Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1859-02-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 février 1859 01 février 1859
Description : 1859/02/01 (A4,N63). 1859/02/01 (A4,N63).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529498v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
40 L'ISTHME DE SUEZ, MARDI 1" FÉVRIER.
Ah! le journal de M. de Lesseps remercie son confrère
anglais de ses réflexions très-sensées; eh bien! moi aussi je
l'en remercie, et nous allons voir lequel de nous a le plus
de raison de le faire!
Un passage moyen de deux navires par jour donne pour
300 jours GOO navires par an X 500 tonneaux = 300,000 ton-
neaux. Or, page 31 de ma brochure, j'ai dit : Il n'est pas dif-
» ficile de juger qu'il ne passera pas 600 navires par an par
» l'isthme de Suez, et il y a loin de ce chiffre à celui de six
» mille supposé par M. de Lesseps. )
Mais le Morning Chronicle fait mieux : il dit que le canal
donnera au moins 10 p. 100 aux actionnaires. Ici je ne suis
plus du tout d'accord avec l'estimable journal anglais; et si
ces lignes lui tombent sous les yeux, je lui serai très-recon-
naissant d'expliquer comment, avec un passage moyen de
deux navires par jour, il arrive à trouver un revenu de dix
pour cent pour les actionnaires? Si la politesse ne s'y oppo-
sait, je le défierais de faire cette justification.
Le journal l'Isthme de Suez ne s'est pas plus récrié contre
les deux navires en moyenne par jour que contre le revenu de
dix pour cent. Il a au contraire trouvé les deux estimations
TRÈS-SENSÉES, et il en remercie fraternellement le Morning
Chronicle. Mais si, en octobre 1858, la Compagnie du canal
de Suez estimait dans son journal le revenu des actionnaires
à dix pour cent, soit 20 millions, sur 200 millions je suis cu-
rieux de savoir de quel droit elle mettait en novembre 1858,
dans ses splendides annonces de première page, dans tous les
journaux de toutes les villes et de tous les pays: que les reve-
nus étaient estimés à QUARANTE )IILLIOS?
Convoquez le ban et l'arrière-ban de votre armée de direc-
teurs, d'administrateurs, d'ingénieurs, de rédacteurs, etc., et
tâchez, si vous le pouvez, de me faire à cette question une
réponse claire, nette et précise, car je pourrais bientôt n'être
pas seul à la poser :
Si un des nombreux actionnaires qui ont souscrit, non
pour la gloire, mais en vue d'un revenu des 40 millions que
vous avez annoncés, venait à se fâcher, il vous ferait néces-
sairement la même question que moi, en y ajoutant l'invi-
tation de lui rendre ses 50 francs versés; et si la Compagnie
du canal de Suez se refusait à cette légitime demande, il irait
peut-être bien trouver le procureur impérial, vos annonces
d'une main, et le numéro du 25 octobre de votre journal de
l'autre, pour lui demander s'il n'y a pas dans le Code quelque
disposition qui défend de se 1aire remettre des fonds ou des
promesses, en faisant naître l'espérance d'un succès chimé-
rique, et s'il n' y a pas quelque chose de chimérique à faire
entrevoir 40 millions de revenu, pour obtenir des souscrip-
tions alors que l'on vient soi-même de convenir qu'il est TRÈS-
SENSÉ de compter sur 20 millions, et que l'on serait bien em-
barrassé de justifier d'une manière sérieuse et plausible,
même ce dernier chiffre.
Vous avez écrit dans l'article auquel je réponds : « La bro-
chure de M. de Coninck excelle par trois qualités également
glorieuses : la déraison, l'ignorance et la mauvaise foi. «
Libre à tout le monde de me taxer de déraison et d'igno-
rance, mais je ne permets à personne de m'accuser de mau-
vaise foi. La loi ne vous le permet pas davantage, et, si vous
y revenez, je vous le ferai voir. Pour une première fois je
veux bien avoir pourvous l'indulgence que l'on doit à un père
qui trouve mauvais que l'on critique son enfant, et me borner
à prier vos lecteurs de lire :
1° Ma brochure. (En envoyant trois timbres de 20 centimes à
M. A. Lemâle, imprimeur au Havre, on la recevra franco par
le retour du courrier).
2° Le journal t Isthme de Suez du 25 octobre, page 528;
3° Vos annonces de luxe, c'est-à-dire de celles qui dans tous
les journaux ont fait briller les quarante millions de re-
venu pour produire, sans doute, sur les yeux du public le
même effet que le coup de tam-tam est destiné à produire
sur les jambes des danseurs dans une valse de Jullien.
Lorsque ces trois pièces seront lues, la cause sera entendue,
et j'accepterai avec confiance le jugement, même sur le point
tout littéraire de savoir si, comme vous le dites, ma brochure
est un « hallier sans chemins, tout enchevêtré de ronces, d'épi-
» nés, de souches informes, de lianes échevelées, de serpente-
» ments de toute espèce, en haut, en bas, à droite , à gauche,
» devant, derrière, etc. » Je comprends qn'il vous convienne de
détourner vos actionnaires de lire ma brochure, et de leur
faire croire qu'ils n'y pourraient rien comprendre, et qu'ils
ne feraient que s'y piquer les jambes aux ronces et aux épines
dont vous la dites tout enchevêtrée; mais il me convient de
les engager à garder ma brochure à côté de leurs actions, et
de bien rire à mes dépens chaque fois qu'ils toucheront leur
part des quarante millions de revenu que vous leur avez
annoncés.
Votre ami M. Lassalle a aussi foudroyé l'outrecuidance pro-
vinciale (sic) de l'auteur de la brochure sur l'Isthme de Suez
dans le numéro du 23 décembre de la Cote de la Bourse.
Il cite ce que j'ai dit, page 9 de ladite brochure : « J'exami-
» nerai si on est bien fondé à annoncer dans les journaux que
» le revenu approximatif de l'entreprise est évalué à quarante
» millions, H Puis, en bien imprudent ami, il ajoute fièrement:
» Dans quelles annonces a-t-on vu cette promesse? Dans
» aucune; M. DE LESSEPS NE S'EST PAS SERVI DU MOINDRE APPAT
» DE CE GEXRE DAXS LES ANNONCES ! ! ! » M. Lassalle, en homme d'es-
prit, a compris combien, en effet, il eût été peu convenable
de chercher à appâter ainsi de pauvres actionnaires en met-
tant QUARANTE MILLIONS sur l'hameçon des annonces; aussi
nie-t-il carrément le fait; mais un fait est un fait, et celui-ci
n'en subsiste pas moins dans toute sa gravité! C'est ce fait
si regrettable des quarante millions de revenu annoncés qui
m'a mis la plume à la main pour écrire la brochure que vous
incriminez. J'y ai dit, dès les premières pages :
« Si je me trompe dans cette appréciation, qui n'a qu'un
» but d'utilité pour mobile, M. de Lesseps ne manquera pas de
» défenseurs pour le prouver, et sa cause ne pourra que gagner
» à être contradictoirement plaidée devant le tribunal de l'opi-
» nion publique. »
En dehors de M. Lassalle, dans la Cote de la Bourse, je n'ai
encore rien vu venir.
Vous allez me dire que ma brochure ne méritait pas une
réfutation; soit, mais alors pourquoi ne l'avez-vous pas lais-
sée en paix, et avez-vous été fort imprudemment jeter un
fagot sur un feu qui allait s'éteindre et s'oublier?
Croyez-m'en, laissez-moi à mes travaux, et allez creuser
votre canal, si la Porte veut bien vous le permettre, et si vos
actionnaires ne vous redemandent pas leur argent. Dans tous
les cas, comptez bien qu'ils vous demanderont comment,
après leur avoir annoncé publiquement que vous aviez pour
230 millions de souscriptions et pour 200 millions à souscrire,
vous pouvez leur annoncer aujourd'hui, les actions étant à
plus de 20 francs de perte, que chaque souscripteur aura sa
souscription pleine et entière !
Les actionnaires, très-curieux, tiendront peut-être à con-
Ah! le journal de M. de Lesseps remercie son confrère
anglais de ses réflexions très-sensées; eh bien! moi aussi je
l'en remercie, et nous allons voir lequel de nous a le plus
de raison de le faire!
Un passage moyen de deux navires par jour donne pour
300 jours GOO navires par an X 500 tonneaux = 300,000 ton-
neaux. Or, page 31 de ma brochure, j'ai dit : Il n'est pas dif-
» ficile de juger qu'il ne passera pas 600 navires par an par
» l'isthme de Suez, et il y a loin de ce chiffre à celui de six
» mille supposé par M. de Lesseps. )
Mais le Morning Chronicle fait mieux : il dit que le canal
donnera au moins 10 p. 100 aux actionnaires. Ici je ne suis
plus du tout d'accord avec l'estimable journal anglais; et si
ces lignes lui tombent sous les yeux, je lui serai très-recon-
naissant d'expliquer comment, avec un passage moyen de
deux navires par jour, il arrive à trouver un revenu de dix
pour cent pour les actionnaires? Si la politesse ne s'y oppo-
sait, je le défierais de faire cette justification.
Le journal l'Isthme de Suez ne s'est pas plus récrié contre
les deux navires en moyenne par jour que contre le revenu de
dix pour cent. Il a au contraire trouvé les deux estimations
TRÈS-SENSÉES, et il en remercie fraternellement le Morning
Chronicle. Mais si, en octobre 1858, la Compagnie du canal
de Suez estimait dans son journal le revenu des actionnaires
à dix pour cent, soit 20 millions, sur 200 millions je suis cu-
rieux de savoir de quel droit elle mettait en novembre 1858,
dans ses splendides annonces de première page, dans tous les
journaux de toutes les villes et de tous les pays: que les reve-
nus étaient estimés à QUARANTE )IILLIOS?
Convoquez le ban et l'arrière-ban de votre armée de direc-
teurs, d'administrateurs, d'ingénieurs, de rédacteurs, etc., et
tâchez, si vous le pouvez, de me faire à cette question une
réponse claire, nette et précise, car je pourrais bientôt n'être
pas seul à la poser :
Si un des nombreux actionnaires qui ont souscrit, non
pour la gloire, mais en vue d'un revenu des 40 millions que
vous avez annoncés, venait à se fâcher, il vous ferait néces-
sairement la même question que moi, en y ajoutant l'invi-
tation de lui rendre ses 50 francs versés; et si la Compagnie
du canal de Suez se refusait à cette légitime demande, il irait
peut-être bien trouver le procureur impérial, vos annonces
d'une main, et le numéro du 25 octobre de votre journal de
l'autre, pour lui demander s'il n'y a pas dans le Code quelque
disposition qui défend de se 1aire remettre des fonds ou des
promesses, en faisant naître l'espérance d'un succès chimé-
rique, et s'il n' y a pas quelque chose de chimérique à faire
entrevoir 40 millions de revenu, pour obtenir des souscrip-
tions alors que l'on vient soi-même de convenir qu'il est TRÈS-
SENSÉ de compter sur 20 millions, et que l'on serait bien em-
barrassé de justifier d'une manière sérieuse et plausible,
même ce dernier chiffre.
Vous avez écrit dans l'article auquel je réponds : « La bro-
chure de M. de Coninck excelle par trois qualités également
glorieuses : la déraison, l'ignorance et la mauvaise foi. «
Libre à tout le monde de me taxer de déraison et d'igno-
rance, mais je ne permets à personne de m'accuser de mau-
vaise foi. La loi ne vous le permet pas davantage, et, si vous
y revenez, je vous le ferai voir. Pour une première fois je
veux bien avoir pourvous l'indulgence que l'on doit à un père
qui trouve mauvais que l'on critique son enfant, et me borner
à prier vos lecteurs de lire :
1° Ma brochure. (En envoyant trois timbres de 20 centimes à
M. A. Lemâle, imprimeur au Havre, on la recevra franco par
le retour du courrier).
2° Le journal t Isthme de Suez du 25 octobre, page 528;
3° Vos annonces de luxe, c'est-à-dire de celles qui dans tous
les journaux ont fait briller les quarante millions de re-
venu pour produire, sans doute, sur les yeux du public le
même effet que le coup de tam-tam est destiné à produire
sur les jambes des danseurs dans une valse de Jullien.
Lorsque ces trois pièces seront lues, la cause sera entendue,
et j'accepterai avec confiance le jugement, même sur le point
tout littéraire de savoir si, comme vous le dites, ma brochure
est un « hallier sans chemins, tout enchevêtré de ronces, d'épi-
» nés, de souches informes, de lianes échevelées, de serpente-
» ments de toute espèce, en haut, en bas, à droite , à gauche,
» devant, derrière, etc. » Je comprends qn'il vous convienne de
détourner vos actionnaires de lire ma brochure, et de leur
faire croire qu'ils n'y pourraient rien comprendre, et qu'ils
ne feraient que s'y piquer les jambes aux ronces et aux épines
dont vous la dites tout enchevêtrée; mais il me convient de
les engager à garder ma brochure à côté de leurs actions, et
de bien rire à mes dépens chaque fois qu'ils toucheront leur
part des quarante millions de revenu que vous leur avez
annoncés.
Votre ami M. Lassalle a aussi foudroyé l'outrecuidance pro-
vinciale (sic) de l'auteur de la brochure sur l'Isthme de Suez
dans le numéro du 23 décembre de la Cote de la Bourse.
Il cite ce que j'ai dit, page 9 de ladite brochure : « J'exami-
» nerai si on est bien fondé à annoncer dans les journaux que
» le revenu approximatif de l'entreprise est évalué à quarante
» millions, H Puis, en bien imprudent ami, il ajoute fièrement:
» Dans quelles annonces a-t-on vu cette promesse? Dans
» aucune; M. DE LESSEPS NE S'EST PAS SERVI DU MOINDRE APPAT
» DE CE GEXRE DAXS LES ANNONCES ! ! ! » M. Lassalle, en homme d'es-
prit, a compris combien, en effet, il eût été peu convenable
de chercher à appâter ainsi de pauvres actionnaires en met-
tant QUARANTE MILLIONS sur l'hameçon des annonces; aussi
nie-t-il carrément le fait; mais un fait est un fait, et celui-ci
n'en subsiste pas moins dans toute sa gravité! C'est ce fait
si regrettable des quarante millions de revenu annoncés qui
m'a mis la plume à la main pour écrire la brochure que vous
incriminez. J'y ai dit, dès les premières pages :
« Si je me trompe dans cette appréciation, qui n'a qu'un
» but d'utilité pour mobile, M. de Lesseps ne manquera pas de
» défenseurs pour le prouver, et sa cause ne pourra que gagner
» à être contradictoirement plaidée devant le tribunal de l'opi-
» nion publique. »
En dehors de M. Lassalle, dans la Cote de la Bourse, je n'ai
encore rien vu venir.
Vous allez me dire que ma brochure ne méritait pas une
réfutation; soit, mais alors pourquoi ne l'avez-vous pas lais-
sée en paix, et avez-vous été fort imprudemment jeter un
fagot sur un feu qui allait s'éteindre et s'oublier?
Croyez-m'en, laissez-moi à mes travaux, et allez creuser
votre canal, si la Porte veut bien vous le permettre, et si vos
actionnaires ne vous redemandent pas leur argent. Dans tous
les cas, comptez bien qu'ils vous demanderont comment,
après leur avoir annoncé publiquement que vous aviez pour
230 millions de souscriptions et pour 200 millions à souscrire,
vous pouvez leur annoncer aujourd'hui, les actions étant à
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