Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-09-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 septembre 1857 25 septembre 1857
Description : 1857/09/25 (A2,N31). 1857/09/25 (A2,N31).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530630f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 403
M. T. IV. Fenton, secrétaire du Comité Batley Carr en faveur
du canal de Suez, où il répond aux assertions de lord Pal-
merston et de M. Stephenson, et où il montre de quelle utilité
serait pour l'Angleterre le canal de Suez s'il était actuellement
ouvert.
Le Daily News annonce que la Compagnie des Indes
Orientales et le Bureau du contrôle se sont décidés à sou-
tenir comme on l'avait promis dès le mois de juin 1855,
l'entreprise du télégraphe électrique d'Angleterre aux Indes
par la voie de la mer Rouge. Le Daily News approuve cette
résolution ; mais il ajoute avec grande raison qu'on a perdu
bien gratuitement deux années en s'opposant à une entreprise
facile pour essayer d'autres projets impraticables.
« Le télégraphe qui met l'Angleterre en rapport avec les
Indes, avec Singapore, avec la Chine et l'Australie, est sous
r le point de vue politique et commercial au moins de la même
1 importance que celui qui doit relier l'Europe à l'Amérique,
et son établissement est bien plus facile; car, tandis que le fil
doit traverser l'Océan sur une distance continue de 2,000 milles
pour arriver en Amérique , le télégraphe allant aux Indes ne
traverse la mer qu'à des distances dont aucune ne dépasse
500 milles. Une question bien naturelle est donc celle de
savoir pourquoi le câble transatlantique se pose actuellement,
tandis que la fabrication du câble indien n'a pas même
commencé. Nous n'hésitons pas à rejeter uniquement sur
[ la Trésorerie la faute de ce que depuis bien des mois
; déjà la communication télégraphique avec les Indes n'a
pas été établie. Il y a plus de deux ans que la direction de
la Compagnie des Indes a donné son adhésion au projet d'une
ligne télégraphique par la mer Rouge. Les obstacles que la
Trésorerie opposa à ce projet sont connus ; et après avoir
obtenu les firmans nécessaires du Sultan et du Vice-roi
d'Egypte, la Compagnie dut se résigner à une attitude d'expec-
tative. Dans cet intervalle, la Trésorerie ne resta pas inactive.
La ligne télégraphique de l'Euphrate fut inventée et subven-
r tionnée par le gouvernement, la Compagnie y ayant enfin
consenti à contre-cœur. Ce fut surtout l'opinion de sir
W. O'Shanghnessy qui prévalut en condamnant la ligne de
la mer Rouge par l'allégation que les récifs de corail ne man-
i queraient pas de couper le câble; et ce fut en vain que les
premières maisons offrirent d'entreprendre la pose du fil à
travers la mer Rouge, à leurs risques et périls et malgré les
j coraux, qui ne s'y trouvent que sur les côtes, tandis que le fil
passera au milieu de la mer et ne touchera que deux fois la
F côte, à Kosséir et à Djeddah.
» Un autre argument qui aurait dû parler en faveur de la
| ligne de la mer Rouge, s'il n'y avait pas eu de parti pris, est
celui que Les Turcs, qui doivent mieux connaître leur pays
que les autres, refusèrent de sanctionner la ligne de l'Euphrate,
en déclarant ne pas avoir le pouvoir de la protéger ni
vouloir conférer ces droits de protection à une Société
étrangère.
» Malgré tout cela la Trésorerie, contre l'opinion de la
I Compagnie des Indes orientales, contre l'opinion du Foreign-
Office et de lord Strattford même, sans donner avis même à la
Compagnie du télégraphe de la mer Rouge, des objections
soulevées contre son projet, subventionna en toute hâte la
ligne de l'Euphrate, en s'engageant à ne pas subventionner
pendant deux ans aucune concurrence. Mais, comme il est
tout à fait inadmissible qu'une entreprise de cette importance
t soit suspendue pour deux ans par un projet inexécutable,
auquel la Porte même a refusé son assentiment ; nous sommes
convaincus que la Compagnie des Indes et le Bureau du con-
trôle agiront indépendamment de la Trésorerie, en garantissant
1
les sommes nécessaires à l'exécution de la ligne de la mer
Rouge dans l'espace de douze mois. »
Le New. York Weekly journal qf Commerce publie dans
son numéro du 6 août une lettre écrite d Egypte où il est
longuement question du canal de Suez. L'auteur anonyme de
cette lettre désire vivement, dans l'intérêt de la civilisation et
de l'humanité, que ce canal soit exécuté le plus tôt possible,
et il regrette que des rivalités internationales retardent encore
une œuvre si bienfaisante.
La Gazette de Cologne dans son numéro du 20 septembre
parle de la signification et de l'importance dos votes que la plu-
part,des Conseils générauxontémisen faveur du canal de Suez.
En citant les noms des Conseils généraux qui se sont ains
prononcés, l'auteur de l'article fait remarquer que pas un seul
des départements n'a élevé la voix contre le percement. La
Gazette de Cologne essayerait d'expliquer le silence de quel-
ques-uns des Conseils généraux, si l'on connaissait déjà tous
les votes, en en trouvant la raison principale dans la courte
durée des délibérations et dans le grand nombre d'affaires
d'intérêt local dont on a dû s'occuper.
Nous voyons que le même auteur quelques lignes plus loin
parle du caractère de notre nation avec des sentiments cha-
leureux qu'aucun Français ne désavouerait. Ce qui caractérise
ces différents votes en faveur des efforts de M. de Lesseps, dit
l'auteur, c'est que toutes ces déclarations, résolutions, adresses
émanées des Conseils généraux, prennent en considération
avant tout l'importance du canal de Suez au point de vue de
la civilisation générale. « Sans méconnaître ce que la France
» aurait à y gagner, les Conseils généraux appuient principa-
» lement sur la portée universelle de l'entreprise. Cette inter-
» prétation n'étant point une exception, mais, comme nous
» l'avons dit, la base de tous les votes. Nous ne pouvons que
» féliciter les Français de pareils sentiments qui font d'autant
» plus d'honneur à notre siècle, que souvent ils sont exprimés
» par de simples commerçants. » Sans vouloir rien exagérer,
M. Szarvady croit cependant que dans un temps donné ces voix
s'élevant des différents points du pays pèseront dans la balance
de la décision. Ici l'auteur entre dans des considérations poli-
tiques qui ont pour but de prouver que plus les liens qui
unissent la France à l'Angleterre sont étroits, plus s'approchera
la réalisation de notre projet. Chaque pas que la France fait
en avant et d'accord avec l'Angleterre, est un pas fait vers notre
but.
Quant aux préjugés aveugles qui existent encore au sein du
cabinet anglais, ils se trouveront écartés bientôt par les évé-
nements et la logique des faits. L'auteur mentionne notre
article « Une leçon pour lord Palmerston , en disant que per-
sonne ne saurait lire ces réflexions sur la communication
électrique avec les Indes, sans être de l'avis de leur auteur.
Une pareille conclusion, ajoute M. Szarvady, arrachée par la
force des choses à l'ennemi le plus violent de notre projet,
vaut bien des discours favorables dans le Parlement, et elle
est d'une éloquence irréfutable. Mais il ne paraît pas que le
retour au télégraphe à travers la mer Rouge soit le seul dé-
menti que lord Palmerston reçoive des événements, puisque
d'après les dernières nouvelles on aurait résolu d'envoyer
quelques milliers d'hommes aux Indes par la voie de Suez.
Lord Palmerston pourra bien se laver les mains et dire que
cela se fait pour le compte et sur les ordres de la Compagnie
des Indes orientales; mais la signification du fait n'en est nul-
lement diminuée.
La Gazette de Cologne traduit plusieurs de nos articles,
entre autres celui qui était intitulé : « Une leçon pour lord
Palmerston les extraits des journaux anglais, notamment
M. T. IV. Fenton, secrétaire du Comité Batley Carr en faveur
du canal de Suez, où il répond aux assertions de lord Pal-
merston et de M. Stephenson, et où il montre de quelle utilité
serait pour l'Angleterre le canal de Suez s'il était actuellement
ouvert.
Le Daily News annonce que la Compagnie des Indes
Orientales et le Bureau du contrôle se sont décidés à sou-
tenir comme on l'avait promis dès le mois de juin 1855,
l'entreprise du télégraphe électrique d'Angleterre aux Indes
par la voie de la mer Rouge. Le Daily News approuve cette
résolution ; mais il ajoute avec grande raison qu'on a perdu
bien gratuitement deux années en s'opposant à une entreprise
facile pour essayer d'autres projets impraticables.
« Le télégraphe qui met l'Angleterre en rapport avec les
Indes, avec Singapore, avec la Chine et l'Australie, est sous
r le point de vue politique et commercial au moins de la même
1 importance que celui qui doit relier l'Europe à l'Amérique,
et son établissement est bien plus facile; car, tandis que le fil
doit traverser l'Océan sur une distance continue de 2,000 milles
pour arriver en Amérique , le télégraphe allant aux Indes ne
traverse la mer qu'à des distances dont aucune ne dépasse
500 milles. Une question bien naturelle est donc celle de
savoir pourquoi le câble transatlantique se pose actuellement,
tandis que la fabrication du câble indien n'a pas même
commencé. Nous n'hésitons pas à rejeter uniquement sur
[ la Trésorerie la faute de ce que depuis bien des mois
; déjà la communication télégraphique avec les Indes n'a
pas été établie. Il y a plus de deux ans que la direction de
la Compagnie des Indes a donné son adhésion au projet d'une
ligne télégraphique par la mer Rouge. Les obstacles que la
Trésorerie opposa à ce projet sont connus ; et après avoir
obtenu les firmans nécessaires du Sultan et du Vice-roi
d'Egypte, la Compagnie dut se résigner à une attitude d'expec-
tative. Dans cet intervalle, la Trésorerie ne resta pas inactive.
La ligne télégraphique de l'Euphrate fut inventée et subven-
r tionnée par le gouvernement, la Compagnie y ayant enfin
consenti à contre-cœur. Ce fut surtout l'opinion de sir
W. O'Shanghnessy qui prévalut en condamnant la ligne de
la mer Rouge par l'allégation que les récifs de corail ne man-
i queraient pas de couper le câble; et ce fut en vain que les
premières maisons offrirent d'entreprendre la pose du fil à
travers la mer Rouge, à leurs risques et périls et malgré les
j coraux, qui ne s'y trouvent que sur les côtes, tandis que le fil
passera au milieu de la mer et ne touchera que deux fois la
F côte, à Kosséir et à Djeddah.
» Un autre argument qui aurait dû parler en faveur de la
| ligne de la mer Rouge, s'il n'y avait pas eu de parti pris, est
celui que Les Turcs, qui doivent mieux connaître leur pays
que les autres, refusèrent de sanctionner la ligne de l'Euphrate,
en déclarant ne pas avoir le pouvoir de la protéger ni
vouloir conférer ces droits de protection à une Société
étrangère.
» Malgré tout cela la Trésorerie, contre l'opinion de la
I Compagnie des Indes orientales, contre l'opinion du Foreign-
Office et de lord Strattford même, sans donner avis même à la
Compagnie du télégraphe de la mer Rouge, des objections
soulevées contre son projet, subventionna en toute hâte la
ligne de l'Euphrate, en s'engageant à ne pas subventionner
pendant deux ans aucune concurrence. Mais, comme il est
tout à fait inadmissible qu'une entreprise de cette importance
t soit suspendue pour deux ans par un projet inexécutable,
auquel la Porte même a refusé son assentiment ; nous sommes
convaincus que la Compagnie des Indes et le Bureau du con-
trôle agiront indépendamment de la Trésorerie, en garantissant
1
les sommes nécessaires à l'exécution de la ligne de la mer
Rouge dans l'espace de douze mois. »
Le New. York Weekly journal qf Commerce publie dans
son numéro du 6 août une lettre écrite d Egypte où il est
longuement question du canal de Suez. L'auteur anonyme de
cette lettre désire vivement, dans l'intérêt de la civilisation et
de l'humanité, que ce canal soit exécuté le plus tôt possible,
et il regrette que des rivalités internationales retardent encore
une œuvre si bienfaisante.
La Gazette de Cologne dans son numéro du 20 septembre
parle de la signification et de l'importance dos votes que la plu-
part,des Conseils générauxontémisen faveur du canal de Suez.
En citant les noms des Conseils généraux qui se sont ains
prononcés, l'auteur de l'article fait remarquer que pas un seul
des départements n'a élevé la voix contre le percement. La
Gazette de Cologne essayerait d'expliquer le silence de quel-
ques-uns des Conseils généraux, si l'on connaissait déjà tous
les votes, en en trouvant la raison principale dans la courte
durée des délibérations et dans le grand nombre d'affaires
d'intérêt local dont on a dû s'occuper.
Nous voyons que le même auteur quelques lignes plus loin
parle du caractère de notre nation avec des sentiments cha-
leureux qu'aucun Français ne désavouerait. Ce qui caractérise
ces différents votes en faveur des efforts de M. de Lesseps, dit
l'auteur, c'est que toutes ces déclarations, résolutions, adresses
émanées des Conseils généraux, prennent en considération
avant tout l'importance du canal de Suez au point de vue de
la civilisation générale. « Sans méconnaître ce que la France
» aurait à y gagner, les Conseils généraux appuient principa-
» lement sur la portée universelle de l'entreprise. Cette inter-
» prétation n'étant point une exception, mais, comme nous
» l'avons dit, la base de tous les votes. Nous ne pouvons que
» féliciter les Français de pareils sentiments qui font d'autant
» plus d'honneur à notre siècle, que souvent ils sont exprimés
» par de simples commerçants. » Sans vouloir rien exagérer,
M. Szarvady croit cependant que dans un temps donné ces voix
s'élevant des différents points du pays pèseront dans la balance
de la décision. Ici l'auteur entre dans des considérations poli-
tiques qui ont pour but de prouver que plus les liens qui
unissent la France à l'Angleterre sont étroits, plus s'approchera
la réalisation de notre projet. Chaque pas que la France fait
en avant et d'accord avec l'Angleterre, est un pas fait vers notre
but.
Quant aux préjugés aveugles qui existent encore au sein du
cabinet anglais, ils se trouveront écartés bientôt par les évé-
nements et la logique des faits. L'auteur mentionne notre
article « Une leçon pour lord Palmerston , en disant que per-
sonne ne saurait lire ces réflexions sur la communication
électrique avec les Indes, sans être de l'avis de leur auteur.
Une pareille conclusion, ajoute M. Szarvady, arrachée par la
force des choses à l'ennemi le plus violent de notre projet,
vaut bien des discours favorables dans le Parlement, et elle
est d'une éloquence irréfutable. Mais il ne paraît pas que le
retour au télégraphe à travers la mer Rouge soit le seul dé-
menti que lord Palmerston reçoive des événements, puisque
d'après les dernières nouvelles on aurait résolu d'envoyer
quelques milliers d'hommes aux Indes par la voie de Suez.
Lord Palmerston pourra bien se laver les mains et dire que
cela se fait pour le compte et sur les ordres de la Compagnie
des Indes orientales; mais la signification du fait n'en est nul-
lement diminuée.
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entre autres celui qui était intitulé : « Une leçon pour lord
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