Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1857 10 décembre 1857
Description : 1857/12/10 (A2,N36). 1857/12/10 (A2,N36).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530635h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX AIERS. -)121-i
municationsavec l'Inde sous la protection de l'Europe entière;
mais il consolidera en outre notre puissance dans l'Inde et
dans l'Europe, en facilitant le rapide transport de troupes et
d'approvisionnements militaires dans les possessions orien-
tales de l'Angleterre. Par la route de l'Overland, nous en-
voyons des dépêches et des généraux. Par le canal, nous
pourrions envoyer des régiments entiers, des parcs d'artillerie
et des vaisseaux de guerre. A présent, si l'armée de l'Inde a
besoin de renforts ou si des régiments, ayant achevé leur
temps de service dans les stations de l'Inde, veulent retourner
en Angleterre, ils sont obligés de prendre la route du Cap.
Les troupes restent quatre ou cinq mois à bord des navires à
voiles; et quand ils arrivent à destination , les hommes sont
ordinairement si fatigués qu'il faut au moins deux ou trois
mois pour les remettre en état de faire le service actif. Si
l'isthme de Suez était ouvert à la navigation , des troupes em-
barquées à Malte arriveraient à Bombay en trois semaines,
à Ceylan et Madras en quatre semaines, et à Calcutta en cinq se-
maines. Alors nous n'entendrions pas parler de maladies qui
déciment notre armée, pendant le voyage ni d'accidents terri-
bles comme la perte du Birkenhead. L'Inde aurait besoin de
moins de troupes, et néanmoins elle aurait une protection plus
efficace; car, dans toute éventualité, on pourrait envoyer des
renforts des iles Ioniennes, de Malte et d'Angleterre.
» Pendant la dernière guerre, le gouvernement a admis
pratiquement les avantages de la route d'Egypte pour les
transports militaires. Deux régiments de cavalerie, hommes et
chevaux, ont été transportés de l'Inde à Aden et Suez, et de
là en Crimée. Les deux régiments étaient en si bon état qu'ils
auraient pu charger l'ennemi le jour de leur débarquement.
» La Russie, les Etats-Unis, l'Espagne, la Hollande avec
Java, Sumatra et Bornéo, les villes italiennes et françaises de
la Méditerranée, bref toutes les nations d'une haute position
maritime et commerciale sont intéressées à l'ouverture d'une
route directe pour l'extrême Orient. Mais de toutes ces nations
aucune n'est si fortement et si généralement intéressée dans
la question que la souveraine de l'Inde et de l'Australie, le
plus grand trafiquant avec la Chine et la Polynésie, la plus
grande parmi les nations industrielles et maritimes, l'An-
gleterre.
» Si, comme les plus grands hommes politiques et écono-
mistes l'ont déclaré, le canal de Suez doit attirer toute la na-
vigation de l'Europe et de l'Amérique; si nos marchands,
pionniers de la civilisation, se répandent sur la Nubie, l'Abys-
sinie et l'Arabie à la recherche de matières premières, et s'ils
importent dans ces pays, avec les produits de l'Angleterre et
de la France, les inlluences civilisatrices qui nous soutiennent
dans notre carrière de puissance, de prospérité et de progrès ;
si Aden et Suez deviennent les marchés du monde oriental et
les bases d'opérations pour ces expéditions du commerce et de
la civilisation, alors, en effet, le succès commercial de cette
grande œuvre sera aussi complet que l'accomplissement d'un
but plus élevé et plus sacré. Tous les pays de l'Europe et de
l'Orient contribueront naturellement à ce but désirable, et ils
participeront directement ou indirectement à tous ses avan-
tages. Toutes, ces observations sont tirées des meilleures
sources, et il n'y a plus place pour l'erreur d'une opinion
privée.
Le journal de Portsmouth conclut en blâmant sévèrement,
d'accord avec le Quarterly Review, l'opposition politique qu'on
fait au canal de Suez , et en citant les passages de cette revue
que nos lecteurs connaissent.
Le Ruilway Times du 22 novembre publie un compte tendu
du banquet de Vienne, suivant les rapports des journaux al-
lemands et français.
Le Railivay Times du 28 novembre publie le compte rendu
de la réception de M. de Lesseps à Trieste, en le faisant pré-
céder des réflexions suivantes : « Dans aucun pays ne peuvent
exister à un plus haut degré qu'en Angleterre cette libéralité
et cette réciprocité de sentiments qui regardent sans envie
l'accroissement et la prospérité d'un port admirablement situé.
Les négociants de ce pays s'enorgueillissent de pouvoir pro-
spérer le mieux dans la lutte de la concurrence. Il est admis
généralement que la torpeur du monopole vaut moins que
l'activité de l'émulation. Aucun armateur ou marchand anglais
ne s'imagine que son génie puisse causer son désavantage,
quelle que soit la révolution à venir dans la route de l'Orient.
Il est préparé à des transactions régulières à Trieste comme à
Liverpool, à Londres comme à Marseille. L'énergie de son
caractère n'est pas abattue par l'idée d'un nouveau commerce
naissant dans un pays où il est comparativement un étranger.
L'esprit d'entreprise des Anglais n'est pas habitué à se repo-
ser sur des ports ou des places; il fait des marchés pour lui-
même, et peut tenir tète à un rival à sa propre porte, avec
autant de succès que dans les points les plus éloignés du monde.
Ainsi, bien loin d'entretenir les craintes que lord Palmerston
a imaginées, savoir que d'autres pays n'obtiennent une avance
de deux jours pour le voyage dans l'Inde par le canal, l'esprit
aventureux de ce pays se réjouit de la manière dont la ques-
tion du canal est traitée dans les ports importants de la Médi-
terranée. Loin d'être pris de mesquines jalousies , les mar-
chands de ce pays regarderont les encouragements donnés à
M. de Lesseps à Vienne et à Trieste comme des preuves d'une
cordiale coopération, dans une œuvre qui assurera des béné-
fices abondants à tout le monde, et dont la plus grande part
doit toujours échoir au pays qui possède la plus nombreuse
flotte marchande, et qui mérite sa célébrité à cause de son
courage, de son assurance et de son esprit inventif en tout ce
qui concerne les affaires commerciales. n
Le Melbourne-Argus du 22 août mentionne les meetings
anglais qui se sont prononcés en faveur du canal de Suez, et
pour offrir à ses lecteurs un aperçu complet du projet du
canal, il reproduit une partie des explications données par
M. de Lesseps et M. Lange dans un de ces meetings.
Ainsi, on le voit, la question du canal est comprise à l'autre
extrémité du monde comme elle l'est parmi nous, et l'utilité
en est appréciée à Melbourne comme à Londres et à Paris,
comme à Trieste et à Bombay, comme à New-York et à Hong-
kong.
Le Javasche Courant du 19 septembre (Courrier de Java)
reproduit la lettre adressée par M. Ferd. de Lesseps aux cor-
porations commerciales d'Angleterre en réponse aux déclara-
tions faites par lord Palmerston à la Chambre des Communes.
Le correspondant viennois d'un grand journal anglais en-
voie à ce journal, en date du 14 novembre, une analyse du
discours que M. le baron de Bruck a prononcé au banquet
donné en l'honneur de M. de Lesseps. Comme il le dit, ce
discours a produit ce qu'on appelle communément une grande
sensation ; et le correspondant ajoute ensuite : « Malgré cette
démonstration en faveur de M. de Lesseps, faite sur l'instiga-
tion du baron de Bruck, la fièvre du canal s'est grandement
calmée, et beaucoup de financiers autrichiens qui ont promis
de contribuer largement à la réalisation de l'union des deux
mers , ne regretteraient guère de ne plus en entendre par- j
1er. »
Quand on se rappelle les noms des « financiers autu- I^
3G.
municationsavec l'Inde sous la protection de l'Europe entière;
mais il consolidera en outre notre puissance dans l'Inde et
dans l'Europe, en facilitant le rapide transport de troupes et
d'approvisionnements militaires dans les possessions orien-
tales de l'Angleterre. Par la route de l'Overland, nous en-
voyons des dépêches et des généraux. Par le canal, nous
pourrions envoyer des régiments entiers, des parcs d'artillerie
et des vaisseaux de guerre. A présent, si l'armée de l'Inde a
besoin de renforts ou si des régiments, ayant achevé leur
temps de service dans les stations de l'Inde, veulent retourner
en Angleterre, ils sont obligés de prendre la route du Cap.
Les troupes restent quatre ou cinq mois à bord des navires à
voiles; et quand ils arrivent à destination , les hommes sont
ordinairement si fatigués qu'il faut au moins deux ou trois
mois pour les remettre en état de faire le service actif. Si
l'isthme de Suez était ouvert à la navigation , des troupes em-
barquées à Malte arriveraient à Bombay en trois semaines,
à Ceylan et Madras en quatre semaines, et à Calcutta en cinq se-
maines. Alors nous n'entendrions pas parler de maladies qui
déciment notre armée, pendant le voyage ni d'accidents terri-
bles comme la perte du Birkenhead. L'Inde aurait besoin de
moins de troupes, et néanmoins elle aurait une protection plus
efficace; car, dans toute éventualité, on pourrait envoyer des
renforts des iles Ioniennes, de Malte et d'Angleterre.
» Pendant la dernière guerre, le gouvernement a admis
pratiquement les avantages de la route d'Egypte pour les
transports militaires. Deux régiments de cavalerie, hommes et
chevaux, ont été transportés de l'Inde à Aden et Suez, et de
là en Crimée. Les deux régiments étaient en si bon état qu'ils
auraient pu charger l'ennemi le jour de leur débarquement.
» La Russie, les Etats-Unis, l'Espagne, la Hollande avec
Java, Sumatra et Bornéo, les villes italiennes et françaises de
la Méditerranée, bref toutes les nations d'une haute position
maritime et commerciale sont intéressées à l'ouverture d'une
route directe pour l'extrême Orient. Mais de toutes ces nations
aucune n'est si fortement et si généralement intéressée dans
la question que la souveraine de l'Inde et de l'Australie, le
plus grand trafiquant avec la Chine et la Polynésie, la plus
grande parmi les nations industrielles et maritimes, l'An-
gleterre.
» Si, comme les plus grands hommes politiques et écono-
mistes l'ont déclaré, le canal de Suez doit attirer toute la na-
vigation de l'Europe et de l'Amérique; si nos marchands,
pionniers de la civilisation, se répandent sur la Nubie, l'Abys-
sinie et l'Arabie à la recherche de matières premières, et s'ils
importent dans ces pays, avec les produits de l'Angleterre et
de la France, les inlluences civilisatrices qui nous soutiennent
dans notre carrière de puissance, de prospérité et de progrès ;
si Aden et Suez deviennent les marchés du monde oriental et
les bases d'opérations pour ces expéditions du commerce et de
la civilisation, alors, en effet, le succès commercial de cette
grande œuvre sera aussi complet que l'accomplissement d'un
but plus élevé et plus sacré. Tous les pays de l'Europe et de
l'Orient contribueront naturellement à ce but désirable, et ils
participeront directement ou indirectement à tous ses avan-
tages. Toutes, ces observations sont tirées des meilleures
sources, et il n'y a plus place pour l'erreur d'une opinion
privée.
Le journal de Portsmouth conclut en blâmant sévèrement,
d'accord avec le Quarterly Review, l'opposition politique qu'on
fait au canal de Suez , et en citant les passages de cette revue
que nos lecteurs connaissent.
Le Ruilway Times du 22 novembre publie un compte tendu
du banquet de Vienne, suivant les rapports des journaux al-
lemands et français.
Le Railivay Times du 28 novembre publie le compte rendu
de la réception de M. de Lesseps à Trieste, en le faisant pré-
céder des réflexions suivantes : « Dans aucun pays ne peuvent
exister à un plus haut degré qu'en Angleterre cette libéralité
et cette réciprocité de sentiments qui regardent sans envie
l'accroissement et la prospérité d'un port admirablement situé.
Les négociants de ce pays s'enorgueillissent de pouvoir pro-
spérer le mieux dans la lutte de la concurrence. Il est admis
généralement que la torpeur du monopole vaut moins que
l'activité de l'émulation. Aucun armateur ou marchand anglais
ne s'imagine que son génie puisse causer son désavantage,
quelle que soit la révolution à venir dans la route de l'Orient.
Il est préparé à des transactions régulières à Trieste comme à
Liverpool, à Londres comme à Marseille. L'énergie de son
caractère n'est pas abattue par l'idée d'un nouveau commerce
naissant dans un pays où il est comparativement un étranger.
L'esprit d'entreprise des Anglais n'est pas habitué à se repo-
ser sur des ports ou des places; il fait des marchés pour lui-
même, et peut tenir tète à un rival à sa propre porte, avec
autant de succès que dans les points les plus éloignés du monde.
Ainsi, bien loin d'entretenir les craintes que lord Palmerston
a imaginées, savoir que d'autres pays n'obtiennent une avance
de deux jours pour le voyage dans l'Inde par le canal, l'esprit
aventureux de ce pays se réjouit de la manière dont la ques-
tion du canal est traitée dans les ports importants de la Médi-
terranée. Loin d'être pris de mesquines jalousies , les mar-
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M. de Lesseps à Vienne et à Trieste comme des preuves d'une
cordiale coopération, dans une œuvre qui assurera des béné-
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doit toujours échoir au pays qui possède la plus nombreuse
flotte marchande, et qui mérite sa célébrité à cause de son
courage, de son assurance et de son esprit inventif en tout ce
qui concerne les affaires commerciales. n
Le Melbourne-Argus du 22 août mentionne les meetings
anglais qui se sont prononcés en faveur du canal de Suez, et
pour offrir à ses lecteurs un aperçu complet du projet du
canal, il reproduit une partie des explications données par
M. de Lesseps et M. Lange dans un de ces meetings.
Ainsi, on le voit, la question du canal est comprise à l'autre
extrémité du monde comme elle l'est parmi nous, et l'utilité
en est appréciée à Melbourne comme à Londres et à Paris,
comme à Trieste et à Bombay, comme à New-York et à Hong-
kong.
Le Javasche Courant du 19 septembre (Courrier de Java)
reproduit la lettre adressée par M. Ferd. de Lesseps aux cor-
porations commerciales d'Angleterre en réponse aux déclara-
tions faites par lord Palmerston à la Chambre des Communes.
Le correspondant viennois d'un grand journal anglais en-
voie à ce journal, en date du 14 novembre, une analyse du
discours que M. le baron de Bruck a prononcé au banquet
donné en l'honneur de M. de Lesseps. Comme il le dit, ce
discours a produit ce qu'on appelle communément une grande
sensation ; et le correspondant ajoute ensuite : « Malgré cette
démonstration en faveur de M. de Lesseps, faite sur l'instiga-
tion du baron de Bruck, la fièvre du canal s'est grandement
calmée, et beaucoup de financiers autrichiens qui ont promis
de contribuer largement à la réalisation de l'union des deux
mers , ne regretteraient guère de ne plus en entendre par- j
1er. »
Quand on se rappelle les noms des « financiers autu- I^
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