Presse et revues
24 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1857 10 décembre 1857
Description : 1857/12/10 (A2,N36). 1857/12/10 (A2,N36).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530635h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. MI
En conséquence, nous vous proposons, messieurs, d'adopter
le vœu suivant :
Le Conseil général de la Gironde, considérant que le per-
cement de l'isthme de Suez serait un véritable bienfait pour
la civilisation et pour le commerce du monde entier, et en
particulier pour celui de la France, appelle respectueusement
la sollicitude de Sa Majesté l'Empereur sur cette haute et im-
portante question, étudiée, il y a plus de cinquante ans, par
ordre de Napoléon Ier, et que la France verrait avec plaisir
se réaliser sous le règne glorieux de Napoléon III.
Les conclusions sont adoptées.
ILLE-ET-VILAINE.
Suivant l'avis de la deuxième commission, le Conseil, pre-
nant en considération les avantages immenses pour le com-
merce du monde que doit procurer le percement de l'isthme
de Suez, en réunissant la mer Rouge à la Méditerranée, les
effets inappréciables que doit produire sur la fortune publique
le rapprochement de plusieurs mille lieues qu'opérera ce ma-
gnifique travail par des voies maritimes plus sûres entre
l'Europe et l'Asie, émet le vœu que ce projet, admis par les
ingénieurs des grandes nations de l'Europe, et dont l'exécu-
tion est poursuivie par M. de Lesseps, soit autorisé et mis en
œuvre le plus promptement possible.
LOT.
Le percement de l'isthme de Suez a été accueilli avec sym-
pathie par tous les peuples de l'Europe; le Conseil général du
département du Lot ne peut que s'y associer. Il émet le vœu
que l'exécution de cette colossale et utile entreprise ne soit
pas plus retardée. La France, les départements du Midi sur-
tout, sont intéressés à ce que cette œuvre, qui ne peut que
favoriser le développement du commerce dans les ports de la
Méditerranée et faciliter leurs relations avec les possessions
françaises dans la mer des Indes, trouve le plus tôt possible
son exécution.
LOZÈRE.
Le Conseil pense que l'intérêt de la France réclame l'exé-
cution du projet relatif au percement de l'isthme de Suez.
OISE.
Au nom de la deuxième commission , le rapport suivant est
présenté au Conseil.
Messieurs,
Vous avez renvoyé à l'examen des membres de votre deu-
xième commission, un travail de M. Ferd. de Lesseps, relatif
au projet de percement de l'isthme de Suez.
Vous savez, Messieurs, que l'exécution de ce projet aura
pour résultat de mettre en communication immédiate la mer
Méditerranée et la mer Rouge, et de réduire à 3,000 lieues
la distance de 6,000 lieues qui sépare actuellement l'Europe
des Indes orientales.
Vous connaissez les efforts dignes d'éloges tentés par M. de
Lesseps pour faire arriver à bonne fin une œuvre appelée à
prendre une des premières places parmi les conceptions des
temps anciens et modernes, une œuvre qui doit avoir une si
grande influence sur les intérêts commerciaux de la France, une
œuvre qui doit être profitable à tous les peuples, une œuvre
enfin digne de notre siècle.
C'est par ces motifs que votre deuxième commission a
l'honneur de proposer au Conseil général d'exprimer sa vive
sympathie pour ce grand travail, s'en remettant pour son exé-
cution à la sagesse du gouvernement et à son amour du bien
public.
Ces conclusions sont adoptées.
SARTHE.
Un rapporteur de la commission des objets divers demande
la parole pour entretenir le Conseil général de l'hommage qui
lui a été fait par M. Ferd. de Lesseps de l'ouvrage intitulé
Percement de l'isthme de Suez, et s'exprime dans les termes
suivants :
Messieurs,
M. Ferd. de Lesseps, fondateur de la Compagnie univer-
selle du canal de Suez, vous demande votre bienveillant et
patriotique concours en faveur de l'œuvre immense qu'il a
entreprise. Ce canal maritime, qui intéresse au même degré
les nations de l'Orient et de l'Occident, peut être considéré
comme la plus vaste entreprise qui ait été encore proposée
dans les temps modernes. Il s'agit de restituer à la Méditer-
ranée la route que le commerce avait suivie dès la plus haute
antiquité, et qu'il a perdue par la découverte du cap de Bonne-
Espérance. Heureusement que la science a prouvé la possibi-
lité de la réalisation de cette œuvre immense, et que nous pou-
vons maintenant concevoir l'espoir de la voir se réaliser.
Ainsi les études approfondies des ingénieurs les plus habi-
les des premières nations de l'Europe, et suivies sans inter-
ruption pendant trois années, ont prouvé que le régime des
eaux sera parfaitement régulier et n'aura pas à redouter l'en-
sablement que longtemps on avait cru inévitable.
En définitive, le grand canal de l'Egypte deviendra la seule
route maritime pour communiquer entre l'Europe, l'Afrique
septentrionale et l'Orient. Il ouvrira la voie la plus prompte
et la plus économique entre 300 millions d'Occidentaux qui
possèdent la science et l'industrie et 600 millions d'Orien-
taux auxquels la nature a donné l'or, les aromates, les épices,
le thé, la soie et le coton.
Nous avons l'honneur en conséquence, Messieurs, de vous
proposer d'exprimer le vœu le plus énergique en faveur de la
création du canal maritime de l'isthme de Suez. Nous avons
l'espoir que les vœux exprimés par l'opinion publique feront
bientôt cesser les difficultés politiques qui seules ont mis obsta-
cle, jusqu'à ce jour, à la réalisation de ce vaste projet.
Le Conseil adopte les conclusions de ce rapport, dont il or-
donne l'insertion au procès-verbal de ses s éances.
DEUX-SÈVRES.
Le Conseil, considérant que le percement de l'isthme de
Suez, en reliant par la ligne la plus directe l'Orient à l'Occi-
dent, ouvrirait aux relations commerciales du monde une
voie éminemment précieuse, et contribuerait à répandre sur
l'Afrique et l'Asie les bienfaits de la civilisation européenne;
Considérant que, même au point de vue restreint de notre
intérêt départemental, il servirait à donner une nouvelle ex-
tension à l'exportation des mulets que l'Australie et l'ile de la
Réunion tirent chaque année des Deux-Sèvres;
Emet le vœu que le gouvernement favorise par tous les
moyens en son pouvoir l'exécution du grand projet de per-
cement de l'isthme de Suez. �
TARX. T
Après un assez long rapport, M. le rapporteur propose au ;
Conseil général d'émettre un vœu favorable au projet de
M. de Lesseps.
En conséquence, nous vous proposons, messieurs, d'adopter
le vœu suivant :
Le Conseil général de la Gironde, considérant que le per-
cement de l'isthme de Suez serait un véritable bienfait pour
la civilisation et pour le commerce du monde entier, et en
particulier pour celui de la France, appelle respectueusement
la sollicitude de Sa Majesté l'Empereur sur cette haute et im-
portante question, étudiée, il y a plus de cinquante ans, par
ordre de Napoléon Ier, et que la France verrait avec plaisir
se réaliser sous le règne glorieux de Napoléon III.
Les conclusions sont adoptées.
ILLE-ET-VILAINE.
Suivant l'avis de la deuxième commission, le Conseil, pre-
nant en considération les avantages immenses pour le com-
merce du monde que doit procurer le percement de l'isthme
de Suez, en réunissant la mer Rouge à la Méditerranée, les
effets inappréciables que doit produire sur la fortune publique
le rapprochement de plusieurs mille lieues qu'opérera ce ma-
gnifique travail par des voies maritimes plus sûres entre
l'Europe et l'Asie, émet le vœu que ce projet, admis par les
ingénieurs des grandes nations de l'Europe, et dont l'exécu-
tion est poursuivie par M. de Lesseps, soit autorisé et mis en
œuvre le plus promptement possible.
LOT.
Le percement de l'isthme de Suez a été accueilli avec sym-
pathie par tous les peuples de l'Europe; le Conseil général du
département du Lot ne peut que s'y associer. Il émet le vœu
que l'exécution de cette colossale et utile entreprise ne soit
pas plus retardée. La France, les départements du Midi sur-
tout, sont intéressés à ce que cette œuvre, qui ne peut que
favoriser le développement du commerce dans les ports de la
Méditerranée et faciliter leurs relations avec les possessions
françaises dans la mer des Indes, trouve le plus tôt possible
son exécution.
LOZÈRE.
Le Conseil pense que l'intérêt de la France réclame l'exé-
cution du projet relatif au percement de l'isthme de Suez.
OISE.
Au nom de la deuxième commission , le rapport suivant est
présenté au Conseil.
Messieurs,
Vous avez renvoyé à l'examen des membres de votre deu-
xième commission, un travail de M. Ferd. de Lesseps, relatif
au projet de percement de l'isthme de Suez.
Vous savez, Messieurs, que l'exécution de ce projet aura
pour résultat de mettre en communication immédiate la mer
Méditerranée et la mer Rouge, et de réduire à 3,000 lieues
la distance de 6,000 lieues qui sépare actuellement l'Europe
des Indes orientales.
Vous connaissez les efforts dignes d'éloges tentés par M. de
Lesseps pour faire arriver à bonne fin une œuvre appelée à
prendre une des premières places parmi les conceptions des
temps anciens et modernes, une œuvre qui doit avoir une si
grande influence sur les intérêts commerciaux de la France, une
œuvre qui doit être profitable à tous les peuples, une œuvre
enfin digne de notre siècle.
C'est par ces motifs que votre deuxième commission a
l'honneur de proposer au Conseil général d'exprimer sa vive
sympathie pour ce grand travail, s'en remettant pour son exé-
cution à la sagesse du gouvernement et à son amour du bien
public.
Ces conclusions sont adoptées.
SARTHE.
Un rapporteur de la commission des objets divers demande
la parole pour entretenir le Conseil général de l'hommage qui
lui a été fait par M. Ferd. de Lesseps de l'ouvrage intitulé
Percement de l'isthme de Suez, et s'exprime dans les termes
suivants :
Messieurs,
M. Ferd. de Lesseps, fondateur de la Compagnie univer-
selle du canal de Suez, vous demande votre bienveillant et
patriotique concours en faveur de l'œuvre immense qu'il a
entreprise. Ce canal maritime, qui intéresse au même degré
les nations de l'Orient et de l'Occident, peut être considéré
comme la plus vaste entreprise qui ait été encore proposée
dans les temps modernes. Il s'agit de restituer à la Méditer-
ranée la route que le commerce avait suivie dès la plus haute
antiquité, et qu'il a perdue par la découverte du cap de Bonne-
Espérance. Heureusement que la science a prouvé la possibi-
lité de la réalisation de cette œuvre immense, et que nous pou-
vons maintenant concevoir l'espoir de la voir se réaliser.
Ainsi les études approfondies des ingénieurs les plus habi-
les des premières nations de l'Europe, et suivies sans inter-
ruption pendant trois années, ont prouvé que le régime des
eaux sera parfaitement régulier et n'aura pas à redouter l'en-
sablement que longtemps on avait cru inévitable.
En définitive, le grand canal de l'Egypte deviendra la seule
route maritime pour communiquer entre l'Europe, l'Afrique
septentrionale et l'Orient. Il ouvrira la voie la plus prompte
et la plus économique entre 300 millions d'Occidentaux qui
possèdent la science et l'industrie et 600 millions d'Orien-
taux auxquels la nature a donné l'or, les aromates, les épices,
le thé, la soie et le coton.
Nous avons l'honneur en conséquence, Messieurs, de vous
proposer d'exprimer le vœu le plus énergique en faveur de la
création du canal maritime de l'isthme de Suez. Nous avons
l'espoir que les vœux exprimés par l'opinion publique feront
bientôt cesser les difficultés politiques qui seules ont mis obsta-
cle, jusqu'à ce jour, à la réalisation de ce vaste projet.
Le Conseil adopte les conclusions de ce rapport, dont il or-
donne l'insertion au procès-verbal de ses s éances.
DEUX-SÈVRES.
Le Conseil, considérant que le percement de l'isthme de
Suez, en reliant par la ligne la plus directe l'Orient à l'Occi-
dent, ouvrirait aux relations commerciales du monde une
voie éminemment précieuse, et contribuerait à répandre sur
l'Afrique et l'Asie les bienfaits de la civilisation européenne;
Considérant que, même au point de vue restreint de notre
intérêt départemental, il servirait à donner une nouvelle ex-
tension à l'exportation des mulets que l'Australie et l'ile de la
Réunion tirent chaque année des Deux-Sèvres;
Emet le vœu que le gouvernement favorise par tous les
moyens en son pouvoir l'exécution du grand projet de per-
cement de l'isthme de Suez. �
TARX. T
Après un assez long rapport, M. le rapporteur propose au ;
Conseil général d'émettre un vœu favorable au projet de
M. de Lesseps.
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