Presse et revues
16 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1857-01-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 janvier 1857 25 janvier 1857
Description : 1857/01/25 (A2,N15). 1857/01/25 (A2,N15).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530614b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
-28 L'ISTHME DE SUEZ,
ment de l'isthme, et il donne, à ce sujet, des raisons qui
nous semblent plus spécieuses que solides.
» La voie de terre est le rétablissement modifié des an-
ciens itinéraires du golfe Persique à la mer Noire. Le canal
est l'élargissement des communications fluviales de l'antiquité
entre la Méditerranée et la mer Rouge.
» Selon l'auteur, ces deux systèmes collatéraux ne feront
pas double emploi ; chacun aura sa fonction spéciale ; l'un
ne dispensera pas de l'autre.
n Quant au chemin de fer de l'Euphrate, si on le met en
parallèle avec le railway qui partira de Constantinople, il en
ressort que celui-ci servira tous les intérêts européens, y
compris ceux de l'Angleterre, et que celui-là ne' servira que
les intérêts britanniques.
» L'auteur conclut en disant que deux voies seules sont
rationnelles, au point de vue de l'intérêt général : le canal
de Suez et la grande ligne de terre. La troisième n'est que
l'expédient d'un intérêt particulier.
» Ce qui le détermine en faveur de la voie de terre, ce
sont uniquement des motifs d'opportunité; car il avoue que
l'exécution du chemin de fer n'est qu'une satisfaction incom-
plète des vœux de toutes les nations. Le canal de Suez seul
répond aux intérêts universels.
» L'auteur termine son travail par un coup d'œil sur le
tracé du chemin de fer. Nous reproduisons en entier cette
partie de la Note.
» Tout en donnant notre publicité à ce document, nous
rappelons qu'un projet presque identique a été présenté à la
Porte, il y a six mois, au nom d'une compagnie franco-
anglaise. »
La Presse d'Orient du 15 décembre donne aussi le som-
maire de notre journal du 10 décembre, et les sommaires
de quelques numéros du Bollettino dell' isthmo di Suez de
Turin. 1
Dans son numéro du 19 décembre, la Presse d'Orient
reproduit Y Avertissement placé en tête du rapport de la Com-
mission internationale, qu'elle compte analyser plus tard.
Le Lloyd français a terminé, dans son numéro du 24 dé-
cembre, le travail de M. Bonnaure sur l'état actuel du ser-
vice postal entre l'Europe et les Indes orientales par la voie
de Suez. C'est une esquisse intéressante, quoique abrégée, de
toute Porganisation de la Compagnie Péninsulaire et Orientale.
Ce sujet nous regarde de très-près, et nous comptons y revenir
prochainementÕ
Le Lloyd français, à l'occasion du Rapport de la Commis-
sion internationale, a rappelé en termes très-favorables la
situation de notre entreprise, et il a montré que rien ne
manquait pour que l'exécution matérielle du canal de Suez
fût dès à présent commencée. Il n'y a que la politique qui
arrête cette grande œuvre et en retarde les bienfaisants
effets.
Le Courrier de la Nièvre, dans son numéro du 1er jan-
vier 1857, a donné une analyse étendue du Rapport de la
Commission internationale.
Le Droit commun, journal de Bourges, a publié également,
dans son numéro du 27 décembre, une analyse analogue et
aussi bien faite.
Le Courrier de la Drôme et de t Ardèche a donné, dans
son numéro du 31 décembre, une très-exacte analyse du Rap-
port de la Commission internationale. Ce n'est qu'un premier
article, à ce que nous croyons; car cette analyse ne va pas
au delà du chapitre où la Commission traite de la géologie et
du sous-sol de l'isthme. Le Courrier de la Drôme a suivi pas
à pas les développements du Rapport, et il les a résumés de
la manière la plus nette et la plus claire.
Le Courrier du Havre du 29 décembre 1856 a repro-
duit en partie notre article du 10 sur le Rapport de la Com-
mission internationale. Ce journal insiste, comme bon nombre
de ses confrères, sur l'opposition que quelques hommes d'État
font à notre projet. Il montre très-bien la contradiction qu'il
'Y a entre les principes affichés par ces hommes d'État et leurs
actes réels. On exalte la liberté du commerce dans des réu-
nions publiques, et on entrave cette liberté en combattant une
entreprise qui doit tant- la favoriser.
Le Moniteur de VAssurance a consacré, dans son numéro
du 3 janvier, un très-bon article à l'appréciation du Rapport
de la Commission internationale. L'auteur, M. Du broca, s'est
efforcé de démontrer toute l'importance de ce document. Il a
parcouru successivement, et en peu de mots, les principales
objections qu'on avait faites au canal ; et il a rappelé pour
chacune d'elles les réponses péremptoires qu'y a faites la
Commission. Il constate que la question technique est désor-
mais résolue de la manière la plus complète, et il termine en
espérant que ce grand et utile travail ne tardera plus à se
réaliser.
Le Nouvelliste de Marseille a, dans son numéro du 28 dé-
cembre, répété notre article du 25 sur le Rapport de la
Commission internationale, en l'accompagnant de quelques
réflexions relatives à l'opposition du cabinet anglais. Le Nou-
velliste espère que l'opinion publique en Angleterre saura se
faire entendre et obtenir l'exécution d'un projet qui doit être
aussi profitable aux intérêts anglais qu'aux intérêts du reste
du monde.
Le Nouvelliste de Marseille, en reproduisant, dans son
numéro du 13 janvier, notre article du 10 sur l'opportunité
du canal de Suez, fait précéder cet article des réflexions qui
suivent :
« Le percement de l'isthme de Suez reste toujours à l'état
de projet. Il n'y a qu'une voix pour en demander l'exécution,
et cette voix est celle de tout le monde. Mais il convient à deux
ou trois hommes d'État de s'opposer au vœu général, et,
chose singulière qu'on a peine à croire, ils ont eu jusqu'à
présent le pouvoir de faire échec à cette entreprise. Remar-
quons que ce sont les mêmes hommes qui, prétendant être les
émissaires de la civilisation , s'arrogent le droit de se mêler
beaucoup des affaires des autres, pour les forcer à accepter le
progrès, et qui se félicitent du bombardement de Canton,
dans l'espérance qu'ils vont ouvrir au commerce et aux forces
civilisatrices ce vaste empire, qui a été pour l'Europe et le
christianisme une terre stérile, une sorte de protestation contre
la loi sociale.
« Cependant, la jonction de la Méditerranée à la mer Rouge
n'a pas moins d'importance, au point de vue des idées dont
ils se parent, que les événements auxquels ils applaudissent
ou qu'ils provoquent; car en rapprochant des nations euro-
péennes les contrées populeuses qui, par leur éloignement, ne
peuvent participer au mouvement de notre siècle, on est sûr
d'y introduire, au moyen du contact, le germe des améliora-
tions morales et matérielles, qui, dans un temps donné, dé-
racinent les préjugés et émancipent l'intelligence des peuples.
» On ne nie pas cela, parce qu'on ne peut pas nier la lu-
mière; mais on se retranche, pour échapper à un blâme
absolu, derrière cet argument banal, le plus mauvais de tous
les arguments, celui qu'on emploie lorsqu'on est à bout de
raisons spécieuses : « Le canal de Suez n'est pas opportun. »
Le Moniteur de la Flotte a terminé son analyse du Rapport
de la Commission internationale. Cette analyse ne comprend
ment de l'isthme, et il donne, à ce sujet, des raisons qui
nous semblent plus spécieuses que solides.
» La voie de terre est le rétablissement modifié des an-
ciens itinéraires du golfe Persique à la mer Noire. Le canal
est l'élargissement des communications fluviales de l'antiquité
entre la Méditerranée et la mer Rouge.
» Selon l'auteur, ces deux systèmes collatéraux ne feront
pas double emploi ; chacun aura sa fonction spéciale ; l'un
ne dispensera pas de l'autre.
n Quant au chemin de fer de l'Euphrate, si on le met en
parallèle avec le railway qui partira de Constantinople, il en
ressort que celui-ci servira tous les intérêts européens, y
compris ceux de l'Angleterre, et que celui-là ne' servira que
les intérêts britanniques.
» L'auteur conclut en disant que deux voies seules sont
rationnelles, au point de vue de l'intérêt général : le canal
de Suez et la grande ligne de terre. La troisième n'est que
l'expédient d'un intérêt particulier.
» Ce qui le détermine en faveur de la voie de terre, ce
sont uniquement des motifs d'opportunité; car il avoue que
l'exécution du chemin de fer n'est qu'une satisfaction incom-
plète des vœux de toutes les nations. Le canal de Suez seul
répond aux intérêts universels.
» L'auteur termine son travail par un coup d'œil sur le
tracé du chemin de fer. Nous reproduisons en entier cette
partie de la Note.
» Tout en donnant notre publicité à ce document, nous
rappelons qu'un projet presque identique a été présenté à la
Porte, il y a six mois, au nom d'une compagnie franco-
anglaise. »
La Presse d'Orient du 15 décembre donne aussi le som-
maire de notre journal du 10 décembre, et les sommaires
de quelques numéros du Bollettino dell' isthmo di Suez de
Turin. 1
Dans son numéro du 19 décembre, la Presse d'Orient
reproduit Y Avertissement placé en tête du rapport de la Com-
mission internationale, qu'elle compte analyser plus tard.
Le Lloyd français a terminé, dans son numéro du 24 dé-
cembre, le travail de M. Bonnaure sur l'état actuel du ser-
vice postal entre l'Europe et les Indes orientales par la voie
de Suez. C'est une esquisse intéressante, quoique abrégée, de
toute Porganisation de la Compagnie Péninsulaire et Orientale.
Ce sujet nous regarde de très-près, et nous comptons y revenir
prochainementÕ
Le Lloyd français, à l'occasion du Rapport de la Commis-
sion internationale, a rappelé en termes très-favorables la
situation de notre entreprise, et il a montré que rien ne
manquait pour que l'exécution matérielle du canal de Suez
fût dès à présent commencée. Il n'y a que la politique qui
arrête cette grande œuvre et en retarde les bienfaisants
effets.
Le Courrier de la Nièvre, dans son numéro du 1er jan-
vier 1857, a donné une analyse étendue du Rapport de la
Commission internationale.
Le Droit commun, journal de Bourges, a publié également,
dans son numéro du 27 décembre, une analyse analogue et
aussi bien faite.
Le Courrier de la Drôme et de t Ardèche a donné, dans
son numéro du 31 décembre, une très-exacte analyse du Rap-
port de la Commission internationale. Ce n'est qu'un premier
article, à ce que nous croyons; car cette analyse ne va pas
au delà du chapitre où la Commission traite de la géologie et
du sous-sol de l'isthme. Le Courrier de la Drôme a suivi pas
à pas les développements du Rapport, et il les a résumés de
la manière la plus nette et la plus claire.
Le Courrier du Havre du 29 décembre 1856 a repro-
duit en partie notre article du 10 sur le Rapport de la Com-
mission internationale. Ce journal insiste, comme bon nombre
de ses confrères, sur l'opposition que quelques hommes d'État
font à notre projet. Il montre très-bien la contradiction qu'il
'Y a entre les principes affichés par ces hommes d'État et leurs
actes réels. On exalte la liberté du commerce dans des réu-
nions publiques, et on entrave cette liberté en combattant une
entreprise qui doit tant- la favoriser.
Le Moniteur de VAssurance a consacré, dans son numéro
du 3 janvier, un très-bon article à l'appréciation du Rapport
de la Commission internationale. L'auteur, M. Du broca, s'est
efforcé de démontrer toute l'importance de ce document. Il a
parcouru successivement, et en peu de mots, les principales
objections qu'on avait faites au canal ; et il a rappelé pour
chacune d'elles les réponses péremptoires qu'y a faites la
Commission. Il constate que la question technique est désor-
mais résolue de la manière la plus complète, et il termine en
espérant que ce grand et utile travail ne tardera plus à se
réaliser.
Le Nouvelliste de Marseille a, dans son numéro du 28 dé-
cembre, répété notre article du 25 sur le Rapport de la
Commission internationale, en l'accompagnant de quelques
réflexions relatives à l'opposition du cabinet anglais. Le Nou-
velliste espère que l'opinion publique en Angleterre saura se
faire entendre et obtenir l'exécution d'un projet qui doit être
aussi profitable aux intérêts anglais qu'aux intérêts du reste
du monde.
Le Nouvelliste de Marseille, en reproduisant, dans son
numéro du 13 janvier, notre article du 10 sur l'opportunité
du canal de Suez, fait précéder cet article des réflexions qui
suivent :
« Le percement de l'isthme de Suez reste toujours à l'état
de projet. Il n'y a qu'une voix pour en demander l'exécution,
et cette voix est celle de tout le monde. Mais il convient à deux
ou trois hommes d'État de s'opposer au vœu général, et,
chose singulière qu'on a peine à croire, ils ont eu jusqu'à
présent le pouvoir de faire échec à cette entreprise. Remar-
quons que ce sont les mêmes hommes qui, prétendant être les
émissaires de la civilisation , s'arrogent le droit de se mêler
beaucoup des affaires des autres, pour les forcer à accepter le
progrès, et qui se félicitent du bombardement de Canton,
dans l'espérance qu'ils vont ouvrir au commerce et aux forces
civilisatrices ce vaste empire, qui a été pour l'Europe et le
christianisme une terre stérile, une sorte de protestation contre
la loi sociale.
« Cependant, la jonction de la Méditerranée à la mer Rouge
n'a pas moins d'importance, au point de vue des idées dont
ils se parent, que les événements auxquels ils applaudissent
ou qu'ils provoquent; car en rapprochant des nations euro-
péennes les contrées populeuses qui, par leur éloignement, ne
peuvent participer au mouvement de notre siècle, on est sûr
d'y introduire, au moyen du contact, le germe des améliora-
tions morales et matérielles, qui, dans un temps donné, dé-
racinent les préjugés et émancipent l'intelligence des peuples.
» On ne nie pas cela, parce qu'on ne peut pas nier la lu-
mière; mais on se retranche, pour échapper à un blâme
absolu, derrière cet argument banal, le plus mauvais de tous
les arguments, celui qu'on emploie lorsqu'on est à bout de
raisons spécieuses : « Le canal de Suez n'est pas opportun. »
Le Moniteur de la Flotte a terminé son analyse du Rapport
de la Commission internationale. Cette analyse ne comprend
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