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VIII Nécrologie
(…)
M. Ouang King Touan, le jeune élève chinois, envoyé par son Gouvernement, et qui promettait de devenir un ingénieur des plus distingués, a succombé, au milieu de sa seconde année, à la suite des fatigues occasionnées par un travail assidu. On lira plus loin les marques de sympathie et de regret qui ont accompagné les funérailles de ce jeune homme si digne d’intérêt et d’affection. (...)
Obsèques de M. Ouang King Touan, élève de l’Ecole
La cérémonie funèbre a eu lieu le 2 janvier 1884 à la gare de Lyon.
Plusieurs attachés de la légation de Chine, la mission chinoise au complet, les professeurs et les élèves de l’École des Ponts et Chaussées, dont le défunt suivait les cours, assistaient à cette cérémonie.
Un fourgon de la Compagnie de Lyon avait été disposé en chapelle ardente. Ses compatriotes sont venus l’un après l’autre se prosterner devant le cercueil.
M. Gicquel, directeur de la mission, a ensuite prononcé un discours, dans lequel, après avoir loué les qualités morales de M. Ouang King Touan et sa passion pour le travail, il a fait valoir les sentiments de gratitude et d’affection que ce jeune homme ressentait pour la France.
Après M. Gicquel, le colonel Tcheng Ki Tong, attaché militaire de Chine à Berlin, parlant en français, et MM. Collignon et Pillet, ont adressé au défunt les derniers adieux de ses nombreux amis.
Voir les discours de l’attaché militaire à la Légation impériale de Chine à Berlin, le colonel Tcheng Ki Tong, du directeur de la mission chinoise à Paris, P. Gicquel, de l’inspecteur de l’Ecole, Édouard Collignon et du secrétaire général de l’Association des ingénieurs, anciens élèves externes de l’Ecole, professeur à l’École, M. Pillet.