Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-11-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 novembre 1857 25 novembre 1857
Description : 1857/11/25 (A2,N35). 1857/11/25 (A2,N35).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306343
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
496 L'ISTHME DE SUEZ,
nécessairement plus élevé que la Méditerranée, nous pouvons
admettre pour les terrassements une profondeur moyenne de
33 pieds ou Il yards. La section transversale du canal forme
alors un tapèze dont l'aire est égale à 110 + 70 X Il = 990
yards carrés; ceci multiplié par les chiffres de 158,400 don-
nera pour la quantité de terre à déblayer le nombre de
156,816,000 yards cubes, ou, comme 1 yard cube == 27 pieds
cubes, de 4^34,032,000 pieds cubes, chiffre qui est infé-
rieur de 3,102,843,953,510 pieds cubes à celui de la bro-
chure citée, et qui dépasse encore le chiffre trouvé dans le
rapport de la Commission internationale. Cette Commission
se composait des membres suivants :
(Suivent les noms, que nos lecteurs connaissent.)
Dans ce rapport, page 168, les déblais et les frais de ces
derniers présentent les chiffres suivants :
Quantités. Prix de l'unité. Total de frais.
Déblais à sec. 46,000,000mc Of67 30,820,000 fr.
Déblais sous l'eau. 50,177,926 lf00 50,177,926
96,177,926mc 80,937,926 fr.
Or 1 mitre cube == 1,308 yards cubes ; donc le volume des
déblais est de 125,800,727 yards cubes ou de 3,396,619,629
pieds cubes, chiffre encore inférieur de 837,412,371 au ré-
sultat de l'estimation erronée que nous avons faite plus haut
avec les données de la brochure cc The Gates of the East n.
La somme de 80,937,926 francs est égale à 3,237,517 li-
vres sterling. Or en divisant les 125,800,727 yards cubes par
ce chiffre, nous aurons 1 livre sterling pour prix de 38.857 ou
à. peu près 39 yards cubes, et non de 15.310 et demi. En
d'autres termes, le prix par yard cube de déblais sera de6d,15,
ce qui est assez raisonnable.
L'attaque virulente que votre correspondant dirige contre
l'honnêteté du Vice-roi d'Egypte ne paraît pas avoir de meil-
leures bases que son attaque contre l'habileté de ses ingénieurs ;
et je doute beaucoup qu'elle puisse porter atteinte au caractère
bien connu du prince qui gouverne l'Egypte, qui a la répu-
tation bien méritée de récompenser avec équité ceux qui le
servent; ou qu'elle puisse retarder l'entreprise pour laquelle
le correspondant déclare faire des vœux sincères. Il ignore
évidemment le caractère du Vice-roi autant que le rapport de
la Commission internationale. Il a été induit en erreur sur le
chiffre des pieds cubes à déblayer par une faute qui s'est
glissée par hasard dans la publication anglaise, qu'il ana-
lyse, et sur le caractère du Pacha d'Egypte par Dieu sait
quel article diffamatoire pûblié dans un quelconque des
journaux, et dont il a cherché à imiter ou même à sur-
passer le style, - poussé apparemment par ses sentiments
de philanthropie.
Je ne prends pas sur moi la tâche de faire l'apologie du
Vice-roi d'Egypte, qui ne se soucie pas plus de ce qui est
dit à sa louange dans les journaux que de ce qui peut se dire
contre lui. -
Mais nous qui ne sommes pas sceptiques à ce point, nous
qui avons besoin de notre journal autant que de notre dé-
jeuner et quelquefois plus que de notre livre de prières, nous
acceptons bona fide tout ce qui s'imprime dans les organes
de la publicité. Nous ne pouvons penser que quelqu'un ose
dire une chose qui ne soit pas une vérité incontestable, quand
il s"adresse à des milliers d'êtres intelligents. Nous ne pou-
vons jamais nous figurer que quelqu'un puisse être assefe
hardi, à moins d'être sûr du fait, pour donner à un homme,
et encore moins à un prince régnant, des noms injurieux, et
de signer lui-même : Quelqu'un qui aime franc-jeu.
Cependant le fait est là, sous mes yeux, dans YOverïand
Bombay Times du 17 septembre, page 170, où M. l'amateur
du franc-jeu n'hésite pas à déclarer qu'à « son avis la four-
» niture du travail à 1 franc par jour par le Vice-roi est un
» des cou ps les plus vils et les mieux démasqués qui aient
» jamais été tentés sur le public de notre temps, qu'il n'est
» pas ignoré de ceux qui savent réellement ce que c'est que
» l'Egypte, que les pauvres malheureux (les travailleurs) se-
Il raient forcés par milliers à travailler malgré eux, et quant
» à l'argent, ils n'en verraient jamais. Tout entrerait dans les
» coffres du Vice-roi ! ! Il
Et les raisons pour avoir une pareille opinion, quelles sont-
elles? C'est très-probablement une parfaite connaissance de
ce que l'Egypte est réellement, la connaissance des actes sui-
vants du Vice-roi :
1° Que, contrairement à ce qui a été pratiqué par ses pré-
décesseurs , il paye toutes les provisions requises pour son
armée au taux de la mercuriale ; et que, pour empêcher toute
vexation exercée sur les fellahs par les agents du gouvernement,
il ne fait pas fournir ces provisions directement par les gouver-
neurs de province, comme cela se pratiquait autrefois, mais
il conclut des marchés avec des entrepreneurs, qui n'ont pas
d'autres moyens de se procurer ces marchandises que de les
payer au prix courant;
2° Que, sous prétexte de percevoir les impôts ou les provi-
sions nécessaires pour l'armée, il ne fait pas, comme ses'
prédécesseurs, forcer les fellahs à lui donner leurs produits à
un prix très-bas arbitrairement fixé, pour les vendre ensuite
à son compte et avec profit;
3° Que, tandis qu'autrefois les différents travailleurs em-
ployés par le gouvernement aux travaux publics recevaient
comme paye à peu près la moitié de ce qu'ils pouvaient ga-
gner en travaillant pour des particuliers, ils sont payés à
présent à un taux égal ou même plus élevé que celui du tra-
vail pour les particuliers ;
4° Que la généralité des agents civils et militaires du gou-
vernement, par suite de l'élévation du prix des provisions et
des dépenses générales, ont obtenu une augmentatiorf de leurs
appointements de 25 à 30 u/o, et une autre augmentation de
75 0 de l'allocation qui leur est payée comme équivalent de
leurs rations, et qui autrefois était fixée suivant le prix le plus
bas de ces provisions.
Ces faits et beaucoup d'autres sont notoires pour ceux qui
savent ce que l'Egypte est réellement, et ils ne paraissent pas
conduire logiquement à la conclusion que le Vice-roi d'E-
gypte ferait un marché avec la Compagnie du canal afin de
garder pour lui-même le salaire des ouvriers employés aux
travaux.
Le sens logique de la promesse de Son Altesse de fournir à
la Compagnie les ouvriers demandés au prix de 1 franc par
jour semble être que Son Altesse s'engage à aider la Com-
pagnie à se procurer des travailleurs à la condition de les
payer au taux fixé, qui est presque le double de ce qu'ils pour-
raient gagner par d'autres travaux dans la vallée du Nil; et
cela, par la simple raison qu'ils seraient loin de leurs habita-
tions et privés des petits comforts que leurs parents pourraient
leur procurer, s'ils étaient plus près d'eux. La stipulation est
tout en faveur des travailleurs, ce8n' est pas un impôt sur le
public, ni une duperie pour « enrichir le Vice-roi de la sueur
du front de ses sujets. Il
Que la philanthropie de votre correspondant se tranquillise
donc', ainsi que sa clairvoyance dans les questions techniques
de l'entreprise. Qu'il ne prenne pas pour parole d'Evangile
tout ce qu'il peut entendre dire par des hommes qui préten-
dent savoir ce que l'Egypte est réellement. Qu'il ne se presse
nécessairement plus élevé que la Méditerranée, nous pouvons
admettre pour les terrassements une profondeur moyenne de
33 pieds ou Il yards. La section transversale du canal forme
alors un tapèze dont l'aire est égale à 110 + 70 X Il = 990
yards carrés; ceci multiplié par les chiffres de 158,400 don-
nera pour la quantité de terre à déblayer le nombre de
156,816,000 yards cubes, ou, comme 1 yard cube == 27 pieds
cubes, de 4^34,032,000 pieds cubes, chiffre qui est infé-
rieur de 3,102,843,953,510 pieds cubes à celui de la bro-
chure citée, et qui dépasse encore le chiffre trouvé dans le
rapport de la Commission internationale. Cette Commission
se composait des membres suivants :
(Suivent les noms, que nos lecteurs connaissent.)
Dans ce rapport, page 168, les déblais et les frais de ces
derniers présentent les chiffres suivants :
Quantités. Prix de l'unité. Total de frais.
Déblais à sec. 46,000,000mc Of67 30,820,000 fr.
Déblais sous l'eau. 50,177,926 lf00 50,177,926
96,177,926mc 80,937,926 fr.
Or 1 mitre cube == 1,308 yards cubes ; donc le volume des
déblais est de 125,800,727 yards cubes ou de 3,396,619,629
pieds cubes, chiffre encore inférieur de 837,412,371 au ré-
sultat de l'estimation erronée que nous avons faite plus haut
avec les données de la brochure cc The Gates of the East n.
La somme de 80,937,926 francs est égale à 3,237,517 li-
vres sterling. Or en divisant les 125,800,727 yards cubes par
ce chiffre, nous aurons 1 livre sterling pour prix de 38.857 ou
à. peu près 39 yards cubes, et non de 15.310 et demi. En
d'autres termes, le prix par yard cube de déblais sera de6d,15,
ce qui est assez raisonnable.
L'attaque virulente que votre correspondant dirige contre
l'honnêteté du Vice-roi d'Egypte ne paraît pas avoir de meil-
leures bases que son attaque contre l'habileté de ses ingénieurs ;
et je doute beaucoup qu'elle puisse porter atteinte au caractère
bien connu du prince qui gouverne l'Egypte, qui a la répu-
tation bien méritée de récompenser avec équité ceux qui le
servent; ou qu'elle puisse retarder l'entreprise pour laquelle
le correspondant déclare faire des vœux sincères. Il ignore
évidemment le caractère du Vice-roi autant que le rapport de
la Commission internationale. Il a été induit en erreur sur le
chiffre des pieds cubes à déblayer par une faute qui s'est
glissée par hasard dans la publication anglaise, qu'il ana-
lyse, et sur le caractère du Pacha d'Egypte par Dieu sait
quel article diffamatoire pûblié dans un quelconque des
journaux, et dont il a cherché à imiter ou même à sur-
passer le style, - poussé apparemment par ses sentiments
de philanthropie.
Je ne prends pas sur moi la tâche de faire l'apologie du
Vice-roi d'Egypte, qui ne se soucie pas plus de ce qui est
dit à sa louange dans les journaux que de ce qui peut se dire
contre lui. -
Mais nous qui ne sommes pas sceptiques à ce point, nous
qui avons besoin de notre journal autant que de notre dé-
jeuner et quelquefois plus que de notre livre de prières, nous
acceptons bona fide tout ce qui s'imprime dans les organes
de la publicité. Nous ne pouvons penser que quelqu'un ose
dire une chose qui ne soit pas une vérité incontestable, quand
il s"adresse à des milliers d'êtres intelligents. Nous ne pou-
vons jamais nous figurer que quelqu'un puisse être assefe
hardi, à moins d'être sûr du fait, pour donner à un homme,
et encore moins à un prince régnant, des noms injurieux, et
de signer lui-même : Quelqu'un qui aime franc-jeu.
Cependant le fait est là, sous mes yeux, dans YOverïand
Bombay Times du 17 septembre, page 170, où M. l'amateur
du franc-jeu n'hésite pas à déclarer qu'à « son avis la four-
» niture du travail à 1 franc par jour par le Vice-roi est un
» des cou ps les plus vils et les mieux démasqués qui aient
» jamais été tentés sur le public de notre temps, qu'il n'est
» pas ignoré de ceux qui savent réellement ce que c'est que
» l'Egypte, que les pauvres malheureux (les travailleurs) se-
Il raient forcés par milliers à travailler malgré eux, et quant
» à l'argent, ils n'en verraient jamais. Tout entrerait dans les
» coffres du Vice-roi ! ! Il
Et les raisons pour avoir une pareille opinion, quelles sont-
elles? C'est très-probablement une parfaite connaissance de
ce que l'Egypte est réellement, la connaissance des actes sui-
vants du Vice-roi :
1° Que, contrairement à ce qui a été pratiqué par ses pré-
décesseurs , il paye toutes les provisions requises pour son
armée au taux de la mercuriale ; et que, pour empêcher toute
vexation exercée sur les fellahs par les agents du gouvernement,
il ne fait pas fournir ces provisions directement par les gouver-
neurs de province, comme cela se pratiquait autrefois, mais
il conclut des marchés avec des entrepreneurs, qui n'ont pas
d'autres moyens de se procurer ces marchandises que de les
payer au prix courant;
2° Que, sous prétexte de percevoir les impôts ou les provi-
sions nécessaires pour l'armée, il ne fait pas, comme ses'
prédécesseurs, forcer les fellahs à lui donner leurs produits à
un prix très-bas arbitrairement fixé, pour les vendre ensuite
à son compte et avec profit;
3° Que, tandis qu'autrefois les différents travailleurs em-
ployés par le gouvernement aux travaux publics recevaient
comme paye à peu près la moitié de ce qu'ils pouvaient ga-
gner en travaillant pour des particuliers, ils sont payés à
présent à un taux égal ou même plus élevé que celui du tra-
vail pour les particuliers ;
4° Que la généralité des agents civils et militaires du gou-
vernement, par suite de l'élévation du prix des provisions et
des dépenses générales, ont obtenu une augmentatiorf de leurs
appointements de 25 à 30 u/o, et une autre augmentation de
75 0 de l'allocation qui leur est payée comme équivalent de
leurs rations, et qui autrefois était fixée suivant le prix le plus
bas de ces provisions.
Ces faits et beaucoup d'autres sont notoires pour ceux qui
savent ce que l'Egypte est réellement, et ils ne paraissent pas
conduire logiquement à la conclusion que le Vice-roi d'E-
gypte ferait un marché avec la Compagnie du canal afin de
garder pour lui-même le salaire des ouvriers employés aux
travaux.
Le sens logique de la promesse de Son Altesse de fournir à
la Compagnie les ouvriers demandés au prix de 1 franc par
jour semble être que Son Altesse s'engage à aider la Com-
pagnie à se procurer des travailleurs à la condition de les
payer au taux fixé, qui est presque le double de ce qu'ils pour-
raient gagner par d'autres travaux dans la vallée du Nil; et
cela, par la simple raison qu'ils seraient loin de leurs habita-
tions et privés des petits comforts que leurs parents pourraient
leur procurer, s'ils étaient plus près d'eux. La stipulation est
tout en faveur des travailleurs, ce8n' est pas un impôt sur le
public, ni une duperie pour « enrichir le Vice-roi de la sueur
du front de ses sujets. Il
Que la philanthropie de votre correspondant se tranquillise
donc', ainsi que sa clairvoyance dans les questions techniques
de l'entreprise. Qu'il ne prenne pas pour parole d'Evangile
tout ce qu'il peut entendre dire par des hommes qui préten-
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