Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-12-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 décembre 1857 25 décembre 1857
Description : 1857/12/25 (A2,N37). 1857/12/25 (A2,N37).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530636x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
548 L'ISTHME DE SUEZ,
faites dans le temps par Méhémet-Ali à un prétendant au trône
réfugié du Darfour, le Sultan Fadle. Il serait bien à désirer,
dans l'intérèt de l'Egypte, que quelque personnage influent
opérât ce rapprochement entre le gouvernement de Khartoum
et la cour de Cobbé.
» Si vous désiriez des relations de la côte occidentale de la
mer Rouge que je viens de parcourir, je suis toujours à votre
disposition, et je serais charmé de pouvoir vous fournir les
détails que vous voudriez bien me demander. »
On écrit à la Gazette de Trieste du 12 décembre la lettre
suivante :
"Massaouah, le 19 septembre.
» Plus le voyageur dans la mer Rouge montre le férenghi et
l' homme aisé, plus il s'expose à des embarras et des trom-
peries. Les recherches sur des ruines et des antiquités ont
toujours fait tort à sa situation, mais bien plus encore au-
jourd'hui les informations sur des îlots et des morceaux
de terrain. Cela n'est pas seulement suspect aux Arabes et aux
Turcs, mais aussi aux Anglais du Post-Office à Aden. Si
MM. H. et T. d'Autriche avaient pris la chasse pour prétexte de
leur voyage dans la mer Rouge, et qu'ils eussent choisi la
mauvaise saison, au lieu de prétexter des intérêts de santé,
personne ne les aurait soupçonnés ; et si ces Messieurs étaient
allés à Adulis à pied ou à cheval, personne n'aurait pensé à
les en empêcher. Mais pour être mieux à leur aise, ils choisirent
la route de mer, plus longue que celle de terre, et engagèrent
un indigène pour 10 dollars avec promesse d'autres 10 dol-
lars de pourboire, s'il faisait bien son métier de cicerone. A
Massaouah, les appointements d'un domestique varient de 1
à 2 florins, de 2 fr. 50 à 5 francs pour la nourriture par
jour; on comprend maintenant l'imprudence de cette li-
béralité exagérée. Je ne fus nullement surpris d'apprendre,
huit jours après leur départ, qu'on leur avait défendu à Adu-
lis de débarquer, et qu'on était allé jusqu'à leur refuser
l'eau à boire. Les Anglais ont appris que ces Messieurs veulent
étendre leur voyage jusque chez les Arabes Mahari dans l'Ha-
dramaut, et ils sont sur leurs gardes, parce qu'ils ne compren-
nent pas ce que nos voyageurs peuvent vouloir faire dans le
pays des Gesheun; ils prendront très-probablement en ca-
chette des contre-mesures comme le Pacha d'Adulis.
» Les exportations de Massaouah s'élèvent par an à 600,000
dollars, et les importations à peu près à 400,000 dollars. La
plupart des marchandises importées viennent par l'Egypte et
l'Arabie, et sont pourvues de certificats de douane, de sorte
que les recettes de la douane de Massaouah ne peuvent guère
dépasser la somme de 70,000 dollars par an. Cette somme ne
suffit pas aux frais de la garnison ; et le bureau des douanes
n'a pas moins de 30,000 dollars de dettes qui datent de trois
ans pour la plus grande partie. Les deux premières caravanes
de cette année ont apporté 40,000 livres d'ivoire et 350 es-
claves, qui payent par tête 7 dollars 1/2 de droit. Ce com-
merce est exclusivement entre les mains d'Abyssiniens maho-
métans ; les chrétiens n'ont rien à faire avec cet affreux
trafic.
» Un Italien arrivé il y a quelques jours avec une nombreuse
suite et 80 caisses, remplies pour la plupart de perles en
verre, s'est laissé attraper maladroitement en introduisant
par contrebande 20 fusils à deux canons. La demande de
fusils est très-considérable; et les fusils à deux canons d'une
valeur de 14 à 15 florins sont facilement vendus 100 florins.
Les douaniers sont les plus innocents qui existent; rien de
plus facile que de s'arranger avec eux.
» Arkiko a grandi beaucoup; il y a 13 ans, ce n'était qu'un
village, et aujourd'hui il y a un tiers de maisons et d'habitants
de plus qu'àMassaouah, qui est restée stationnaire. Il y a à Ar-
kiko une garnison de bachis-bouzouks, et le tribunal est placé
sous l'autorité du Pacha. Si Arkiko était entouré d'un rempart
et d'un fossé, il aurait bientôt l'importance d'Hodeida, et les
environs seraient couverts de jardins et de champs de blé. »
Pour extraits :
ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
Nous avons remarqué un article très-vif du Daily-News sur
la conduite du ministère anglais dans les affaires de l'Inde, sur-
tout en ce qui concerne l'envoi des renforts; cette conduite,
suivant le journal que nous citons, a failli faire perdre à l'An-
gleterre toutes ses possessions, sauvées uniquement par le cou-
rage héroïque et impossible à prévoir d'un petit nombre de
défenseurs. Nous extrayons du Daily-News le passage suivant :
u Tout ce que nous voulons savoir, c'est pourquoi l'em-
pire des Indes a été ainsi abandonné au hasard d'un risque
désespéré. Il y a eu assez de prévoyance pour comprendre la
nécessité, et assez d'énergie pour trouver les moyens de trans-
porter 50,000 hommes, de manière à les faire arriver au mois
de novembre. Pourquoi n'y a-t-il pas eu assez de prévoyance
et assez d'énergie pour faire arriver 5,000 hommes vers le mi-
lieu du mois d'août? 5,000 hommes à Calcutta à la mi-août
auraient sauvé Lucknow avant la fin de septembre; 5,000
hommes à Calcutta à la mi-août auraient eu plus de valeur
pour notre pays et pour l'Inde, pour le cœur de l'Angleterre,
pour le prestige de la Grande-Bretagne, que 50,000 hommes
au commencement du mois de novembre. Pourquoi n'ont-ils
pas été envoyés?
» Les ministres ont-ils dit l'autre soir quelque chose que le
plus indulgent des publics ait pu accepter pour un moment
comme une réponse à cette question ? Assurément non. La soi-
disant réponse n'était qu'une répétition de ce vieux et misé-
rable prétexte des di fficultés matérielles, prétexte complètement
inadmissible dans la bouche de personnes revêtues de grands
pouvoirs, avec la destination spéciale de gouverner un grand em-
pire dans une grande crise. Le passage du désert aurait été dif-
ficile ; la réunion de transports à Suez aurait été difficile ; la tra-
versée de la mer Rouge pouvait être dangereuse ! Difficultés et
dangers! Comprend-on bien la nature de la crise que nous
traversons et le naturel du peuple auquel on a affaire ? Difficul-
tés et dangers ne sont-ils pas les éléments proverbiaux de toute
grande entreprise? Notre empire de l'Inde a-t-il été conquis
sans eux ? a-t-il été conservé sans eux ? N'y a-t-il pas eu diffi-
cultés et dang'ers à Dehli ? n'y en a-t-il pas à Lucknow ? Et la
difficulté et le danger de traverser l'isthme et la mer Rouge,
difficulté et danger dont les nourrices et les nourrissons d'An-
gleterre ont l'habitude de triompher tous les mois, était-ce là
quelque chose pour effrayer un ministre énergique et l'empê-
cher d'envoyer une légion de braves vétérans au secours de
l'Inde en danger, l'avant-garde de l'armée de délivrance, les
enfants perdus du royaume ?
n Il est vrai que l'on nous dit : « S ils avaient pris la voie du
désert, ils n'auraient pu emporter grand'chose. » Vraiment,
ils n'auraient pu ? Gomment ! est-ce que l'on ne pouvait se
faites dans le temps par Méhémet-Ali à un prétendant au trône
réfugié du Darfour, le Sultan Fadle. Il serait bien à désirer,
dans l'intérèt de l'Egypte, que quelque personnage influent
opérât ce rapprochement entre le gouvernement de Khartoum
et la cour de Cobbé.
» Si vous désiriez des relations de la côte occidentale de la
mer Rouge que je viens de parcourir, je suis toujours à votre
disposition, et je serais charmé de pouvoir vous fournir les
détails que vous voudriez bien me demander. »
On écrit à la Gazette de Trieste du 12 décembre la lettre
suivante :
"Massaouah, le 19 septembre.
» Plus le voyageur dans la mer Rouge montre le férenghi et
l' homme aisé, plus il s'expose à des embarras et des trom-
peries. Les recherches sur des ruines et des antiquités ont
toujours fait tort à sa situation, mais bien plus encore au-
jourd'hui les informations sur des îlots et des morceaux
de terrain. Cela n'est pas seulement suspect aux Arabes et aux
Turcs, mais aussi aux Anglais du Post-Office à Aden. Si
MM. H. et T. d'Autriche avaient pris la chasse pour prétexte de
leur voyage dans la mer Rouge, et qu'ils eussent choisi la
mauvaise saison, au lieu de prétexter des intérêts de santé,
personne ne les aurait soupçonnés ; et si ces Messieurs étaient
allés à Adulis à pied ou à cheval, personne n'aurait pensé à
les en empêcher. Mais pour être mieux à leur aise, ils choisirent
la route de mer, plus longue que celle de terre, et engagèrent
un indigène pour 10 dollars avec promesse d'autres 10 dol-
lars de pourboire, s'il faisait bien son métier de cicerone. A
Massaouah, les appointements d'un domestique varient de 1
à 2 florins, de 2 fr. 50 à 5 francs pour la nourriture par
jour; on comprend maintenant l'imprudence de cette li-
béralité exagérée. Je ne fus nullement surpris d'apprendre,
huit jours après leur départ, qu'on leur avait défendu à Adu-
lis de débarquer, et qu'on était allé jusqu'à leur refuser
l'eau à boire. Les Anglais ont appris que ces Messieurs veulent
étendre leur voyage jusque chez les Arabes Mahari dans l'Ha-
dramaut, et ils sont sur leurs gardes, parce qu'ils ne compren-
nent pas ce que nos voyageurs peuvent vouloir faire dans le
pays des Gesheun; ils prendront très-probablement en ca-
chette des contre-mesures comme le Pacha d'Adulis.
» Les exportations de Massaouah s'élèvent par an à 600,000
dollars, et les importations à peu près à 400,000 dollars. La
plupart des marchandises importées viennent par l'Egypte et
l'Arabie, et sont pourvues de certificats de douane, de sorte
que les recettes de la douane de Massaouah ne peuvent guère
dépasser la somme de 70,000 dollars par an. Cette somme ne
suffit pas aux frais de la garnison ; et le bureau des douanes
n'a pas moins de 30,000 dollars de dettes qui datent de trois
ans pour la plus grande partie. Les deux premières caravanes
de cette année ont apporté 40,000 livres d'ivoire et 350 es-
claves, qui payent par tête 7 dollars 1/2 de droit. Ce com-
merce est exclusivement entre les mains d'Abyssiniens maho-
métans ; les chrétiens n'ont rien à faire avec cet affreux
trafic.
» Un Italien arrivé il y a quelques jours avec une nombreuse
suite et 80 caisses, remplies pour la plupart de perles en
verre, s'est laissé attraper maladroitement en introduisant
par contrebande 20 fusils à deux canons. La demande de
fusils est très-considérable; et les fusils à deux canons d'une
valeur de 14 à 15 florins sont facilement vendus 100 florins.
Les douaniers sont les plus innocents qui existent; rien de
plus facile que de s'arranger avec eux.
» Arkiko a grandi beaucoup; il y a 13 ans, ce n'était qu'un
village, et aujourd'hui il y a un tiers de maisons et d'habitants
de plus qu'àMassaouah, qui est restée stationnaire. Il y a à Ar-
kiko une garnison de bachis-bouzouks, et le tribunal est placé
sous l'autorité du Pacha. Si Arkiko était entouré d'un rempart
et d'un fossé, il aurait bientôt l'importance d'Hodeida, et les
environs seraient couverts de jardins et de champs de blé. »
Pour extraits :
ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
Nous avons remarqué un article très-vif du Daily-News sur
la conduite du ministère anglais dans les affaires de l'Inde, sur-
tout en ce qui concerne l'envoi des renforts; cette conduite,
suivant le journal que nous citons, a failli faire perdre à l'An-
gleterre toutes ses possessions, sauvées uniquement par le cou-
rage héroïque et impossible à prévoir d'un petit nombre de
défenseurs. Nous extrayons du Daily-News le passage suivant :
u Tout ce que nous voulons savoir, c'est pourquoi l'em-
pire des Indes a été ainsi abandonné au hasard d'un risque
désespéré. Il y a eu assez de prévoyance pour comprendre la
nécessité, et assez d'énergie pour trouver les moyens de trans-
porter 50,000 hommes, de manière à les faire arriver au mois
de novembre. Pourquoi n'y a-t-il pas eu assez de prévoyance
et assez d'énergie pour faire arriver 5,000 hommes vers le mi-
lieu du mois d'août? 5,000 hommes à Calcutta à la mi-août
auraient sauvé Lucknow avant la fin de septembre; 5,000
hommes à Calcutta à la mi-août auraient eu plus de valeur
pour notre pays et pour l'Inde, pour le cœur de l'Angleterre,
pour le prestige de la Grande-Bretagne, que 50,000 hommes
au commencement du mois de novembre. Pourquoi n'ont-ils
pas été envoyés?
» Les ministres ont-ils dit l'autre soir quelque chose que le
plus indulgent des publics ait pu accepter pour un moment
comme une réponse à cette question ? Assurément non. La soi-
disant réponse n'était qu'une répétition de ce vieux et misé-
rable prétexte des di fficultés matérielles, prétexte complètement
inadmissible dans la bouche de personnes revêtues de grands
pouvoirs, avec la destination spéciale de gouverner un grand em-
pire dans une grande crise. Le passage du désert aurait été dif-
ficile ; la réunion de transports à Suez aurait été difficile ; la tra-
versée de la mer Rouge pouvait être dangereuse ! Difficultés et
dangers! Comprend-on bien la nature de la crise que nous
traversons et le naturel du peuple auquel on a affaire ? Difficul-
tés et dangers ne sont-ils pas les éléments proverbiaux de toute
grande entreprise? Notre empire de l'Inde a-t-il été conquis
sans eux ? a-t-il été conservé sans eux ? N'y a-t-il pas eu diffi-
cultés et dang'ers à Dehli ? n'y en a-t-il pas à Lucknow ? Et la
difficulté et le danger de traverser l'isthme et la mer Rouge,
difficulté et danger dont les nourrices et les nourrissons d'An-
gleterre ont l'habitude de triompher tous les mois, était-ce là
quelque chose pour effrayer un ministre énergique et l'empê-
cher d'envoyer une légion de braves vétérans au secours de
l'Inde en danger, l'avant-garde de l'armée de délivrance, les
enfants perdus du royaume ?
n Il est vrai que l'on nous dit : « S ils avaient pris la voie du
désert, ils n'auraient pu emporter grand'chose. » Vraiment,
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