Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1857 10 octobre 1857
Description : 1857/10/10 (A2,N32). 1857/10/10 (A2,N32).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530631v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 437
treprise. Nous le remercions pour notre part d'une sympathie
si persévérante et d'un zèle si éclairé.
Le Constitutionnel du 29 septembre publie un article re-
marquable de M. P. Dubois sur l'occupation de Djeddah par les
Anglais. Ce bruit, mentionné d'abord dans une correspondance
de Constantinople, se retrouve dans le Times, qui semble l'ap-
prouver et le consacrer en le répétant. M. P. Dubois démontre
que déjà l'occupation de Périm est un acte bien grave; mais
que l'occupation de Djeddab, port de la Mecque, le serait bien
davantage. Il parait qu'à Constantinople, on s'est assez vive-
ment ému de ce projet tout hypothétique qu'il est et le
Constitutionnel ne s'en étonne pas, en se rappelant que tout
récemment le Times a fait plusieurs articles de son propre
fonds pour prouver que l'Angleterre est la plus grande puis-
sance musulmane du monde. La conséquence de cette doctrine
serait que les villes saintes devraient appartenir à l'Angleterre
et non point à la Turquie. M. P. Dubois n'attribue pas de pareils
desseins au gouvernement anglais; mais il signale ces ballons
d'essai lancés par la presse, et il montre tout ce que cette po-
litique d'envahissement aurait de dangereux et d'inique. Elle
n'est pas de notre temps; et ce serait un grand péril que de
nourrir encore de pareilles illusions.
Le Siècle du 21 septembre publie une lettre fort intéressante
sur le Midi, de M. Taxile Delord. Nous y remarquons le pas-
sage suivant sur les constructions qui se font actuellement à
Marseille :
« La spéculation a voulu prendre possession de ses domaines
de la façon la plus brillante; c'est comme si elle disait à ses
actionnaires et au public : « Je doute si peu de l'aveuir que,
au lieu de maisons à bon marché pour la population ou-
vrière) qui manque de logements, je commence par faire
bâtir des palais à l'usage des négociants anglais, qui ne man-
queront pas de venir se fixer à Marseille après le percement
de l'isthme de Suez. »
» Ce qui pourra sembler à l'étranger une témérité ou une
fanfaronnade de la spéculation, paraît aux Marseillais la chose
la plus naturelle du monde. Ici le percement de l'isthme de
Suez n'est plus seulement une idée, mais un fait; chacun y
croit et s'y prépare. C'est même une chose fort curieuse et fort
intéressante à étudier que la façon lente et sûre dont certaines
questions s'emparent d'une population, étendent sur elle leur
influence, la dominent, l'excitent, et la font progresser. Le
percement de l'isthme de Suez est une chose dont personne ne
doute; il s'accomplira certainement, mais dans un temps peut-
être encore assez éloigné de nous; cependant cette entreprise
non commencée excite, enflamme les esprits, et n'est point
étrangère à l'activité commerciale qui règne depuis plusieurs
années à Marseille. Les propriétaires provençaux ne se montrent
guère moins ingénieux, à ce qu'il paraît, ni moins féconds en
prétextes d'augmentation de loyer que leurs confrères pari-
siens. On cite un propriétaire qui compte augmenter tous ses
locataires à la Saint-Michel prochaine, en prévision des ac-
croissements que doit prendre Marseille par suite du perce-
ment de l'isthme de Suez. »
Le Journal des Débats du 2 octobre recherche pourquoi les
événements des Indes n'éveillent pas généralement plus de
sympathies sur le continent. Il signale parmi les causes de
cette froideur les fautes trop notoires de la Compagnie des
Indes ; puis il ajoute :
'( Il faut également faire une part, et une très-grande part,
aux animosités que la politique exclusive et passionnée de lord
Palmerston a soulevées en France et sur le continent tout en-
tier. Nous rendons justice à la nation anglaise : depuis trente
ans, elle est bien revenue des préventions et des sentiments
haineux qui ont divisé la France et l'Angleterre à d'autres
époques. Mais si ces sentiments haineux, cet esprit de rancune
et de rivalité misérable ont cessé d'animer la nation britan-
nique, ils vivent encore dans le gouvernement qui préside en
ce moment à ses destinées. Ils ont éclaté récemment dans plu-
sieurs occasions importantes, notamment dans la question des
Principautés, et surtout dans la question relative au percement
de l'isthme de Suez. A tort ou à raison, on a cru voir dans le
gouvernement anglais un parti pris de contrarier et de traver-
ser les mesures les plus libérales et les plus conformes aux
intérêts généraux de l'Europe. Cette politique d'un autre âge
ces passions surannées, ces rancunes puériles dont lord Pal-
merston est regardé comme le représentant systématique et
obstiné dans le cabinet anglais, ont exercé sur l'opinion pu-
blique, en France et ailleurs, une influence qu'il est impos-
sible de méconnaître et que nous constatons avec toute l'im-
partialité dont nous avons donné plusieurs fois les preuves. »
La Bevue de Paris, dans son numéro du 1" octobre, analyse
la troisième série de nos documents, c'est-à-dire le rapport de
la Commission internationale.
Dans notre dernier numéro nous avons communiqué à nos
lecteurs le discours que M. Baruffi a prononcé dans la pre-
mière séance du Congrès scientifique de France au sujet du
canal de Suez; ce n'est pas le même jour que le Congrès a
adopté les conclusions de M. Baruffi, mais seulement le len-
demain, dans la séance du 4 septembre, conformément aux
règlements, qui n'admettaient pas de vote dans la séance d'inau-
guration, les fonctions de président n'étant que provisoire-
ment confiées à un membre du Congrès. Dans la séance du
4 septembre, les élections du bureau ayant eu lieu, M. Baruffi
a relu les conclusions de son discours, et pour les nouveaux
arrivés il a ajouté les paroles suivantes :
u Messieurs,
» Je regrette infiniment de ne pas posséder mieux votre belle
langue, pour vous exprimer toute ma reconnaissance pour
l'attention que vous avez bien voulu prêter hier à mes paroles,
et pour l'intérêt que vous avez manifesté pour mes proposi-
tions.
» Veuillez bien me permettre, Messieurs, de vous répéter
avec insistance, qu'en prononçant de nouveau votre adhésion
par un vote solennel, vous aurez bien mérité non-seulement
de la France, mais de toute l'Europe et de la civilisation uni-
verselle! Dans quelques siècles d'ici, plusieurs de nos cités flo-
rissantes n'existeront peut-être plus, et beaucoup de nos
contemporains célèbres seront tombés en parfait oubli; mais
le bosphore de Suez, qui sera sûrement ouvert par la géné-
reuse et puissante volonté de la France et du reste de l'Europe,
durera plus longtem ps. Peut-être, dans uneépoquebienéloignée
de la présente, un monument, une inscription en plusieurs
langues, comme celle de Rosette, qui a fourni à un savant
Français la clef pour comprendre les anciens hiéroglyphes,
révélera alors au monde que le grand promoteur de la nou-
velle réunion des deux mers, cet heureux auteur d'une
œuvre si éminemment utile pour le genre humain, M. Fer-
dinand de Lesseps, était un fils de la France, noble na-
tion , qui se trouve toujours à la tête des idées généreuses,
des progrès glorieux de la vraie civilisation fondée sur le
bien de l'humanité!
» Quelle bonne fortune et quelle gloire pour le Congrès
scientifique, qui est une fraction importante de la France ac-
tive et intelligente, que d'avoir pu contribuer par son simple
vote à l'accomplissement d'une œuvre magnifique, qui, per-
mettez-moi de le répéter, honorera pour toujours la France,
le monde et l'époque actuçlle! n
treprise. Nous le remercions pour notre part d'une sympathie
si persévérante et d'un zèle si éclairé.
Le Constitutionnel du 29 septembre publie un article re-
marquable de M. P. Dubois sur l'occupation de Djeddah par les
Anglais. Ce bruit, mentionné d'abord dans une correspondance
de Constantinople, se retrouve dans le Times, qui semble l'ap-
prouver et le consacrer en le répétant. M. P. Dubois démontre
que déjà l'occupation de Périm est un acte bien grave; mais
que l'occupation de Djeddab, port de la Mecque, le serait bien
davantage. Il parait qu'à Constantinople, on s'est assez vive-
ment ému de ce projet tout hypothétique qu'il est et le
Constitutionnel ne s'en étonne pas, en se rappelant que tout
récemment le Times a fait plusieurs articles de son propre
fonds pour prouver que l'Angleterre est la plus grande puis-
sance musulmane du monde. La conséquence de cette doctrine
serait que les villes saintes devraient appartenir à l'Angleterre
et non point à la Turquie. M. P. Dubois n'attribue pas de pareils
desseins au gouvernement anglais; mais il signale ces ballons
d'essai lancés par la presse, et il montre tout ce que cette po-
litique d'envahissement aurait de dangereux et d'inique. Elle
n'est pas de notre temps; et ce serait un grand péril que de
nourrir encore de pareilles illusions.
Le Siècle du 21 septembre publie une lettre fort intéressante
sur le Midi, de M. Taxile Delord. Nous y remarquons le pas-
sage suivant sur les constructions qui se font actuellement à
Marseille :
« La spéculation a voulu prendre possession de ses domaines
de la façon la plus brillante; c'est comme si elle disait à ses
actionnaires et au public : « Je doute si peu de l'aveuir que,
au lieu de maisons à bon marché pour la population ou-
vrière) qui manque de logements, je commence par faire
bâtir des palais à l'usage des négociants anglais, qui ne man-
queront pas de venir se fixer à Marseille après le percement
de l'isthme de Suez. »
» Ce qui pourra sembler à l'étranger une témérité ou une
fanfaronnade de la spéculation, paraît aux Marseillais la chose
la plus naturelle du monde. Ici le percement de l'isthme de
Suez n'est plus seulement une idée, mais un fait; chacun y
croit et s'y prépare. C'est même une chose fort curieuse et fort
intéressante à étudier que la façon lente et sûre dont certaines
questions s'emparent d'une population, étendent sur elle leur
influence, la dominent, l'excitent, et la font progresser. Le
percement de l'isthme de Suez est une chose dont personne ne
doute; il s'accomplira certainement, mais dans un temps peut-
être encore assez éloigné de nous; cependant cette entreprise
non commencée excite, enflamme les esprits, et n'est point
étrangère à l'activité commerciale qui règne depuis plusieurs
années à Marseille. Les propriétaires provençaux ne se montrent
guère moins ingénieux, à ce qu'il paraît, ni moins féconds en
prétextes d'augmentation de loyer que leurs confrères pari-
siens. On cite un propriétaire qui compte augmenter tous ses
locataires à la Saint-Michel prochaine, en prévision des ac-
croissements que doit prendre Marseille par suite du perce-
ment de l'isthme de Suez. »
Le Journal des Débats du 2 octobre recherche pourquoi les
événements des Indes n'éveillent pas généralement plus de
sympathies sur le continent. Il signale parmi les causes de
cette froideur les fautes trop notoires de la Compagnie des
Indes ; puis il ajoute :
'( Il faut également faire une part, et une très-grande part,
aux animosités que la politique exclusive et passionnée de lord
Palmerston a soulevées en France et sur le continent tout en-
tier. Nous rendons justice à la nation anglaise : depuis trente
ans, elle est bien revenue des préventions et des sentiments
haineux qui ont divisé la France et l'Angleterre à d'autres
époques. Mais si ces sentiments haineux, cet esprit de rancune
et de rivalité misérable ont cessé d'animer la nation britan-
nique, ils vivent encore dans le gouvernement qui préside en
ce moment à ses destinées. Ils ont éclaté récemment dans plu-
sieurs occasions importantes, notamment dans la question des
Principautés, et surtout dans la question relative au percement
de l'isthme de Suez. A tort ou à raison, on a cru voir dans le
gouvernement anglais un parti pris de contrarier et de traver-
ser les mesures les plus libérales et les plus conformes aux
intérêts généraux de l'Europe. Cette politique d'un autre âge
ces passions surannées, ces rancunes puériles dont lord Pal-
merston est regardé comme le représentant systématique et
obstiné dans le cabinet anglais, ont exercé sur l'opinion pu-
blique, en France et ailleurs, une influence qu'il est impos-
sible de méconnaître et que nous constatons avec toute l'im-
partialité dont nous avons donné plusieurs fois les preuves. »
La Bevue de Paris, dans son numéro du 1" octobre, analyse
la troisième série de nos documents, c'est-à-dire le rapport de
la Commission internationale.
Dans notre dernier numéro nous avons communiqué à nos
lecteurs le discours que M. Baruffi a prononcé dans la pre-
mière séance du Congrès scientifique de France au sujet du
canal de Suez; ce n'est pas le même jour que le Congrès a
adopté les conclusions de M. Baruffi, mais seulement le len-
demain, dans la séance du 4 septembre, conformément aux
règlements, qui n'admettaient pas de vote dans la séance d'inau-
guration, les fonctions de président n'étant que provisoire-
ment confiées à un membre du Congrès. Dans la séance du
4 septembre, les élections du bureau ayant eu lieu, M. Baruffi
a relu les conclusions de son discours, et pour les nouveaux
arrivés il a ajouté les paroles suivantes :
u Messieurs,
» Je regrette infiniment de ne pas posséder mieux votre belle
langue, pour vous exprimer toute ma reconnaissance pour
l'attention que vous avez bien voulu prêter hier à mes paroles,
et pour l'intérêt que vous avez manifesté pour mes proposi-
tions.
» Veuillez bien me permettre, Messieurs, de vous répéter
avec insistance, qu'en prononçant de nouveau votre adhésion
par un vote solennel, vous aurez bien mérité non-seulement
de la France, mais de toute l'Europe et de la civilisation uni-
verselle! Dans quelques siècles d'ici, plusieurs de nos cités flo-
rissantes n'existeront peut-être plus, et beaucoup de nos
contemporains célèbres seront tombés en parfait oubli; mais
le bosphore de Suez, qui sera sûrement ouvert par la géné-
reuse et puissante volonté de la France et du reste de l'Europe,
durera plus longtem ps. Peut-être, dans uneépoquebienéloignée
de la présente, un monument, une inscription en plusieurs
langues, comme celle de Rosette, qui a fourni à un savant
Français la clef pour comprendre les anciens hiéroglyphes,
révélera alors au monde que le grand promoteur de la nou-
velle réunion des deux mers, cet heureux auteur d'une
œuvre si éminemment utile pour le genre humain, M. Fer-
dinand de Lesseps, était un fils de la France, noble na-
tion , qui se trouve toujours à la tête des idées généreuses,
des progrès glorieux de la vraie civilisation fondée sur le
bien de l'humanité!
» Quelle bonne fortune et quelle gloire pour le Congrès
scientifique, qui est une fraction importante de la France ac-
tive et intelligente, que d'avoir pu contribuer par son simple
vote à l'accomplissement d'une œuvre magnifique, qui, per-
mettez-moi de le répéter, honorera pour toujours la France,
le monde et l'époque actuçlle! n
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 29/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530631v/f29.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530631v/f29.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530631v/f29.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530631v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530631v
Facebook
Twitter