Presse et revues
30 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-12-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 décembre 1857 25 décembre 1857
Description : 1857/12/25 (A2,N37). 1857/12/25 (A2,N37).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530636x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 551
L'Opinion du lIlidi, Nîmes, 6 décembre, reproduit d'après
une correspondance de Constantinople la nouvelle donnée par
plusieurs autres journaux d'une note qu'aurait remise M. Thou-
venel en faveur du canal de Suez.
La Franche-Comté, Besançon, 9 décembre, contient aussi
un article dans le même sens.
Le Journal du Havre, 10 décembre , cite le vœu du Conseil
général de la Seine en faveur du canal de Suez.
La Foi bretonne, Saint-Brieuc, 8 décembre, annonce le
voyage de M. de Lesseps à Constantinople et le départ de lori
Strattford de Redcliffe. Ce journal tire de ces deux faits le plus
favorable augure.
La Revue de l'Ouest, Niort, 10 décembre, commence ainsi
son bulletin politique de ce jour :
<. La question de l'isthme de Suez, si rudement repoussée
par lord Palmerston, mais si énergiquement appuyée par la
France, est acceptée par tous les peuples comme une grande
et féconde idée. Presque tous nos Conseils généraux, au nom-
bre desquels se place le Conseil général des Deux-Sèvres, ont
exprimé un vœu favorable pour l'exécution dece*canal. M. de
Lesseps, auteur de ce projet, fort de cet appui et du concours
du gouvernement imperial, a trouvé chez tous le;"Peuples du
continent d'ardentes sympathies. Il est aujourd'hui presque
certain que ce canal se creusera. La diploma tie s'en occupe à
Constantinople et le cabinet de Vienne s'unitpyla France dans
cette question, qui est d'un intérêt européen. »
Le Courrier des Alpes, Chambéry, 3 décembre, reproduit
les nouvelles données par divers journaux sur la note attri-
buée à M. Thouvenel, et sur le départ de lord Strattford de
Redcliffe. Le Courrier des Alpes se réjouit de ces deux nou-
velles, qui lui paraissent également favorables.
Le Salut public, Lyon, 5 décembre, remarque que le dis-
cours de la couronne en Angleterre ne parle ni des principau-
tés danubiennes ni de la question de Suez. En ce qui concerne
ces deux questions, le Salut public tire un bon augure du si-
lence gardé par la Reine. Il pense que l'Angleterre est prête
à faire des concessions.
Le Salut public, Lyon, 5 décembre, rend compte des toasts
portés au banquet de Trieste ; il en apprécie l'importance et
il ajoute :
« Il est digne de remarque que dans cette réunion, em-
pruntant sa solennité tant à la haute position des person-
nages qui la composaient qu'à l'importance de l'idée qui do-
minait tous les esprits, la plus complète unanimité s'est
manifestée dans les sentiments de tous les orateurs. Or, ces
orateurs étaient les représentants de la Porte, de l'Egypte et
de l'Autriche, dont la fermeté de langage a été pleine de pro-
messes et presque d'engagements. Il importe de considérer
en outre que les paroles de M. le baron de Mertens viennent
de recevoir une marque réelle de sanction par leur reproduc-
tion dans les colonnes du lIloniteur, d'après lequel nous avons
analysé tout ce qui précède.
» De Trieste, M. de Lesseps s'est rendu à Constantinople,
où le concours de notre ambassadeur, M. Thouvenel, ne lui
fera certes pas défaut pour mener à bonne fin sa noble entre-
prise. »
Le Journal de Toulouse du 3 décembre révoque en doute
le départ de lord Strattford de Redcliffe, tout en reconnaissant
que ce serait un heureux indice pour les négociations relatives
au canal de Suez auprès de la Porte. Dans son numéro du
4 décembre le même journal reproduit la correspondance du
Constitutionnel, Constantinople, 18 novembre.
L'Écho de VAveyron, Rhodez, 4 décembre, reproduit la
correspondance de l'Indépendance belge, et il désire que les
nouvelles données dans cette correspondance soirnt exactes.
Le Messager du Midi, Montpellier, 4 décembre, insiste sur
le toast du consul général de Turquie au banquet de Trieste
et sur le toast de RI. le baron de Mertens à l'Empereur des
Français.
La Gazette de Lyon publie un article où elle soutient les
droits de la Porte sur l'île Périm, et où elle démontre que
l'occupation de cette île par les Anglais n'a pas le moindre
rapport avec la ratification de la concession faite à M. de Les-
seps par S. A. le Vice-roi d'Egypte.
La Gazette de Lyon du 8 décembre résume de la manière
suivante tous les bruits qui ont couru sur la situation de l'af-
faire de Suez à Constantinople :
« Le correspondant de Constantinople de XIndépendance
belge, qui révoque en doute la remise à la Porte d'une note
par laquelle M. Thouvenel aurait demandé officiellement l'as-
sentiment de la Turquie au projet de percement de l'isthme
de Suez, ajoute que, si des pourparlers ont eu lieu à ce sujet,
ils n'auraient eu aucun caractère officiel. La nouvelle de la
prochaine arrivée à Constantinople de M. de Lesseps et l'état
avancé de la question auraient donc uniquement fait croire à
des démarches décisives de l'ambassade de France.
» Toutefois le même correspondant dit qu'on affirme que
le conseil a été donné au gouvernement turc de trancher la
question en faveur du projet dès à présent et spontanément,
afin de ne pas avoir l'air plus tard de céder à une pression;
mais ce conseil ne serait point parti de l'ambassade de France ;
il aurait été donné aux ministres turcs par le représentant
d'une puissance également intéressée à la mise à exécution du
projet de percement.
» Le correspondant ne désigne pas cette puissance, qui est
vraisemblablement l'Autriche ; mais il donne comme certain
que la Porte s'est occupée, dans la dernière semaine de no-
vembre, de la question de Suez et que le conseil des ministres
s'est réuni pour l'examiner.
» D'un autre côté, le Deutschland annonce que M. de
Prokesch, internonce autrichien à Constantinople, a reçu
l'ordre non-seulement d'appuyer toutes les démarches que
pourra faire M. de Lesseps dans la question de l'isthme de
Suez, mais aussi de se rattacher à l'intervention diplomatique
éventuelle de M. Thouvenel en cette affaire.
» En même temps, l'Invalide russe constate que l'opinion
publique de tous les pays s'est déclarée en faveur du canal de
l'isthme de Suez, de même que l'opinion de tous les corps sa-
vants, des Chambres de commerce et des assemblées repré-
sentatives, et que cette question se trouve arrêtée à Constan-
tinople grâce aux préventions aveugles auxquelles obéit l'An-
gleterre dans l'intérêt d'un monopole injuste. Le journal russe
conclut en disant « qu'il se présente ici pour la France une
occasion brillante de faire voir son influence vivifiante en
Orient, et pour IUchid-Pacha de prouver qu'il n'est point un
instrument de lord Redcliffe. »
a Espérons que ces adhésions si formelles et si franches ne
seront pas perdues, et que la France saura, malgré « les pré-
ventions aveugles » de l'Angleterre, faire triompher unecajse
qui est celle de la civilisation universelle. »
La Gazette de Lyon du 13 décembre se montre peu satis-
faite des explications données par lord Palmerston à M. Pack-
ington sur le passage des troupes anglaises par l'Egypte. La
Gazette cite aussi quelques réflexions du Journal des Débats,
qui ne trouve pas non plus que les explications soient accep-
tables.
Le Journal d'Épernay, 11 décembre, reproJuit une cûr-
L'Opinion du lIlidi, Nîmes, 6 décembre, reproduit d'après
une correspondance de Constantinople la nouvelle donnée par
plusieurs autres journaux d'une note qu'aurait remise M. Thou-
venel en faveur du canal de Suez.
La Franche-Comté, Besançon, 9 décembre, contient aussi
un article dans le même sens.
Le Journal du Havre, 10 décembre , cite le vœu du Conseil
général de la Seine en faveur du canal de Suez.
La Foi bretonne, Saint-Brieuc, 8 décembre, annonce le
voyage de M. de Lesseps à Constantinople et le départ de lori
Strattford de Redcliffe. Ce journal tire de ces deux faits le plus
favorable augure.
La Revue de l'Ouest, Niort, 10 décembre, commence ainsi
son bulletin politique de ce jour :
<. La question de l'isthme de Suez, si rudement repoussée
par lord Palmerston, mais si énergiquement appuyée par la
France, est acceptée par tous les peuples comme une grande
et féconde idée. Presque tous nos Conseils généraux, au nom-
bre desquels se place le Conseil général des Deux-Sèvres, ont
exprimé un vœu favorable pour l'exécution dece*canal. M. de
Lesseps, auteur de ce projet, fort de cet appui et du concours
du gouvernement imperial, a trouvé chez tous le;"Peuples du
continent d'ardentes sympathies. Il est aujourd'hui presque
certain que ce canal se creusera. La diploma tie s'en occupe à
Constantinople et le cabinet de Vienne s'unitpyla France dans
cette question, qui est d'un intérêt européen. »
Le Courrier des Alpes, Chambéry, 3 décembre, reproduit
les nouvelles données par divers journaux sur la note attri-
buée à M. Thouvenel, et sur le départ de lord Strattford de
Redcliffe. Le Courrier des Alpes se réjouit de ces deux nou-
velles, qui lui paraissent également favorables.
Le Salut public, Lyon, 5 décembre, remarque que le dis-
cours de la couronne en Angleterre ne parle ni des principau-
tés danubiennes ni de la question de Suez. En ce qui concerne
ces deux questions, le Salut public tire un bon augure du si-
lence gardé par la Reine. Il pense que l'Angleterre est prête
à faire des concessions.
Le Salut public, Lyon, 5 décembre, rend compte des toasts
portés au banquet de Trieste ; il en apprécie l'importance et
il ajoute :
« Il est digne de remarque que dans cette réunion, em-
pruntant sa solennité tant à la haute position des person-
nages qui la composaient qu'à l'importance de l'idée qui do-
minait tous les esprits, la plus complète unanimité s'est
manifestée dans les sentiments de tous les orateurs. Or, ces
orateurs étaient les représentants de la Porte, de l'Egypte et
de l'Autriche, dont la fermeté de langage a été pleine de pro-
messes et presque d'engagements. Il importe de considérer
en outre que les paroles de M. le baron de Mertens viennent
de recevoir une marque réelle de sanction par leur reproduc-
tion dans les colonnes du lIloniteur, d'après lequel nous avons
analysé tout ce qui précède.
» De Trieste, M. de Lesseps s'est rendu à Constantinople,
où le concours de notre ambassadeur, M. Thouvenel, ne lui
fera certes pas défaut pour mener à bonne fin sa noble entre-
prise. »
Le Journal de Toulouse du 3 décembre révoque en doute
le départ de lord Strattford de Redcliffe, tout en reconnaissant
que ce serait un heureux indice pour les négociations relatives
au canal de Suez auprès de la Porte. Dans son numéro du
4 décembre le même journal reproduit la correspondance du
Constitutionnel, Constantinople, 18 novembre.
L'Écho de VAveyron, Rhodez, 4 décembre, reproduit la
correspondance de l'Indépendance belge, et il désire que les
nouvelles données dans cette correspondance soirnt exactes.
Le Messager du Midi, Montpellier, 4 décembre, insiste sur
le toast du consul général de Turquie au banquet de Trieste
et sur le toast de RI. le baron de Mertens à l'Empereur des
Français.
La Gazette de Lyon publie un article où elle soutient les
droits de la Porte sur l'île Périm, et où elle démontre que
l'occupation de cette île par les Anglais n'a pas le moindre
rapport avec la ratification de la concession faite à M. de Les-
seps par S. A. le Vice-roi d'Egypte.
La Gazette de Lyon du 8 décembre résume de la manière
suivante tous les bruits qui ont couru sur la situation de l'af-
faire de Suez à Constantinople :
« Le correspondant de Constantinople de XIndépendance
belge, qui révoque en doute la remise à la Porte d'une note
par laquelle M. Thouvenel aurait demandé officiellement l'as-
sentiment de la Turquie au projet de percement de l'isthme
de Suez, ajoute que, si des pourparlers ont eu lieu à ce sujet,
ils n'auraient eu aucun caractère officiel. La nouvelle de la
prochaine arrivée à Constantinople de M. de Lesseps et l'état
avancé de la question auraient donc uniquement fait croire à
des démarches décisives de l'ambassade de France.
» Toutefois le même correspondant dit qu'on affirme que
le conseil a été donné au gouvernement turc de trancher la
question en faveur du projet dès à présent et spontanément,
afin de ne pas avoir l'air plus tard de céder à une pression;
mais ce conseil ne serait point parti de l'ambassade de France ;
il aurait été donné aux ministres turcs par le représentant
d'une puissance également intéressée à la mise à exécution du
projet de percement.
» Le correspondant ne désigne pas cette puissance, qui est
vraisemblablement l'Autriche ; mais il donne comme certain
que la Porte s'est occupée, dans la dernière semaine de no-
vembre, de la question de Suez et que le conseil des ministres
s'est réuni pour l'examiner.
» D'un autre côté, le Deutschland annonce que M. de
Prokesch, internonce autrichien à Constantinople, a reçu
l'ordre non-seulement d'appuyer toutes les démarches que
pourra faire M. de Lesseps dans la question de l'isthme de
Suez, mais aussi de se rattacher à l'intervention diplomatique
éventuelle de M. Thouvenel en cette affaire.
» En même temps, l'Invalide russe constate que l'opinion
publique de tous les pays s'est déclarée en faveur du canal de
l'isthme de Suez, de même que l'opinion de tous les corps sa-
vants, des Chambres de commerce et des assemblées repré-
sentatives, et que cette question se trouve arrêtée à Constan-
tinople grâce aux préventions aveugles auxquelles obéit l'An-
gleterre dans l'intérêt d'un monopole injuste. Le journal russe
conclut en disant « qu'il se présente ici pour la France une
occasion brillante de faire voir son influence vivifiante en
Orient, et pour IUchid-Pacha de prouver qu'il n'est point un
instrument de lord Redcliffe. »
a Espérons que ces adhésions si formelles et si franches ne
seront pas perdues, et que la France saura, malgré « les pré-
ventions aveugles » de l'Angleterre, faire triompher unecajse
qui est celle de la civilisation universelle. »
La Gazette de Lyon du 13 décembre se montre peu satis-
faite des explications données par lord Palmerston à M. Pack-
ington sur le passage des troupes anglaises par l'Egypte. La
Gazette cite aussi quelques réflexions du Journal des Débats,
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