Professeur à l’École polytechnique, directeur de l’Observatoire, Membre de la Commission des phares (1813-1853). Dès sa sortie de l’École polytechnique (1803-1805), Arago est nommé secrétaire bibliothécaire au Bureau des longitudes. Il participe à une expérience géodésique en Espagne, dont l’objectif est de donner la mesure de l’arc du méridien terrestre, base du nouveau système métrique. Il enseigne la géométrie analytique et la géodésie à l’École polytechnique, et l’astronomie à l’Observatoire de Paris, institution liée au Bureau des longitudes et dont il devient le directeur (1843-1853). Ses cours d'astronomie professés pendant 18 ans lui valurent une publication posthume en 1857. Afin de promouvoir les travaux scientifiques des chercheurs, il crée « Les comptes rendus de l’Académie des sciences » (1835), qui existent toujours. Eclectique dans ses recherches, on lui doit des avancées scientifiques notamment dans les domaines de l’optique avec Fresnel et de l’électromagnétisme avec Ampère, En 1830 Arago succède à Joseph Fourier comme Secrétaire Perpétuel de l'Académie des Sciences.Impliqué dans la vie politique (1832), il contribue notamment en 1848 à l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises
