Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-12-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 décembre 1857 25 décembre 1857
Description : 1857/12/25 (A2,N37). 1857/12/25 (A2,N37).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530636x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 545
tinat échoua deux fois dans cette tentative. Pour comble de
malheur, nos deux pilotes de Tann-meunn, rebutés par les
accidents de la journée, voulurent nous quitter, et nous ne
crûmes pas devoir user de contrainte pour les retenir. Ce-
pendant nous parvînmes à mouiller, le soir même, en vue de
Balat, à une distance de i à 5 milles.
» Le lendemain on résolut d'entrer, s'il était possible, dans
la rivière, ou du moins de se rapprocher du rivage. Nous
apercevions à 3 milles de nous une dizaine de bateaux de
pêche, et nous nous dirigeâmes vers eux. Deux de ces bateaux
s'éloignèrent rapidement aussitôt qu'ils se doutèrent de notre
intention de les accoster; les autres nous attendirent. Un père
arrivant, après quelques années d'absence, au milieu de sa
famille, n'est pas salué d'autant de cris d'allégresse, d'autant
de larmes de joie qne nous le fûmes de la part de ces pauvres
pêcheurs en arrivant au milieu d'eux. Nous ne pûmes nous
défendre d'une véritable émotion partagée visiblement par
tous les marins de notre bord. Quand ces premiers transports
furent un peu calmés, on convint que tous les bateaux se
disperseraient aussitôt pour répandre partout la nouvelle de
notre arrivée.
» Nous essayâmes alors de pénétrer dans le fleuve. Notre
trajet ne fut pas de longue durée. Nous nous étions mis en
route à la mi-marée, et bientôt l'eau nous manqua de tous
côtés, nous étions environnés de bancs de sable. Nous trou-
vions à peine six pieds d'eau, tandis que le Lily, le plus pe-
tit de nos deux bâtiments, en calait six et demi. Il était plus
que probable qu'une ou deux heures plus tard, notre aviso
eût pu passer, mais il était évident aussi que ne connaissant
pas le chenal, une fois que le Lily serait entré dans le fleuve,
il ne pourrait plus en sortir à volonté. Comme nous délibé-
rions sur cette situation, un des bateaux qui nous avaient
quittés revint vers nous à force de rames. Les hommes qui
le montaient nous apprirent que les mandarins avaient garni
de troupes et de jonques de guerre les abords de Balat, et que
nous courions, en outre, le risque, en nous engageant dans
le fleuve, de trouver à notre retour le chenal comblé, comme
cela se pratique souvent dans ce pays. En présence de ces
difficultés et de ces périls de toute nature, notre expédition
n'ayant d'ailleurs, depuis la mort de l'évêque, aucun but
spécial, nous renonçâmes à pousser plus loin notre recon-
naissance et retournâmes au mouillage.
» Il fut convenu toutefois, qu'on attendrait encore un ou
deux jours, dans l'espérance de recevoir des nouvelles de nos
missionnaires. Notre attente ne fut pas trompée. Le 19, nous
reçûmes une lettre de Mgr Melchior, successeur de Mgr Diaz.
Cette lettre était pleine de détails navrants sur la situation
critique de nos coreligionnaires au Tonquin. Partout l'esprit
de persécution se réveillait et sévissait avec une nouvelle fu-
reur. Des villages entiers de chrétiens avaient été incendiés
ou rasés et leurs malheureux habitants jetés en prison ou dé-
capités. Au milieu des traitements les plus barbares, beau-
coup étaient morts héroïquement pour leur foi ; un mandarin
chrétien, d'un rang élevé, avait été récemment exécuté à Hué.
Mgr Melchior terminait sa lettre par un cri de détresse; dé-
sespérant du secours des hommes, il n'attendait plus de salut
que de Dieu seul.
n Cependant, et quelque peine que nous éprouvions à aban-
donner nos malheureux coreligionnaires au milieu de si
cruelles épreuves, le temps prévu pour notre expédition tou-
chait à son terme, nos approvisionnements de charbon étaient
épuisés, et nous dûmes, bien à regret et la tristesse dans
l'âme, nous éloigner de Balat le 22 septembre. Le temps qui
jusque-là n'avait cessé de nous être favorable changea brus-
quement et nous força de relâcher quelques jours dans la baie
de You-linn-kann et à Tinhosa, à l'extrémité sud-est de
Ilaï-nann. Nous quittâmes ce dernier mouillage dans la nuit
du 28 au 29 septembre et arrivâmes à Macao le 3 octobre au
point du jour. «
FAITS DIVERS.
Les dernières nouvelles des Indes sont de Bombay, 17 no-
vembre, et Calcutta, 9 novembre. A cette dernière date, sir
Colin Campbell était à Cawnpore avec sept mille hommes, et
se disposait à marcher au secours de Lucknow quand il
, aurait reçu quelques derniers renforts. La situation générale
semblait s'améliorer de plus en plus. Le général Havelock pou-
vait tenir dans Lucknow jusqu'à ce qu'on vint à son secours,
ce qui n'a pu tarder beaucoup.
Les dernières nouvelles de Chine étaient de Shnng-haï, 23
octobre, etHong-kong, 30 octobre; on se préparait à l'attaque
de Canton, qui devait avoir lieu vers le 15 novembre, à ce
qu'on présumait.
— On lit dans le Moniteur de la flotte du 10 décembre :
« Le Pays annonce que M. Victor Labbe, capitaine du gé-
nie , vient d'être mis, par M. le ministre de la guerre, à la
disposition du ministre de la marine et des colonies, et attaché
à l'état-major de M. le contre-amiral Rigault de Genouilly,
commandant de la division navale de l'Indo-Chine. M. Labbe,
qui doit se rendre en Chine par la voie de Suez, aura, dit-on ,
sous ses ordres un capitaine en second, un lieutenant et une
demi-compagnie du génie, qui prendront passage sur le trans-
port mixte la Gironde, en armement à Toulon.
» Nous croyons savoir que M. le capitaine Labbe n'est pas
attaché à l'état-major de M. le contre-amiral Rigault de Ge-
nouilly, mais seulement placé sous les ordres de cet officier
général. »
Cet article est signé par M. GIDE,
Quoi qu'il en soit du détail relevé par le Moniteur de la
flotte, le fait important n'en subsiste pas moins, à savoir, que
le gouvernement français envoie des renforts en Chine, et par-
ticulièrement des soldats du génie. Plusieurs journaux ont cru
pouvoir rattacher cet envoi d'hommes appartenant à cette
arme spéciale aux opérations qui suivront la prise de Canton.
La rectification du Moniteur de la flotte ne contredit en rien
cette hypothèse.
- Dans la séance de la Chambre des communes du 11 dé-
cembre, M. Darby Griffiths a annoncé qu'immédiatement
après la prorogation du parlement il demanderait au premier
lord de la trésorerie s'il était venu à la connaissance du gou-
vernement que M. Thouvenel ou quelque autre agent diploma-
tique de la France avait reçu l'ordre de demander à la Porte
un firman qui autoriserait l'exécution du canal de Suez; et
ensuite si le gouvernement pensait toujours que les vrais in-
térêts du pays lui faisaient un devoir de s'opposer positivement
au succès de cette demande.
- Le Moniteur de la Jlotte du 6 décembre, après avoir ré-
sumé les dernières nouvelles de Chine , ajoute :
a Telle était la situation, aggravée par de nouvelles persécu-
tions religieuses qui, dans la circonstance particulière, ont
une signification politique facile à saisir. Quoi qu'il en soit,
les prochains courriers peuvent nous apporter des nouvelles
différentes des dernières. Le baron Gros est arrivé en Chine
sur la frégate à vapeur l'Audacieuse; il a déjà eu une pre-
mière entrevue avec lord Elgin, l'amiral Rigault de Genouilly,
l'amiral Seymour, le général Aburnham.. On ignore compléte-
tinat échoua deux fois dans cette tentative. Pour comble de
malheur, nos deux pilotes de Tann-meunn, rebutés par les
accidents de la journée, voulurent nous quitter, et nous ne
crûmes pas devoir user de contrainte pour les retenir. Ce-
pendant nous parvînmes à mouiller, le soir même, en vue de
Balat, à une distance de i à 5 milles.
» Le lendemain on résolut d'entrer, s'il était possible, dans
la rivière, ou du moins de se rapprocher du rivage. Nous
apercevions à 3 milles de nous une dizaine de bateaux de
pêche, et nous nous dirigeâmes vers eux. Deux de ces bateaux
s'éloignèrent rapidement aussitôt qu'ils se doutèrent de notre
intention de les accoster; les autres nous attendirent. Un père
arrivant, après quelques années d'absence, au milieu de sa
famille, n'est pas salué d'autant de cris d'allégresse, d'autant
de larmes de joie qne nous le fûmes de la part de ces pauvres
pêcheurs en arrivant au milieu d'eux. Nous ne pûmes nous
défendre d'une véritable émotion partagée visiblement par
tous les marins de notre bord. Quand ces premiers transports
furent un peu calmés, on convint que tous les bateaux se
disperseraient aussitôt pour répandre partout la nouvelle de
notre arrivée.
» Nous essayâmes alors de pénétrer dans le fleuve. Notre
trajet ne fut pas de longue durée. Nous nous étions mis en
route à la mi-marée, et bientôt l'eau nous manqua de tous
côtés, nous étions environnés de bancs de sable. Nous trou-
vions à peine six pieds d'eau, tandis que le Lily, le plus pe-
tit de nos deux bâtiments, en calait six et demi. Il était plus
que probable qu'une ou deux heures plus tard, notre aviso
eût pu passer, mais il était évident aussi que ne connaissant
pas le chenal, une fois que le Lily serait entré dans le fleuve,
il ne pourrait plus en sortir à volonté. Comme nous délibé-
rions sur cette situation, un des bateaux qui nous avaient
quittés revint vers nous à force de rames. Les hommes qui
le montaient nous apprirent que les mandarins avaient garni
de troupes et de jonques de guerre les abords de Balat, et que
nous courions, en outre, le risque, en nous engageant dans
le fleuve, de trouver à notre retour le chenal comblé, comme
cela se pratique souvent dans ce pays. En présence de ces
difficultés et de ces périls de toute nature, notre expédition
n'ayant d'ailleurs, depuis la mort de l'évêque, aucun but
spécial, nous renonçâmes à pousser plus loin notre recon-
naissance et retournâmes au mouillage.
» Il fut convenu toutefois, qu'on attendrait encore un ou
deux jours, dans l'espérance de recevoir des nouvelles de nos
missionnaires. Notre attente ne fut pas trompée. Le 19, nous
reçûmes une lettre de Mgr Melchior, successeur de Mgr Diaz.
Cette lettre était pleine de détails navrants sur la situation
critique de nos coreligionnaires au Tonquin. Partout l'esprit
de persécution se réveillait et sévissait avec une nouvelle fu-
reur. Des villages entiers de chrétiens avaient été incendiés
ou rasés et leurs malheureux habitants jetés en prison ou dé-
capités. Au milieu des traitements les plus barbares, beau-
coup étaient morts héroïquement pour leur foi ; un mandarin
chrétien, d'un rang élevé, avait été récemment exécuté à Hué.
Mgr Melchior terminait sa lettre par un cri de détresse; dé-
sespérant du secours des hommes, il n'attendait plus de salut
que de Dieu seul.
n Cependant, et quelque peine que nous éprouvions à aban-
donner nos malheureux coreligionnaires au milieu de si
cruelles épreuves, le temps prévu pour notre expédition tou-
chait à son terme, nos approvisionnements de charbon étaient
épuisés, et nous dûmes, bien à regret et la tristesse dans
l'âme, nous éloigner de Balat le 22 septembre. Le temps qui
jusque-là n'avait cessé de nous être favorable changea brus-
quement et nous força de relâcher quelques jours dans la baie
de You-linn-kann et à Tinhosa, à l'extrémité sud-est de
Ilaï-nann. Nous quittâmes ce dernier mouillage dans la nuit
du 28 au 29 septembre et arrivâmes à Macao le 3 octobre au
point du jour. «
FAITS DIVERS.
Les dernières nouvelles des Indes sont de Bombay, 17 no-
vembre, et Calcutta, 9 novembre. A cette dernière date, sir
Colin Campbell était à Cawnpore avec sept mille hommes, et
se disposait à marcher au secours de Lucknow quand il
, aurait reçu quelques derniers renforts. La situation générale
semblait s'améliorer de plus en plus. Le général Havelock pou-
vait tenir dans Lucknow jusqu'à ce qu'on vint à son secours,
ce qui n'a pu tarder beaucoup.
Les dernières nouvelles de Chine étaient de Shnng-haï, 23
octobre, etHong-kong, 30 octobre; on se préparait à l'attaque
de Canton, qui devait avoir lieu vers le 15 novembre, à ce
qu'on présumait.
— On lit dans le Moniteur de la flotte du 10 décembre :
« Le Pays annonce que M. Victor Labbe, capitaine du gé-
nie , vient d'être mis, par M. le ministre de la guerre, à la
disposition du ministre de la marine et des colonies, et attaché
à l'état-major de M. le contre-amiral Rigault de Genouilly,
commandant de la division navale de l'Indo-Chine. M. Labbe,
qui doit se rendre en Chine par la voie de Suez, aura, dit-on ,
sous ses ordres un capitaine en second, un lieutenant et une
demi-compagnie du génie, qui prendront passage sur le trans-
port mixte la Gironde, en armement à Toulon.
» Nous croyons savoir que M. le capitaine Labbe n'est pas
attaché à l'état-major de M. le contre-amiral Rigault de Ge-
nouilly, mais seulement placé sous les ordres de cet officier
général. »
Cet article est signé par M. GIDE,
Quoi qu'il en soit du détail relevé par le Moniteur de la
flotte, le fait important n'en subsiste pas moins, à savoir, que
le gouvernement français envoie des renforts en Chine, et par-
ticulièrement des soldats du génie. Plusieurs journaux ont cru
pouvoir rattacher cet envoi d'hommes appartenant à cette
arme spéciale aux opérations qui suivront la prise de Canton.
La rectification du Moniteur de la flotte ne contredit en rien
cette hypothèse.
- Dans la séance de la Chambre des communes du 11 dé-
cembre, M. Darby Griffiths a annoncé qu'immédiatement
après la prorogation du parlement il demanderait au premier
lord de la trésorerie s'il était venu à la connaissance du gou-
vernement que M. Thouvenel ou quelque autre agent diploma-
tique de la France avait reçu l'ordre de demander à la Porte
un firman qui autoriserait l'exécution du canal de Suez; et
ensuite si le gouvernement pensait toujours que les vrais in-
térêts du pays lui faisaient un devoir de s'opposer positivement
au succès de cette demande.
- Le Moniteur de la Jlotte du 6 décembre, après avoir ré-
sumé les dernières nouvelles de Chine , ajoute :
a Telle était la situation, aggravée par de nouvelles persécu-
tions religieuses qui, dans la circonstance particulière, ont
une signification politique facile à saisir. Quoi qu'il en soit,
les prochains courriers peuvent nous apporter des nouvelles
différentes des dernières. Le baron Gros est arrivé en Chine
sur la frégate à vapeur l'Audacieuse; il a déjà eu une pre-
mière entrevue avec lord Elgin, l'amiral Rigault de Genouilly,
l'amiral Seymour, le général Aburnham.. On ignore compléte-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 13/30
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530636x/f13.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530636x/f13.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530636x/f13.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530636x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530636x
Facebook
Twitter