Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-01-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 janvier 1857 25 janvier 1857
Description : 1857/01/25 (A2,N15). 1857/01/25 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530614b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
30 L'ISTHME DE SUEZ,
été, depuis dix-huit siècles, presque constamment au pouvoir
des ennemis de notre religion. Pendant. longtemps, le glaive
et les épidémies en ont interdit l'abord ; et à notre époque de
civilisation de plus en plus générale, le voyageur animé de
pieuses intentions, guidé par de religieux souvenirs, est encore
obligé d'affronter des fatigues sans nombre, des dangers sou-
vent, pour visiter un pays qui devrait être ouvert à tout le
monde, sous la protection éclairée et tolérante de toutes les
nations chrétiennes.
Saint Louis a porté la gloire de la France dans ces parages,
et Bonaparte y fit briller nos trois couleurs, alors qu'une ligue
de souverains se berçait du vain espoir d'en avoir fini avec le
généreux et impatient génie de la France.
En abordant à Jaffa, il nous fallut traverser une petite con- -
struction en planches, dans laquelle nous trouvâmes quelques
individus accroupis et fumant le tshibouk d'un air endormi :
c'étaient les préposés de la douane. Il en est là comme dans
certains pays de l'Europe, où il est facile, moyennant finance,
de se soustraire aux investigations de ces messieurs.
a ville de Jaffa s'élève en amphithéâtre sur une colline
dont elle occupe tout le versant, depuis le sommet qu'elle cou-
ronne jusqu'au pied qui descend dans la mer. Elle est entiè-
rement construite en pierre, ce qui lui donne de loin un cer-
tain air de propreté, malheureusement fort trompeur. Les
maisons, avec leurs terrasses au lieu de toits, semblent, à
distance, être à ciel ouvert, et donnent à la ville une sorte
d'aspect dévasté. Il n'y a point d'hôtels; nous descendîmes,
comme tous les voyageurs, au couvent des Pères de la Terre-
Sainte, succursale de la maison mère de cet ordre, qui est
à Jérusalem. Ce sont tous des moines espagnols ; ils nous offri-
rent une collation dans leur réfectoire, et voulurent nous ser-
vir eux-mêmes. Leur couvent, ainsi que tous ceux de la Pales-
tine, est construit sur un plan à double fin : c'est un monastère
tel que l'exige la discipline religieuse , et c'est en même temps
une forteresse appropriée à tous les besoins d'une défense
militaire.
La Jaffa actuelle ne date guère que de cent cinquante ans;
elle est construite sur l'emplacement de l'ancienne Joppc,
fondée, dit-on, par Japhet, fils de Noé. C'est au pied de cette
colline que Noé, d'après la tradition, construisit l'arche. Joppé
était le port des vaisseaux de Salomon ; c'est là que s'embarqua
le prophète Jonas, quand, à peine en mer, il lui survint la
miraculeuse aventure dont parle la Bible. Aujourd'hui, la ville
n'offre rien de bien remarquable. Il n'y a qu'une seule porte,
près de laquelle on voit une fontaine en marbre jaunâtre,
veiné de rouge, dont les sculptures et l'architecture attestent
l'origine mauresque.
Les femmes y sont vêtues comme les Égyptiennes, sauf la
couleur de leurs vêtements, qui sont entièrement blancs au
lieu d'être bleus. Le voile triangulaire qui cache la figure des
femmes, en Egypte, est souvçnt remplacé par un masque en
crin noir. Il y a deux types très-distincts dans la population ;
l'air doux et tranquille des habitants de la ville contraste sin-
, gulièrement avec la mine rébarbative et féroce des Arabes de
la montagne. On voit ces derniers parcourant la ville avec
d'énormes yatagans à la ceinture, ou bien armés d'une lance,
sous le fer de laquelle pendent un plus ou moins grand nombre
de pompons en plumes, indiquant combien de vies cette lance
a tranchées. Drapés dans leurs abails en poil de chameau,
rayés blanc et brun, ils ressemblent exactement à ceux que
M. Horace Vernet a peints dans ses vivants tableaux de nos
guerres algériennes. Comme le gouvernement turc ne pouvait
en ce moment, à cause de la guerre, entretenir un nombre de
troupes suffisant dans le pays, ces Arabes de la montagne
avaient le champ libre; ils pillaient souvent les hameaux de
la plaine et enlevaient les troupeaux. Les voyageurs sont loin
d'être en sécurité au milieu d'eux : aussi, quoique bien armés
et décidés à nous faire respecter, prîmes-nous potfr escorte
deux soldats à cheval que le gouverneur mit à notre dispo-
sition. Après avoir ostensiblement chargé nos armes, nous
montâmes en selle, et nous partîmes, les mulets à bagages *
au milieu de nous, un éclaireur à une trentaine de pas en tête
de la troupe.
Au sortir de Jaffa, la route est bordée de haies d'énormes
cactus de 3 mètres de haut et de 2 de large environ, qui
entourent et protègent des jardins où les figuiers, les orangers
et les citronniers étalent aux yeux des voyageurs une innom-
brable quantité de fruits. Les oranges y sont au plus vil prix.
On en a une centaine pour 25 centimes. A notre retour, nous
entrâmes dans quelques-uns de ces jardins; aussitôt une
femme vint nous étendre des nattes à l'ombre d'un bouquet
d'orangers et nous cueillir une vingtaine d'oranges qu'elle dé-
posa près de nous; nous en remplimes nos poches, et la gar-
dienne se trouva fort satisfaite de recevoir une pièce de cuivre.
Après une demi-heure de marche à travers ces jardins, nous
débouchâmes sur une plaine où nous vîmes des commence-
ments de culture déjà importants, et qui se développeraient
certainement beaucoup plus, si l'on était en mesure de re-
pousser les agressions des Arabes pillards. La plaine qui s'é-
tendait devant nos yeux est la plaine de Saron, dont l'Ecri-
ture loue plus d'une fois la beauté.
Nous avions quitté Jaffa vers une heure, et à six heures
nous aperçûmes Ramlah , petite ville où l'hospitalité nous fut
encore offerte dans un couvent des Pères de la Terre-Sainte.
Le lendemain matin, nous étions tous en selle avant le
jour; car nous avions dix heures de cheval à faire pour arriver
à Jérusalem. Au bout de deux heures, nous apercevions sur
notre droite les ruines d'un village nommé Ladroun, que
l'on dit être la patrie du bon larron crucifié avec le.Christ.
Ces ruines sont aujourd' hui le repaire de brigands qui atta-
quent les voyageurs trop faibles pour leur résister.
Sur le point d'atteindre les montagnes de la Judée, on passe
près d'une citerne portant le nom de puits de Job; un de nos
compagnons, resté un peu en arrière, se vit menacé là par
un Arabe bédouin, sorti de quelques broussailles, et qui
tourna les talons à la vue d'un revolver à cinq coups braqué
sur sa poitrine. Nous ne tardâmes pas à arriver au pied de ces
montagnes, et nous nous engageâmes dans les défilés, après
avoir resserré nos rangs. Il n'y a point de chemin; on suit le
fond de ravins fort étroits, d'où l'on ne pourrait se dégager si
l'on n'était monté sur de petits chevaux de montagne, dont
l'instinct et la marche assurée vous font sortir sain et sauf de
cet inextricable fouillis de broussailles pierreuses.
Le ciel était gris ; nous marchions lentement et en silence, à
travers ces ravins solitaires, avec cette espèce de gêne que
produit toujours le défaut d'horizon. Nous étions continuelle-
ment resserrés entre deux montagnes d'un aspect froid et
sévère; quatre ou cinq fois seulement nous vîmes se détacher
sur la cime de ces montagnes la pittoresque silhouette d'un
berger bédouin, le yatagan à la ceinture , le fusil en bandou-
lière, gardant un troupeau de chèvres noires. L'expression de
la figure des quelques Arabes que nous rencontrâmes indiquait
parfaitement les intentions peu aimables et peu hospitalières
de ces gens-lô. Ce n'était plus notre beau et majestueux Nil;
ce n'était plus l'Arabe pauvre et doux de l'Egypte ; ce n'était
plus, enfin, ce ciel et ce soleil radieux dont nous avions joui
si longtemps et que nous regrettions. Vers onze heures, nos
guides nous donnèrent dix minutes de repos, sous un arbre
été, depuis dix-huit siècles, presque constamment au pouvoir
des ennemis de notre religion. Pendant. longtemps, le glaive
et les épidémies en ont interdit l'abord ; et à notre époque de
civilisation de plus en plus générale, le voyageur animé de
pieuses intentions, guidé par de religieux souvenirs, est encore
obligé d'affronter des fatigues sans nombre, des dangers sou-
vent, pour visiter un pays qui devrait être ouvert à tout le
monde, sous la protection éclairée et tolérante de toutes les
nations chrétiennes.
Saint Louis a porté la gloire de la France dans ces parages,
et Bonaparte y fit briller nos trois couleurs, alors qu'une ligue
de souverains se berçait du vain espoir d'en avoir fini avec le
généreux et impatient génie de la France.
En abordant à Jaffa, il nous fallut traverser une petite con- -
struction en planches, dans laquelle nous trouvâmes quelques
individus accroupis et fumant le tshibouk d'un air endormi :
c'étaient les préposés de la douane. Il en est là comme dans
certains pays de l'Europe, où il est facile, moyennant finance,
de se soustraire aux investigations de ces messieurs.
a ville de Jaffa s'élève en amphithéâtre sur une colline
dont elle occupe tout le versant, depuis le sommet qu'elle cou-
ronne jusqu'au pied qui descend dans la mer. Elle est entiè-
rement construite en pierre, ce qui lui donne de loin un cer-
tain air de propreté, malheureusement fort trompeur. Les
maisons, avec leurs terrasses au lieu de toits, semblent, à
distance, être à ciel ouvert, et donnent à la ville une sorte
d'aspect dévasté. Il n'y a point d'hôtels; nous descendîmes,
comme tous les voyageurs, au couvent des Pères de la Terre-
Sainte, succursale de la maison mère de cet ordre, qui est
à Jérusalem. Ce sont tous des moines espagnols ; ils nous offri-
rent une collation dans leur réfectoire, et voulurent nous ser-
vir eux-mêmes. Leur couvent, ainsi que tous ceux de la Pales-
tine, est construit sur un plan à double fin : c'est un monastère
tel que l'exige la discipline religieuse , et c'est en même temps
une forteresse appropriée à tous les besoins d'une défense
militaire.
La Jaffa actuelle ne date guère que de cent cinquante ans;
elle est construite sur l'emplacement de l'ancienne Joppc,
fondée, dit-on, par Japhet, fils de Noé. C'est au pied de cette
colline que Noé, d'après la tradition, construisit l'arche. Joppé
était le port des vaisseaux de Salomon ; c'est là que s'embarqua
le prophète Jonas, quand, à peine en mer, il lui survint la
miraculeuse aventure dont parle la Bible. Aujourd'hui, la ville
n'offre rien de bien remarquable. Il n'y a qu'une seule porte,
près de laquelle on voit une fontaine en marbre jaunâtre,
veiné de rouge, dont les sculptures et l'architecture attestent
l'origine mauresque.
Les femmes y sont vêtues comme les Égyptiennes, sauf la
couleur de leurs vêtements, qui sont entièrement blancs au
lieu d'être bleus. Le voile triangulaire qui cache la figure des
femmes, en Egypte, est souvçnt remplacé par un masque en
crin noir. Il y a deux types très-distincts dans la population ;
l'air doux et tranquille des habitants de la ville contraste sin-
, gulièrement avec la mine rébarbative et féroce des Arabes de
la montagne. On voit ces derniers parcourant la ville avec
d'énormes yatagans à la ceinture, ou bien armés d'une lance,
sous le fer de laquelle pendent un plus ou moins grand nombre
de pompons en plumes, indiquant combien de vies cette lance
a tranchées. Drapés dans leurs abails en poil de chameau,
rayés blanc et brun, ils ressemblent exactement à ceux que
M. Horace Vernet a peints dans ses vivants tableaux de nos
guerres algériennes. Comme le gouvernement turc ne pouvait
en ce moment, à cause de la guerre, entretenir un nombre de
troupes suffisant dans le pays, ces Arabes de la montagne
avaient le champ libre; ils pillaient souvent les hameaux de
la plaine et enlevaient les troupeaux. Les voyageurs sont loin
d'être en sécurité au milieu d'eux : aussi, quoique bien armés
et décidés à nous faire respecter, prîmes-nous potfr escorte
deux soldats à cheval que le gouverneur mit à notre dispo-
sition. Après avoir ostensiblement chargé nos armes, nous
montâmes en selle, et nous partîmes, les mulets à bagages *
au milieu de nous, un éclaireur à une trentaine de pas en tête
de la troupe.
Au sortir de Jaffa, la route est bordée de haies d'énormes
cactus de 3 mètres de haut et de 2 de large environ, qui
entourent et protègent des jardins où les figuiers, les orangers
et les citronniers étalent aux yeux des voyageurs une innom-
brable quantité de fruits. Les oranges y sont au plus vil prix.
On en a une centaine pour 25 centimes. A notre retour, nous
entrâmes dans quelques-uns de ces jardins; aussitôt une
femme vint nous étendre des nattes à l'ombre d'un bouquet
d'orangers et nous cueillir une vingtaine d'oranges qu'elle dé-
posa près de nous; nous en remplimes nos poches, et la gar-
dienne se trouva fort satisfaite de recevoir une pièce de cuivre.
Après une demi-heure de marche à travers ces jardins, nous
débouchâmes sur une plaine où nous vîmes des commence-
ments de culture déjà importants, et qui se développeraient
certainement beaucoup plus, si l'on était en mesure de re-
pousser les agressions des Arabes pillards. La plaine qui s'é-
tendait devant nos yeux est la plaine de Saron, dont l'Ecri-
ture loue plus d'une fois la beauté.
Nous avions quitté Jaffa vers une heure, et à six heures
nous aperçûmes Ramlah , petite ville où l'hospitalité nous fut
encore offerte dans un couvent des Pères de la Terre-Sainte.
Le lendemain matin, nous étions tous en selle avant le
jour; car nous avions dix heures de cheval à faire pour arriver
à Jérusalem. Au bout de deux heures, nous apercevions sur
notre droite les ruines d'un village nommé Ladroun, que
l'on dit être la patrie du bon larron crucifié avec le.Christ.
Ces ruines sont aujourd' hui le repaire de brigands qui atta-
quent les voyageurs trop faibles pour leur résister.
Sur le point d'atteindre les montagnes de la Judée, on passe
près d'une citerne portant le nom de puits de Job; un de nos
compagnons, resté un peu en arrière, se vit menacé là par
un Arabe bédouin, sorti de quelques broussailles, et qui
tourna les talons à la vue d'un revolver à cinq coups braqué
sur sa poitrine. Nous ne tardâmes pas à arriver au pied de ces
montagnes, et nous nous engageâmes dans les défilés, après
avoir resserré nos rangs. Il n'y a point de chemin; on suit le
fond de ravins fort étroits, d'où l'on ne pourrait se dégager si
l'on n'était monté sur de petits chevaux de montagne, dont
l'instinct et la marche assurée vous font sortir sain et sauf de
cet inextricable fouillis de broussailles pierreuses.
Le ciel était gris ; nous marchions lentement et en silence, à
travers ces ravins solitaires, avec cette espèce de gêne que
produit toujours le défaut d'horizon. Nous étions continuelle-
ment resserrés entre deux montagnes d'un aspect froid et
sévère; quatre ou cinq fois seulement nous vîmes se détacher
sur la cime de ces montagnes la pittoresque silhouette d'un
berger bédouin, le yatagan à la ceinture , le fusil en bandou-
lière, gardant un troupeau de chèvres noires. L'expression de
la figure des quelques Arabes que nous rencontrâmes indiquait
parfaitement les intentions peu aimables et peu hospitalières
de ces gens-lô. Ce n'était plus notre beau et majestueux Nil;
ce n'était plus l'Arabe pauvre et doux de l'Egypte ; ce n'était
plus, enfin, ce ciel et ce soleil radieux dont nous avions joui
si longtemps et que nous regrettions. Vers onze heures, nos
guides nous donnèrent dix minutes de repos, sous un arbre
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6530614b/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6530614b/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6530614b/f14.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6530614b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6530614b
Facebook
Twitter