Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1857 10 août 1857
Description : 1857/08/10 (A2,N28). 1857/08/10 (A2,N28).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530627z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
312 L'ISTHME DE SUEZ,
y ait une grande erreur dans ce chiffre, car le Formosa a
apporté au. mois de décembre une quantité d'une valeur de
3 1/2 millions- de dollars au moins. Le septième tableau
donne l'exportation de l'opium pour Shang-haï par les
vapeurs P. et 0. ; elle est de 10,738 1/2 caisses d'une
valeur de 13,908,971 livres sterl. Le huitième et dernier
contient les noms des navires d'émigrants avec le nombre des
passagers chinois. En tout 14,130; savoir: pour l'Australie,
8,024; pour la Californie, 4,085; pour Cuba, 1,203, et
pour Singapore 818. L'immense accroissement du tonnage
(de 604,000 en 1855 à 811,000 en 1856) ne peut naturelle-
ment pas être attribué à quelque progrès réel dans le com-
merce de la colonie, mais à la fois aux trou bles de Canton et
à la cessation entière du commerce dans cette ville, tous les
navires étrangers ayant été forcés de quitter le mouillage de
Whampoa et de chercher refuge à Hong-kong. Les observa-
tions du Chambers's Journal sur les tableaux de douane
pour 1855 sont également applicables à ceux de 1856.
» Le développement de Hong-kong, qui d'un village est
devenu dans l'espace de quelques années un port maritime
populeux, est un des grands faits de l'époque. Nous regrettons
cependant d'apprendre que quelques-unes des données statis-
tiques concernant ce port doivent être acceptées sous de cer-
taines réserves; par exemple, le chiffre de 600,000 tonnes
par an doit induire en erreur, s'il est vrai, comme nous l'as-
sure un ancien résident, qu'il est d'habitude de comprendre
dans le tableau chaque vapeur transportant des passagers le
long de la rivière, et chaque navire prenant des instructions
sur sa route à la rade de Whampoa. C'est sans doute dans de
bonnes intentions que l'on comprend dans les arrivages ces
navires chaque fois qu'ils touchent au port ; mais on a évi-
demment tort, et la conséquence inévitable est que Hong-
kong n'aura pas toute l'importance qui lui est attribuée; si
même un système plus exact est adopté, il faudra encore quel-
que temps pour rétablir la confiance dans les tableaux de la
statistique. (Cllambers's Journal, 30 août 1856.) »
- La question de la soie et de l'argent exporté en si grande
quantité de l'Europe en Orient, continue d'occuper l'attention
générale, et les journaux anglais la discutent sous toutes les
formes. Malgré les sommes énormes expédiées les mois
derniers, la dernière malle de l'Overland a dû emporter
1,200,000 liv. sterl. (30 millions de francs), somme plus
grande que toutes celles qui ont été embarquées jusqu'aujour-
d'hui. On pense à ce sujet, comme déjà on l'avait pensé, que le
courant pourrait bien être irrésistible, et que tant qu'un pareil
clément de trouble existera, il est inutile de chercher à con-
jecturer l'avenir du marché financier. Cependant la question
est de savoir plus particulièrement la somme que les popula-
tions de l'Europe et de l'Amérique peuvent être disposées"à
payer pour les soies cette année ou les années suivantes. La
quantité nécessaire ne subit pas de variations brusques ou
considérables. En supposant que les récoltes européennes
présentent cette année une disette aussi complète qu'en 1856,
et les personnes les plus enthousiastes ne paraissent pas s'at-
tendre à quelque chose de mieux, les Anglais seront encore
obligés de s'approvisionner en Chine, jusqu'à concurrence
d'une quantité au moins égale, sinon supérieure à celle qui
a été déjà tirée de ce pays. Mais les prix sont plus élevés
aujourd'hui que la moyenne de 1856, d'où il résulte une
augmentation de la somme totale à dépenser, si nous suppo-
sons que la consommation de soie restera la même. Le total
des achats en Chine a été l'an dernier pour l'Angleterre seule
de 3,295,000 livres. En ajoutant 40 pour cent pour la hausse
du prix dans les ports maritimes, le total de 1857 serait donc
de 4,613,000 livres. C'est là évidemment la limite de toutes
les demandes auxquelles l'Angleterre pourra avoir à satisfaire
pour cette année. Les considérations secondaires dans cette
question, quoique très-nombreuses, ne peuvent pas renverser
le raisonnement ci-dessus, qui conduit à une conclusion gé-
nérale. Si par exemple le rendement en Chine était cette
année excessivement considérable, le prix de la soie diminue-
rait nécessairement, et l'Angleterre payerait pour un appro-
visionnement plus large à peu près ce qu'il aurait fallu si le
besoin était resté le même. Ensuite la quantité de marchan-
dises que les Chinois prennent des Anglais en place de l'ar-
gent, n'est pas un point bien important. Elle ne sera guère
inférieure à celle de l'an dernier, et probablement pas plus
grande. Ainsi.donc il y a une tendance vers un accroissement.
En pesant toutes les considérations secondaires avec les con-
jectures sur les effets probables de l'épuisement des provi-
sions actuelles d'une part, ou d'une diminution de la consom-
mation d'autre part, on peut considérer cette somme de
4,613,000 livres comme un total assez certain en général.
Cette somme peut-elle être obtenue dans l'année courante sans
que l'Angleterre continue de s'apercevoir d'un accroissement
mensuel dans ce courant si longtemps observé qui entraine
le numéraire en Orient? La réponse paraît facile et décisive,
en même temps qu'assez satisfaisante. Les envois faits depuis
janvier s'élèvent déjà à la somme de 2,125,000 liv. sterl., et
si la prochaine malle emporte 600,000 livres particulièrement
pour la Chine, le total des envois dans les six premiers mois
de l'année s'élèvera à 2,725,000 liv. contre 935,000 liv. dans
l'époque correspondante de 1856. Ainsi presque 59 pour 100
du total sont déjà expédiés, et la somme à envoyer dans le
reste de l'année sera de 315,000 liv. par mois. Y compris les
six mois de l'an dernier, les envois ont été en moyenne de
400,000 livres par mois. « Nous pouvons donc très-bien ad-
- mettre, dit le Times, que même dans les circonstances les
moins favorables, il y aura, en comparaison avec la même
période de 1856, plutôt une diminution de l'état fâcheux du
marché qu'une augmentation. En même temps il faut faire
remarquer que nous avons envoyé cette année aux Indes, et
aux différentes places de la route orientale, non compris la
Chine, 1,330,000 liv. de plus que dans la même période de
l'an dernier, savoir 5,493,000 livres contre 4,163,000 livres.
Comme ce courant de l'argent vers l'Inde provient en partie
de ce fait que l'exportation de l'opium en Chine ne fait plus
rentrer l'argent dans l'Inde et qu'elle a seulement pour résul-
tat de diminuer les sommes à envoyer de l'Europe, cette
circonstance doit constituer un élément important de nos fu-
turs calculs. Nous sommes obligés de rembourser à l'Inde,
pour avoir payé avec sa part d'opium nos dettes en Chine ; et
s'il y a raison de croire que nous avons déjà, en exécutant
cette obligation, dépassé nos envois à la même période de
l'an dernier d'une somme de 1,330,000 liv., les espérances
d'une diminution du courant sont fondées jusqu'à cette
limite. »
En général les journaux anglais semblent penser que la
situation actuelle est la plus mauvaise qu'on puisse subir, et
tout porte à croire que le marché ne tardera pas à s'amé-
liorer; mais il est bien difficile d'avoir sur de pareils sujets
des prévisions un peu exactes, même quand elles viennent de
gens fort expérimentés.
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
y ait une grande erreur dans ce chiffre, car le Formosa a
apporté au. mois de décembre une quantité d'une valeur de
3 1/2 millions- de dollars au moins. Le septième tableau
donne l'exportation de l'opium pour Shang-haï par les
vapeurs P. et 0. ; elle est de 10,738 1/2 caisses d'une
valeur de 13,908,971 livres sterl. Le huitième et dernier
contient les noms des navires d'émigrants avec le nombre des
passagers chinois. En tout 14,130; savoir: pour l'Australie,
8,024; pour la Californie, 4,085; pour Cuba, 1,203, et
pour Singapore 818. L'immense accroissement du tonnage
(de 604,000 en 1855 à 811,000 en 1856) ne peut naturelle-
ment pas être attribué à quelque progrès réel dans le com-
merce de la colonie, mais à la fois aux trou bles de Canton et
à la cessation entière du commerce dans cette ville, tous les
navires étrangers ayant été forcés de quitter le mouillage de
Whampoa et de chercher refuge à Hong-kong. Les observa-
tions du Chambers's Journal sur les tableaux de douane
pour 1855 sont également applicables à ceux de 1856.
» Le développement de Hong-kong, qui d'un village est
devenu dans l'espace de quelques années un port maritime
populeux, est un des grands faits de l'époque. Nous regrettons
cependant d'apprendre que quelques-unes des données statis-
tiques concernant ce port doivent être acceptées sous de cer-
taines réserves; par exemple, le chiffre de 600,000 tonnes
par an doit induire en erreur, s'il est vrai, comme nous l'as-
sure un ancien résident, qu'il est d'habitude de comprendre
dans le tableau chaque vapeur transportant des passagers le
long de la rivière, et chaque navire prenant des instructions
sur sa route à la rade de Whampoa. C'est sans doute dans de
bonnes intentions que l'on comprend dans les arrivages ces
navires chaque fois qu'ils touchent au port ; mais on a évi-
demment tort, et la conséquence inévitable est que Hong-
kong n'aura pas toute l'importance qui lui est attribuée; si
même un système plus exact est adopté, il faudra encore quel-
que temps pour rétablir la confiance dans les tableaux de la
statistique. (Cllambers's Journal, 30 août 1856.) »
- La question de la soie et de l'argent exporté en si grande
quantité de l'Europe en Orient, continue d'occuper l'attention
générale, et les journaux anglais la discutent sous toutes les
formes. Malgré les sommes énormes expédiées les mois
derniers, la dernière malle de l'Overland a dû emporter
1,200,000 liv. sterl. (30 millions de francs), somme plus
grande que toutes celles qui ont été embarquées jusqu'aujour-
d'hui. On pense à ce sujet, comme déjà on l'avait pensé, que le
courant pourrait bien être irrésistible, et que tant qu'un pareil
clément de trouble existera, il est inutile de chercher à con-
jecturer l'avenir du marché financier. Cependant la question
est de savoir plus particulièrement la somme que les popula-
tions de l'Europe et de l'Amérique peuvent être disposées"à
payer pour les soies cette année ou les années suivantes. La
quantité nécessaire ne subit pas de variations brusques ou
considérables. En supposant que les récoltes européennes
présentent cette année une disette aussi complète qu'en 1856,
et les personnes les plus enthousiastes ne paraissent pas s'at-
tendre à quelque chose de mieux, les Anglais seront encore
obligés de s'approvisionner en Chine, jusqu'à concurrence
d'une quantité au moins égale, sinon supérieure à celle qui
a été déjà tirée de ce pays. Mais les prix sont plus élevés
aujourd'hui que la moyenne de 1856, d'où il résulte une
augmentation de la somme totale à dépenser, si nous suppo-
sons que la consommation de soie restera la même. Le total
des achats en Chine a été l'an dernier pour l'Angleterre seule
de 3,295,000 livres. En ajoutant 40 pour cent pour la hausse
du prix dans les ports maritimes, le total de 1857 serait donc
de 4,613,000 livres. C'est là évidemment la limite de toutes
les demandes auxquelles l'Angleterre pourra avoir à satisfaire
pour cette année. Les considérations secondaires dans cette
question, quoique très-nombreuses, ne peuvent pas renverser
le raisonnement ci-dessus, qui conduit à une conclusion gé-
nérale. Si par exemple le rendement en Chine était cette
année excessivement considérable, le prix de la soie diminue-
rait nécessairement, et l'Angleterre payerait pour un appro-
visionnement plus large à peu près ce qu'il aurait fallu si le
besoin était resté le même. Ensuite la quantité de marchan-
dises que les Chinois prennent des Anglais en place de l'ar-
gent, n'est pas un point bien important. Elle ne sera guère
inférieure à celle de l'an dernier, et probablement pas plus
grande. Ainsi.donc il y a une tendance vers un accroissement.
En pesant toutes les considérations secondaires avec les con-
jectures sur les effets probables de l'épuisement des provi-
sions actuelles d'une part, ou d'une diminution de la consom-
mation d'autre part, on peut considérer cette somme de
4,613,000 livres comme un total assez certain en général.
Cette somme peut-elle être obtenue dans l'année courante sans
que l'Angleterre continue de s'apercevoir d'un accroissement
mensuel dans ce courant si longtemps observé qui entraine
le numéraire en Orient? La réponse paraît facile et décisive,
en même temps qu'assez satisfaisante. Les envois faits depuis
janvier s'élèvent déjà à la somme de 2,125,000 liv. sterl., et
si la prochaine malle emporte 600,000 livres particulièrement
pour la Chine, le total des envois dans les six premiers mois
de l'année s'élèvera à 2,725,000 liv. contre 935,000 liv. dans
l'époque correspondante de 1856. Ainsi presque 59 pour 100
du total sont déjà expédiés, et la somme à envoyer dans le
reste de l'année sera de 315,000 liv. par mois. Y compris les
six mois de l'an dernier, les envois ont été en moyenne de
400,000 livres par mois. « Nous pouvons donc très-bien ad-
- mettre, dit le Times, que même dans les circonstances les
moins favorables, il y aura, en comparaison avec la même
période de 1856, plutôt une diminution de l'état fâcheux du
marché qu'une augmentation. En même temps il faut faire
remarquer que nous avons envoyé cette année aux Indes, et
aux différentes places de la route orientale, non compris la
Chine, 1,330,000 liv. de plus que dans la même période de
l'an dernier, savoir 5,493,000 livres contre 4,163,000 livres.
Comme ce courant de l'argent vers l'Inde provient en partie
de ce fait que l'exportation de l'opium en Chine ne fait plus
rentrer l'argent dans l'Inde et qu'elle a seulement pour résul-
tat de diminuer les sommes à envoyer de l'Europe, cette
circonstance doit constituer un élément important de nos fu-
turs calculs. Nous sommes obligés de rembourser à l'Inde,
pour avoir payé avec sa part d'opium nos dettes en Chine ; et
s'il y a raison de croire que nous avons déjà, en exécutant
cette obligation, dépassé nos envois à la même période de
l'an dernier d'une somme de 1,330,000 liv., les espérances
d'une diminution du courant sont fondées jusqu'à cette
limite. »
En général les journaux anglais semblent penser que la
situation actuelle est la plus mauvaise qu'on puisse subir, et
tout porte à croire que le marché ne tardera pas à s'amé-
liorer; mais il est bien difficile d'avoir sur de pareils sujets
des prévisions un peu exactes, même quand elles viennent de
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