Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-11-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 novembre 1857 25 novembre 1857
Description : 1857/11/25 (A2,N35). 1857/11/25 (A2,N35).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306343
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 507
Ainsi nous trouvons dans celle de Shang-haï, le 7 août, les
détails suivants. Elle commence par la description des embou-
chures de Yang-tse-kiang. Ce grand fleuve, « l'enfant de
l'Océan » comme disent les Chinois, est le plus riche du monde,
le plus riche en eaux navigables, en villes puissantes, en ha-
bitants industrieux, en affluents tributaires et en larges rives
de terre cultivée d'une fertilité inépuisable. Dans sa force, cette
fière rivière peut lutter avec l'Océan, dont elle repousse les flots
salés pour établir une province d'eau douce au milieu de la
mer. Les Chinois aiment et vénèrent le Yang-tse, comme les
enfants de Chine aiment et vénèrent leurs parents. Les philo-
sophes inspirent leurs paraboles de sa grandeur et de son
utilité; les historiens font la chronique de ses crues comme
d'événements plus importants que la chute des dynasties; et
les poètes trouvent dans sa louange l'objet le plus populaire
pour le vol le plus élevé de leur poésie.
Le long de la côte, auprès des embouchures du Yang-tse,
s'étend une chaîne de collines couvertes de beaux arbres; entre
ces collines et la mer on aperçoit de riches prairies, où les
Chinois font paître de nombreux troupeaux de bêtes à cornes
et de moutons. En avant de son embouchure, le fleuve travaille
depuis longtemps à former une île avec le dépôt du limon
qu'il entraîne sur son long parcours de 1,500 milles anglais.
Les Chinois y plantent déjà des bambous, en attendant le mo-
ment où ils pourront changer cette île en jardins, aussitôt que
la marée ne la couvrira plus; les pilotes prétendent que l'on
peut observer chaque semaine l'accroissement de cette terre
d'alluvion.
En entrant dans l'embouchure du Yang-tse, on aperçoit un
phare flottant qui marque l'endroit où le dernier affluent, le
Wang-poo, verse ses eaux dans le fleuve principal. C'est
à 7 milles en amont de cette rivière qu'est située la ville de
Shang-haï. A une distance de 3 milles, Shang-haï ressemble
un peu à Woolwich; de nombreux vapeurs de guerre anglais
et américains, une flotte de navires marchands et une multi-
tude de jonques chinoises couvrent les eaux de ce noble tribu-
taire du Yang-tse, et prouvent qu'il y a un commerce très-
étendu, et protégé d'une manière imposante. L'établissement
anglais à Shang-haï est situé sur un coin du Wang-poo; d'un
côté il touche à la rivière de Sou-tchou, venant de la grande
ville de Sou- tchou, le Birmingham des Chinois, et de l'autre
côté au canal Yang-kang-pang, qui le sépare de l'établissement
des Français. Il s'étend le long des bords du Wang-poo, entre
le canal et le Sou-tchou, sur une longueur d'un mille environ,
et sa largeur est d'un demi-mille. Cet espace est divisé en
carrés par six routes perpendiculaires à la rivière, et 3 paral-
lèles à celle-ci; dans ces carrés se trouvent les habitations et
les magasins des commerçants anglais.
La ville de Shang-haï est le support actuel et l'espoir futur
du commerce anglais avec la Chine. Hier encore le terrain de
cette jolie cité anglo-chinoise était couvert de plantations de
riz et de coton. En 1856, 309 bâtiments anglais de 92,943
tonneaux ont déchargé leurs cargaisons sur les quais; des
marchandises d'importation d'une valeur de 3,010,511 livres
ont passé par la douane, auxquelles il faut encore ajouter des
quantités d'opium d'une valeur de 4,624,305 livres pour l'inté-
rieur de la Chine. De plus, l'importation de l'argent nécessaire à
établir la balance du commerce avec l'Europe et l'Amérique
s'est élevée à 4,287,990 livres, destinées surtout pour le paye-
ment du thé et de la soie. Quoique ces marchandises soient
exportées en quantité très-considérable, ce n'est encore rien
en comparaison des besoins d'un marché intérieur de 300 mil-
lions d'habitants, dont chacun, du moins dans les villes,
possède son vêtement de soie pour le dimanche.
Au delà de l'établissement européen, la riche plaine alluviale
de Shang-haï s'étend à plus de 20 milles sans une élévation.
On ne peut qu'admirer la fertilité du sol et l'industrie de la
population; mais les routes sont des sentiers détournés, et
le commerce n'a d'autres voies que des digues et des tranchées
tombant rapidement en ruines. Tout indique que ce pays a eu
de meilleurs temps: les routes étaient solidement pavées, les
canaux navigables, et un vaste système d'irrigation fertilisait
le sol. Aujourd'hui, les cours d'eau sont à sec ou obstrués par
une épaisse végétation de bambous. La terre est divisée en
petites parcelles pour la culture du coton; comme ces planta-
tions laissent de grands intervalles, le même champ porte,
outre les cotonniers, des fèves ou quelque autre plante qui
trouve un débouché à Shang-haï. Les sens du promeneur sont
affectés par les exhalaisons de grandes fosses, où les cultiva-
teurs conservent soigneusement les engrais; un petit seau
attaché au bout d'un bambou leur sert à prendre de l'eau dans
le canal ruiné pour arroser leur petite plantation de coton.
Outre les plantations de coton blanc et jaune, on cultive encore
le maïs et d'autres céréales , et plusieurs plantes légumineuses;
la terre est tellement féconde qu'elle peut donner trois récoltes,
d'abord les légumes, ensuite le blé ou le riz, et enfin le coton.
Le correspondant du Times a fait, en compagnie de deux
missionnaires, une très-intéressante excursion de Shang-haï à
Ning-po par le réseau des canaux intérieurs, voyage qui n'a
encore été exécuté par aucun Européen. Cette expédition a
remonté d'abord le Wang-poo en trois embarcations chinoises,
ayant continuellement en vue une centaine de bateaux remon-
tant ou descendant la rivière. Au village de Min-hang on
rencontra un médecin chinois qui s'était échappé de Nang-
king lors de la prise de cette ville par les rebelles. Ce
« gentleman » donna aux Européens des détails très-intéres-
sants sur les funestes conséquences de la rébellion. Les admi-
rables travaux des Chinois, pour assurer la communication
intérieure à l'aide d'un système bien combiné de canaux et
pour l'irrigation de leurs terres, sont pour la plus grande partie
en ruines, et sur des surfaces grandes comme des royaumes
d'Europe on aperçoit les traces de cette irréparable dévasta-
tion.
Plus on remonte le Wang-poo, plus les canaux et les af-
fluents qui y versent leurs eaux deviennent nombreux et font
voir la ramification surprenante du réseau des cours d'eau.
Sur un des canaux principaux est située la ville de Kia-hing,
qui ressemble à celles de Venise ou d'Amsterdam, étant en-
tièrement construite sur l'eau. On y aperçoit de grands ma-
gasins de grosses poteries, de vastes boutiques de menuisiers,
remplies de ces simples machines pour dévider la soie dont
se servent les Chinois. Les voyageurs ont visité une fabrique
d'huile très-considérable. La ville est séparée en deux parties
par un espace couvert de champs de riz et de bocages de mûriers;
la partie située au delà de cette interruption paraît être moins
destinée à la vie commerçante, et contenir seulement les ha-
bitations des particuliers; du moins on n'y aperçoit que rare-
ment les énormes enseignes des boutiques chinoises. Kia-hing,
ainsi que toutes les autres villes sur le canal, a des quais
très-bien construits en blocs de granit taillés, ayant de 20 mè-
tres en 20 mètres des escaliers en pierre qui descendent jus-
qu'à l'eau, et sur lesquels les hommes et les enfants sont
souvent occupés à pêcher à la ligne.
En continuant la route sur le canal, on rentre de nouveau
dans les districts agricoles, où les hommes et les femmes
travaillent énergiquement aux roues hydrauliques, placées à
100 yards de distance l'une de l'autre, pour arroser les
champs: c'est là qu'est le secret de la fertilité de ce grand
Ainsi nous trouvons dans celle de Shang-haï, le 7 août, les
détails suivants. Elle commence par la description des embou-
chures de Yang-tse-kiang. Ce grand fleuve, « l'enfant de
l'Océan » comme disent les Chinois, est le plus riche du monde,
le plus riche en eaux navigables, en villes puissantes, en ha-
bitants industrieux, en affluents tributaires et en larges rives
de terre cultivée d'une fertilité inépuisable. Dans sa force, cette
fière rivière peut lutter avec l'Océan, dont elle repousse les flots
salés pour établir une province d'eau douce au milieu de la
mer. Les Chinois aiment et vénèrent le Yang-tse, comme les
enfants de Chine aiment et vénèrent leurs parents. Les philo-
sophes inspirent leurs paraboles de sa grandeur et de son
utilité; les historiens font la chronique de ses crues comme
d'événements plus importants que la chute des dynasties; et
les poètes trouvent dans sa louange l'objet le plus populaire
pour le vol le plus élevé de leur poésie.
Le long de la côte, auprès des embouchures du Yang-tse,
s'étend une chaîne de collines couvertes de beaux arbres; entre
ces collines et la mer on aperçoit de riches prairies, où les
Chinois font paître de nombreux troupeaux de bêtes à cornes
et de moutons. En avant de son embouchure, le fleuve travaille
depuis longtemps à former une île avec le dépôt du limon
qu'il entraîne sur son long parcours de 1,500 milles anglais.
Les Chinois y plantent déjà des bambous, en attendant le mo-
ment où ils pourront changer cette île en jardins, aussitôt que
la marée ne la couvrira plus; les pilotes prétendent que l'on
peut observer chaque semaine l'accroissement de cette terre
d'alluvion.
En entrant dans l'embouchure du Yang-tse, on aperçoit un
phare flottant qui marque l'endroit où le dernier affluent, le
Wang-poo, verse ses eaux dans le fleuve principal. C'est
à 7 milles en amont de cette rivière qu'est située la ville de
Shang-haï. A une distance de 3 milles, Shang-haï ressemble
un peu à Woolwich; de nombreux vapeurs de guerre anglais
et américains, une flotte de navires marchands et une multi-
tude de jonques chinoises couvrent les eaux de ce noble tribu-
taire du Yang-tse, et prouvent qu'il y a un commerce très-
étendu, et protégé d'une manière imposante. L'établissement
anglais à Shang-haï est situé sur un coin du Wang-poo; d'un
côté il touche à la rivière de Sou-tchou, venant de la grande
ville de Sou- tchou, le Birmingham des Chinois, et de l'autre
côté au canal Yang-kang-pang, qui le sépare de l'établissement
des Français. Il s'étend le long des bords du Wang-poo, entre
le canal et le Sou-tchou, sur une longueur d'un mille environ,
et sa largeur est d'un demi-mille. Cet espace est divisé en
carrés par six routes perpendiculaires à la rivière, et 3 paral-
lèles à celle-ci; dans ces carrés se trouvent les habitations et
les magasins des commerçants anglais.
La ville de Shang-haï est le support actuel et l'espoir futur
du commerce anglais avec la Chine. Hier encore le terrain de
cette jolie cité anglo-chinoise était couvert de plantations de
riz et de coton. En 1856, 309 bâtiments anglais de 92,943
tonneaux ont déchargé leurs cargaisons sur les quais; des
marchandises d'importation d'une valeur de 3,010,511 livres
ont passé par la douane, auxquelles il faut encore ajouter des
quantités d'opium d'une valeur de 4,624,305 livres pour l'inté-
rieur de la Chine. De plus, l'importation de l'argent nécessaire à
établir la balance du commerce avec l'Europe et l'Amérique
s'est élevée à 4,287,990 livres, destinées surtout pour le paye-
ment du thé et de la soie. Quoique ces marchandises soient
exportées en quantité très-considérable, ce n'est encore rien
en comparaison des besoins d'un marché intérieur de 300 mil-
lions d'habitants, dont chacun, du moins dans les villes,
possède son vêtement de soie pour le dimanche.
Au delà de l'établissement européen, la riche plaine alluviale
de Shang-haï s'étend à plus de 20 milles sans une élévation.
On ne peut qu'admirer la fertilité du sol et l'industrie de la
population; mais les routes sont des sentiers détournés, et
le commerce n'a d'autres voies que des digues et des tranchées
tombant rapidement en ruines. Tout indique que ce pays a eu
de meilleurs temps: les routes étaient solidement pavées, les
canaux navigables, et un vaste système d'irrigation fertilisait
le sol. Aujourd'hui, les cours d'eau sont à sec ou obstrués par
une épaisse végétation de bambous. La terre est divisée en
petites parcelles pour la culture du coton; comme ces planta-
tions laissent de grands intervalles, le même champ porte,
outre les cotonniers, des fèves ou quelque autre plante qui
trouve un débouché à Shang-haï. Les sens du promeneur sont
affectés par les exhalaisons de grandes fosses, où les cultiva-
teurs conservent soigneusement les engrais; un petit seau
attaché au bout d'un bambou leur sert à prendre de l'eau dans
le canal ruiné pour arroser leur petite plantation de coton.
Outre les plantations de coton blanc et jaune, on cultive encore
le maïs et d'autres céréales , et plusieurs plantes légumineuses;
la terre est tellement féconde qu'elle peut donner trois récoltes,
d'abord les légumes, ensuite le blé ou le riz, et enfin le coton.
Le correspondant du Times a fait, en compagnie de deux
missionnaires, une très-intéressante excursion de Shang-haï à
Ning-po par le réseau des canaux intérieurs, voyage qui n'a
encore été exécuté par aucun Européen. Cette expédition a
remonté d'abord le Wang-poo en trois embarcations chinoises,
ayant continuellement en vue une centaine de bateaux remon-
tant ou descendant la rivière. Au village de Min-hang on
rencontra un médecin chinois qui s'était échappé de Nang-
king lors de la prise de cette ville par les rebelles. Ce
« gentleman » donna aux Européens des détails très-intéres-
sants sur les funestes conséquences de la rébellion. Les admi-
rables travaux des Chinois, pour assurer la communication
intérieure à l'aide d'un système bien combiné de canaux et
pour l'irrigation de leurs terres, sont pour la plus grande partie
en ruines, et sur des surfaces grandes comme des royaumes
d'Europe on aperçoit les traces de cette irréparable dévasta-
tion.
Plus on remonte le Wang-poo, plus les canaux et les af-
fluents qui y versent leurs eaux deviennent nombreux et font
voir la ramification surprenante du réseau des cours d'eau.
Sur un des canaux principaux est située la ville de Kia-hing,
qui ressemble à celles de Venise ou d'Amsterdam, étant en-
tièrement construite sur l'eau. On y aperçoit de grands ma-
gasins de grosses poteries, de vastes boutiques de menuisiers,
remplies de ces simples machines pour dévider la soie dont
se servent les Chinois. Les voyageurs ont visité une fabrique
d'huile très-considérable. La ville est séparée en deux parties
par un espace couvert de champs de riz et de bocages de mûriers;
la partie située au delà de cette interruption paraît être moins
destinée à la vie commerçante, et contenir seulement les ha-
bitations des particuliers; du moins on n'y aperçoit que rare-
ment les énormes enseignes des boutiques chinoises. Kia-hing,
ainsi que toutes les autres villes sur le canal, a des quais
très-bien construits en blocs de granit taillés, ayant de 20 mè-
tres en 20 mètres des escaliers en pierre qui descendent jus-
qu'à l'eau, et sur lesquels les hommes et les enfants sont
souvent occupés à pêcher à la ligne.
En continuant la route sur le canal, on rentre de nouveau
dans les districts agricoles, où les hommes et les femmes
travaillent énergiquement aux roues hydrauliques, placées à
100 yards de distance l'une de l'autre, pour arroser les
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