Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1855-07-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juillet 1855 01 juillet 1855
Description : 1855/07/01 (N7)-1855/07/31. 1855/07/01 (N7)-1855/07/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577056p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — JUILLET 1855.
NOTES ET DOCUMENTS.
ï. Piremîèi'c BTotc sur le» fondations tubulaires
en fonte ou en tôle.
De toutes les questions à l'ordre du jour dans la construction des
-ponts modernes, une des plus intéressantes et des plus importantes à
approfondir est, sans contredit, celle des fondations tubulaires, c'est-
à-dire celle des procédés divers employés, dans ces derniers temps,
pour asseoir des fondations de travaux maritimes ou d'ouvrages en lit
tle rivière sur des piles ou pieux creux en fonte ou en tôle.
La simplicité de ce mode de fondation, la possibilité de le descendre
facilement aux plus grandes profondeurs, la rapidité de son exécution,
le peu d'obstacles surtout qu'il oppose à la navigation et au cours des
eaux, lui donnent une supériorité incontestable dans tous les cas où ces
diverses conditions sont à remplir.
Et d'autre part, même au point de vue de l'économie, il est certain
que ce système de fondations aura, dans un grand nombre de cas, un
avantage réel, à cause de la possibilité qu'il procurera de pouvoir
expédier d'avance sur les chantiers toutes les pièces d'un ouvrage, ter-
minées et prêtes à être posées, à cause de la faculté qu'il donnera
et de la facilité qu'il procurera d'ouvrir ainsi beaucoup plus tôt des
lignes de chemin de fer productives, ou de commencer, en bref délai,
des opérations commerciales importantes.
Le choix fait tout récemment de ce système pour remplacer le pont
de la Saône à Lyon, tombé par suite d'une crue extraordinaire qui
en affouilla les fondations, est une nouvelle preuve à l'appui de ce qui
précède.
En attendant les dessins détaillés des tubes du pont de Rochester, du
pont de la Saône et du pont de Neuville, que nous publierons prochai-
nement, voici d'abord deux documents antérieurs que nous puisons à
différentes sources, et que nous donnons à titre de premiers rensei-
gnements et de description générale des procédés employés.
Piles tubulaires du pont de Chepslow sur la I-Vye, construit pour le passage
du Soitth-Walcs-Railwa'u, par M. l'ingénieur en chef BRUNEL.
1855. — VLANCilE 25.
L'amirauté anglaise a voulu que le pont de Chepslow, comme le pont
time. Celte exigence a conduit M. Brunel à construire le pont remar-
quable représenté par la planche qui accompagne cette livraison. Mais
tandis que, dans le pont tabulaire, construit par Robert Stephenson, la
pile centrale est posée sur le roc, celle du pont de Chepstow est fondée
dans le lit du courant, en plein sable vaseux, et sur des tubes enfouis
qui sont la partie la plus intéressante de cette construction.
Profitons cependant de l'occasion que nous fournit notre planche
pour donner aussi quelques chiffres relat fs à l'ensemble du travail.
La longueur du pont de Chepslow sur la Wye est de '189'".89, dont
9"2"'.96 pour la grande travée au-dessus du chenal de navigation ma-
ritime, cl le surplus formant un viaduc de trois travées. La grande
travée a 92m.96 entre les centres des supports, 90ra.22 environ en oeu-
vre, entre la pile et le rocher formant culée, au niveau des eaux. Mal-
gré ses dimensions remarquables, surtout si l'on considère que le pont de
Chepstow est à deux voies, cette travée n'occupe pas cependant, comme
ouverture, l'un des premiers rangs, ainsi que le montre ci-après la liste
comparative des principaux ponls avec l'indication de leurs ouvertures:
Pont do NlngiinuiQiieen'slown. 31G'".99 Pont de Hungerford. ...... 200"'.04
— de Wculing 307'".84 — du Menai 170m.78
— des chutes du Niagara. . . 260"'.8G — de Britannia 149"'.21
— deFl'ibourg 249"'.93 — de Comvay 121'".92
— do Pesth 20U'".(i5 — de Chepstow 9l'".50
L'élévation du pont au-dessus des basses mers est de 27 mètres.
Le pont de Chepstow est fondé sur des tubes en fer, comme le viaduc
d'Angksey de Robert Stephenson, où l'on s'est servi du procédé Polts,
qui consiste à enfoncer les tubes par le vide que l'on fait dans leur in-
térieur et comme les ponts du Shannon (de M. Hemans) et de la Medway
(de M. Charles Fox), où le même procédé de pose a été employé pour
une partie des fondations.
Les deux piles du viaduc sont formées de trois tubes chacune, et la
pile de la travée principale a six tubes disposés par rangées de trois,
comme le montre la planche. Les fondations reposent sur le roc. Elles
traversent une couche de vase molle de lS^môtres d'épaisseur. Le pro-
cédé Potts, applicable seulement aux terrains de sables fins, de sables
fluides et de vase, paraissait devoir rendre de bons services. M. Brunel
s'y était beaucoup intéressé, il avait suivi avec grande attention l'éta-
blissement du premier pont fondé suivant ce système à Black Potts sur
la Tamise, et où la réussite fut complète. Les tubes enfoncés par la
pression pneumatique, par M. Hemans et par M. Charles Fox, avaient
lm.83 et 3m.05 de diamètre. Cependant, au lieu de se servir de ce sys-
tème ou de la modification apportée par le docteur Potts et appliquée
par M. Charles Fox au pont de Rochester, M. Brunel craignit de ne pas
réussir avec des tubes aussi longs que ceux qu'il devait employer, et
préféra recourir au dragage. Les tubes, foncés par sections, boulonnés,
fixés au roc après qu'ils eurent traversé toute la vase, furent déblayés,
puis remplis de béton. Cette fondation s'est maintenue très-solide.
Les tubes portent d'ailleurs des tabliers horizontaux pour des voies
indépendantes occupant, entre les centres des tubes extrêmes, une lar-
geur de 12m.50.
La travée principale, dont l'ouverture est indiquée plus haut, est
suspendue par un système particulier : les tubes placés à ses extrémités
montent jusqu'à 57m.91 au-dessus du roc de fondation ; ils sont reliés
à leur sommet et forment au couronnement de la pile.et de la culée des
sortes de tours. Sur ces deux tours reposent les extrémités de deux
fortes poutres tubulaires en tôle reliées au railway par des colonnes
verticales qui le partagent transversalement en trois sections. Enfin il
existe, en outre, des chaînes figurées sur les dessins qui rattachent les
poutres inférieures à double T du tablier aux poutres circulaires su-
périeures.
Les entrepreneurs de cet ouvrage furent MM. Finch et Filley*, de
Liverpool.
Piles tubulaires du pont de Benlia, sur le Nil, par M. R. STEPHENSON.
1855. — PLANCHE 26.
La deuxième planche jointe à cet article représente une moitié du
pont en fer construit sur le Nil près de Benha, sur le bras de Damiette,
pour le passage du chemin de fer d'Alexandrie au-Caire. Ce pont est
formé de longrines.en fer de 2 mètres de hauteur supportées par des
piles ou colonnes du même métal. Chacune de ces piles consiste en
deux tubes accolés, de 2m.15 de diamètre l'un,,qui descendent jusqu'à
10m.65 au-dessous des basses eaux. Une double travée mobile de 47 mè-
tres de diamètre environ, tournant sur son centre, permet la circulation
des navires à travers le milieu du pont. Le centre de cette plate-forme
repose sur une sorte de chapiteau soutenu par un groupe de six co-
lonnes, et chacune de ses extrémités, lorsqu'il est fermé, s'appuie sur
quatre autres colonnes. Un système d'estacades établies au niveau des
eaux de navigation protège tous ces supports en formant un chenal pour
les navires. Ces diverses dispositions sont représentées en plan et en
élévation dans les figures 2 et 3.
Les travaux, placés sous la haute surveillance de M. Robert Stephen-
son, furent dirigés par M. Swinsburne, assisté de seize ingénieurs an-
glais. Tous les ouvriers, au nombre de dix mille, étaient Égyptiens.
On les recruta par la force : aussi fallut-il les garder militairement
comme des prisonniers, pour prévenir les désertions. Chacun d'eux
était retenu pendant un mois, et recevait un léger salaire en argent et
en pain.
Bibliographie. — Pour plus amples renseignements sur les fondations tubulaires,
consulter : Mechanics Magazine, London, 1852, vol. LVI, p. 213 : le nouveau pont de
Rochester. — Civil Engineer and AreHtect's Journal, vol. XVI, août 1853, p. 281-: le
pont de Chepstow, sur la Wye. — Foerster's allgemeine Baugeitung, 1853 : le pont de
Benlia, sur le Nil. — Journal des Chemins de fer, Paris, avril 1855 : Compte rendu _
delà séance du 16 mars, delà Société des Ingénieurs civils; communications de M. Ber-
geron sur les fondations du pont de Neuville.
S. Distribution «les eaux dans Parié.
Au 1er janvier 1854 il existait, dans Paris, 68 fontaines publiques,
35 fontaines monumentales, 14 fontaines marchandes; 62 poteaux,
d'arrosage, 65 bpuches de secours, 54 bouches sous-trolloirs, 1,844
bornes-fontaines. Le total général des appareils de distribution serait
donc de 2,142; mais ce chiffre peut être considéré aujourd'hui comme
trop faible. Dans le courant de 1854 et 1855 l'augmentation a porté,
principalement sur les bornes-fontaines et les bouches sous-trottoirs.
Enfin, on compte à Paris 135 établissements de bains, 171 lavoirs,
20 écoles de natation, et plus de 5,300 concessions particulières;
700,000 hectolitres d'eau sont distribués par jour, ce qui fait un peu
plus de 69 litres par jour et par habitant.
NOTES ET DOCUMENTS.
ï. Piremîèi'c BTotc sur le» fondations tubulaires
en fonte ou en tôle.
De toutes les questions à l'ordre du jour dans la construction des
-ponts modernes, une des plus intéressantes et des plus importantes à
approfondir est, sans contredit, celle des fondations tubulaires, c'est-
à-dire celle des procédés divers employés, dans ces derniers temps,
pour asseoir des fondations de travaux maritimes ou d'ouvrages en lit
tle rivière sur des piles ou pieux creux en fonte ou en tôle.
La simplicité de ce mode de fondation, la possibilité de le descendre
facilement aux plus grandes profondeurs, la rapidité de son exécution,
le peu d'obstacles surtout qu'il oppose à la navigation et au cours des
eaux, lui donnent une supériorité incontestable dans tous les cas où ces
diverses conditions sont à remplir.
Et d'autre part, même au point de vue de l'économie, il est certain
que ce système de fondations aura, dans un grand nombre de cas, un
avantage réel, à cause de la possibilité qu'il procurera de pouvoir
expédier d'avance sur les chantiers toutes les pièces d'un ouvrage, ter-
minées et prêtes à être posées, à cause de la faculté qu'il donnera
lignes de chemin de fer productives, ou de commencer, en bref délai,
des opérations commerciales importantes.
Le choix fait tout récemment de ce système pour remplacer le pont
de la Saône à Lyon, tombé par suite d'une crue extraordinaire qui
en affouilla les fondations, est une nouvelle preuve à l'appui de ce qui
précède.
En attendant les dessins détaillés des tubes du pont de Rochester, du
pont de la Saône et du pont de Neuville, que nous publierons prochai-
nement, voici d'abord deux documents antérieurs que nous puisons à
différentes sources, et que nous donnons à titre de premiers rensei-
gnements et de description générale des procédés employés.
Piles tubulaires du pont de Chepslow sur la I-Vye, construit pour le passage
du Soitth-Walcs-Railwa'u, par M. l'ingénieur en chef BRUNEL.
1855. — VLANCilE 25.
L'amirauté anglaise a voulu que le pont de Chepslow, comme le pont
quable représenté par la planche qui accompagne cette livraison. Mais
tandis que, dans le pont tabulaire, construit par Robert Stephenson, la
pile centrale est posée sur le roc, celle du pont de Chepstow est fondée
dans le lit du courant, en plein sable vaseux, et sur des tubes enfouis
qui sont la partie la plus intéressante de cette construction.
Profitons cependant de l'occasion que nous fournit notre planche
pour donner aussi quelques chiffres relat fs à l'ensemble du travail.
La longueur du pont de Chepslow sur la Wye est de '189'".89, dont
9"2"'.96 pour la grande travée au-dessus du chenal de navigation ma-
ritime, cl le surplus formant un viaduc de trois travées. La grande
travée a 92m.96 entre les centres des supports, 90ra.22 environ en oeu-
vre, entre la pile et le rocher formant culée, au niveau des eaux. Mal-
gré ses dimensions remarquables, surtout si l'on considère que le pont de
Chepstow est à deux voies, cette travée n'occupe pas cependant, comme
ouverture, l'un des premiers rangs, ainsi que le montre ci-après la liste
comparative des principaux ponls avec l'indication de leurs ouvertures:
Pont do NlngiinuiQiieen'slown. 31G'".99 Pont de Hungerford. ...... 200"'.04
— de Wculing 307'".84 — du Menai 170m.78
— des chutes du Niagara. . . 260"'.8G — de Britannia 149"'.21
— deFl'ibourg 249"'.93 — de Comvay 121'".92
— do Pesth 20U'".(i5 — de Chepstow 9l'".50
L'élévation du pont au-dessus des basses mers est de 27 mètres.
Le pont de Chepstow est fondé sur des tubes en fer, comme le viaduc
d'Angksey de Robert Stephenson, où l'on s'est servi du procédé Polts,
qui consiste à enfoncer les tubes par le vide que l'on fait dans leur in-
térieur et comme les ponts du Shannon (de M. Hemans) et de la Medway
(de M. Charles Fox), où le même procédé de pose a été employé pour
une partie des fondations.
Les deux piles du viaduc sont formées de trois tubes chacune, et la
pile de la travée principale a six tubes disposés par rangées de trois,
comme le montre la planche. Les fondations reposent sur le roc. Elles
traversent une couche de vase molle de lS^môtres d'épaisseur. Le pro-
cédé Potts, applicable seulement aux terrains de sables fins, de sables
fluides et de vase, paraissait devoir rendre de bons services. M. Brunel
s'y était beaucoup intéressé, il avait suivi avec grande attention l'éta-
blissement du premier pont fondé suivant ce système à Black Potts sur
la Tamise, et où la réussite fut complète. Les tubes enfoncés par la
pression pneumatique, par M. Hemans et par M. Charles Fox, avaient
lm.83 et 3m.05 de diamètre. Cependant, au lieu de se servir de ce sys-
tème ou de la modification apportée par le docteur Potts et appliquée
par M. Charles Fox au pont de Rochester, M. Brunel craignit de ne pas
réussir avec des tubes aussi longs que ceux qu'il devait employer, et
préféra recourir au dragage. Les tubes, foncés par sections, boulonnés,
fixés au roc après qu'ils eurent traversé toute la vase, furent déblayés,
puis remplis de béton. Cette fondation s'est maintenue très-solide.
Les tubes portent d'ailleurs des tabliers horizontaux pour des voies
indépendantes occupant, entre les centres des tubes extrêmes, une lar-
geur de 12m.50.
La travée principale, dont l'ouverture est indiquée plus haut, est
suspendue par un système particulier : les tubes placés à ses extrémités
montent jusqu'à 57m.91 au-dessus du roc de fondation ; ils sont reliés
à leur sommet et forment au couronnement de la pile.et de la culée des
sortes de tours. Sur ces deux tours reposent les extrémités de deux
fortes poutres tubulaires en tôle reliées au railway par des colonnes
verticales qui le partagent transversalement en trois sections. Enfin il
existe, en outre, des chaînes figurées sur les dessins qui rattachent les
poutres inférieures à double T du tablier aux poutres circulaires su-
périeures.
Les entrepreneurs de cet ouvrage furent MM. Finch et Filley*, de
Liverpool.
Piles tubulaires du pont de Benlia, sur le Nil, par M. R. STEPHENSON.
1855. — PLANCHE 26.
La deuxième planche jointe à cet article représente une moitié du
pont en fer construit sur le Nil près de Benha, sur le bras de Damiette,
pour le passage du chemin de fer d'Alexandrie au-Caire. Ce pont est
formé de longrines.en fer de 2 mètres de hauteur supportées par des
piles ou colonnes du même métal. Chacune de ces piles consiste en
deux tubes accolés, de 2m.15 de diamètre l'un,,qui descendent jusqu'à
10m.65 au-dessous des basses eaux. Une double travée mobile de 47 mè-
tres de diamètre environ, tournant sur son centre, permet la circulation
des navires à travers le milieu du pont. Le centre de cette plate-forme
repose sur une sorte de chapiteau soutenu par un groupe de six co-
lonnes, et chacune de ses extrémités, lorsqu'il est fermé, s'appuie sur
quatre autres colonnes. Un système d'estacades établies au niveau des
eaux de navigation protège tous ces supports en formant un chenal pour
les navires. Ces diverses dispositions sont représentées en plan et en
élévation dans les figures 2 et 3.
Les travaux, placés sous la haute surveillance de M. Robert Stephen-
son, furent dirigés par M. Swinsburne, assisté de seize ingénieurs an-
glais. Tous les ouvriers, au nombre de dix mille, étaient Égyptiens.
On les recruta par la force : aussi fallut-il les garder militairement
comme des prisonniers, pour prévenir les désertions. Chacun d'eux
était retenu pendant un mois, et recevait un léger salaire en argent et
en pain.
Bibliographie. — Pour plus amples renseignements sur les fondations tubulaires,
consulter : Mechanics Magazine, London, 1852, vol. LVI, p. 213 : le nouveau pont de
Rochester. — Civil Engineer and AreHtect's Journal, vol. XVI, août 1853, p. 281-: le
pont de Chepstow, sur la Wye. — Foerster's allgemeine Baugeitung, 1853 : le pont de
Benlia, sur le Nil. — Journal des Chemins de fer, Paris, avril 1855 : Compte rendu _
delà séance du 16 mars, delà Société des Ingénieurs civils; communications de M. Ber-
geron sur les fondations du pont de Neuville.
S. Distribution «les eaux dans Parié.
Au 1er janvier 1854 il existait, dans Paris, 68 fontaines publiques,
35 fontaines monumentales, 14 fontaines marchandes; 62 poteaux,
d'arrosage, 65 bpuches de secours, 54 bouches sous-trolloirs, 1,844
bornes-fontaines. Le total général des appareils de distribution serait
donc de 2,142; mais ce chiffre peut être considéré aujourd'hui comme
trop faible. Dans le courant de 1854 et 1855 l'augmentation a porté,
principalement sur les bornes-fontaines et les bouches sous-trottoirs.
Enfin, on compte à Paris 135 établissements de bains, 171 lavoirs,
20 écoles de natation, et plus de 5,300 concessions particulières;
700,000 hectolitres d'eau sont distribués par jour, ce qui fait un peu
plus de 69 litres par jour et par habitant.
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