Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1857 10 octobre 1857
Description : 1857/10/10 (A2,N32). 1857/10/10 (A2,N32).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530631v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
432 L'ISTHME DE SUEZ.
Le Railway-Times du 26 septembre regrette que le télé-
graphe de la mer Rouge, si important pour le gouvernement
et si utile pour les milliers de Tamilles qui attendent avec
anxiété des nouvelles de l'Inde, éprouve encore des retards
par le refus de la Compagnie des Indes de souscrire aux con-
ditions proposées par les entrepreneurs. Un moyen certain
pour faire de ce télégraphe une entreprise sûre serait de créer
un trafic suffisant entre Aden et Suez, pour donner un revenu
au delà de celui dont la garantie a été demandée à la Com-
pagnie des Indes. Mais, pour créer ce commerce, il ne faut
autre chose que la construction du canal de Suez; en consé-
quence, le Railway-Times donne aux entrepreneurs du télé-
graphe le bon conseil de faire cause commune avec les mee-
tings qui se sont prononcés en faveur du canal de Suez.
Nous trouvons dans le Railway-Times un article intitulé :
le L'Empire, c'est la paix, » qui, après avoir énuméré un à un
tous les Conseils généraux dont les vœux sont en faveur du
canal, continue ainsi qu'il suit :
« Une pareille démonstration d'opinion, aussi puissante
dans ses effets qu'elle est pacifique dans sa tendance, ne peut
passer inaperçue. Elle a rapport à une entreprise dont des
hommes instruits ont fait l'objet de toute leur activité, et à la-
quelle la science, la pratique et la théorie ont imprimé leur
cachet. Ce n'est certainement pas la faute de nos voisins si
cette manifestation est à quelque degré une question de fierté
nationale et de sentiment politique, en ce sens que les insi-
nuations odieuses de lord Palmerston ont peut-être donné une
impulsion et une vigueur à ce mouvement, qu'il n'aurait pas
eues sans cela. C'est cependant une véritable satisfaction de
pouvoir mentionner un des faits les plus agréables concer-
nant cette démonstration. Il n'y a eu aucune imitation de les-
capade de notre Premier, aucune revanche pour ses paroles
hostiles. Le canal est appuyé à cause de ses propres avan-
tages, et il n'est pas adopté ou approuvé parce qu'en faisant
ainsi on se mettrait en opposition avec les représentants de
l'Angleterre. Mais, bien que paisible, cette démonstration est
néanmoins importante et bien justifiée. Le port de Marseille
espère en approuvant; tandis que les entrepreneurs de Lyon
et les consommateurs de Paris voient dans la reconnaissance
de leurs opinions une autre preuve de l'importance qu'il y
aura à poursuivre cette entreprise ou même à y attirer sans
retard l'attention du gouvernement.
TS La patience de l'Europe a été sans doute éprouvée d'une
manière regrettable. Nos correspondances de Trieste, compre-
nant des nouvelles d'Autriche et de toutes les côtes d'Italie et
de Dalmatie, commencent à être beaucoup moins disposées à
attendre la coopération de l'Angleterre , et des personnages
importants continuent à se faire porter sur la liste toujours
grossissante des capitalistes. Une idée bien arrêtée parait
prendre possession de l'esprit du continent ; c'est que non-
seulement il ne sera pas demandé de l'argent à l'Angleterre,
mais qu'il vaudrait même mieux procéder sans elle. Les fluctua-
tions continuelles de la politique ottomane, et les changements
presque incessants dans les conseils du Sultan, sont égale-
ment des symptômes de la même opinion. Ils tendent tous au
même résultat, à l'éloignement des obstacles dans le Divan,
et à l'avancement de fonctionnaires qui regardent l'achève-
ment du canal comme l'événement le plus important de leur
époque, et comme un moyen de consolider leur gouverne-
ment. Aucune nation ne connaît mieux l'énergie et la déter-
mination d'un pareil sentiment que les Anglais. Il est compa-
rativement inconnu ailleurs. Les autorités municipales sont
presque partout nommées à vie; tandis qu'en Angleterre il n'y
a pas un maire, pas un ancien d'église pour ainsi dire, qui ne
désire et ne fasse des efforts pour transmettre son année de
fonction à la postérité, comme la date de quelque grand évé-
nement.
» L'unanimité cordiale qui règne dans toute l'Europe, en y
ajoutant les événements qui se suivent avec tant de rapidité
dans les Indes, ne peut donc pas être perdue pour le peuple
anglais, »
Le Railway- Times du 3 octobre publie un article sur l'ave-
nir commercial du canal de Suez, en prenant pour base de
ses calculs le rapport de la Commission internationale et les
comptes rendus des meetings anglais.
Le Liverpool Courrier du 30 septembre publie un article
que nous analysons :
« Le transport de troupes anglaises par la voie d'Egypte,
dont l'urgence est reconnue à l'unanimité par tous les jour-.
naux d'Angleterre et en partie aussi par le gouvernement, est
actuellement l'objet d'une vive discussion dans la presse an-
glaise. Tout le monde veut donner son avis; mais dans la
plupart des cas ces bons conseils se bornent à dire comment
il ne faut pas faire, en laissant de côté la partie la plus diffi-
cile de la question. Un correspondant du Liverpool Courrier
du 30 septembre se hasarde à indiquer quelques moyens
d'exécution, et il commence par une proposition qui ne sau-
rait guère être favorablement accueillie par le gouvernement
et la Compagnie des Indes. Il propose de charger des entre-
preneurs particuliers du transport des troupes, en leur don-
nant une rétribution de tant par tête et en les menaçant de
peines sévères et de fortes amendes dans le cas où ils ne rem-
pliraient pas les engagements pris par eux.
» L'auteur de cette proposition prétend que de tristes événe-
ments dont le souvenir est encore récent ont suffisamment
mis au jour l'incapacité de l'intendance militaire, pour ne pas
pouvoir laisser à sa charge une tâche aussi difficile que le
transport de troupes à travers le désert, quelque peu étendu
qu'il soit. Il conseille ensuite d'envoyer en Égypte des hommes
connaissant bien le service des chemins de fer, et qui seraient
chargés de tous les détails de service des bagages, etc. Un
point qui, aux yeux de beaucoup de monde, est une difficulté
insurmontable, c'est l'approvisionnement d'eau dans le désert
et à Suez. Mais on n'a qu'à se rappeler qu'annuellement une
véritable armée de pèlerins passe par Suez sans mourir de
soif. Il est vrai qu'en adoptant le mode ordinaire de transport
il faudrait pour chaque régiment une assez grande quantité de
chameaux; c'est pourquoi l'écrivain du Liverpool Courrier
propose de faire construire en Angleterre des barils à eau,
reposant sur des roues, et que l'armée emmènerait avec elle.
Du reste, tous ces préparatifs sont bien loin d'être aussi im-
menses qu'on veut bien le dire; car la distance d'Alexandrie
à Suez est considérablement diminuée par le chemin de fer
déjà en partie achevé. , A l'appui de ces assertions, le Liverpool
Courrier cite le rapport sur l'état des travaux du railway
d'Alexandrie à Suez publié dans notre dernier numéro.
Le Daily-News du 26 septembre publie encore deux lettres
de ses correspondants où l'on revient avec la plus grande
force sur la proposition de MM. Croskey's et compagnie de
transporter par l'Egypte 2,200 hommes de troupes anglaises
par mois. Cette proposition, approuvée par la Compagnie des
Indes, a été rejetée par le gouvernement. Les correspondants
du Daily-News, qui sont des marins et des négociants expéri-
mentés, s'étonnent et s'indignent de cet entêtement du gou-
vernement, qui est dans les circonstances actuelles une sorte de
Il crime » à leurs yeux.
Le Railway-Times du 26 septembre regrette que le télé-
graphe de la mer Rouge, si important pour le gouvernement
et si utile pour les milliers de Tamilles qui attendent avec
anxiété des nouvelles de l'Inde, éprouve encore des retards
par le refus de la Compagnie des Indes de souscrire aux con-
ditions proposées par les entrepreneurs. Un moyen certain
pour faire de ce télégraphe une entreprise sûre serait de créer
un trafic suffisant entre Aden et Suez, pour donner un revenu
au delà de celui dont la garantie a été demandée à la Com-
pagnie des Indes. Mais, pour créer ce commerce, il ne faut
autre chose que la construction du canal de Suez; en consé-
quence, le Railway-Times donne aux entrepreneurs du télé-
graphe le bon conseil de faire cause commune avec les mee-
tings qui se sont prononcés en faveur du canal de Suez.
Nous trouvons dans le Railway-Times un article intitulé :
le L'Empire, c'est la paix, » qui, après avoir énuméré un à un
tous les Conseils généraux dont les vœux sont en faveur du
canal, continue ainsi qu'il suit :
« Une pareille démonstration d'opinion, aussi puissante
dans ses effets qu'elle est pacifique dans sa tendance, ne peut
passer inaperçue. Elle a rapport à une entreprise dont des
hommes instruits ont fait l'objet de toute leur activité, et à la-
quelle la science, la pratique et la théorie ont imprimé leur
cachet. Ce n'est certainement pas la faute de nos voisins si
cette manifestation est à quelque degré une question de fierté
nationale et de sentiment politique, en ce sens que les insi-
nuations odieuses de lord Palmerston ont peut-être donné une
impulsion et une vigueur à ce mouvement, qu'il n'aurait pas
eues sans cela. C'est cependant une véritable satisfaction de
pouvoir mentionner un des faits les plus agréables concer-
nant cette démonstration. Il n'y a eu aucune imitation de les-
capade de notre Premier, aucune revanche pour ses paroles
hostiles. Le canal est appuyé à cause de ses propres avan-
tages, et il n'est pas adopté ou approuvé parce qu'en faisant
ainsi on se mettrait en opposition avec les représentants de
l'Angleterre. Mais, bien que paisible, cette démonstration est
néanmoins importante et bien justifiée. Le port de Marseille
espère en approuvant; tandis que les entrepreneurs de Lyon
et les consommateurs de Paris voient dans la reconnaissance
de leurs opinions une autre preuve de l'importance qu'il y
aura à poursuivre cette entreprise ou même à y attirer sans
retard l'attention du gouvernement.
TS La patience de l'Europe a été sans doute éprouvée d'une
manière regrettable. Nos correspondances de Trieste, compre-
nant des nouvelles d'Autriche et de toutes les côtes d'Italie et
de Dalmatie, commencent à être beaucoup moins disposées à
attendre la coopération de l'Angleterre , et des personnages
importants continuent à se faire porter sur la liste toujours
grossissante des capitalistes. Une idée bien arrêtée parait
prendre possession de l'esprit du continent ; c'est que non-
seulement il ne sera pas demandé de l'argent à l'Angleterre,
mais qu'il vaudrait même mieux procéder sans elle. Les fluctua-
tions continuelles de la politique ottomane, et les changements
presque incessants dans les conseils du Sultan, sont égale-
ment des symptômes de la même opinion. Ils tendent tous au
même résultat, à l'éloignement des obstacles dans le Divan,
et à l'avancement de fonctionnaires qui regardent l'achève-
ment du canal comme l'événement le plus important de leur
époque, et comme un moyen de consolider leur gouverne-
ment. Aucune nation ne connaît mieux l'énergie et la déter-
mination d'un pareil sentiment que les Anglais. Il est compa-
rativement inconnu ailleurs. Les autorités municipales sont
presque partout nommées à vie; tandis qu'en Angleterre il n'y
a pas un maire, pas un ancien d'église pour ainsi dire, qui ne
désire et ne fasse des efforts pour transmettre son année de
fonction à la postérité, comme la date de quelque grand évé-
nement.
» L'unanimité cordiale qui règne dans toute l'Europe, en y
ajoutant les événements qui se suivent avec tant de rapidité
dans les Indes, ne peut donc pas être perdue pour le peuple
anglais, »
Le Railway- Times du 3 octobre publie un article sur l'ave-
nir commercial du canal de Suez, en prenant pour base de
ses calculs le rapport de la Commission internationale et les
comptes rendus des meetings anglais.
Le Liverpool Courrier du 30 septembre publie un article
que nous analysons :
« Le transport de troupes anglaises par la voie d'Egypte,
dont l'urgence est reconnue à l'unanimité par tous les jour-.
naux d'Angleterre et en partie aussi par le gouvernement, est
actuellement l'objet d'une vive discussion dans la presse an-
glaise. Tout le monde veut donner son avis; mais dans la
plupart des cas ces bons conseils se bornent à dire comment
il ne faut pas faire, en laissant de côté la partie la plus diffi-
cile de la question. Un correspondant du Liverpool Courrier
du 30 septembre se hasarde à indiquer quelques moyens
d'exécution, et il commence par une proposition qui ne sau-
rait guère être favorablement accueillie par le gouvernement
et la Compagnie des Indes. Il propose de charger des entre-
preneurs particuliers du transport des troupes, en leur don-
nant une rétribution de tant par tête et en les menaçant de
peines sévères et de fortes amendes dans le cas où ils ne rem-
pliraient pas les engagements pris par eux.
» L'auteur de cette proposition prétend que de tristes événe-
ments dont le souvenir est encore récent ont suffisamment
mis au jour l'incapacité de l'intendance militaire, pour ne pas
pouvoir laisser à sa charge une tâche aussi difficile que le
transport de troupes à travers le désert, quelque peu étendu
qu'il soit. Il conseille ensuite d'envoyer en Égypte des hommes
connaissant bien le service des chemins de fer, et qui seraient
chargés de tous les détails de service des bagages, etc. Un
point qui, aux yeux de beaucoup de monde, est une difficulté
insurmontable, c'est l'approvisionnement d'eau dans le désert
et à Suez. Mais on n'a qu'à se rappeler qu'annuellement une
véritable armée de pèlerins passe par Suez sans mourir de
soif. Il est vrai qu'en adoptant le mode ordinaire de transport
il faudrait pour chaque régiment une assez grande quantité de
chameaux; c'est pourquoi l'écrivain du Liverpool Courrier
propose de faire construire en Angleterre des barils à eau,
reposant sur des roues, et que l'armée emmènerait avec elle.
Du reste, tous ces préparatifs sont bien loin d'être aussi im-
menses qu'on veut bien le dire; car la distance d'Alexandrie
à Suez est considérablement diminuée par le chemin de fer
déjà en partie achevé. , A l'appui de ces assertions, le Liverpool
Courrier cite le rapport sur l'état des travaux du railway
d'Alexandrie à Suez publié dans notre dernier numéro.
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de ses correspondants où l'on revient avec la plus grande
force sur la proposition de MM. Croskey's et compagnie de
transporter par l'Egypte 2,200 hommes de troupes anglaises
par mois. Cette proposition, approuvée par la Compagnie des
Indes, a été rejetée par le gouvernement. Les correspondants
du Daily-News, qui sont des marins et des négociants expéri-
mentés, s'étonnent et s'indignent de cet entêtement du gou-
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