Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-01-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 janvier 1857 25 janvier 1857
Description : 1857/01/25 (A2,N15). 1857/01/25 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530614b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 31
immense, près d'une source d'eau, où nous pûmes nous ra-
fraîchir, nous et nos montures.
Nous vîmes, en passant, le village de Saint-Jérémie, où la
tradition place la naissance du prophète de ce nom. Ce village
appartient à la tribu d'Abou-Gosch, qui est la première tribu
de ces montagnes, sur lesquelles s'étend sa domination. Le
grand cheik Abou-Gosch, mort il y a quelques années , et qui
par son audace a rendu sa tribu si puissante, était surnommé
le Prince des voleurs. Chateaubriand et Lamartine ont rap-
porté leurs entrevues avec lui, et leurs échanges de compli-
ments et de présents; mais, à tout prendre, ce n'était qu'un
bandit fort entreprenant, et il est heureux qu'on en soit dé-
barrassé. On voit à Saint-Jérémie les restes d'une église du
moyen âge qu' Abou-Gosch avait transformée en écurie, et qui,
du reste, n'offre rien de remarquable comme monument.
Plus on avance, plus les souvenirs intéressants se mul-
, tiplient et se pressent sous vos pas. Après Saint-Jércmie, c'est
Gabaon, témoin de la victoire de Josué; c'est la vallée des
Térébinthes, au fond de laquelle on passe le torrent desséché
où David prit ses cinq pierres plates pour combattre le géànt
Goliath. Tous ces souvenirs, mêlés à l'austérité du paysage,
préparent l'esprit du voyageur aux émotions qui l'attendent
à son entrée dans la ville sainte.
Après neuf ou dix heures de cheval, à travers d'horribles
fondrières, nous gravîmes une montagne sur notre droite, et
nous nous trouvâmes sur un plateau où les difficultés de la
route étaient augmentées par la présence de grandes pierres
plates, sur lesquelles nos chevaux glissaient à chaque instant.
Nous avancions avec peine, lorsqu'au détour d'une petite élé-
vation nous découvrîmes Jérusalem avec ses murailles grises
et crénelées. Le chemin devenait praticable; nous nous lan-
çâmes au galop pour ne plus nous arrêter qu'à la porte ogi-
vale de la ville. Pénétrés d'une émotion religieuse et d'un pro-
fond respect, nous fîmes notre entrée dans la ville sainte au
pas et la tête découverte.
Nous ne suivrons pas M. Ernest Jacquesson à Jérusa-
lem. La description de la cité sainte est bien connue.
Mais nous l'accompagnerons dans sa -course à la mer
Morte ; en voici la première étape : c'est Bethléhem.
Cependant, pressés par le temps, nous nous occupâmes des
moyens d'aller au Jourdain, à Jéricho, à la mer Morte; nous
n'avions que trois jours et deux nuits à donner à cette excur-
sion. Les seuls préparatifs à faire étaient de nous mettre en
règle et de prendre nos précautions de sécurité envers les tri-
bus d'Arabes nomades que nous allions traverser. Ces tribus
occupent tout l'espace compris entre Jérusalem, la mer Morte
et le Jourdain, et se livrent ouvertement au brigandage. Leur
cheik fut mandé à la chancellerie du consulat de France.
Comme on le voit, on traite avec ces messieurs-là officielle-
ment; ils paraissent, du reste, avoir, soit une estime, soit une
crainte particulière du consul de France. Peu de temps après,
nous reçûmes la visite de ce cheik, qui venait nous présenter
ses respects et nous assurer de sa protection, moyennant
vingt-cinq francs par tête, plus un mouton comme balishish.
Voilà cet affreux mot dont nous nous croyions délivrés, et qui
vient encore nous écorcher les oreilles et nous donner sur les
nerfs. C'était un homme grand et maigre, vêtu d'une longue
robe blanche, d'un turban de cachemire, avec ses riches pis-
tolets à la ceinture, que traversait un énorme yatagan; il avait
un air de fierté imposant, qui marquait un homme habitué
au commandement. Il examina nos armes, admira les fusils
à deux coups, et parut pétrifié d'étonnement à la vue de nos
revolvers à cinq coups et d'un sabre-baïonnette fixé à l'extré-
mité du canon d'un fusil. Ces deux derniers objets parurent
lui inspirer un profond respect, et il se retira fort content de
nous.
Le lendemain, dès l'aube, nous étions à cheval, armés jus.
qu'aux dents. Nous sortîmes de Jérusalem par la porte de
Jaffa; et, tournant à gauche, nous nous dirigeâmes vers
Bethléhem, précédés de notre cheik protecteur. Il nous quitta -
au bout de dix minutes, en nous souhaitant bon voyage sur
tous les tons et en nous disant que nous trouverions à Bethléhem
deux de ses hommes pour nous servir de guides et d'escorte.
Après avoir laissé le torrent du Cédron, la vallée de Géhenne
et celle de Gihon à notre gauche, nous aperçûmes, au bout
d'une heure de marche, quelques terrains cultivés annonçant
le voisinage de Bethléhem. En effet, vers neuf heures du ma-
tin, nous faisions notre entrée dans cette petite ville, où nous
fûmes encore reçus dans un couvent, succursale de celui de
Jérusalem.
Bethléhem a un aspect assez agréable et surtout fort animé.
Les habitants, presque tous chrétiens et en grande majorité
catholiques, sont plus actifs, plus industrieux que ne le sont
généralement les habitants des autres villages. Elle est entou-
rée de champs cultivés et de plantations d'oliviers qui lui don-
nent un air assez riant; l'activité qui règne à l'intérieur de la
ville répond à l'industrie de la campagne. A l'extrémité nord
se trouvent les couvents des différents rites chrétiens, commu-
niquant tous, par des couloirs, avec la grotte de la Nativité,
que nous étions impatients de visiter. Cette grotte occupe l'em-
placement même de l'étable dans laquelle Notre-Seigneur vint
au monde. Le plan en est fort irrégulier. Comme au Saint-
Sépulcre, l'intérieur est recouvert de marbre. De nombreuses
et riches lampes y répandent continuellement, à travers des
nuages d'encens, leur mystérieuse lumière, qui adoucit et fait
voir comme de célestes apparitions les figures de quelques
charmants tableaux de l'école espagnole. La. plus belle des
lampes a été donnée par notre roi Louis XIII. Une découpure
circulaire de 15 centimètres environ, faite dans le marbre
blanc qui recouvré le roc, laisse à nu et permet de voir la
place même où le Christ vint au monde. Ce cercle est entouré
d'une étoile d'argent ciselée; sur laquelle sont gravés en latin
ces mots : « C'est ici que Jésus-Christ est né de la vierge
Marie, n A quelques pas de là se trouve un petit sanctuaire à
la place qu'occupait la crèche. Un peu plus loin on voit, enfin,
l'endroit où était le Christ pendant l'adoration des mages.
On descend ensuite par un escalier qui vous mène à une
chapelle souterraine dédiée aux saints Innocents. On dit que
quelques-uns de ces premiers martyrs du Christ sont enterrés
là, près du lieu de sa naissance. La tradition aime ces sortes
de rapprochements; ef sans vouloir les mettre en doute, on
peut trouver qu'ils ont été multipliés avec un peu de complai-
sance. Dans le même souterrain, se trouve l'oratoire de saint
Jérôme, où ce saintj passa les trente-huit dernières années de
sa vie, travaillant à la traduction latine des Ecritures, et s'ef-
forçant d'oublier, au milieu des macérations, les plaisirs de
Rome mondaine.
Au-dessus de la grotte de la Nativité, s'élève une grande
église érigée par sainte Hélène. Elle est abandonnée en partie :
le chœur sert de chapelle aux Grecs, qui l'ont séparé de ses
trois nefs par un mur. L'architecture en est lourde ; elle
écrase les colonnes d'ordre corinthien qui ornent la grande
nef. Ces colonnes portent des traces de peinture qui vont
chaque jour s'effaçant davantage ; au-dessus, toute la surface
des tympans conserve des restes de belles mosaïques; la c har-
pente visible du toit, quoique peinte, lui donne un air de
immense, près d'une source d'eau, où nous pûmes nous ra-
fraîchir, nous et nos montures.
Nous vîmes, en passant, le village de Saint-Jérémie, où la
tradition place la naissance du prophète de ce nom. Ce village
appartient à la tribu d'Abou-Gosch, qui est la première tribu
de ces montagnes, sur lesquelles s'étend sa domination. Le
grand cheik Abou-Gosch, mort il y a quelques années , et qui
par son audace a rendu sa tribu si puissante, était surnommé
le Prince des voleurs. Chateaubriand et Lamartine ont rap-
porté leurs entrevues avec lui, et leurs échanges de compli-
ments et de présents; mais, à tout prendre, ce n'était qu'un
bandit fort entreprenant, et il est heureux qu'on en soit dé-
barrassé. On voit à Saint-Jérémie les restes d'une église du
moyen âge qu' Abou-Gosch avait transformée en écurie, et qui,
du reste, n'offre rien de remarquable comme monument.
Plus on avance, plus les souvenirs intéressants se mul-
, tiplient et se pressent sous vos pas. Après Saint-Jércmie, c'est
Gabaon, témoin de la victoire de Josué; c'est la vallée des
Térébinthes, au fond de laquelle on passe le torrent desséché
où David prit ses cinq pierres plates pour combattre le géànt
Goliath. Tous ces souvenirs, mêlés à l'austérité du paysage,
préparent l'esprit du voyageur aux émotions qui l'attendent
à son entrée dans la ville sainte.
Après neuf ou dix heures de cheval, à travers d'horribles
fondrières, nous gravîmes une montagne sur notre droite, et
nous nous trouvâmes sur un plateau où les difficultés de la
route étaient augmentées par la présence de grandes pierres
plates, sur lesquelles nos chevaux glissaient à chaque instant.
Nous avancions avec peine, lorsqu'au détour d'une petite élé-
vation nous découvrîmes Jérusalem avec ses murailles grises
et crénelées. Le chemin devenait praticable; nous nous lan-
çâmes au galop pour ne plus nous arrêter qu'à la porte ogi-
vale de la ville. Pénétrés d'une émotion religieuse et d'un pro-
fond respect, nous fîmes notre entrée dans la ville sainte au
pas et la tête découverte.
Nous ne suivrons pas M. Ernest Jacquesson à Jérusa-
lem. La description de la cité sainte est bien connue.
Mais nous l'accompagnerons dans sa -course à la mer
Morte ; en voici la première étape : c'est Bethléhem.
Cependant, pressés par le temps, nous nous occupâmes des
moyens d'aller au Jourdain, à Jéricho, à la mer Morte; nous
n'avions que trois jours et deux nuits à donner à cette excur-
sion. Les seuls préparatifs à faire étaient de nous mettre en
règle et de prendre nos précautions de sécurité envers les tri-
bus d'Arabes nomades que nous allions traverser. Ces tribus
occupent tout l'espace compris entre Jérusalem, la mer Morte
et le Jourdain, et se livrent ouvertement au brigandage. Leur
cheik fut mandé à la chancellerie du consulat de France.
Comme on le voit, on traite avec ces messieurs-là officielle-
ment; ils paraissent, du reste, avoir, soit une estime, soit une
crainte particulière du consul de France. Peu de temps après,
nous reçûmes la visite de ce cheik, qui venait nous présenter
ses respects et nous assurer de sa protection, moyennant
vingt-cinq francs par tête, plus un mouton comme balishish.
Voilà cet affreux mot dont nous nous croyions délivrés, et qui
vient encore nous écorcher les oreilles et nous donner sur les
nerfs. C'était un homme grand et maigre, vêtu d'une longue
robe blanche, d'un turban de cachemire, avec ses riches pis-
tolets à la ceinture, que traversait un énorme yatagan; il avait
un air de fierté imposant, qui marquait un homme habitué
au commandement. Il examina nos armes, admira les fusils
à deux coups, et parut pétrifié d'étonnement à la vue de nos
revolvers à cinq coups et d'un sabre-baïonnette fixé à l'extré-
mité du canon d'un fusil. Ces deux derniers objets parurent
lui inspirer un profond respect, et il se retira fort content de
nous.
Le lendemain, dès l'aube, nous étions à cheval, armés jus.
qu'aux dents. Nous sortîmes de Jérusalem par la porte de
Jaffa; et, tournant à gauche, nous nous dirigeâmes vers
Bethléhem, précédés de notre cheik protecteur. Il nous quitta -
au bout de dix minutes, en nous souhaitant bon voyage sur
tous les tons et en nous disant que nous trouverions à Bethléhem
deux de ses hommes pour nous servir de guides et d'escorte.
Après avoir laissé le torrent du Cédron, la vallée de Géhenne
et celle de Gihon à notre gauche, nous aperçûmes, au bout
d'une heure de marche, quelques terrains cultivés annonçant
le voisinage de Bethléhem. En effet, vers neuf heures du ma-
tin, nous faisions notre entrée dans cette petite ville, où nous
fûmes encore reçus dans un couvent, succursale de celui de
Jérusalem.
Bethléhem a un aspect assez agréable et surtout fort animé.
Les habitants, presque tous chrétiens et en grande majorité
catholiques, sont plus actifs, plus industrieux que ne le sont
généralement les habitants des autres villages. Elle est entou-
rée de champs cultivés et de plantations d'oliviers qui lui don-
nent un air assez riant; l'activité qui règne à l'intérieur de la
ville répond à l'industrie de la campagne. A l'extrémité nord
se trouvent les couvents des différents rites chrétiens, commu-
niquant tous, par des couloirs, avec la grotte de la Nativité,
que nous étions impatients de visiter. Cette grotte occupe l'em-
placement même de l'étable dans laquelle Notre-Seigneur vint
au monde. Le plan en est fort irrégulier. Comme au Saint-
Sépulcre, l'intérieur est recouvert de marbre. De nombreuses
et riches lampes y répandent continuellement, à travers des
nuages d'encens, leur mystérieuse lumière, qui adoucit et fait
voir comme de célestes apparitions les figures de quelques
charmants tableaux de l'école espagnole. La. plus belle des
lampes a été donnée par notre roi Louis XIII. Une découpure
circulaire de 15 centimètres environ, faite dans le marbre
blanc qui recouvré le roc, laisse à nu et permet de voir la
place même où le Christ vint au monde. Ce cercle est entouré
d'une étoile d'argent ciselée; sur laquelle sont gravés en latin
ces mots : « C'est ici que Jésus-Christ est né de la vierge
Marie, n A quelques pas de là se trouve un petit sanctuaire à
la place qu'occupait la crèche. Un peu plus loin on voit, enfin,
l'endroit où était le Christ pendant l'adoration des mages.
On descend ensuite par un escalier qui vous mène à une
chapelle souterraine dédiée aux saints Innocents. On dit que
quelques-uns de ces premiers martyrs du Christ sont enterrés
là, près du lieu de sa naissance. La tradition aime ces sortes
de rapprochements; ef sans vouloir les mettre en doute, on
peut trouver qu'ils ont été multipliés avec un peu de complai-
sance. Dans le même souterrain, se trouve l'oratoire de saint
Jérôme, où ce saintj passa les trente-huit dernières années de
sa vie, travaillant à la traduction latine des Ecritures, et s'ef-
forçant d'oublier, au milieu des macérations, les plaisirs de
Rome mondaine.
Au-dessus de la grotte de la Nativité, s'élève une grande
église érigée par sainte Hélène. Elle est abandonnée en partie :
le chœur sert de chapelle aux Grecs, qui l'ont séparé de ses
trois nefs par un mur. L'architecture en est lourde ; elle
écrase les colonnes d'ordre corinthien qui ornent la grande
nef. Ces colonnes portent des traces de peinture qui vont
chaque jour s'effaçant davantage ; au-dessus, toute la surface
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