Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-03-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 mars 1857 25 mars 1857
Description : 1857/03/25 (A2,N19). 1857/03/25 (A2,N19).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65306180
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
98 L'ISTHME DE SUEZ,
nir, veuillez recevoir, monsieur l'agent supérieur, les
respectueuses salutations de votre obéissant serviteur.
Signé B. PHILIGRET.
Le commandant de la corvette,
(L. S.) Signé MOHAMMED-SAÏD.
Rade de Péluse, 10 février 1857.
N. B. Monsieur Meusnié, mon second, étant absent,
n'a pas signé ce rapport. Il a éprouvé cette tempête sur
le Nil, où il paraît qu'elle a été aussi terrible qu'ici.
Pour copie conforme à l'original :
Alexandrie, 19 février 1857;
L'agent supérieur en Égypte de la Compagnie uni-
verselle du canal maritime de Suez,
S. W. RUYSENAERS,
CINQUIÈME RAPPORT.
Rade de Péluse, le 20 février 1857.
Monsieur,
Depuis la tourmente dont j'ai eu l'honneur de vous
entretenir dans mon dernier rapport, les vents n'ont
pats discontinué de souffler du S. à l'O. N. 0. Nous
avons eu même plusieurs tempêtes de ces directions; et
quoique moins furieuses que l'ouragan du 3 février,
elles avaient cependant une certaine force et sont ve-
nues me convaincre encore de la bonté de la rade de
Péluse avec ces vents dominants, et de l'excellente tenue
du fond,.
Ces coups de vent me permettent de recueillir jour-
nellement des observations que je me réserve de vous
soumettre. On pourra, a l'aide de ces remarques, re-
connaître autant que possible l'approche de ces tem-
pêtes.
La mer, qui doit certainement être agitée en dehors de
la pointe'de Damiette, par un vent qui souffle avec
violence depuis quinze jours à la même partie, et qui
atteint quelquefois le N. 0., ne rentre pas dans la baie
de Péluse. Seulement quand le vent passe au S. 0. et
vient par conséquent droit de terre, il occasionne à la
plage un ressac assez fort. -
J'ai maintenant à vous entretenir plus particulière-
ment d'un très-fort coup de vent, qni a soufflé du nord
pendant les journées des 17, 18 et 19 février.
J'ai déjà eu l'honneur de vous dire, monsieur l'agent
supérieur, que les vents du N. et N. E. étaient les seuls
à craindre dans la baie de Péluse; et ces jours derniers
me fournissent l'occasion de vous en parler.
Dans la matinée du 17 février, le temps était couvert
et pluvieux , et le vent qui régnait à l'O. S. 0. depuis
plusieurs jours soufflait encore à cette partie.
A neuf heures du soir, je remarquai que le temps
était tiès-couvert dans le nord; on apercevait des éclairs
dans la même direction; le vent d'O. S. 0. mollissait
rapidement, et enfin à 10 heures cette brise manquait
complètement. ',. -
Il y eut alors un moment d'interruption occasionné
ptr un calme douteux Le trent ne tarila paii 4 j'étahlir
à l'O. N. 0. grand frais, et augmentait tellement qu'à
une heure du malin il devenait une violente tempête.
Cependant les nuages couraient rapidement dans le
S ; les éclairs continuaient dans le N. ; une houle du
large se faisait sentir; et je remarquai aussi que le vent
avait des tendances vers le N. Le 18, en effet, à 5 heu-
res du matin, le coup de vent passait au N. 0.; et à
9 heures, il soufflait au N. avec une véritable fureur.
Ce coup de vent a dù être terrible au large ; car mal- j
gré que mes observations me conduisent à dire qu'il
arrive souvent que le vent du N. souffle au large, tan-
dis qu'il fait calme dans la baie, cette fois ces limites
ont été dépassées, et cette tempête a été violemment sen-
tie sur la rade de Péluse.
La corvette s'est parfaitement comportée et ne fati-
guait nullement. Elle tanguait doucement sur une mer
longue et qui ne brisait pas. A terre, la mer brisait avec
force, et la plage était impraticable,
De ce fait, découlent des renseignements importants
sur la préférence du mouillage par dix mètres de pror
fondeur, dont je me propose de vous faire ressortir plus
tard l'immense avantage.
Je n'ai pas manqué de prendre des relèvements exacts ;
et je puis constater, une fqis de plus, que la corvette n'a
pas le moindrement chassé et que le fond ne peut pas
être meilleur.
Le mois de février a été mauvais dans ces parages ;
et d'après l'avis des pêcheurs il y a bien longtemps qu'on
n'avait vu ici une série de si fort mauvais temps. Au mo-
ment où je vous écris, le temps prend une mauvaise
apparence dans le N. E.
Comme ce rapport a une certaine importance, je ne
veux pas le laisser partir sans joindre à ma signature
celles de mon second et du commandant Mohammed-
Saïd,
J'ai l'honneur d'être, monsieur l'agent supérieur,
votre très-obéissant serviteur.
Signé B. PHÎLIGRET.
Le second du capitaine Philigret.
Signé A. MEUSNIÉ.
Le commandant de la corvette égyptienne.
Signé MOHAMMED-SAÏD.
Pour copie conforme
Alexandrie, G mars 1857.
L]agent supérieur en Égypte de la Compagnie uni-
verselle du canal maritime de Suez.
S. W. RUYSSEIVAERS.
DES ENQUÊTES ANGLAISES
SUR LA CÔMMUNICATION A VAPEUR AVEC LES INDES ORIENTALES.
(Voirie premiei\article, numéro du 25 janvier 1857.)
fefîQuéTË DE 1837.
Dëpuis la première enquête de 1834, la solution du
problème, embarrassée par la question secondaire du
nir, veuillez recevoir, monsieur l'agent supérieur, les
respectueuses salutations de votre obéissant serviteur.
Signé B. PHILIGRET.
Le commandant de la corvette,
(L. S.) Signé MOHAMMED-SAÏD.
Rade de Péluse, 10 février 1857.
N. B. Monsieur Meusnié, mon second, étant absent,
n'a pas signé ce rapport. Il a éprouvé cette tempête sur
le Nil, où il paraît qu'elle a été aussi terrible qu'ici.
Pour copie conforme à l'original :
Alexandrie, 19 février 1857;
L'agent supérieur en Égypte de la Compagnie uni-
verselle du canal maritime de Suez,
S. W. RUYSENAERS,
CINQUIÈME RAPPORT.
Rade de Péluse, le 20 février 1857.
Monsieur,
Depuis la tourmente dont j'ai eu l'honneur de vous
entretenir dans mon dernier rapport, les vents n'ont
pats discontinué de souffler du S. à l'O. N. 0. Nous
avons eu même plusieurs tempêtes de ces directions; et
quoique moins furieuses que l'ouragan du 3 février,
elles avaient cependant une certaine force et sont ve-
nues me convaincre encore de la bonté de la rade de
Péluse avec ces vents dominants, et de l'excellente tenue
du fond,.
Ces coups de vent me permettent de recueillir jour-
nellement des observations que je me réserve de vous
soumettre. On pourra, a l'aide de ces remarques, re-
connaître autant que possible l'approche de ces tem-
pêtes.
La mer, qui doit certainement être agitée en dehors de
la pointe'de Damiette, par un vent qui souffle avec
violence depuis quinze jours à la même partie, et qui
atteint quelquefois le N. 0., ne rentre pas dans la baie
de Péluse. Seulement quand le vent passe au S. 0. et
vient par conséquent droit de terre, il occasionne à la
plage un ressac assez fort. -
J'ai maintenant à vous entretenir plus particulière-
ment d'un très-fort coup de vent, qni a soufflé du nord
pendant les journées des 17, 18 et 19 février.
J'ai déjà eu l'honneur de vous dire, monsieur l'agent
supérieur, que les vents du N. et N. E. étaient les seuls
à craindre dans la baie de Péluse; et ces jours derniers
me fournissent l'occasion de vous en parler.
Dans la matinée du 17 février, le temps était couvert
et pluvieux , et le vent qui régnait à l'O. S. 0. depuis
plusieurs jours soufflait encore à cette partie.
A neuf heures du soir, je remarquai que le temps
était tiès-couvert dans le nord; on apercevait des éclairs
dans la même direction; le vent d'O. S. 0. mollissait
rapidement, et enfin à 10 heures cette brise manquait
complètement. ',. -
Il y eut alors un moment d'interruption occasionné
ptr un calme douteux Le trent ne tarila paii 4 j'étahlir
à l'O. N. 0. grand frais, et augmentait tellement qu'à
une heure du malin il devenait une violente tempête.
Cependant les nuages couraient rapidement dans le
S ; les éclairs continuaient dans le N. ; une houle du
large se faisait sentir; et je remarquai aussi que le vent
avait des tendances vers le N. Le 18, en effet, à 5 heu-
res du matin, le coup de vent passait au N. 0.; et à
9 heures, il soufflait au N. avec une véritable fureur.
Ce coup de vent a dù être terrible au large ; car mal- j
gré que mes observations me conduisent à dire qu'il
arrive souvent que le vent du N. souffle au large, tan-
dis qu'il fait calme dans la baie, cette fois ces limites
ont été dépassées, et cette tempête a été violemment sen-
tie sur la rade de Péluse.
La corvette s'est parfaitement comportée et ne fati-
guait nullement. Elle tanguait doucement sur une mer
longue et qui ne brisait pas. A terre, la mer brisait avec
force, et la plage était impraticable,
De ce fait, découlent des renseignements importants
sur la préférence du mouillage par dix mètres de pror
fondeur, dont je me propose de vous faire ressortir plus
tard l'immense avantage.
Je n'ai pas manqué de prendre des relèvements exacts ;
et je puis constater, une fqis de plus, que la corvette n'a
pas le moindrement chassé et que le fond ne peut pas
être meilleur.
Le mois de février a été mauvais dans ces parages ;
et d'après l'avis des pêcheurs il y a bien longtemps qu'on
n'avait vu ici une série de si fort mauvais temps. Au mo-
ment où je vous écris, le temps prend une mauvaise
apparence dans le N. E.
Comme ce rapport a une certaine importance, je ne
veux pas le laisser partir sans joindre à ma signature
celles de mon second et du commandant Mohammed-
Saïd,
J'ai l'honneur d'être, monsieur l'agent supérieur,
votre très-obéissant serviteur.
Signé B. PHÎLIGRET.
Le second du capitaine Philigret.
Signé A. MEUSNIÉ.
Le commandant de la corvette égyptienne.
Signé MOHAMMED-SAÏD.
Pour copie conforme
Alexandrie, G mars 1857.
L]agent supérieur en Égypte de la Compagnie uni-
verselle du canal maritime de Suez.
S. W. RUYSSEIVAERS.
DES ENQUÊTES ANGLAISES
SUR LA CÔMMUNICATION A VAPEUR AVEC LES INDES ORIENTALES.
(Voirie premiei\article, numéro du 25 janvier 1857.)
fefîQuéTË DE 1837.
Dëpuis la première enquête de 1834, la solution du
problème, embarrassée par la question secondaire du
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