Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-12-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 décembre 1857 25 décembre 1857
Description : 1857/12/25 (A2,N37). 1857/12/25 (A2,N37).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530636x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
544 L'ISTHME DE SUEZ,
» Nous arrivâmes ainsi le 11, à la nuit, dans une baie très-
ouverte du côté du sud, mais qui nous abritait suffisamment
contre les vents du nord, qui seuls paraissaient nous menacer
constamment dans le golfe que nous remontions. Le lende-
main, deux embarcations du bord nous portèrent, avant le
lever du soleil, vers la rivière et le village que nous avions
aperçus la veille à environ deux lieues de distance. Nous ap-
primes que ce gros village s'appelait Li ; la rivière qui le
baigne porte le nom de Kann. A peine débarqués et installés
dans la maison communale, nous nous vîmes entourés de
chrétiens. Leur première parole fut que Mgr Diaz avait été
décapité à Nann-ting, le vingt-neuvième jour de la cinquième
lune intercalaire, soit le 20 juillet dernier.
1) Nous prîmes aussitôt la résolution d'aller à la recherche
de la ville qui venait d'être le théâtre du martyre de l'évêque
espagnol, comme elle avait déjà vu, en 1851 et 1852, le sup-
plice de deux missionnaires français, MM. Schaetfler et Bon-
nard. Il s'agissait seulement de trouver des pilotes qui vou-
lussent nous y conduire, et il nous fut malheureusement im-
possible de nous en procurer un seul. Nos prières, nos appels
au dévouement des chrétiens, les promesses des plus larges
récompenses, tout fut inutile. Les habitants de cette localité
restèrent sourds à toutes nos instances, et les bateaux qui
nous avaient salués de cris de joie et d'allégresse le matin,
disparurent comme par enchantement le soir. Des autorités,
invisibles pour nous, leur avaient intimé l'ordre de s'éloigner.
Nous apprîmes seulement que Nann-ting est bien plus au
nord, et qu'il fallait longer la côte pendant trois jours et trois
nuits pour pouvoir l'apercevoir jdu haut des mâts de notre
vapeur.
» Nous nous remîmes donc en route le 13 septembre au
point du jour, et nous jetâmes l'ancre pour la nuit à Tann-
meunn.
» Notre arrivée à cet endroit parut produire sur les nom-
breux bateaux de pêche disséminés dans la vaste baie un
effet de véritable attraction. Tous se portèrent immédiatement
vers nos steamers et nous nous en vîmes bientôt entourés.
Mais aux bruyantes manifestations de leur joie, nous ne tar-
dâmes pas à comprendre que c'étaient des chrétiens et des
amis. En effet, quelques instants après, un bateau se détacha
de la ligne et vint résolûment accoster le Catinat. On laissa
monter à bord tous ceux qui s'y trouvaient, et nous vîmes
aussitôt sept de ces pêcheurs se prosterner à nos pieds en
pleurant. L'un d'eux, un vieillard, avait servi comme soldat
en Cochinchine; il avait assisté, du rivage, à la destruction
de l'escadre annamite opérée par la Victorieuse à Touranne,
en 1844, connaissait très-bien le pavillon français et l'avait
signalé à ses compagnons dès qu'il l'avait aperçu. Au bout
d'une heure, ils partirent enchantés de l'accueil que nous
leur avions fait, en nous promettant de nous envoyer bientôt
un prêtre indigène.
» Celui-ci ne se fit pas longtemps attlendre. Il arriva dans
la nuit avec deux ou trois catéchistes et une dizaine de chré-
tiens. Il s'appelait André, et, bien que les pieds nus et plus
que misérablement vêtu, il avait une tenue de dignité que
nous ne nous lassions pas d'admirer. Il resta à bord une
grande partie de la nuit, nous fit un bien triste tableau des
persécutions exercées contre les chrétiens, nous confirma la
nouvelle de la mort de Mgr Diaz, et nous promit, pour nous
conduire à Nann-ting, des pilotes qu'il envoya chercher par
un de ses catéchistes. Il nous parla beaucoup de l'Empereur
des Français, et parut vivement ému quand on lui dit tout
l'intérêt que Sa Majesté portait aux pauvres chrétiens anna-
mites. Tous ceux qui l'avaient accompagné connaissaient fort
bien le nom lumineux comme le soleil de Napoléon, et le
prêtre nous l'écrivit en latin et en chinois.
n Dans la journée, les pilotes arrivèrent, et, après avoir
fait nos adieux au père André, nous nous préparions à partir,
quand les vigies du bord signalèrent l'approche de plusieurs
bateaux se dirigeant vers le Catinat, qu'ils accostèrent. Le
premier coup d'oeil jeté sur ces nouveaux visiteurs nous
donna à penser que c'étaient des mandarins. A peine reçus à
bord, ils s'étaient attablés sans la moindre cérémonie, et
avaient commencé à faire subir à nos interprètes un interro-
gatoire qui semblait des plus pressants. Deux de ces person-
nages semblajent présider à la séance : « Qui êtes-vous ? » leur
demanda le commandant du Catinat. « Instituteurs du vil-
» lage pour la langue chinoise, « répondirent les deux manda-
rins. Ils ne disaient pas la vérité. Nous sûmes plus tard, par
nos catéchistes et'nos pilotes, que c'étaient le préfet du dé-
partement de Ho-tchong et le magistrat du district de Héou-
lou, qui avaient jugé à propos de nous faire ainsi une visite
incognito.
n Leurs questions alors, entremêlées d'avis, se succédèrent
de leur part sans hésitation ni délai. « D'où venions-nous?
» Que voulions-nous ? — Nous présentions-nous en amis? —
» Quelles étaient les nouvelles de Chine? — Y avions-nous de
» grandes forces? — Y étions-nous occupés?— Les côtes du
» Tonquin étaient bien dangereuses. — Il y avait peu d'eau
n dans les fleuves, — le pays était bien pauvre, — les Français
» étaient connus dans le monde entier comme la nation la plus
» chevaleresque, — mais ils étaient très-vifs, se fâchaient
» très-facilement. Le grand empire français était très-ri-
n che, il n'avait besoin de rien du tout. — Pourquoi les Fran-
» çais se donneraient-ils la peine de naviguer? — Faire le
a commerce n'est bon que pour les peuples qui meurent de
» faim chez eux. — Mais les Français, on les aime tant! —
n Tout est à leurs ordres, bœufs, chèvres et volaille, bétel, lé-
» gumes et fruits. — Ils n'ont qu'à demander. mais le temps
» devient menaçant. — Il y aura bientôt un typhon, le golfe
» deviendra un gouffre de tempêtes. » Et nos madarins con-
cluaient que pour ne pas nous exposer à un accident, ce qui
leur causerait beaucoup de peine, nous devrions réellement
nous en aller.
» Nos interlocuteurs connaissaient et admirent sans diffi-
culté la mort de Mgr Diaz, ou plutôt d'un étranger quelcon-
que. Ils en avaient entendu parler, mais, certainement, le
gouverneur général n'avait pas connu sa nationalité. Com-
ment aurait-il osé mettre à mort un sujet français ou espa-
gnol ? Cela ne se pouvait pas. Il arrivait actuellement de
l'intérieur de la Chine beaucoup de vagabonds qui s'introdui-
saient au Tonquin sous toutes sortes de prétextes et y révolu-
tionnaient le pays. Or, l'individu qui avait été exécuté le
20 juillet en était un, selon toute probabilité. Autrement,
comment le gouverneur général de Nann-ting, qui était âgé,
très-expérimenté en affaires, et beau-frère de l'Empereur,
aurait-il pu commettre un pareil acte ? La Cochinchine vou-
lait vivre en paix avec tout le monde, avec la France et l'Es-
pagne surtout, et il était bien inutile pour nos vapeurs d'aller
à Nann-ting. Après nous avoir tenu ce langage, ils nous quit-
tèrent avec force protestations de respect et d'amitié.
» On n'en persista pas moins dans le projet de pousser jus-
qu'à Nann-ting, et nous quittâmes le lendemain même,
15 septembre, la baie de Tann-meunn.
» Nous éprouvâmes de grandes difficultés de navigation
pour arriver à l'endroit où nous devions aborder. Il nous fallut
faire un long détour afin d'éviter les bancs de sable dont
l'embouchure du fleuve de Nann-ting est obstruée, et le Ca-
» Nous arrivâmes ainsi le 11, à la nuit, dans une baie très-
ouverte du côté du sud, mais qui nous abritait suffisamment
contre les vents du nord, qui seuls paraissaient nous menacer
constamment dans le golfe que nous remontions. Le lende-
main, deux embarcations du bord nous portèrent, avant le
lever du soleil, vers la rivière et le village que nous avions
aperçus la veille à environ deux lieues de distance. Nous ap-
primes que ce gros village s'appelait Li ; la rivière qui le
baigne porte le nom de Kann. A peine débarqués et installés
dans la maison communale, nous nous vîmes entourés de
chrétiens. Leur première parole fut que Mgr Diaz avait été
décapité à Nann-ting, le vingt-neuvième jour de la cinquième
lune intercalaire, soit le 20 juillet dernier.
1) Nous prîmes aussitôt la résolution d'aller à la recherche
de la ville qui venait d'être le théâtre du martyre de l'évêque
espagnol, comme elle avait déjà vu, en 1851 et 1852, le sup-
plice de deux missionnaires français, MM. Schaetfler et Bon-
nard. Il s'agissait seulement de trouver des pilotes qui vou-
lussent nous y conduire, et il nous fut malheureusement im-
possible de nous en procurer un seul. Nos prières, nos appels
au dévouement des chrétiens, les promesses des plus larges
récompenses, tout fut inutile. Les habitants de cette localité
restèrent sourds à toutes nos instances, et les bateaux qui
nous avaient salués de cris de joie et d'allégresse le matin,
disparurent comme par enchantement le soir. Des autorités,
invisibles pour nous, leur avaient intimé l'ordre de s'éloigner.
Nous apprîmes seulement que Nann-ting est bien plus au
nord, et qu'il fallait longer la côte pendant trois jours et trois
nuits pour pouvoir l'apercevoir jdu haut des mâts de notre
vapeur.
» Nous nous remîmes donc en route le 13 septembre au
point du jour, et nous jetâmes l'ancre pour la nuit à Tann-
meunn.
» Notre arrivée à cet endroit parut produire sur les nom-
breux bateaux de pêche disséminés dans la vaste baie un
effet de véritable attraction. Tous se portèrent immédiatement
vers nos steamers et nous nous en vîmes bientôt entourés.
Mais aux bruyantes manifestations de leur joie, nous ne tar-
dâmes pas à comprendre que c'étaient des chrétiens et des
amis. En effet, quelques instants après, un bateau se détacha
de la ligne et vint résolûment accoster le Catinat. On laissa
monter à bord tous ceux qui s'y trouvaient, et nous vîmes
aussitôt sept de ces pêcheurs se prosterner à nos pieds en
pleurant. L'un d'eux, un vieillard, avait servi comme soldat
en Cochinchine; il avait assisté, du rivage, à la destruction
de l'escadre annamite opérée par la Victorieuse à Touranne,
en 1844, connaissait très-bien le pavillon français et l'avait
signalé à ses compagnons dès qu'il l'avait aperçu. Au bout
d'une heure, ils partirent enchantés de l'accueil que nous
leur avions fait, en nous promettant de nous envoyer bientôt
un prêtre indigène.
» Celui-ci ne se fit pas longtemps attlendre. Il arriva dans
la nuit avec deux ou trois catéchistes et une dizaine de chré-
tiens. Il s'appelait André, et, bien que les pieds nus et plus
que misérablement vêtu, il avait une tenue de dignité que
nous ne nous lassions pas d'admirer. Il resta à bord une
grande partie de la nuit, nous fit un bien triste tableau des
persécutions exercées contre les chrétiens, nous confirma la
nouvelle de la mort de Mgr Diaz, et nous promit, pour nous
conduire à Nann-ting, des pilotes qu'il envoya chercher par
un de ses catéchistes. Il nous parla beaucoup de l'Empereur
des Français, et parut vivement ému quand on lui dit tout
l'intérêt que Sa Majesté portait aux pauvres chrétiens anna-
mites. Tous ceux qui l'avaient accompagné connaissaient fort
bien le nom lumineux comme le soleil de Napoléon, et le
prêtre nous l'écrivit en latin et en chinois.
n Dans la journée, les pilotes arrivèrent, et, après avoir
fait nos adieux au père André, nous nous préparions à partir,
quand les vigies du bord signalèrent l'approche de plusieurs
bateaux se dirigeant vers le Catinat, qu'ils accostèrent. Le
premier coup d'oeil jeté sur ces nouveaux visiteurs nous
donna à penser que c'étaient des mandarins. A peine reçus à
bord, ils s'étaient attablés sans la moindre cérémonie, et
avaient commencé à faire subir à nos interprètes un interro-
gatoire qui semblait des plus pressants. Deux de ces person-
nages semblajent présider à la séance : « Qui êtes-vous ? » leur
demanda le commandant du Catinat. « Instituteurs du vil-
» lage pour la langue chinoise, « répondirent les deux manda-
rins. Ils ne disaient pas la vérité. Nous sûmes plus tard, par
nos catéchistes et'nos pilotes, que c'étaient le préfet du dé-
partement de Ho-tchong et le magistrat du district de Héou-
lou, qui avaient jugé à propos de nous faire ainsi une visite
incognito.
n Leurs questions alors, entremêlées d'avis, se succédèrent
de leur part sans hésitation ni délai. « D'où venions-nous?
» Que voulions-nous ? — Nous présentions-nous en amis? —
» Quelles étaient les nouvelles de Chine? — Y avions-nous de
» grandes forces? — Y étions-nous occupés?— Les côtes du
» Tonquin étaient bien dangereuses. — Il y avait peu d'eau
n dans les fleuves, — le pays était bien pauvre, — les Français
» étaient connus dans le monde entier comme la nation la plus
» chevaleresque, — mais ils étaient très-vifs, se fâchaient
» très-facilement. Le grand empire français était très-ri-
n che, il n'avait besoin de rien du tout. — Pourquoi les Fran-
» çais se donneraient-ils la peine de naviguer? — Faire le
a commerce n'est bon que pour les peuples qui meurent de
» faim chez eux. — Mais les Français, on les aime tant! —
n Tout est à leurs ordres, bœufs, chèvres et volaille, bétel, lé-
» gumes et fruits. — Ils n'ont qu'à demander. mais le temps
» devient menaçant. — Il y aura bientôt un typhon, le golfe
» deviendra un gouffre de tempêtes. » Et nos madarins con-
cluaient que pour ne pas nous exposer à un accident, ce qui
leur causerait beaucoup de peine, nous devrions réellement
nous en aller.
» Nos interlocuteurs connaissaient et admirent sans diffi-
culté la mort de Mgr Diaz, ou plutôt d'un étranger quelcon-
que. Ils en avaient entendu parler, mais, certainement, le
gouverneur général n'avait pas connu sa nationalité. Com-
ment aurait-il osé mettre à mort un sujet français ou espa-
gnol ? Cela ne se pouvait pas. Il arrivait actuellement de
l'intérieur de la Chine beaucoup de vagabonds qui s'introdui-
saient au Tonquin sous toutes sortes de prétextes et y révolu-
tionnaient le pays. Or, l'individu qui avait été exécuté le
20 juillet en était un, selon toute probabilité. Autrement,
comment le gouverneur général de Nann-ting, qui était âgé,
très-expérimenté en affaires, et beau-frère de l'Empereur,
aurait-il pu commettre un pareil acte ? La Cochinchine vou-
lait vivre en paix avec tout le monde, avec la France et l'Es-
pagne surtout, et il était bien inutile pour nos vapeurs d'aller
à Nann-ting. Après nous avoir tenu ce langage, ils nous quit-
tèrent avec force protestations de respect et d'amitié.
» On n'en persista pas moins dans le projet de pousser jus-
qu'à Nann-ting, et nous quittâmes le lendemain même,
15 septembre, la baie de Tann-meunn.
» Nous éprouvâmes de grandes difficultés de navigation
pour arriver à l'endroit où nous devions aborder. Il nous fallut
faire un long détour afin d'éviter les bancs de sable dont
l'embouchure du fleuve de Nann-ting est obstruée, et le Ca-
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