.
Certains cabinets de bains peuvent être transformés en bains de va-
peur, au moyen de couvertures vitrées spéciales.
Dans plusieurs cabinets il y a des appareils pour douches, bains rus-
ses, bains mauresques, pluies artificielles, etc.
Enfin, des cabinets spéciaux sont affectés aux bains chimiques, sulfu-
reux, alcalins, aromatiques, etc.
Une gvanâe piscine à eau tiède, renouvelée par un "courant bien établi,
sert aux baigneurs qui aiment l'espace.
Enfin, le tertre latéral, du côté des bains, est spécialement affecté au
séchage des serviettes, peignoirs, fonds de bain et caleçons de service.
L'établissement complet, lavoirs et bains réunis, a coûté 140,000 flo-
rins (290,000 fr.). ,
Une compagnie d'un capital social de 600,000 florins est organisée,
pour établir à Vienne une série de lavoirs et bains publics du même
genre.
4. lies vannes autorégutlatriees de M. Cltaubard,
conducteur des ponts et chaussées, à Agen.
1855. PLANCHE 32.
Les vannes auto-régulatrices dont notre planche représente un exem-
ple exécuté, sont basées sur le principe du mouvement de bascule et du
développement des chaînes d'attache a, b, sur leurs supports, produit
par le relèvement du centre de pression de l'eau dans les crues. Aussitôt
que le niveau de l'eau s'est élevé au-dessus de la cote pour laquelle la
vanne a été réglée, la pression du liquide sur la partie supérieure de la
vanne l'emporte, les chaînes d'attache a, 6, se développent sur les sur-,
faces destinées à les recevoir, la vanne roule en tournant sur les deux
courbes directrices a, b, qui se séparent à mesure des chaînes, et le
canal se décharge par une ouverture et avec une pression très-grande,
ce qui fait baisser le niveau du bief en très-peu de temps.
Les avantages principaux de cette vanne sur les autres systèmes de
décharge jusqu'à présent employés sont sa simplicité, son économie, la
facilité de son mouvement indépendamment de toute surveillance, et
le débouché considérable qu'elle ouvre aux eaux aussitôt qu'elle s est
ouverte.
Dans les pertuis et déversoirs ordinaires, en effet, il faut que l'eau
s'élève d'abord au-dessus du seuil jusqu'à ce que la charge d'eau ait
déterminé une vitesse d'écoulement suffisante. Cela exige dans tout le
canal, une surélévation d'autant plus considérable que la crue à écou-
ler est plus forte.
Ici cet inconvénient n'existe plus, ou du moins il est assez atténué
pour que la préférence à donner au système Chaubard soit incontesta-
ble. Il a été d'ailleurs l'objet d'expériences variées sur le canal latéral
à la Garonne et signalé par les ingénieurs du canal, «comme résolvant
complètement le problème difficile de l'alimentation régulière des ca-
naux. » Il a été constaté en outre, dans leurs rapports (M. Schloesinger) :
1° que son débit maximum est de 3m.577 pour un orifice de 2 mètres
de large sur lm21 de haut (dérivation de la Gaule) ; 2" que l'inclinaison
la plus convenable à lui donner est d'environ 10° sur la verticale et sur
l'horizontale; 3° qu'elle est très-sensible; 4° que ses mouvements sont
lents, réguliers, sans choc. — Ces conclusions ont été adoptées par le
conseil général des ponts et chaussées, et l'application du système Chau-
bard à tous les canaux de l'État a été autorisée.
Prix de revient, 300 à 400 fr. ; tarif d'application, 100 fr. par mètre
carré de surface. ' ,
5. IJe phare en fer des iles Falbland.
On a récemment construit, dansl'usine à fer du canal du Régent, ap-
partenant à MM. H. et M. Grisset, un phare en fer, commandé par les
lords de l'amirauté anglaise. La tour et ses aménagements intérieurs
ont été fabriqués par MM. Frissell; la lanterne et l'appareil d'éclairage
sortent des ateliers de M. "W. C. Wîfkins, de Long-Acre. Ce phare est
destiné aux îles Falkland ; on en construit un semblable pour la Ja-
maïque ; et il en a été récemment expédié un pour les Bermudes. Sa
forme est celle d'un cône tronqué, ayant 14m.30 de hauteur, depuis sa
base inférieure jusqu'au plancher de la galerie, 4m.30 de diamètre à la
base. inférieure et 2m.75 à la base supérieure; le plancher de cette
galerie annulaire, dont le grand diamètre a 4m.60, est composé de
plaques en fer formant, en dehors de la tour et de la lanterne, une saillie
supportée par dix-huit pièces fonte ornementée, fixées à la paroi de
la tour; un rebord de 10 centimètres de hauteur limite extérieurement
la galerie et masque l'assemblage de ces pièces, qui produisent l'effet
dun chapiteau couronnant le sommet de la tour.
L'enveloppe de la tour consiste en soixante plaques courbes de 25,4
millimètres d'épaisseur entourées de rebords de 10 centimètres; à l'in-
térieur de la tour, les plaques se touchent par ces rebords que l'on
réunit avec des boulons de 22,2 millimètres de diamètre, espacés de
15 centimètres les uns des autres et placés dans les joints verticaux
comme dans les joints horizontaux.
Au centre de la tour, une colonne en fonte supporte l'appareil catop-
trique de deuxième classe, établi par MM. "Wilkins ; un arc de 225° à l'ho-
rizon est éclairé par quinze lampes d'Argant perfectionnées, placées au
foyer de réflecteurs paraboliques en plaqué d'argent parfaitement poli.
Des mortaises ménagées à la fonte dans cette colonne reçoivent les ex-
trémités des solives en fer à T, qui supportent la marqueterie de fer des.
deux planchers.
Les deux limons en fer forgé de l'escalier ont 12,7 centimètres de lar-
geur et 12,7 millimètres d'épaisseur; les montants en chêne des marches
sont boulonnés avec des fers d'angle rivés sur ces limons ; chaque marche
porte une tige en fer rond, de 22 millimètres de diamètre ; une rampe
ou main-courante de 38 millimètres de largeur sur 12,7 millimètres
d'épaisseur, réunit les extrémités supérieures de ces tiges ; l'escalier se
développe en spirale contre la paroi intérieure de la tour, il est bou-
lonné à sa partie supérieure avec les solives à T du plancher.
La tour renferme trois chambres superposées, ayant respectivement
pour hauteur : 4m.90, 4m.?5, et 4m.65, entre planchers. Chaque chambre
a quatre fenêtres composées chacune d'un fort châssis carré en chêne,
de 0°\40 de côté et 38 millimètres d'épaisseur, garni d'une glace dé-
polie de 1 25 centimètres de largeur. — La porte d'entrée de la tour,
placée au milieu d'un des panneaux en fer, est en chêne épais ; elle,
s'ouvre en dehors, de même que les fenêtres.
La lanterne présente, en plan, la forme d'un octogone, ayant 2ra.45
de diamètre d'angle en angle ; elle a 3m.35 de hauteur jusqu'au larmier
du toit, que surmonte une sorte de capuchon (Cowl) tout particulier.
Au sommet du toit est fixé un tube conique qui contient le pivot et le
guide de la girouette ; cette tige verticale fait corps avec une grosse
boule creuse dans laquelle est engagée la partie inférieure du tube co-
nique sans que cela empêche la boule de pivoter suivant l'impulsion
que lui imprime la girouette; une ouverture faite dans la boule creuse,
du côté des plumes de la flèche de la girouette, facilite l'exhalaison des
gaz et de l'air chaud provenant de la lanterne par le vide partiel
que produit derrière la boule la force du vent.
La hauteur totale du phare, depuis la base de la tour jusqu'au centre
de l'appareil d'éclairage, est de 16m.75; jusqu'au sommet de la gi-
rouette, il y a 20m.60. —Le poids total de la tour et de là lanterne est
de 50 tonnes environ.
Bibliographie. — Pour plus amples renseignements sur les phares en fer, con-
sulter : The civil Engineer and Architect's Journal, octobre 1853. — Nouvelles An-,
nales de la Construction, mai 1855.
y a huit buanderies spéciales, à chacune desquelles correspond un
séchoir du même numéro.
Du côté des bains, on prend également son billet au bureau. Le tarif
est de 6 kreuzers (0£.20) par bain. Pour une femme et deux enfants on
perçoit la même somme.
Les baignoires, comme les lavoirs et cuves des buanderies, sont ali-
mentées par le bas, à jet vertical. Ceci est très-important, car les jets
latéraux, comme on les a organisés, par exemple au lavoir du Temple,
à Paris, échauffent très-inégalement les parois des cuves qui sont en
fonte ou en terre émaillée et sujettes à se fendre par ce fait. Les jets
se mêlent d'ailleurs, à Vienne, en entrant ensemble par le même ori-
fice. Toutes les conduites sont sous le sol. Au lavoir du Temple, à Paris,
on en voit quelques-uns au-dessus de sa tête, ce qui est, indépen-
damment du mauvais aspect que cela donne aux salles et couloirs, une
cause de refroidissement de l'eau.
Des cadrans gradués indiquent au garçon de bain le degré d'ouver-
' ture des cabinets qui se manoeuvrent de l'extérieur.
Des cadrans à clef servent à marquer l'heure où le baigneur est en-
tré dans son cabinet.
Les cabinets sont d'ailleurs confortablement meublés et reçoivent
leur jour par la lanterne du comble général.
A Vienne les jours doivent toujours être pris sur les côtés, ou par
les faces verticales d'une lanterne, à cause de la facile et fréquente
accumulation des neiges, en hiver, sur plusieurs pieds de hauteur.
Certains cabinets de bains peuvent être transformés en bains de va-
peur, au moyen de couvertures vitrées spéciales.
Dans plusieurs cabinets il y a des appareils pour douches, bains rus-
ses, bains mauresques, pluies artificielles, etc.
Enfin, des cabinets spéciaux sont affectés aux bains chimiques, sulfu-
reux, alcalins, aromatiques, etc.
Une gvanâe piscine à eau tiède, renouvelée par un "courant bien établi,
sert aux baigneurs qui aiment l'espace.
Enfin, le tertre latéral, du côté des bains, est spécialement affecté au
séchage des serviettes, peignoirs, fonds de bain et caleçons de service.
L'établissement complet, lavoirs et bains réunis, a coûté 140,000 flo-
rins (290,000 fr.). ,
Une compagnie d'un capital social de 600,000 florins est organisée,
pour établir à Vienne une série de lavoirs et bains publics du même
genre.
4. lies vannes autorégutlatriees de M. Cltaubard,
conducteur des ponts et chaussées, à Agen.
1855. PLANCHE 32.
Les vannes auto-régulatrices dont notre planche représente un exem-
ple exécuté, sont basées sur le principe du mouvement de bascule et du
développement des chaînes d'attache a, b, sur leurs supports, produit
par le relèvement du centre de pression de l'eau dans les crues. Aussitôt
que le niveau de l'eau s'est élevé au-dessus de la cote pour laquelle la
vanne a été réglée, la pression du liquide sur la partie supérieure de la
vanne l'emporte, les chaînes d'attache a, 6, se développent sur les sur-,
faces destinées à les recevoir, la vanne roule en tournant sur les deux
courbes directrices a, b, qui se séparent à mesure des chaînes, et le
canal se décharge par une ouverture et avec une pression très-grande,
ce qui fait baisser le niveau du bief en très-peu de temps.
Les avantages principaux de cette vanne sur les autres systèmes de
décharge jusqu'à présent employés sont sa simplicité, son économie, la
facilité de son mouvement indépendamment de toute surveillance, et
le débouché considérable qu'elle ouvre aux eaux aussitôt qu'elle s est
ouverte.
Dans les pertuis et déversoirs ordinaires, en effet, il faut que l'eau
s'élève d'abord au-dessus du seuil jusqu'à ce que la charge d'eau ait
déterminé une vitesse d'écoulement suffisante. Cela exige dans tout le
canal, une surélévation d'autant plus considérable que la crue à écou-
ler est plus forte.
Ici cet inconvénient n'existe plus, ou du moins il est assez atténué
pour que la préférence à donner au système Chaubard soit incontesta-
ble. Il a été d'ailleurs l'objet d'expériences variées sur le canal latéral
à la Garonne et signalé par les ingénieurs du canal, «comme résolvant
complètement le problème difficile de l'alimentation régulière des ca-
naux. » Il a été constaté en outre, dans leurs rapports (M. Schloesinger) :
1° que son débit maximum est de 3m.577 pour un orifice de 2 mètres
de large sur lm21 de haut (dérivation de la Gaule) ; 2" que l'inclinaison
la plus convenable à lui donner est d'environ 10° sur la verticale et sur
l'horizontale; 3° qu'elle est très-sensible; 4° que ses mouvements sont
lents, réguliers, sans choc. — Ces conclusions ont été adoptées par le
conseil général des ponts et chaussées, et l'application du système Chau-
bard à tous les canaux de l'État a été autorisée.
Prix de revient, 300 à 400 fr. ; tarif d'application, 100 fr. par mètre
carré de surface. ' ,
5. IJe phare en fer des iles Falbland.
On a récemment construit, dansl'usine à fer du canal du Régent, ap-
partenant à MM. H. et M. Grisset, un phare en fer, commandé par les
lords de l'amirauté anglaise. La tour et ses aménagements intérieurs
ont été fabriqués par MM. Frissell; la lanterne et l'appareil d'éclairage
sortent des ateliers de M. "W. C. Wîfkins, de Long-Acre. Ce phare est
destiné aux îles Falkland ; on en construit un semblable pour la Ja-
maïque ; et il en a été récemment expédié un pour les Bermudes. Sa
forme est celle d'un cône tronqué, ayant 14m.30 de hauteur, depuis sa
base inférieure jusqu'au plancher de la galerie, 4m.30 de diamètre à la
base. inférieure et 2m.75 à la base supérieure; le plancher de cette
galerie annulaire, dont le grand diamètre a 4m.60, est composé de
plaques en fer formant, en dehors de la tour et de la lanterne, une saillie
supportée par dix-huit pièces fonte ornementée, fixées à la paroi de
la tour; un rebord de 10 centimètres de hauteur limite extérieurement
la galerie et masque l'assemblage de ces pièces, qui produisent l'effet
dun chapiteau couronnant le sommet de la tour.
L'enveloppe de la tour consiste en soixante plaques courbes de 25,4
millimètres d'épaisseur entourées de rebords de 10 centimètres; à l'in-
térieur de la tour, les plaques se touchent par ces rebords que l'on
réunit avec des boulons de 22,2 millimètres de diamètre, espacés de
15 centimètres les uns des autres et placés dans les joints verticaux
comme dans les joints horizontaux.
Au centre de la tour, une colonne en fonte supporte l'appareil catop-
trique de deuxième classe, établi par MM. "Wilkins ; un arc de 225° à l'ho-
rizon est éclairé par quinze lampes d'Argant perfectionnées, placées au
foyer de réflecteurs paraboliques en plaqué d'argent parfaitement poli.
Des mortaises ménagées à la fonte dans cette colonne reçoivent les ex-
trémités des solives en fer à T, qui supportent la marqueterie de fer des.
deux planchers.
Les deux limons en fer forgé de l'escalier ont 12,7 centimètres de lar-
geur et 12,7 millimètres d'épaisseur; les montants en chêne des marches
sont boulonnés avec des fers d'angle rivés sur ces limons ; chaque marche
porte une tige en fer rond, de 22 millimètres de diamètre ; une rampe
ou main-courante de 38 millimètres de largeur sur 12,7 millimètres
d'épaisseur, réunit les extrémités supérieures de ces tiges ; l'escalier se
développe en spirale contre la paroi intérieure de la tour, il est bou-
lonné à sa partie supérieure avec les solives à T du plancher.
La tour renferme trois chambres superposées, ayant respectivement
pour hauteur : 4m.90, 4m.?5, et 4m.65, entre planchers. Chaque chambre
a quatre fenêtres composées chacune d'un fort châssis carré en chêne,
de 0°\40 de côté et 38 millimètres d'épaisseur, garni d'une glace dé-
polie de 1 25 centimètres de largeur. — La porte d'entrée de la tour,
placée au milieu d'un des panneaux en fer, est en chêne épais ; elle,
s'ouvre en dehors, de même que les fenêtres.
La lanterne présente, en plan, la forme d'un octogone, ayant 2ra.45
de diamètre d'angle en angle ; elle a 3m.35 de hauteur jusqu'au larmier
du toit, que surmonte une sorte de capuchon (Cowl) tout particulier.
Au sommet du toit est fixé un tube conique qui contient le pivot et le
guide de la girouette ; cette tige verticale fait corps avec une grosse
boule creuse dans laquelle est engagée la partie inférieure du tube co-
nique sans que cela empêche la boule de pivoter suivant l'impulsion
que lui imprime la girouette; une ouverture faite dans la boule creuse,
du côté des plumes de la flèche de la girouette, facilite l'exhalaison des
gaz et de l'air chaud provenant de la lanterne par le vide partiel
que produit derrière la boule la force du vent.
La hauteur totale du phare, depuis la base de la tour jusqu'au centre
de l'appareil d'éclairage, est de 16m.75; jusqu'au sommet de la gi-
rouette, il y a 20m.60. —Le poids total de la tour et de là lanterne est
de 50 tonnes environ.
Bibliographie. — Pour plus amples renseignements sur les phares en fer, con-
sulter : The civil Engineer and Architect's Journal, octobre 1853. — Nouvelles An-,
nales de la Construction, mai 1855.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.95%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.95%.
- Collections numériques similaires Corpus : Art de l'ingénieur Corpus : Art de l'ingénieur /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp15"Cosmos (1852) /ark:/12148/bd6t51143731d.highres Archives des découvertes et des inventions nouvelles faites dans les sciences, les arts et les manufactures, tant en France que dans les pays étrangers pendant l'année ... : avec l'indication succincte des principaux produits de l'industrie française ; la liste des brevets d'invention, de perfectionnement et d'importation, accordés par le gouvernement pendant la même année, et des notices sur les prix proposés ou décernés par différentes sociétés savantes, françaises et étrangères, pour l'encouragement des sciences et des arts /ark:/12148/bd6t53887780b.highresThématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"
- Auteurs similaires Oppermann Charles Alfred Oppermann Charles Alfred /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Oppermann Charles Alfred" or dc.contributor adj "Oppermann Charles Alfred")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5577060k/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5577060k/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5577060k/f3.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5577060k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5577060k
Facebook
Twitter