Presse et revues
32 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 septembre 1857 25 septembre 1857
Description : 1857/09/25 (A2,N31). 1857/09/25 (A2,N31).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530630f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 405
Le Diario de Barcelone du 4 et du 5 septembre a publié
la réponse de la Commission internationale à M. Stephenson.
Le Diario du 9 septembre traduit le second rapport de
M. le baron Charles Dupin à l'Académie des sciences morales
et politiques. Nous l'avons donné dans un de nos précédents
numéros.
L'Incoraggiamento de Ferrare réfute dans ses deux numéros
du 20 et 27 août les discours de lord Palmerston. Ces deux
articles sont encore dus à M. Bozoli, dont le zèle ne se ralentit
pas.
La Presse d'Orient du 5 septembre parle dans une corres-
pondance d'Egypte des travaux du canal d'eau douce préli-
minaire, et annexe indispensable du canal maritime.
On lit dans la Presse d'Orient du 9 septembre :
« Nous avons accueilli sans surprise la nouvelle donnée par
les journaux de Londres d'une démarche du gouvernement
anglais tendant à obtenir de la Porte et du Vice-roi d'Égypte
l'autorisation de faire passer les troupes destinées aux Indes
à travers l'isthme de Suez; nous n'aurions eu garde de laisser
échapper un aussi puissant argument en faveur de la grande
entreprise qui préoccupe tous les esprits en Europe. Depuis,
lord Palmerston a déclaré au Parlement, comme on sait, que
cette nouvelle était inexacte. Cependant le Morning-Chronicle
continue à donner les plus minutieux détails sur les arran-
gements pris à Londres pour expédier par cette route les
nouveaux renforts qu'on songe à envoyer. Entre la déclara-
tion du cabinet et la version de la feuille anglaise, il y a une
contradition manifeste. En attendant, tous les généraux et
officiers prennent la route de Suez comme la plus commode,
la moins dispendieuse et la plus courte. »
La Presse d'Orient du 22 août analyse l' Adresse de la
Chambre de commerce de Barcelone à la reine d'Espagne.
La Presse d'Orient du 29 août rend compte de la discus-
sion qui a eu lieu le 14 août dans la Chambre des Communes
d'Angleterre, et elle analyse, dans le discours de M. Gladstone,
ce qu'il a dit en faveur du canal de Suez. -
Le Télégraphe des Cyclades (Hermoupolis, 23 juillet) publie
un long article en faveur du canal de Suez, où il discute les
arguments de lord Palmerston contre cette belle entreprise.
Le journal grec espère que l'opinion publique en Angleterre
aura bientôt raison de cette résistance que rien ne justifie. Il
reproduit aussi la lettre de M. Ferdinand de Lesseps aux
Chambres de commerce du Royaume-Uni.
0 Monitor (le Moniteur), journal de Porto en Portugal,
annonce dans son numéro du 31 août la protestation de la
Chambre de commerce de Newcastle contre les déclarations de
lord Palmerston.
Nous voyons avec plaisir les journaux portugais s'occuper
de notre grande entreprise. Le Portugal a quelques possessions
dans les mers Asiatiques; et il peut penser à y accroître, si
ce n'est son territoire, du moins son commerce. C'est le Por-
tugal qui ouvrait, il y a quatre siècles environ, une route
nouvelle vers les Indes en découvrant le cap de Bonne-Espé-
rance. Accueillir aujourd'hui une voie plus courte et plus
sûre, c'est continuer de glorieuses traditions et rester fidèle à
de grands et impérissables souvenirs.
0 Monitor du 1er septembre revient en termes très-favora-
bles sur le canal de Suez, à l'occasion d'une revue du grand
mouvement économique et industriel qui se manifeste actuel-
lement en Europe et qui s'étend jusqu'en Orient.
Le Nouvelliste de Marseille se félicite du vœu du Conseil
général des Bouches-du-Rhône dans un article que nous re-
produisons en partie :
« Comme nous devions nous y attendre, le Conseil général
a attaché au projet de M. de Lesseps pour le percement de
l'isthme de Suez le vœu le plus sympathique et le plus chaleu-
reux. C'est la voix du pays qui commence à se faire entendre
et qui revêt, dans cette manifestation officielle, le caractère
d'autorité qu'elle emprunte à l'expérience et aux lumières des
premiers représentants de la nation. Cette voix retentira de
l'autre côté du détroit et lord Palmerston comprendra peut-
être qu'il y aurait folie de sa part à persister dans une opposi-
tion que la France entière va condamner; car, nous n'en dou-
tons nullement, tous les Conseils généraux seront, comme
celui de Marseille, pénétrés de l'utilité et de la nécessité d'une
entreprise qui intéresse au plus haut degré tous les peuples,
au point de vue de leur prospérité future.
i, A une époque qui n'est pas encore bien loin de nous, la
politique de l'Angleterre a pu être impunément égoïste et ex-
clusive. Elle a pu jeter avec succès à l'Europe des injonctions
et des inhibitions. Lord Palmerston, qui est la dernière per-
sonnification de cette politique et qui semble vouloir la main-
tenir jusqu'au bout de sa carrière, ne veut pas voir qu'elle n'a
plus de raison d'être et qu'elle est funeste à l'Angleterre. Elle
n'a plus le privilége d'imposer aux gouvernements ni d'entra-
ver sérieusement leur volonté. Lord Palmerston ne triomphera
pas facilement, lorsque le gouvernement français, à la de-
mande des Conseils généraux, et lorsque les autres gouverne-
ments de l'Europe interviendront dans la question et lui signi-
fieront qu'ils approuvent et protègent le projet qu'il rejette.
Voudra-t-il résister? Mais on lui rappellera que la volonté de
l'Europe a plus de valeur et d'autorité que la volonté d'une
seule nation, et l'on passera outre.
» Tel est le résultat que nous prévoyons, si le gouverne-
nement français prend en considération les vœux des Conseils
généraux. Nous ne préjugeons pas sa décision; mais il nous
est permis d'espérer, en nous référant aux actes qui témoignent
de sa déférence pour les mandataires de nos populations,
qu'elle sera conforme à nos désirs, et qu'elle renversera les
derniers obstacles qui tiennent encore en suspens une œuvre
dont l'exécution sera pour notre siècle un éternel honneur. »
Signé : BLANCHARD.
Le Nouvelliste de Marseille du 3 septembre reproduit
l'Adresse du Conseil général de la Nièvre à l'Empereur, rédigée
par M. le baron Charles Dupin.
Le Nouvelliste de Marseille du 10 septembre analyse la ré-
ponse de la Commission international e au discours de M. Ste-
phenson. Le Nouvelliste du 13 reproduit notre article intitulé :
Une leçon pour lord Palmerston.
On lit dans le Sémaphore de Marseille (Correspondance de,
Madras, du 13 août) : « Nos malheurs sont loin de toucher à
leur fin. Quels tristes détails nous arrivent! Le volcan est
partout. Les insurgés ont toujours Dehli en leur pouvoir.
L'Angleterre nous enverra-t-elle des troupes suffisantes? On
ne peut pas être à la fois une puissance maritime et une puis-
sance de terre; nous en faisons l'épouvantable expérience.
Si l'isthme de Suez eût été percé, l'Inde anglaise était
sauvée. Qu'en pense lord Palmerston ? »
L'Union franc-comtoise du 13 septembre publie le vœu du
Conseil général de la Haute-Saône en faveur du canal de
Suez.
Le Diario de Barcelone du 4 et du 5 septembre a publié
la réponse de la Commission internationale à M. Stephenson.
Le Diario du 9 septembre traduit le second rapport de
M. le baron Charles Dupin à l'Académie des sciences morales
et politiques. Nous l'avons donné dans un de nos précédents
numéros.
L'Incoraggiamento de Ferrare réfute dans ses deux numéros
du 20 et 27 août les discours de lord Palmerston. Ces deux
articles sont encore dus à M. Bozoli, dont le zèle ne se ralentit
pas.
La Presse d'Orient du 5 septembre parle dans une corres-
pondance d'Egypte des travaux du canal d'eau douce préli-
minaire, et annexe indispensable du canal maritime.
On lit dans la Presse d'Orient du 9 septembre :
« Nous avons accueilli sans surprise la nouvelle donnée par
les journaux de Londres d'une démarche du gouvernement
anglais tendant à obtenir de la Porte et du Vice-roi d'Égypte
l'autorisation de faire passer les troupes destinées aux Indes
à travers l'isthme de Suez; nous n'aurions eu garde de laisser
échapper un aussi puissant argument en faveur de la grande
entreprise qui préoccupe tous les esprits en Europe. Depuis,
lord Palmerston a déclaré au Parlement, comme on sait, que
cette nouvelle était inexacte. Cependant le Morning-Chronicle
continue à donner les plus minutieux détails sur les arran-
gements pris à Londres pour expédier par cette route les
nouveaux renforts qu'on songe à envoyer. Entre la déclara-
tion du cabinet et la version de la feuille anglaise, il y a une
contradition manifeste. En attendant, tous les généraux et
officiers prennent la route de Suez comme la plus commode,
la moins dispendieuse et la plus courte. »
La Presse d'Orient du 22 août analyse l' Adresse de la
Chambre de commerce de Barcelone à la reine d'Espagne.
La Presse d'Orient du 29 août rend compte de la discus-
sion qui a eu lieu le 14 août dans la Chambre des Communes
d'Angleterre, et elle analyse, dans le discours de M. Gladstone,
ce qu'il a dit en faveur du canal de Suez. -
Le Télégraphe des Cyclades (Hermoupolis, 23 juillet) publie
un long article en faveur du canal de Suez, où il discute les
arguments de lord Palmerston contre cette belle entreprise.
Le journal grec espère que l'opinion publique en Angleterre
aura bientôt raison de cette résistance que rien ne justifie. Il
reproduit aussi la lettre de M. Ferdinand de Lesseps aux
Chambres de commerce du Royaume-Uni.
0 Monitor (le Moniteur), journal de Porto en Portugal,
annonce dans son numéro du 31 août la protestation de la
Chambre de commerce de Newcastle contre les déclarations de
lord Palmerston.
Nous voyons avec plaisir les journaux portugais s'occuper
de notre grande entreprise. Le Portugal a quelques possessions
dans les mers Asiatiques; et il peut penser à y accroître, si
ce n'est son territoire, du moins son commerce. C'est le Por-
tugal qui ouvrait, il y a quatre siècles environ, une route
nouvelle vers les Indes en découvrant le cap de Bonne-Espé-
rance. Accueillir aujourd'hui une voie plus courte et plus
sûre, c'est continuer de glorieuses traditions et rester fidèle à
de grands et impérissables souvenirs.
0 Monitor du 1er septembre revient en termes très-favora-
bles sur le canal de Suez, à l'occasion d'une revue du grand
mouvement économique et industriel qui se manifeste actuel-
lement en Europe et qui s'étend jusqu'en Orient.
Le Nouvelliste de Marseille se félicite du vœu du Conseil
général des Bouches-du-Rhône dans un article que nous re-
produisons en partie :
« Comme nous devions nous y attendre, le Conseil général
a attaché au projet de M. de Lesseps pour le percement de
l'isthme de Suez le vœu le plus sympathique et le plus chaleu-
reux. C'est la voix du pays qui commence à se faire entendre
et qui revêt, dans cette manifestation officielle, le caractère
d'autorité qu'elle emprunte à l'expérience et aux lumières des
premiers représentants de la nation. Cette voix retentira de
l'autre côté du détroit et lord Palmerston comprendra peut-
être qu'il y aurait folie de sa part à persister dans une opposi-
tion que la France entière va condamner; car, nous n'en dou-
tons nullement, tous les Conseils généraux seront, comme
celui de Marseille, pénétrés de l'utilité et de la nécessité d'une
entreprise qui intéresse au plus haut degré tous les peuples,
au point de vue de leur prospérité future.
i, A une époque qui n'est pas encore bien loin de nous, la
politique de l'Angleterre a pu être impunément égoïste et ex-
clusive. Elle a pu jeter avec succès à l'Europe des injonctions
et des inhibitions. Lord Palmerston, qui est la dernière per-
sonnification de cette politique et qui semble vouloir la main-
tenir jusqu'au bout de sa carrière, ne veut pas voir qu'elle n'a
plus de raison d'être et qu'elle est funeste à l'Angleterre. Elle
n'a plus le privilége d'imposer aux gouvernements ni d'entra-
ver sérieusement leur volonté. Lord Palmerston ne triomphera
pas facilement, lorsque le gouvernement français, à la de-
mande des Conseils généraux, et lorsque les autres gouverne-
ments de l'Europe interviendront dans la question et lui signi-
fieront qu'ils approuvent et protègent le projet qu'il rejette.
Voudra-t-il résister? Mais on lui rappellera que la volonté de
l'Europe a plus de valeur et d'autorité que la volonté d'une
seule nation, et l'on passera outre.
» Tel est le résultat que nous prévoyons, si le gouverne-
nement français prend en considération les vœux des Conseils
généraux. Nous ne préjugeons pas sa décision; mais il nous
est permis d'espérer, en nous référant aux actes qui témoignent
de sa déférence pour les mandataires de nos populations,
qu'elle sera conforme à nos désirs, et qu'elle renversera les
derniers obstacles qui tiennent encore en suspens une œuvre
dont l'exécution sera pour notre siècle un éternel honneur. »
Signé : BLANCHARD.
Le Nouvelliste de Marseille du 3 septembre reproduit
l'Adresse du Conseil général de la Nièvre à l'Empereur, rédigée
par M. le baron Charles Dupin.
Le Nouvelliste de Marseille du 10 septembre analyse la ré-
ponse de la Commission international e au discours de M. Ste-
phenson. Le Nouvelliste du 13 reproduit notre article intitulé :
Une leçon pour lord Palmerston.
On lit dans le Sémaphore de Marseille (Correspondance de,
Madras, du 13 août) : « Nos malheurs sont loin de toucher à
leur fin. Quels tristes détails nous arrivent! Le volcan est
partout. Les insurgés ont toujours Dehli en leur pouvoir.
L'Angleterre nous enverra-t-elle des troupes suffisantes? On
ne peut pas être à la fois une puissance maritime et une puis-
sance de terre; nous en faisons l'épouvantable expérience.
Si l'isthme de Suez eût été percé, l'Inde anglaise était
sauvée. Qu'en pense lord Palmerston ? »
L'Union franc-comtoise du 13 septembre publie le vœu du
Conseil général de la Haute-Saône en faveur du canal de
Suez.
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