Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 août 1857 25 août 1857
Description : 1857/08/25 (A2,N29). 1857/08/25 (A2,N29).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530628c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 329
rieux, mais qui n'est occupé qu'en partie, et tout cela par des
raisons de politique gouvernementale.
» La véritable politique d'un pays tel que l'Inde consiste
à faire tout pour lui, non-seulement sous le rapport propre-
ment financier, mais aussi sous le rapport de l'agriculture et
du commerce, qui sont les véritables et légitimes bases de
toutes les administrations financières. L'hostilité acharnée et
non déguisée de lord Palmerston, au sujet du canal de Suez,
a été pour le moins prématurée et inconsidérée; et les nou-
velles foudroyantes qui nous sont arrivées des Indes quel-
ques jours après furent les meilleurs commentaires à ses dis-
cours. Que ne donnerait l'Angleterre, en ce moment, pour
avoir une route navigable qui conduise directement dans les
pays où règne actuellement la rébellion et une désaffection
générale? En admettant qu'une route qui abrège la distance
de cinq mille lieues et procure une économie inappréciable
de temps, fût ouverte aux autres nations tout aussi bien qu'à
nous-mêmes, nous parlera-t-on des dangers qui pourraient
en naître pour nous? Toutes les questions politiques se pré-
sentent sous deux faces, et l'homme qui ne sait pas dûment
apprécier les principes et les motifs dans leur antagonisme mu-
tuel, ne devrait pas être placé dans les conseils d'une nation, à
la tête des affaires politiques. La communication par eau entre
la Méditerranée et la mer Rouge étant établie, l'Angleterre y
trouvera la meilleure défense contre tous les desseins de ses
ennemis. Notre pays pourra toujours, quoi qu'il advienne,
maintenir ses possessions; mais pourquoi alors sacrifier le
commerce et tout ce qui en provient, le bien-être et le pou-
voir réel sur l'autel de l'administration purement politique
(expediency) ? Une chose toutefois est pour nous évidente; c'est
que les idées des négociants de la Grande-Bretagne ont une
avance de toute une génération sur les idées des hommes qui
nous gouvernent déjà depuis bien plus longtemps, et les
dernières reliques des wighs, des tories et du parti conserva-
teur doivent être brûlées de fond en comble. C'est pour nous
une belle satisfaction de voir qu'il nous faut faire des pro-
grès en dépit de toutes les difficultés qu'on soulève. »
London mercantile journal, 4 août :
L'ISTHME ET LE CANAL DE SUEZ.
« Il est quelquefois bien étonnant que l'atmosphère de la
vie officielle puisse obscurcir à un si haut degré l'intelligence
de ceux qui, avant d'arriver au pouvoir politique, ne man-
quaient ni de perspicacité, ni d'énergie. Leur vue est parfois
si troublée, et le cercle de leurs actions tellement restreint,
qu'ils sont généralement impuissants à adopter dans l'admi-
nistration des affaires publiques un autre système que celui
« de la routine du vieux fil rouge » (old-redtape routine). Ces
observations se présentent involontairement à l'esprit par les
déclarations fort gratuites et. irréfléchies de lord Palmerston
au sujet du canal de Suez. Nous attendions mieux de lui ; et
dans l'intérêt de sa cause même, nous supposons que ces dé-
clarations n'ont pu être faites que sous l'empire de suppositions
pleinement erronées. C'est une grande calamité que de voir
un grand bien public, dont les bénéfices profiteraient à toute
Ma nation, être combattu et écarté par des motifs d'intérêts de
jparti. Les accusations dont lord Palmerston a essayé d'accabler
les promoteurs du canal, sont dénuées de tout fondement, et
les calomnies qu'il leur lance font preuve d'une rare injustice.
D'abord, la première allégation , celle de classer ce projet au
rang des piéges que l'on ne tend que trop souvent aux capita-
listes trop crédules (gullible capitalists), est vraiment trop ridi-
cule pour être appréciée sérieusement. La seconde, concernant
l'impraticabilité du projet, est tout aussi fausse; et si elle était
fondée, jetterait la plus grande déconsidération sur ces
hommes éminents de la science qui se sont prononcés pour
l'exécution du projet. Mais leur décision se trouve, à l'heure
qu'il est, corroborée par l'assentiment unanime du public; et
la possibilité du canal est prouvée de la manière la plus
judicieuse et la plus concluante, et par les déductions du
simple bon sens et par la topographie du terrain même. Le
troisième point d'attaque porte sur les frais de l'exécution, et
le ministre y est guidé par le même sentiment de véracité que
sur les autres points. La tactique de lord Palmerston consiste,
à ce qu'il paraît, à injurier son adversaire qu'il ne saurait
vaincre par des arguments raisonnables. Quoi qu'il en soit,
le projet qu'on attaque aujourd'hui défiera bientôt l'opposition
du gouvernement comme un fait accompli, et sera la base de
l'union politique et sociale des nations, qui jusqu'à ce jour
ont vécu en désaccord, ou se trouvaient séparées par des ques-
tions d'intérêt particulier. Quant à l'effet que produira l'exé-
cution du projet sur le commerce du monde et la prospérité
sociale des nations, le résultat ne saurait être douteux. Le
projet sera accueilli par la faveur universelle, il nous ouvrira
de vastes régions du globe, il assurera le travail à tous ceux
qui n'en ont pas , et répandra les bienfaits de la civilisation à
la portée de tout le monde, même des êtres les plus humbles
et les plus éloignés de l'impulsion de l'Europe. Quant à la
partie financière du projet, l'ouverture du canal produira, et
par l'économie du temps et par la sécurité de la traversée,
une baisse régulière sur les dépenses, les frets, les assurances
de la cargaison, en même temps qu'il donnera par des moyens
de transport bien plus puissants qu'autrefois, un mouvement
ascendant au commerce en général. Nous sommes donc con-
vaincus que les promoteurs de ce projet, qui ont déployé une
si grande énergie dans leurs travaux, et s'acquittent de leur
tâche d'une manière digne de tout éloge, ne ralentiront pas
leurs efforts à cause du blâme de lord Palmerston; qu'ils
avancent plutôt hardiment, et nous ne saurions douter qu'ils
ne finissent par triompher de toutes les difficultés. »
Morning Star, 5 août :
« II y a quelques jours, le journal français la Presse s'est
occupé de la question du canal de Suez, question qui de jour
en jour se fortifie davantage par les sympathies de l'opinion
publique du continent. La réplique de cette feuille à la décla-
ration de lord Palmerston que le percement de l'isthme de
Suez est contraire aux intérêts de la Grande-Bretagne,
prouve suffisamment de l'effet produit à Paris par les dernières
nouvelles arrivées de Constantinople. Mais la Presse ne doit
point oublier qu'il y a une grande différence sous ce rapport
entre le gouvernement et le commerce anglais. Car celui-ci a
fait preuve en mainte occasion qu'il n'est pas dominé par tous
ces motifs de mesquine jalousie et qu'il est prêt à accepter tout
projet d'un progrès vraiment universel, quand même il en
résulterait une plus grande chance de bénéfice aux ports de
Trieste et de Marseille qu'à ceux de Liverpool et de Londres. »
Newcastle Journal, 8 août :
« Nos lecteurs se rappelleront la phrase favorite de lord
Palmerston pendant la guerre, que les gouvernements de
France et d'Angleterre n'étaient, en fait d'action, qu'un seul
cabinet. C'est pourquoi on aura été bien surpris de la décla-
ration de lord Palmerston, que c'est par jalousie contre la
France qu'il s'oppose à la construction du canal de Suez. Mais
ils ne seront pas surpris d'apprendre que cet aveu a excité en
France la plus profonde indignation. La franchise de lord
Palmerston est fêtée, il est vrai, par les éloges de quelques
flatteurs; mais il a soulevé les passions de nos voisins, qui
rieux, mais qui n'est occupé qu'en partie, et tout cela par des
raisons de politique gouvernementale.
» La véritable politique d'un pays tel que l'Inde consiste
à faire tout pour lui, non-seulement sous le rapport propre-
ment financier, mais aussi sous le rapport de l'agriculture et
du commerce, qui sont les véritables et légitimes bases de
toutes les administrations financières. L'hostilité acharnée et
non déguisée de lord Palmerston, au sujet du canal de Suez,
a été pour le moins prématurée et inconsidérée; et les nou-
velles foudroyantes qui nous sont arrivées des Indes quel-
ques jours après furent les meilleurs commentaires à ses dis-
cours. Que ne donnerait l'Angleterre, en ce moment, pour
avoir une route navigable qui conduise directement dans les
pays où règne actuellement la rébellion et une désaffection
générale? En admettant qu'une route qui abrège la distance
de cinq mille lieues et procure une économie inappréciable
de temps, fût ouverte aux autres nations tout aussi bien qu'à
nous-mêmes, nous parlera-t-on des dangers qui pourraient
en naître pour nous? Toutes les questions politiques se pré-
sentent sous deux faces, et l'homme qui ne sait pas dûment
apprécier les principes et les motifs dans leur antagonisme mu-
tuel, ne devrait pas être placé dans les conseils d'une nation, à
la tête des affaires politiques. La communication par eau entre
la Méditerranée et la mer Rouge étant établie, l'Angleterre y
trouvera la meilleure défense contre tous les desseins de ses
ennemis. Notre pays pourra toujours, quoi qu'il advienne,
maintenir ses possessions; mais pourquoi alors sacrifier le
commerce et tout ce qui en provient, le bien-être et le pou-
voir réel sur l'autel de l'administration purement politique
(expediency) ? Une chose toutefois est pour nous évidente; c'est
que les idées des négociants de la Grande-Bretagne ont une
avance de toute une génération sur les idées des hommes qui
nous gouvernent déjà depuis bien plus longtemps, et les
dernières reliques des wighs, des tories et du parti conserva-
teur doivent être brûlées de fond en comble. C'est pour nous
une belle satisfaction de voir qu'il nous faut faire des pro-
grès en dépit de toutes les difficultés qu'on soulève. »
London mercantile journal, 4 août :
L'ISTHME ET LE CANAL DE SUEZ.
« Il est quelquefois bien étonnant que l'atmosphère de la
vie officielle puisse obscurcir à un si haut degré l'intelligence
de ceux qui, avant d'arriver au pouvoir politique, ne man-
quaient ni de perspicacité, ni d'énergie. Leur vue est parfois
si troublée, et le cercle de leurs actions tellement restreint,
qu'ils sont généralement impuissants à adopter dans l'admi-
nistration des affaires publiques un autre système que celui
« de la routine du vieux fil rouge » (old-redtape routine). Ces
observations se présentent involontairement à l'esprit par les
déclarations fort gratuites et. irréfléchies de lord Palmerston
au sujet du canal de Suez. Nous attendions mieux de lui ; et
dans l'intérêt de sa cause même, nous supposons que ces dé-
clarations n'ont pu être faites que sous l'empire de suppositions
pleinement erronées. C'est une grande calamité que de voir
un grand bien public, dont les bénéfices profiteraient à toute
Ma nation, être combattu et écarté par des motifs d'intérêts de
jparti. Les accusations dont lord Palmerston a essayé d'accabler
les promoteurs du canal, sont dénuées de tout fondement, et
les calomnies qu'il leur lance font preuve d'une rare injustice.
D'abord, la première allégation , celle de classer ce projet au
rang des piéges que l'on ne tend que trop souvent aux capita-
listes trop crédules (gullible capitalists), est vraiment trop ridi-
cule pour être appréciée sérieusement. La seconde, concernant
l'impraticabilité du projet, est tout aussi fausse; et si elle était
fondée, jetterait la plus grande déconsidération sur ces
hommes éminents de la science qui se sont prononcés pour
l'exécution du projet. Mais leur décision se trouve, à l'heure
qu'il est, corroborée par l'assentiment unanime du public; et
la possibilité du canal est prouvée de la manière la plus
judicieuse et la plus concluante, et par les déductions du
simple bon sens et par la topographie du terrain même. Le
troisième point d'attaque porte sur les frais de l'exécution, et
le ministre y est guidé par le même sentiment de véracité que
sur les autres points. La tactique de lord Palmerston consiste,
à ce qu'il paraît, à injurier son adversaire qu'il ne saurait
vaincre par des arguments raisonnables. Quoi qu'il en soit,
le projet qu'on attaque aujourd'hui défiera bientôt l'opposition
du gouvernement comme un fait accompli, et sera la base de
l'union politique et sociale des nations, qui jusqu'à ce jour
ont vécu en désaccord, ou se trouvaient séparées par des ques-
tions d'intérêt particulier. Quant à l'effet que produira l'exé-
cution du projet sur le commerce du monde et la prospérité
sociale des nations, le résultat ne saurait être douteux. Le
projet sera accueilli par la faveur universelle, il nous ouvrira
de vastes régions du globe, il assurera le travail à tous ceux
qui n'en ont pas , et répandra les bienfaits de la civilisation à
la portée de tout le monde, même des êtres les plus humbles
et les plus éloignés de l'impulsion de l'Europe. Quant à la
partie financière du projet, l'ouverture du canal produira, et
par l'économie du temps et par la sécurité de la traversée,
une baisse régulière sur les dépenses, les frets, les assurances
de la cargaison, en même temps qu'il donnera par des moyens
de transport bien plus puissants qu'autrefois, un mouvement
ascendant au commerce en général. Nous sommes donc con-
vaincus que les promoteurs de ce projet, qui ont déployé une
si grande énergie dans leurs travaux, et s'acquittent de leur
tâche d'une manière digne de tout éloge, ne ralentiront pas
leurs efforts à cause du blâme de lord Palmerston; qu'ils
avancent plutôt hardiment, et nous ne saurions douter qu'ils
ne finissent par triompher de toutes les difficultés. »
Morning Star, 5 août :
« II y a quelques jours, le journal français la Presse s'est
occupé de la question du canal de Suez, question qui de jour
en jour se fortifie davantage par les sympathies de l'opinion
publique du continent. La réplique de cette feuille à la décla-
ration de lord Palmerston que le percement de l'isthme de
Suez est contraire aux intérêts de la Grande-Bretagne,
prouve suffisamment de l'effet produit à Paris par les dernières
nouvelles arrivées de Constantinople. Mais la Presse ne doit
point oublier qu'il y a une grande différence sous ce rapport
entre le gouvernement et le commerce anglais. Car celui-ci a
fait preuve en mainte occasion qu'il n'est pas dominé par tous
ces motifs de mesquine jalousie et qu'il est prêt à accepter tout
projet d'un progrès vraiment universel, quand même il en
résulterait une plus grande chance de bénéfice aux ports de
Trieste et de Marseille qu'à ceux de Liverpool et de Londres. »
Newcastle Journal, 8 août :
« Nos lecteurs se rappelleront la phrase favorite de lord
Palmerston pendant la guerre, que les gouvernements de
France et d'Angleterre n'étaient, en fait d'action, qu'un seul
cabinet. C'est pourquoi on aura été bien surpris de la décla-
ration de lord Palmerston, que c'est par jalousie contre la
France qu'il s'oppose à la construction du canal de Suez. Mais
ils ne seront pas surpris d'apprendre que cet aveu a excité en
France la plus profonde indignation. La franchise de lord
Palmerston est fêtée, il est vrai, par les éloges de quelques
flatteurs; mais il a soulevé les passions de nos voisins, qui
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