Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-07-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juillet 1857 10 juillet 1857
Description : 1857/07/10 (A2,N26). 1857/07/10 (A2,N26).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306254
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
254 L'ISTHME DE SUEZ,
un poisson peut être pris qui ne soit mis en usage par les
Chinois, depuis les seines les plus vastes s'étendant sur de
longs milles, jusqu'au plus petit filet manœuvré par la main
d'un enfant. Pêche de jour et de nuit, pêche au clair de lune,
aux flambeaux, dans l'obscurité la plus profonde, avec des
bateaux de toute dimension, par ceux qui sont stationnaires
sur les rochers au bord de la mer, et par ceux qui sont ab-
sents pendant des semaines sur les mers les plus redoutables,
pêche au moyen des cormorans, par des plongeurs, avec des
lignes, avec des paniers ; en un mot, par tous les appeaux ou
pièges imaginables. Il n'y a pas de rivières qu'on n'oblige à
aider le pêcheur dans son entreprise; pas de lacs, pas de ma-
rais qui nesoientremplis de poisson. Une pièce d'eau a presque
autant de valeur qu'un champ de terre des plus fertiles. Au
point du jour, toutes les villes sont encombrées de marchands
de poissons vivants, qui les transportent dans des seaux rem-
plis d'eau, afin de pouvoir rejeter dans le réservoir ceux qu'ils
n'auraient pu vendre, ou bien les conserver pour un autre
jour. Les lacs et les étangs de Chine ne fournissent pas seule-
ment du poisson en abondance, ils produisent encore en quan-
tité considérable des racines alimentaires et des graines qui
sont consommées en grandes quantités par le peuple. Parmi
celles-ci on compte le marron d'eau (scirpus tuberosus) et le
lotus (nelumbium), qui sont les plus remarquables.
» L'énorme population fluviale qui, en Chine, passe son
existence sur des bateaux, qui naît, s'instruit, se marie, élève
sa famille et meurt, qui, en un mot, commence la vie et
la termine sur l'eau, et qui n'a jamais songé à avoir d'autre
abri que ses embarcations et qui rarement foule autre chose
que les ponts ou' bordages de leurs jonques, est une preuve
évidente de l'état d'encombrement populeux du pays, et com-
bien il est difficile de les aider. Dans la ville de Canton seule,
on porte au chiffre de 300,000 âmes le nombre des personnes
qui résident sur le fleuve. Les bateaux, au nombre de vingt à
trente, amarrés côte à côte, s'étendent sur quelques milles de
longueur et sont approvisionnés par des marchands ambu-
lants qui se frayent un chemin par toutes les ouvertures acces-
sibles. De cette vaste population, quelques-uns habitent des
bateaux de rivière assez bien décorés et qui servent pour des
fêtes, pour des théâtres, pour des concerts, pour maisons de
jeu etde débauche, pour des récréations solitaires et de so-
ciété; quelques embarcations servent également au transport
des passagers et des marchandises, et sont constamment oc-
cupées; d'autres sont mouillées, et leurs propriétaires sont em-
ployés à terre comme domestiques ou hommes de peine. Leurs
occupations sont certainement aussi variées que celles de la
population établie à terre. L'immense variété de bateaux que
l'on trouve sur les eaux, en Chine, n'a jamais été bien dé-
crite. Quelques-uns ont des dimensions énormes et servent de
magasins pour le riz et le sel, d'autres ont à bord toutes !es
installations domestiques désirables et sont employés dans les
déplacements de familles entières avec toute leur domesticité
et tous leurs effets, qui ont lieu d'un point à un autre. Quel-
ques autres, nommés centipèdes, parce qu'on suppose qu'ils
sont moptés par centrameuts, transportent avec une rapidité
extraordinaire les plus riches cargaisons des entrepôts de l'in-
térieur sur les navires étrangers qui se trouvent dans les ports;
toutes ces embarcations, depuis les vastes et incommodes jon-
ques qui rappellent l'arche de Noé et nous donnent une idée
de la grossièreté des constructions des temps anciens, jus-
qu'au frêles bordages sur lesquels un lépreux solitaire se tient
en dehors de la société, nous montrent une population dont le
chiffre est incalculable, et qui peut être appelée amphibie,
sinon aquatique.
» Non-seulement les eaux et la terre ferme sont encombrés
de Chinois, mais il y en a plusieurs qui habitent des îles artifi-
cielles qui flottent sur les lacs, et qui ont des jardins et des
maisons élevées sur des radeaux que les habitants ont liés en-
semble et sur lesquels ils cultivent ce qui est nécessaire aux
besoins quotidiens de la vie. Ils ont leur volaille et leurs lé-
gumes pour leur consommation , leurs fleurs pour embellisse-
ment, et leurs dieux lares pour les protéger et pour leur
culte.
» Dans toutes les parties de la Chine où nous avons eu
accès, nous avons vu que non-seulement la plus petite par-
celle de terrain capable de produire des récoltes est cultivée,
mais encore que, d'après la valeur du terrain et le surplus du
travail, la culture est plutôt celle du jardinier que celle 'de
l'agriculteur. Les versants des montagnes qui, par leur décli-
vité naturelle, ne pourraient être utilisés, sont, par des ter-
rasses artificielles, se succédant les unes aux autres, rendus à
la culture. Le moindre morceau de terrain, dont l'étendue ne
serait que de quelques pieds de long et de large, est utilisé;
et non-seulement la surface du pays est ainsi entretenue, mais
encore tous les moyens sont mis en œuvre pour rassembler
tout ce qui peut servir d'engrais. Des boueurs sont constam-
ment occupés à nettoyer les rues des immondices; les fosses
d'aisances sont affermées à des spéculateurs ; les endroits les
plus populeux deviennent souvent insalubres par les moyens
employés pour empêcher la perte de ces utiles dépôts. Dans
les champs, en Chine, on trouve généralement de grands ré-
cipients destinés aux besoins du paysan ou du voyageur. Vous
ne sauriez entrer dans aucune grande ville sans rencontrer
des multitudes d'hommes, de femmes et d'enfants occupés
à transporter des engrais liquides dans les champs et les jar-
dins des environs. Les stimulants pour la végétation sont em-
ployés avec une habileté infatigable. Dans la colonie de Hong -
kong, je n'ai pas fait un pas sans trouver quelque petite
, parcelle de terrain nouvellement cultivée ou étant toute prête
à l'être.
» Une grande attention au sol pour le rendre non-seulement
productif, mais encore pour accroître autant que possible la
production, est considérée comme un devoir social et politique.
Un des sages les plus considérés de la Chine (Youg-Chin)
disait : « Qu'il n'y ait point un seul pouce de terrain en friche
dans le pays, pas de gens inèccupés dans les villes, » et la
quatrième maxime de l'édit sacré de Kang-hi, qui doit être lu
le premier et le quinzième jour de chaque lune, en présence
de tous les officiers de l'État, est ainsi conçue : « Que l'agricul-
ture occupe la principale place, ainsi que la culture du mû-
rier, afin qu'il y ait suffisamment de nourriture, de vête-
ments. Shin-Nung, nom d'un des plus anciens et des plus
vénérés empereurs.de Chine, signifie : « le divin agricul-
teur. »
» L'art du drainage et des irrigations, les nombreuses mé-
thodes suivies pour conserver, préparer et employer les en-
grais, pour fertiliser les semences; en un mot, tous les détails
de l'agriculture chinoise sont bien dignes d'être notés et mon-
trent évidemment la proportion relativement inférieure que
la production présente vis-à-vis des besoins de la consomma-
tion du peuple.
» Les Chinois n'ont en outre aucune prévention pour la
nourriture; ils mangent de tout ce dont ils peuvent tirer un
aliment. Des jeunes chiens sont plus spécialement vendus
pour leur table ; et j'ai vu daos les boutiques des bou-
chers de grands chiens écorchés, suspendus avec leurs enr
traille" à cOté de porcs et de chèvres. Ils n'ont aucune râpa*
un poisson peut être pris qui ne soit mis en usage par les
Chinois, depuis les seines les plus vastes s'étendant sur de
longs milles, jusqu'au plus petit filet manœuvré par la main
d'un enfant. Pêche de jour et de nuit, pêche au clair de lune,
aux flambeaux, dans l'obscurité la plus profonde, avec des
bateaux de toute dimension, par ceux qui sont stationnaires
sur les rochers au bord de la mer, et par ceux qui sont ab-
sents pendant des semaines sur les mers les plus redoutables,
pêche au moyen des cormorans, par des plongeurs, avec des
lignes, avec des paniers ; en un mot, par tous les appeaux ou
pièges imaginables. Il n'y a pas de rivières qu'on n'oblige à
aider le pêcheur dans son entreprise; pas de lacs, pas de ma-
rais qui nesoientremplis de poisson. Une pièce d'eau a presque
autant de valeur qu'un champ de terre des plus fertiles. Au
point du jour, toutes les villes sont encombrées de marchands
de poissons vivants, qui les transportent dans des seaux rem-
plis d'eau, afin de pouvoir rejeter dans le réservoir ceux qu'ils
n'auraient pu vendre, ou bien les conserver pour un autre
jour. Les lacs et les étangs de Chine ne fournissent pas seule-
ment du poisson en abondance, ils produisent encore en quan-
tité considérable des racines alimentaires et des graines qui
sont consommées en grandes quantités par le peuple. Parmi
celles-ci on compte le marron d'eau (scirpus tuberosus) et le
lotus (nelumbium), qui sont les plus remarquables.
» L'énorme population fluviale qui, en Chine, passe son
existence sur des bateaux, qui naît, s'instruit, se marie, élève
sa famille et meurt, qui, en un mot, commence la vie et
la termine sur l'eau, et qui n'a jamais songé à avoir d'autre
abri que ses embarcations et qui rarement foule autre chose
que les ponts ou' bordages de leurs jonques, est une preuve
évidente de l'état d'encombrement populeux du pays, et com-
bien il est difficile de les aider. Dans la ville de Canton seule,
on porte au chiffre de 300,000 âmes le nombre des personnes
qui résident sur le fleuve. Les bateaux, au nombre de vingt à
trente, amarrés côte à côte, s'étendent sur quelques milles de
longueur et sont approvisionnés par des marchands ambu-
lants qui se frayent un chemin par toutes les ouvertures acces-
sibles. De cette vaste population, quelques-uns habitent des
bateaux de rivière assez bien décorés et qui servent pour des
fêtes, pour des théâtres, pour des concerts, pour maisons de
jeu etde débauche, pour des récréations solitaires et de so-
ciété; quelques embarcations servent également au transport
des passagers et des marchandises, et sont constamment oc-
cupées; d'autres sont mouillées, et leurs propriétaires sont em-
ployés à terre comme domestiques ou hommes de peine. Leurs
occupations sont certainement aussi variées que celles de la
population établie à terre. L'immense variété de bateaux que
l'on trouve sur les eaux, en Chine, n'a jamais été bien dé-
crite. Quelques-uns ont des dimensions énormes et servent de
magasins pour le riz et le sel, d'autres ont à bord toutes !es
installations domestiques désirables et sont employés dans les
déplacements de familles entières avec toute leur domesticité
et tous leurs effets, qui ont lieu d'un point à un autre. Quel-
ques autres, nommés centipèdes, parce qu'on suppose qu'ils
sont moptés par centrameuts, transportent avec une rapidité
extraordinaire les plus riches cargaisons des entrepôts de l'in-
térieur sur les navires étrangers qui se trouvent dans les ports;
toutes ces embarcations, depuis les vastes et incommodes jon-
ques qui rappellent l'arche de Noé et nous donnent une idée
de la grossièreté des constructions des temps anciens, jus-
qu'au frêles bordages sur lesquels un lépreux solitaire se tient
en dehors de la société, nous montrent une population dont le
chiffre est incalculable, et qui peut être appelée amphibie,
sinon aquatique.
» Non-seulement les eaux et la terre ferme sont encombrés
de Chinois, mais il y en a plusieurs qui habitent des îles artifi-
cielles qui flottent sur les lacs, et qui ont des jardins et des
maisons élevées sur des radeaux que les habitants ont liés en-
semble et sur lesquels ils cultivent ce qui est nécessaire aux
besoins quotidiens de la vie. Ils ont leur volaille et leurs lé-
gumes pour leur consommation , leurs fleurs pour embellisse-
ment, et leurs dieux lares pour les protéger et pour leur
culte.
» Dans toutes les parties de la Chine où nous avons eu
accès, nous avons vu que non-seulement la plus petite par-
celle de terrain capable de produire des récoltes est cultivée,
mais encore que, d'après la valeur du terrain et le surplus du
travail, la culture est plutôt celle du jardinier que celle 'de
l'agriculteur. Les versants des montagnes qui, par leur décli-
vité naturelle, ne pourraient être utilisés, sont, par des ter-
rasses artificielles, se succédant les unes aux autres, rendus à
la culture. Le moindre morceau de terrain, dont l'étendue ne
serait que de quelques pieds de long et de large, est utilisé;
et non-seulement la surface du pays est ainsi entretenue, mais
encore tous les moyens sont mis en œuvre pour rassembler
tout ce qui peut servir d'engrais. Des boueurs sont constam-
ment occupés à nettoyer les rues des immondices; les fosses
d'aisances sont affermées à des spéculateurs ; les endroits les
plus populeux deviennent souvent insalubres par les moyens
employés pour empêcher la perte de ces utiles dépôts. Dans
les champs, en Chine, on trouve généralement de grands ré-
cipients destinés aux besoins du paysan ou du voyageur. Vous
ne sauriez entrer dans aucune grande ville sans rencontrer
des multitudes d'hommes, de femmes et d'enfants occupés
à transporter des engrais liquides dans les champs et les jar-
dins des environs. Les stimulants pour la végétation sont em-
ployés avec une habileté infatigable. Dans la colonie de Hong -
kong, je n'ai pas fait un pas sans trouver quelque petite
, parcelle de terrain nouvellement cultivée ou étant toute prête
à l'être.
» Une grande attention au sol pour le rendre non-seulement
productif, mais encore pour accroître autant que possible la
production, est considérée comme un devoir social et politique.
Un des sages les plus considérés de la Chine (Youg-Chin)
disait : « Qu'il n'y ait point un seul pouce de terrain en friche
dans le pays, pas de gens inèccupés dans les villes, » et la
quatrième maxime de l'édit sacré de Kang-hi, qui doit être lu
le premier et le quinzième jour de chaque lune, en présence
de tous les officiers de l'État, est ainsi conçue : « Que l'agricul-
ture occupe la principale place, ainsi que la culture du mû-
rier, afin qu'il y ait suffisamment de nourriture, de vête-
ments. Shin-Nung, nom d'un des plus anciens et des plus
vénérés empereurs.de Chine, signifie : « le divin agricul-
teur. »
» L'art du drainage et des irrigations, les nombreuses mé-
thodes suivies pour conserver, préparer et employer les en-
grais, pour fertiliser les semences; en un mot, tous les détails
de l'agriculture chinoise sont bien dignes d'être notés et mon-
trent évidemment la proportion relativement inférieure que
la production présente vis-à-vis des besoins de la consomma-
tion du peuple.
» Les Chinois n'ont en outre aucune prévention pour la
nourriture; ils mangent de tout ce dont ils peuvent tirer un
aliment. Des jeunes chiens sont plus spécialement vendus
pour leur table ; et j'ai vu daos les boutiques des bou-
chers de grands chiens écorchés, suspendus avec leurs enr
traille" à cOté de porcs et de chèvres. Ils n'ont aucune râpa*
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