Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1860-03-09
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 09 mars 1860 09 mars 1860
Description : 1860/03/09 (T16,A9,N10). 1860/03/09 (T16,A9,N10).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t511434440
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
COSMOS.
253
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Nos- excursions industrielles des semaines qui viennent de
s’écouler nous ont fourni des renseignements précieux que nous
Ipnous empressons de transmettre aux lecteurs du Cosmos. Nous
■ ' tenons, on le sait, à avoir les prémices de toutes les nouvelles
découvertes, et la lecture des autres journaux nous prouve, à
notre grande satisfaction, que nous sommes en effet bien en avant
du progrès.
Nous avons d’abord retrouvé M. Testud de Beauregard avec sa
vapeur sphéroïdale ou surchauffée qui nous a tant occupé et pré
occupé autrefois, à laquelle nous avons prédit un brillant avenir,
mais qui, à notre grand regret, s’était comme éclipsée. L’éclipse
a été longue, elle a duré près de six ans; notre ami, cependant,
n’était pas mort, loin de là, il dormait et pour se réveiller plein
d’une ardeur nouvelle. Nous l’avons revu installé dans un magni
fique atelier et pourvu surabondamment de toutes les ressources
qui assurent le succès définitif d’une industrie éminemment bonne
en elle-même. Le générateur à vapeur surchauffée de M. Testud de
Beauregard n’est pas un serpentin comme ceux de MM. Beileviile et
Isoard, c’est une simple chaudière ou plutôt une marmite en fonte,
en fer forgé, en tôle d’une certaine épaisseur. A l’aide d’une pompe
appelée pompe à équation et dont le jeu, toujours identique, est
réglé par la chute progressive d’un poids déterminé, on fait entrer
dans la marmite et tomber sur son fond maintenu à une tempé
rature très-élevée, de 500 à 1000 degrés et plus, la quantité d'eau
qui doit s’évaporer presque instantanément. Ce qui avait arrêté
tout court M. Testud de Beauregard dans les nombreux essais dont
nous avons rendu compte, c’est que la chaleur brusquement en
levée par l’eau, dans sa vaporisation au fond de la marmite, la
déformait, disloquait tous ses joints, la mettait hors de service au
bout d’un assez petit nombre d’heures ou de jours.Résolu théori
quement et de la manière la plus complète, au point de vue de la
quantité de vapeur produite, de la régularité absolue avec laquelle
cette vapeur était produite, de sa puissance mécanique onde
l’effet utile qu’elle devait engendrer, le problème important des'
moteurs à vapeur surchauffée ou sphéroïdale manquait encore ,
dans cette première phase, d’une solution pratique et durable.
Cette solution pratique et durable était cependant bien simple,
mais il fallait la trouver, et rien n’échappe plus longtemps à la
Neuvième année. — T. XVI, 9 mars 1860.
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
Nos- excursions industrielles des semaines qui viennent de
s’écouler nous ont fourni des renseignements précieux que nous
Ipnous empressons de transmettre aux lecteurs du Cosmos. Nous
■ ' tenons, on le sait, à avoir les prémices de toutes les nouvelles
découvertes, et la lecture des autres journaux nous prouve, à
notre grande satisfaction, que nous sommes en effet bien en avant
du progrès.
Nous avons d’abord retrouvé M. Testud de Beauregard avec sa
vapeur sphéroïdale ou surchauffée qui nous a tant occupé et pré
occupé autrefois, à laquelle nous avons prédit un brillant avenir,
mais qui, à notre grand regret, s’était comme éclipsée. L’éclipse
a été longue, elle a duré près de six ans; notre ami, cependant,
n’était pas mort, loin de là, il dormait et pour se réveiller plein
d’une ardeur nouvelle. Nous l’avons revu installé dans un magni
fique atelier et pourvu surabondamment de toutes les ressources
qui assurent le succès définitif d’une industrie éminemment bonne
en elle-même. Le générateur à vapeur surchauffée de M. Testud de
Beauregard n’est pas un serpentin comme ceux de MM. Beileviile et
Isoard, c’est une simple chaudière ou plutôt une marmite en fonte,
en fer forgé, en tôle d’une certaine épaisseur. A l’aide d’une pompe
appelée pompe à équation et dont le jeu, toujours identique, est
réglé par la chute progressive d’un poids déterminé, on fait entrer
dans la marmite et tomber sur son fond maintenu à une tempé
rature très-élevée, de 500 à 1000 degrés et plus, la quantité d'eau
qui doit s’évaporer presque instantanément. Ce qui avait arrêté
tout court M. Testud de Beauregard dans les nombreux essais dont
nous avons rendu compte, c’est que la chaleur brusquement en
levée par l’eau, dans sa vaporisation au fond de la marmite, la
déformait, disloquait tous ses joints, la mettait hors de service au
bout d’un assez petit nombre d’heures ou de jours.Résolu théori
quement et de la manière la plus complète, au point de vue de la
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cette vapeur était produite, de sa puissance mécanique onde
l’effet utile qu’elle devait engendrer, le problème important des'
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dans cette première phase, d’une solution pratique et durable.
Cette solution pratique et durable était cependant bien simple,
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