Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1857 10 octobre 1857
Description : 1857/10/10 (A2,N32). 1857/10/10 (A2,N32).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530631v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
42G L'ISTHME DE SUEZ,
sance dans les bureaux, promet un bénéfice dépassant de
beaucoup le bénéfice ordinaire de pareilles entreprises.
Tous ceux qui connaissent le commerce des Indes apprécie-
ront cet exposé; car il est évident que toutes les relations
commerciales, les assurances, les arrivées et les départs, les
accidents, le changement de destination des navires y seront
l'objet de la communication télégraphique.
On a proposé, aussitôt que le capital est souscrit, de faire
l'acquisition du câble atlantique, ou d'en faire faire un autre,
selon la décision qu'on prendra à cet égard.
Le câble sera posé en section de 300 à 600 lieues, et des
engagements ont été faits avec des entrepreneurs responsables
des opérations de la pose.
La Compagnie possède les concessions nécessaires des
gouvernements de la Turquie et de l'Egypte.
L'urgence de l'entreprise est généralement reconnue. Les
résultats rémunératifs ne sauraient être mis en doute. L'im-
munité parfaite de toute mauvaise chance est offerte par le
« Limited Liability Act » et par les garanties du gouvernement,
de la Compagnie des Indes et des entrepreneurs. C'est une
grande et importante question pour la nation, et il s'agit d'en-
gager tous ceux qui prennent quelque intérêt à une commu-
nication immédiate par le télégraphe avec les Indes à accor-
der un appui sincère et sérieux à une entreprise qui se
présente dans ce but seul au public. »
Nous analysons un article assez récent et très-remarquable
du Daily-News :
n L'Inde sera reliée à l'Angleterre parle télégraphe électrique.
Non-seulement la chose peut être faite; mais il faut qu'elle soit
faite dans le plus bref délai; car l'importance d'une commu-
nication télégraphique avec les Indes est démontrée depuis
bien des années; et quoique la révolution générale de nos
possessions ne fût pas à prévoir, nous aurions du toujours
nous souvenir que d'un moment à l'autre une communication
télégraphique avec l'Orient peut avoir un prix inestimable.
Un télégraphe électrique ne s'improvise pas. Dans les cir-
constances les plus favorables, des mois entiers se passeront
avant que le fil électrique réunisse les deux pays. Mais ce
n'est pas une raison pour ne pas se mettre immédiatement à
l'œuvre; car le premier transport des troupes expédié de nos
ports n'arrivera guère à Calcutta avant la fin de ce mois, et il
se passera bien encore deux autres mois jusqu'à ce que les
autres troupes soient toutes réunies dans les Indes. A l'aide de
la vapeur, on n'atteindra pas avant vingt-cinq jours la ville
d'Allahabad, le point du théâtre de la guerre le plus rapproché
de Calcutta. Mais la flottille de nos vapeurs sur le Gange ne
suffira pas au transport de tous nos soldats et du matériel de
guerre; il en faudra expédier une partie par le railway jus-
qu'à Ranegange, et de là, par des chariots attelés de bœufs
jusqu'à Allahabad. Comme par l'une et l'autre de ces voies les
troupes ne pourront être transportées que lentement et en
petits détachements à la fois, nous devons nous résigner à ce
qu'une division ne puisse être réunie complètement à Allahabad
avant six semaines, à compter du moment du débarquement
- à la mi-novembre. Il faudra même plus de temps encore pour
arriver sur le terrain de la guerre par la voie de Kurrachee et
de Bombay. Reste encore à savoir en quelles conditions arrive-
ront à Allahabad ces troupes non acclimatées qui immédiate-
ment, à l'issue d'un long voyage de mer, devront entreprendre
des marches forcées sous un ciel de tropique. A peine donc
les opérations décisives commenceront-elles avant la fin de
décembre. Et lorsque même la révolution sera écrasée, on ne
doit pas encore s'attendre à un prompt rétablissement de
l'ordre et de la tranquillité dans les districts actuellement ré-
voltés; il faudra bien du temps pour s'acquitter de cette tâche
longue et difficile. C'est donc maintenant le moment d'établir
la ligne télégraphique, et peut-être sera-t-clle achevée bien
avant que la révolution dans les Indes soit réduite à la
moitié de son importance.
C'est du ministère principalement de lord Palmerston, qui
en est le chef et l'âme, que le pays s'attend à l'initiative et 4
l'achèvement du télégraphe dans le plus bref délai. Nous ne
voulons pas dire pour cela que le gouvernement se charge lui-
même de l'exécution; ce n'est pas là la mode dans notre pays,
et si le gouvernement voulait faire la besogne, on pourrait être
sûr que toute l'affaire serait gâtée. Mais nous croyons qu'il
ne suffit pas de promettre à une société quelconque toute
assistance, dont on peut disposer sans l'intervention du Parle-
ment. Il est du devoir du gouvernement d'accueillir les pro-
positions de la Compagnie ou des Compagnies, de peser leurs
moyens, d'examiner scrupuleusement leurs plans, d'approuver,
de stimuler s'il le faut, et avant tout d'être libéral dans sa
subvention. Ce n'est pas maintenant le moment d'hésiter
dans l'espoir de pouvoir sauver quelques milliers de livres
sterling et de lésiner sur les subsides et les garanties; le télé-
graphe des Indes n'est pas une question de Trésorerie. La
question d'argent est ici tellement subordonnée que la Tréso-
rerie n'y a rien à faire qu'à trouver les fonds nécessaires.
Sur la ligue même il n'y a plus ni doute ni hésitation. On
n'a proposé que deux projets, dont l'un ne peut être exécuté
qu'après plusieurs années.
La ligne de la Mésopotamie n'a pas été autorisée par le
gouvernement turc; et la cause de ce refus est que la Turquie
ne saurait ni protéger elle-même suffisamment cette ligne,
ni permettre qu'une Société anglaise entretienne sur le terri-
toire turc des hommes armés et disciplinés comme gardiens
du fil électrique.
Quant à l'autre ligne, la seule qui reste, celle de la mer
Rouge, on a tenté des efforts pour faire mettre en doute sa
praticabilité. On a parlé des inégalités du terrain, de cou-
rants sous-marins, de récifs de corail, et de maintes autres
choses.
M. Charles Bright, qui, sans contredit, est une autorité
en pareille matière, s'exprime ainsi dans une lettre : « J'ai
» pris en considération, il y a quelque temps, le passage d'un
» fil électrique à travers la mer Rouge; et en pleine connais-
» sance des arguments pour et contre l'établissement de cette
» ligne, je me suis décidé en sa faveur. L'existence des co-
» raux n'est pas une objection irréfutable, ainsi qu'on le voit
» par le fonctionnement régulier de la première ligne de la
» Méditerranée, qui passe également à plusieurs endroits sur
» des récifs de corail. »
L'amiral Beaufort, marin prudent, ingénieux et expérimenté
s'il y en a, s'exprime ainsi sur les courants et les profondeurs
de la mer Rouge : « Ne vous alarmez pas sur les courants
» qui frotteraient le câble, qui passe sur les pointes des ré-
» cifs de coraux. Je suis convaincu que l'idée de courants
» actifs à une profondeur de deux cents brasses est tout à fait
» inadmissible. Et même en admettant que des courants de
n force à couper le fil existassent à cette profondeur, la
» conséquence inévitable n'en serait-elle pas qu'ils doivent
» avoir rongé dans le cours des temps les coraux et en avoir
» aplani les pointes aiguës? » D'ailleurs, le corail ne se trouve
que dans les profondeurs moyennes, et dans la mer Rouge il
ne se trouve qu'à une petite distance de la côte. Le câble ne
se rapprochant des côtes qu'aux stations, on peut facilement
prendre des précautions contre ce danger.
Nous n'entrons pas dans la discussion de placer le câble
sance dans les bureaux, promet un bénéfice dépassant de
beaucoup le bénéfice ordinaire de pareilles entreprises.
Tous ceux qui connaissent le commerce des Indes apprécie-
ront cet exposé; car il est évident que toutes les relations
commerciales, les assurances, les arrivées et les départs, les
accidents, le changement de destination des navires y seront
l'objet de la communication télégraphique.
On a proposé, aussitôt que le capital est souscrit, de faire
l'acquisition du câble atlantique, ou d'en faire faire un autre,
selon la décision qu'on prendra à cet égard.
Le câble sera posé en section de 300 à 600 lieues, et des
engagements ont été faits avec des entrepreneurs responsables
des opérations de la pose.
La Compagnie possède les concessions nécessaires des
gouvernements de la Turquie et de l'Egypte.
L'urgence de l'entreprise est généralement reconnue. Les
résultats rémunératifs ne sauraient être mis en doute. L'im-
munité parfaite de toute mauvaise chance est offerte par le
« Limited Liability Act » et par les garanties du gouvernement,
de la Compagnie des Indes et des entrepreneurs. C'est une
grande et importante question pour la nation, et il s'agit d'en-
gager tous ceux qui prennent quelque intérêt à une commu-
nication immédiate par le télégraphe avec les Indes à accor-
der un appui sincère et sérieux à une entreprise qui se
présente dans ce but seul au public. »
Nous analysons un article assez récent et très-remarquable
du Daily-News :
n L'Inde sera reliée à l'Angleterre parle télégraphe électrique.
Non-seulement la chose peut être faite; mais il faut qu'elle soit
faite dans le plus bref délai; car l'importance d'une commu-
nication télégraphique avec les Indes est démontrée depuis
bien des années; et quoique la révolution générale de nos
possessions ne fût pas à prévoir, nous aurions du toujours
nous souvenir que d'un moment à l'autre une communication
télégraphique avec l'Orient peut avoir un prix inestimable.
Un télégraphe électrique ne s'improvise pas. Dans les cir-
constances les plus favorables, des mois entiers se passeront
avant que le fil électrique réunisse les deux pays. Mais ce
n'est pas une raison pour ne pas se mettre immédiatement à
l'œuvre; car le premier transport des troupes expédié de nos
ports n'arrivera guère à Calcutta avant la fin de ce mois, et il
se passera bien encore deux autres mois jusqu'à ce que les
autres troupes soient toutes réunies dans les Indes. A l'aide de
la vapeur, on n'atteindra pas avant vingt-cinq jours la ville
d'Allahabad, le point du théâtre de la guerre le plus rapproché
de Calcutta. Mais la flottille de nos vapeurs sur le Gange ne
suffira pas au transport de tous nos soldats et du matériel de
guerre; il en faudra expédier une partie par le railway jus-
qu'à Ranegange, et de là, par des chariots attelés de bœufs
jusqu'à Allahabad. Comme par l'une et l'autre de ces voies les
troupes ne pourront être transportées que lentement et en
petits détachements à la fois, nous devons nous résigner à ce
qu'une division ne puisse être réunie complètement à Allahabad
avant six semaines, à compter du moment du débarquement
- à la mi-novembre. Il faudra même plus de temps encore pour
arriver sur le terrain de la guerre par la voie de Kurrachee et
de Bombay. Reste encore à savoir en quelles conditions arrive-
ront à Allahabad ces troupes non acclimatées qui immédiate-
ment, à l'issue d'un long voyage de mer, devront entreprendre
des marches forcées sous un ciel de tropique. A peine donc
les opérations décisives commenceront-elles avant la fin de
décembre. Et lorsque même la révolution sera écrasée, on ne
doit pas encore s'attendre à un prompt rétablissement de
l'ordre et de la tranquillité dans les districts actuellement ré-
voltés; il faudra bien du temps pour s'acquitter de cette tâche
longue et difficile. C'est donc maintenant le moment d'établir
la ligne télégraphique, et peut-être sera-t-clle achevée bien
avant que la révolution dans les Indes soit réduite à la
moitié de son importance.
C'est du ministère principalement de lord Palmerston, qui
en est le chef et l'âme, que le pays s'attend à l'initiative et 4
l'achèvement du télégraphe dans le plus bref délai. Nous ne
voulons pas dire pour cela que le gouvernement se charge lui-
même de l'exécution; ce n'est pas là la mode dans notre pays,
et si le gouvernement voulait faire la besogne, on pourrait être
sûr que toute l'affaire serait gâtée. Mais nous croyons qu'il
ne suffit pas de promettre à une société quelconque toute
assistance, dont on peut disposer sans l'intervention du Parle-
ment. Il est du devoir du gouvernement d'accueillir les pro-
positions de la Compagnie ou des Compagnies, de peser leurs
moyens, d'examiner scrupuleusement leurs plans, d'approuver,
de stimuler s'il le faut, et avant tout d'être libéral dans sa
subvention. Ce n'est pas maintenant le moment d'hésiter
dans l'espoir de pouvoir sauver quelques milliers de livres
sterling et de lésiner sur les subsides et les garanties; le télé-
graphe des Indes n'est pas une question de Trésorerie. La
question d'argent est ici tellement subordonnée que la Tréso-
rerie n'y a rien à faire qu'à trouver les fonds nécessaires.
Sur la ligue même il n'y a plus ni doute ni hésitation. On
n'a proposé que deux projets, dont l'un ne peut être exécuté
qu'après plusieurs années.
La ligne de la Mésopotamie n'a pas été autorisée par le
gouvernement turc; et la cause de ce refus est que la Turquie
ne saurait ni protéger elle-même suffisamment cette ligne,
ni permettre qu'une Société anglaise entretienne sur le terri-
toire turc des hommes armés et disciplinés comme gardiens
du fil électrique.
Quant à l'autre ligne, la seule qui reste, celle de la mer
Rouge, on a tenté des efforts pour faire mettre en doute sa
praticabilité. On a parlé des inégalités du terrain, de cou-
rants sous-marins, de récifs de corail, et de maintes autres
choses.
M. Charles Bright, qui, sans contredit, est une autorité
en pareille matière, s'exprime ainsi dans une lettre : « J'ai
» pris en considération, il y a quelque temps, le passage d'un
» fil électrique à travers la mer Rouge; et en pleine connais-
» sance des arguments pour et contre l'établissement de cette
» ligne, je me suis décidé en sa faveur. L'existence des co-
» raux n'est pas une objection irréfutable, ainsi qu'on le voit
» par le fonctionnement régulier de la première ligne de la
» Méditerranée, qui passe également à plusieurs endroits sur
» des récifs de corail. »
L'amiral Beaufort, marin prudent, ingénieux et expérimenté
s'il y en a, s'exprime ainsi sur les courants et les profondeurs
de la mer Rouge : « Ne vous alarmez pas sur les courants
» qui frotteraient le câble, qui passe sur les pointes des ré-
» cifs de coraux. Je suis convaincu que l'idée de courants
» actifs à une profondeur de deux cents brasses est tout à fait
» inadmissible. Et même en admettant que des courants de
n force à couper le fil existassent à cette profondeur, la
» conséquence inévitable n'en serait-elle pas qu'ils doivent
» avoir rongé dans le cours des temps les coraux et en avoir
» aplani les pointes aiguës? » D'ailleurs, le corail ne se trouve
que dans les profondeurs moyennes, et dans la mer Rouge il
ne se trouve qu'à une petite distance de la côte. Le câble ne
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