Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1857 10 novembre 1857
Description : 1857/11/10 (A2,N34). 1857/11/10 (A2,N34).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530633p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 475
raie qui sévit en ce moment au Tonquin, autrefois royaume
indépendant, aujourd'hui province de la Cochinchine. Nous
avons reçu nous-mêmes quelques détails sur ces désastres dont
ces pauvres chrétientés sont si souvent frappées : il n'est que
trop vrai que les églises ont été rasées, les missionnaires arrê-
tés ou chassés, les écoles fermées.
Un évêque espagnol , vicaire apostolique du Tonquin cen-
tral, Mgr Diaz, a été arrêté et incarcéré la chaîne au cou dans
la ville de Nam-Ting, située près des côtes.
Cet infortuné prélat, condamné à mort depuis plusieurs
mois, existait encore à la date du 15 juillet dernier dans l'in-
fâme prison où il avait été jeté, au milieu de tous les scélérats
du pays. M. l'amiral Rigault de Genouilly, informé par le
consul général d'Espagne à Macao de ce déplorable événement,
résolut d'envoyer un des bâtiments de guerre de sa station dans
le golfe de Tonquin, dont la navigation est abandonnée depuis
150 ans par les Européens. Le Catinat, commandé par
M. le capitaine de frégate Lelieur, de Ville-sur-Arce, a été
choisi pour remplir cette mission ; ce bâtiment est parti de
Macao le 4 novembre dernier, escorté d'un petit navire à va-
peur du commerce ne tirant que six pieds d'eau, frété par
M. le consul général d'Espagne et qui pourra rendre comme
explorateur d'utiles services dans des parages redevenus si
inconnus.
Il avait à son bord M. le comte Kleczkowski, secrétaire de
la légation de France, sinologue distingué, accompagné d'un
élève interprète de la légation , et de plusieurs chrétiens ton-
quinois. Le Catinat devait se rendre d'abord au mouillage de
Bounq-Quioua, à une vingtaine de lieues dans le sud de la
ville de Nam-Ting. C'est de là que M. Kleczkowski devra en-
tamer des pourparlers ayant pour but d'obtenir, par des voies
conciliatrices, la délivrance de Mgr Diaz. M. Lelieur avait
d'ailleurs reçu l'ordre de recueillir à son bord tous les mis-
sionnaires ou chrétiens indigènes qui viendraient chercher un
refuge sous son pavillon.
Quel que soit le résultat qu'on puisse espérer des démarches
dont M. Rigault de Genouilly a pris l'initiative, on ne saurait
méconnaître que cet officier général a bien compris les devoirs
de sa position en entreprenant de délivrer un évêque catho-
lique, d'une nationalité étrangère, des mains d'atroces bour-
reaux. L'Empereur est reconnu d'une commune voix, par les
catholiques et par les protestants, comme le protecteur des
chrétientés catholiques dans l'extrême Orient, comme en tout
temps les souverains de la France ont été les protecteurs des
chrétiens du Levant. L'approche de la mauvaise saison, la
possibilité de dangers à courir dans une navigation difficile,
sont des considérations qui devaient s'effacer devant les motifs
d'humanité qui appelaient nos braves marins à la délivrance
d'un saint évêque, ainsi que devant la convenance des bons
offices à accorder à une nation alliée et amie, et enfin devant
la nécessité de justifier la primauté du pavillon français dans
le protectorat des intérêts catholiques. [Moniteur de la flotte.)
— La ville de Dehli a été prise par les Anglais le 20 sep-
tembre. L'assaut avait commencé le 14 et n'a pas duré moins
de six jours. Les pertes ont été considérables des deux côtés.
Cette nouvelle importante est venue à Londres par quatre
voies différentes : d'abord par Trieste, où le paquebot le
Bombay l'a apportée le 26 septembre. Le PÜiin, autre pa-
quebot, l'avait apportée le 19 à Suez. Déjà la veille 18, la
Nubia, venant de Calcutta, était arrivée à Suez, ayant appris à
Aden cette nouvelle du Pékin, qui venait de Bombay, et que
la Nubia avait devancé d'un jour dans la traversée de la mer
Rouge. Enfin on a reçu cette nouvelle par la voie de Vienne,
la Haye et Amsterdam.
Les dernières dates sont : Bombay 4 octobre, Calcutta 25 sep-
tembre, Madras 30 septembre, Galle 3 octobre, Aden 12 oc-
tobre.
Rien de nouveau pour la Chine. Lord Elgin était parti de
Singapore le 13 septembre. 1
— Le Moniteur universel du 1er novembre a publié la
notification du blocus de Canton par les forces anglaises. Le
blocus date du 8 août, ainsi que nous l'avons annoncé.
- Le Nouvelliste de Marseille du 22 octobre fait les ré-
flexions suivantes sur le transport des dépêches de l'Inde :
« Le Daily News a constaté que l'officier chargé d'accompa-
gner les dépêches de la malle de l'Inde, de Paris à Londres,
a franchi la distance en huit heures trois quarts; mais on n'a
rien dit de la rapidité mise à parcourir le chemin de Marseille
à Paris. Depuis que les événements graves dont l'Inde est le
théâtre donnent tant d'intérêt aux nouvelles apportées par les
paquebots, le gouvernement anglais a fait organiser un ser-
vice spécial sur les chemins de fer français, dont la vitesse
dépasse de beaucoup celle des trains directs. Ce train spécial
ne s'arrête que pour faire de l'eau pour la machine et marche
à une vitesse de plus de trente lieues à l'heure. Les dépêches
ne s'arrêtent pas à Paris et reprennent de suite le chemin de
fer du Nord. Un paquebot toujours prêt à Boulogne les trans-
porte en quelques heures à Londres.
Il On peut citer ce service comme le mode de locomotion le
plus rapide qui ait été jamais organisé. Il est, cela va sans
dire, très-coûteux, en ce qu'il nécessite de la part des com-
pagnies du chemin de fer un surcroît de surveillance et une
foule de précautions pour prévenir tout accident. Ce train,
qu'on pourrait comparer à un cheval échappé, traverse la
France quatre fois par mois. Il subsistera tant que les événe-
ments de l'Inde conserveront le caractère de gravité qu'ils ont
pris depuis quelque temps. »
— M. le colonel Harness, qui commandait les trois cents
hommes de troupes anglaises arrivés à Alexandrie le 15 oc-
tobre, leur a adressé une allocution au moment où ils s'em-
barquaient sur la mer Rouge ; et il leur a fait sentir en termes
aussi chaleureux que loyaux l'immense service que rendait
l'Égypte à l'Angleterre en abrégeant ainsi la durée et les fa-
tigues du voyage aux Indes.
— On lisait dans plusieurs journaux anglais et notamment
dans le Times du 28 octobre :
« Le jour du lancement du Great Eastern est enfin défini-
tivement fixé; cet événement dans l'histoire de la marine aura
lieu le mardi 3 novembre, le matin de bonne heure. Il a été
impossible de fixer le jour plus tôt; car, bien que 1,100 ou-
vriers travaillent jour et nuit pour achever cette gigantesque
construction, il y a eu des moments où l'ajournement de
cette opération paraissait inévitable. Ce n'est que par une
énergie constante et infatigable que les difficultés ont pu être
vaincues en si peu de temps. Deux voies de lancement ont
été construites, partant de la poupe et de la proue du bâti-
ment. Chacune de ces CI voies » a 300 pieds de long sur 120
de large, et la distance entre les deux est de 120 pieds. Elles
sont construites avec une solidité extraordinaire; chacune
d'elles repose sur sept rangs de piliers, ayant 32 pieds de
longueur sous la cale du navire, et diminuant graduellement
jusqu'à 10 pieds de longueur à l'étiage de la Tamise. Les me-
sures les plus grandioses ont été prises par l'ingénieur M. Bru-
neI pour régler les mouvements de ce Léviathan, et il y a
tout lieu d'espérer que l'opération du lancement réussira
parfaitement. »
Le lancement a été essa yé en effet le 3 novembre, comme
on l'avait annoncé ; mais cette difficile opération n'a pas pu
raie qui sévit en ce moment au Tonquin, autrefois royaume
indépendant, aujourd'hui province de la Cochinchine. Nous
avons reçu nous-mêmes quelques détails sur ces désastres dont
ces pauvres chrétientés sont si souvent frappées : il n'est que
trop vrai que les églises ont été rasées, les missionnaires arrê-
tés ou chassés, les écoles fermées.
Un évêque espagnol , vicaire apostolique du Tonquin cen-
tral, Mgr Diaz, a été arrêté et incarcéré la chaîne au cou dans
la ville de Nam-Ting, située près des côtes.
Cet infortuné prélat, condamné à mort depuis plusieurs
mois, existait encore à la date du 15 juillet dernier dans l'in-
fâme prison où il avait été jeté, au milieu de tous les scélérats
du pays. M. l'amiral Rigault de Genouilly, informé par le
consul général d'Espagne à Macao de ce déplorable événement,
résolut d'envoyer un des bâtiments de guerre de sa station dans
le golfe de Tonquin, dont la navigation est abandonnée depuis
150 ans par les Européens. Le Catinat, commandé par
M. le capitaine de frégate Lelieur, de Ville-sur-Arce, a été
choisi pour remplir cette mission ; ce bâtiment est parti de
Macao le 4 novembre dernier, escorté d'un petit navire à va-
peur du commerce ne tirant que six pieds d'eau, frété par
M. le consul général d'Espagne et qui pourra rendre comme
explorateur d'utiles services dans des parages redevenus si
inconnus.
Il avait à son bord M. le comte Kleczkowski, secrétaire de
la légation de France, sinologue distingué, accompagné d'un
élève interprète de la légation , et de plusieurs chrétiens ton-
quinois. Le Catinat devait se rendre d'abord au mouillage de
Bounq-Quioua, à une vingtaine de lieues dans le sud de la
ville de Nam-Ting. C'est de là que M. Kleczkowski devra en-
tamer des pourparlers ayant pour but d'obtenir, par des voies
conciliatrices, la délivrance de Mgr Diaz. M. Lelieur avait
d'ailleurs reçu l'ordre de recueillir à son bord tous les mis-
sionnaires ou chrétiens indigènes qui viendraient chercher un
refuge sous son pavillon.
Quel que soit le résultat qu'on puisse espérer des démarches
dont M. Rigault de Genouilly a pris l'initiative, on ne saurait
méconnaître que cet officier général a bien compris les devoirs
de sa position en entreprenant de délivrer un évêque catho-
lique, d'une nationalité étrangère, des mains d'atroces bour-
reaux. L'Empereur est reconnu d'une commune voix, par les
catholiques et par les protestants, comme le protecteur des
chrétientés catholiques dans l'extrême Orient, comme en tout
temps les souverains de la France ont été les protecteurs des
chrétiens du Levant. L'approche de la mauvaise saison, la
possibilité de dangers à courir dans une navigation difficile,
sont des considérations qui devaient s'effacer devant les motifs
d'humanité qui appelaient nos braves marins à la délivrance
d'un saint évêque, ainsi que devant la convenance des bons
offices à accorder à une nation alliée et amie, et enfin devant
la nécessité de justifier la primauté du pavillon français dans
le protectorat des intérêts catholiques. [Moniteur de la flotte.)
— La ville de Dehli a été prise par les Anglais le 20 sep-
tembre. L'assaut avait commencé le 14 et n'a pas duré moins
de six jours. Les pertes ont été considérables des deux côtés.
Cette nouvelle importante est venue à Londres par quatre
voies différentes : d'abord par Trieste, où le paquebot le
Bombay l'a apportée le 26 septembre. Le PÜiin, autre pa-
quebot, l'avait apportée le 19 à Suez. Déjà la veille 18, la
Nubia, venant de Calcutta, était arrivée à Suez, ayant appris à
Aden cette nouvelle du Pékin, qui venait de Bombay, et que
la Nubia avait devancé d'un jour dans la traversée de la mer
Rouge. Enfin on a reçu cette nouvelle par la voie de Vienne,
la Haye et Amsterdam.
Les dernières dates sont : Bombay 4 octobre, Calcutta 25 sep-
tembre, Madras 30 septembre, Galle 3 octobre, Aden 12 oc-
tobre.
Rien de nouveau pour la Chine. Lord Elgin était parti de
Singapore le 13 septembre. 1
— Le Moniteur universel du 1er novembre a publié la
notification du blocus de Canton par les forces anglaises. Le
blocus date du 8 août, ainsi que nous l'avons annoncé.
- Le Nouvelliste de Marseille du 22 octobre fait les ré-
flexions suivantes sur le transport des dépêches de l'Inde :
« Le Daily News a constaté que l'officier chargé d'accompa-
gner les dépêches de la malle de l'Inde, de Paris à Londres,
a franchi la distance en huit heures trois quarts; mais on n'a
rien dit de la rapidité mise à parcourir le chemin de Marseille
à Paris. Depuis que les événements graves dont l'Inde est le
théâtre donnent tant d'intérêt aux nouvelles apportées par les
paquebots, le gouvernement anglais a fait organiser un ser-
vice spécial sur les chemins de fer français, dont la vitesse
dépasse de beaucoup celle des trains directs. Ce train spécial
ne s'arrête que pour faire de l'eau pour la machine et marche
à une vitesse de plus de trente lieues à l'heure. Les dépêches
ne s'arrêtent pas à Paris et reprennent de suite le chemin de
fer du Nord. Un paquebot toujours prêt à Boulogne les trans-
porte en quelques heures à Londres.
Il On peut citer ce service comme le mode de locomotion le
plus rapide qui ait été jamais organisé. Il est, cela va sans
dire, très-coûteux, en ce qu'il nécessite de la part des com-
pagnies du chemin de fer un surcroît de surveillance et une
foule de précautions pour prévenir tout accident. Ce train,
qu'on pourrait comparer à un cheval échappé, traverse la
France quatre fois par mois. Il subsistera tant que les événe-
ments de l'Inde conserveront le caractère de gravité qu'ils ont
pris depuis quelque temps. »
— M. le colonel Harness, qui commandait les trois cents
hommes de troupes anglaises arrivés à Alexandrie le 15 oc-
tobre, leur a adressé une allocution au moment où ils s'em-
barquaient sur la mer Rouge ; et il leur a fait sentir en termes
aussi chaleureux que loyaux l'immense service que rendait
l'Égypte à l'Angleterre en abrégeant ainsi la durée et les fa-
tigues du voyage aux Indes.
— On lisait dans plusieurs journaux anglais et notamment
dans le Times du 28 octobre :
« Le jour du lancement du Great Eastern est enfin défini-
tivement fixé; cet événement dans l'histoire de la marine aura
lieu le mardi 3 novembre, le matin de bonne heure. Il a été
impossible de fixer le jour plus tôt; car, bien que 1,100 ou-
vriers travaillent jour et nuit pour achever cette gigantesque
construction, il y a eu des moments où l'ajournement de
cette opération paraissait inévitable. Ce n'est que par une
énergie constante et infatigable que les difficultés ont pu être
vaincues en si peu de temps. Deux voies de lancement ont
été construites, partant de la poupe et de la proue du bâti-
ment. Chacune de ces CI voies » a 300 pieds de long sur 120
de large, et la distance entre les deux est de 120 pieds. Elles
sont construites avec une solidité extraordinaire; chacune
d'elles repose sur sept rangs de piliers, ayant 32 pieds de
longueur sous la cale du navire, et diminuant graduellement
jusqu'à 10 pieds de longueur à l'étiage de la Tamise. Les me-
sures les plus grandioses ont été prises par l'ingénieur M. Bru-
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