Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1859-02-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 février 1859 01 février 1859
Description : 1859/02/01 (A4,N63). 1859/02/01 (A4,N63).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529498v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
38 L'ISTHME DE SUEZ, MARDI lér FÉRVIER.
T) pas voir excéder la dépense de deux cents millions, et quelle
» serait pour eux l'inévitable conséquence d'une erreur.
» J'examinerai ensuite si on est bien fondé à annoncer dans
» Jes journaux que le revenu approximatif de l'entreprise est
» évalué à Quarante millions de francs. »
Sur la première question j'ai dit : « Si les calculs de
» MM. Linant-Bey et Mougel-Bey peuvent être justes, ils
a peuvent aussi être très-erronés, et on peut admettre, sinon
» la probabilité, au moins la possibilité qu'il faudra 250 à
» 300 millions, ou bien davantage peut-être, pour rendre le
}> canal de Suez navigable. Orj si les prévisions se trouvaient
o-excédées, ainsi qu'elles l'ont été dans toutes les entreprises
» de ce genre, que deviendrait la Société qui se forme au ca-
» pital de 200 millions? N'est-il pas évident qu'elle serait
» absorbée, par une nouvelle Société qui viendrait fournir le
a complément des fonds, comme cela a eu lieu pour le tunnel
v sous la Tamise, et, bien plus récemment, pour le Léviathan?
» Les premiers actionnaires pourraient donc perdre tout ou
» presque tout; et une éventualité de ce genre semble de-
» voir éloigner de la souscription d'actions pour le canal de
» Suez, tous ceux pour lesquels une semblable perte serait
» sérieuse. C'ést essentiellement une entreprise dont les chances
» aie peuvent être acceptées que par les grosses bourses, dont
» les propriétaires peuvent, le cas échéant, voir d'un œil sec
» l'anéantissement de leurs actions, et se contenter de la gloire
a d'avoir contribué à une grande et noble entreprise. »
J'aurais émis beaucoup plus de doutes sur l'exactitude du
chiffre de 200 millions, si, lorsque j'ai écrit ma brochure,
j'avais su ce que l'on a eu la bonté de m'apprendre depuis.
Un très-honorable ingénieur en chef des ponts et chaussées
m'a fait écrire pour me dire qu'il avait lu ma brochure, et
pour m'envoyer une note signée dans laquelle je lis que la
Commission internationale, loin d'avoir donné sa sanction
aux estimations, a au contraire explicitement déclaré QU'ELLE
NE POUVAIT NI ÉTABLIR NI CONTESTER LA FIXATION DES PRIX! d'où
il suit que les 200 millions n'ont d'autre garantie que le dire
de MM. Linant-Bey et Mougel-Bey, qui annonceront peut-être
un jour que, comme pour le môle de la baie du Lion, ils
avaient puisé leurs renseignements dans quelque Bélidor
égyptien !
M. l'ingénieur en chef qui veut bien me donner son opinion
sur le désastre financier qu'il considère, comme moi, être
préparé aux actionnaires du canal de Suez, me dit que le
travail à exécuter coûterait' en France six cents millions, en
supposant qu'on n'aurait ni mécomptes, ni temps d'arrêt, etc.
Il appuie ce chiffre d'un devis sommaire dans lequel je vois
que les terrassements hors de l'eau sont comptés à un franc
le mètre cube, et ceux sous l'eau à trois francs le mètre cube.
Les jetées sont comptées à dix mille francs le mètre courant,
faisant observer que.la jetée dè Cherbourg a coûté dix-huit
mille frahcs le mètre.
M. l'ingénieur en chef pense qu'il faudrait en France vingt
ans au moins pour exécuter tous les travaux, et il ajoute :
c L'affaire a été menée avec une habileté rare, et l'on a
» obtenu de nombreuses souscriptions en la présentant comme
» anti-anglaise.
» Aucune des grandes maisons de banque n'a souscrit.
« Émettre un simple doute sur la réussite de l'entreprise,
» c'était s'exposèraux plus dures observations. » A qui le dites-
vous, Monsieur l'ingénieur en chef! Vous auriez pu ajou-
ter à l'épithètc : dure, celle de grossière : j'en sais quelque
chose!
» En ce qui me concerne, continue M. l'ingénieur en chef,
v je suis on ne peut plus partisan du percement de l'isthme
» de Suez, mais je déplore l'engouement qui s'est emparé
n des masses, et que l'on a si habilement fait naître.
» Je ne crois pas que cette œuvre arrive à bonne fin,
n avec les moyens dont dispose l'Egypte, qui ne peut même
» pas achever son barrage du Nil, et qui est obligée de faire
» des razzias sur la population agricole pour curer le Mah-
» moudieh, dont l'entretien avait été si négligé, qu'il était de-
n venu presque impraticable. »
Voilà, Monsieur, l'opinion d'un homme très-éclairé et très-
désintéressé, à laquelle je n'ai pas encore vu opposer celle
d'hommes à la fois aussi éclairés et aussi désintéresses.
Le Journal de la Côte-d'Or du 1er décembre, après avoir
cité la lettre que M. de Lesseps s'est écrite à lui-même le
9 décembre, dans son journal VIsthme de Suez, ajoute :
« C'est très-bien ! Mais malheureusement il ne s'est pas
» encore trouvé jusqu'à ce jour de contradicteur sincère et
» sérieux, et nous le regrettons, car on sait -que c'est de la
» discussion que nait la lumière.
» Quand nous disons qu'il n'y à pas eu de contradicteur,
n nous nous trompons. M. Frédéric de Coninck avait rédigé
» des lettres sur la question pour être publiées dans le Jaur-
;> nal du Havre ; mais son rédacteur n'a pas voulu ouvrir ses
» colonnes à des observations critiques sur la Société pour le
» percement de l'isthme de Suez: sans doute parce que ce
"journal publiait dans le même moment, ainsi que tant
D d'autres feuilles, les annonces et réclames en faveur de la
» Société.
» Ce que le journal du Havre n'a pas voulu faire, le Jour-
« nal de la Côte d'Or le fera, bien que les. lettres pleines de
Il bon sens et de raison de M. de Coninck viennent un pen
» tard, puisque la souscription est close; mais elles n'enéclâl-
i) reront pas moins la question. Voici la première lettre, »
La brochure entière a ainsi été publiée dans les cinq
numéros suivants du Journal de la Côte-d'Or. Je n'ai pas
payé son honorable rédacteur pour en faire l'éloge. M. de
Lesseps peut-il en dire autant de la critique qui en est faite
dans son journal?
J'ai reçu de nombreuses félicitations sur tria brochure, de
personnes dont souvent je n'avais même pas entendu parler.
Les critiques, les inj ures, même les grossièretés, ne m'ont
pas fait défaut non plus; mais elles me sont exclusivement
venues des administrateurs ou employés de la Compagnie de
l'isthme de Suez dont j'avais le malheur de froisser les inté-
rêts ou l'amour-propre. Essayez donc de contenter tout le
monde!
Mais revenons à l'opinion de l'ingénieur en chef que je
viens de citer, et à la très-étrange et très-curieuse déclara-
tion citée par lui, de la grande Commission internationale;
QU'ELLE NE POUVAIT NI ÉTABLIR NI CONTESTER LA FIXATION DES
PRIX!!! Comment! la Commission serait allée à grands frais en
Égypte pour étudier le percement de i isthme, et elle en
serait revenue pour déclarer qu'elle n'a pu ni contester ni
établir s'il était vrai :
Que 1 mètre cube de bloc pour jetée à la mer né coûterait
que 5 francs,
Que 1 mètre cube de pierre de taille (qui n'existe pas dans
le pays) tout taillé ne coûterait que 10 à 12 francs;
Que 1 mètre cube dragué jusqu'à huit mètres sous l'eau et
conduit à la mer Rouge ou à la Mediterraneé ne coûterait
qu'un franc; -
Que le millier de briques ne coûterait, quelle que soit la
quantité, que six à sept francs.
Trouverait-on beaucoup de personnes pour acheter une
T) pas voir excéder la dépense de deux cents millions, et quelle
» serait pour eux l'inévitable conséquence d'une erreur.
» J'examinerai ensuite si on est bien fondé à annoncer dans
» Jes journaux que le revenu approximatif de l'entreprise est
» évalué à Quarante millions de francs. »
Sur la première question j'ai dit : « Si les calculs de
» MM. Linant-Bey et Mougel-Bey peuvent être justes, ils
a peuvent aussi être très-erronés, et on peut admettre, sinon
» la probabilité, au moins la possibilité qu'il faudra 250 à
» 300 millions, ou bien davantage peut-être, pour rendre le
}> canal de Suez navigable. Orj si les prévisions se trouvaient
o-excédées, ainsi qu'elles l'ont été dans toutes les entreprises
» de ce genre, que deviendrait la Société qui se forme au ca-
» pital de 200 millions? N'est-il pas évident qu'elle serait
» absorbée, par une nouvelle Société qui viendrait fournir le
a complément des fonds, comme cela a eu lieu pour le tunnel
v sous la Tamise, et, bien plus récemment, pour le Léviathan?
» Les premiers actionnaires pourraient donc perdre tout ou
» presque tout; et une éventualité de ce genre semble de-
» voir éloigner de la souscription d'actions pour le canal de
» Suez, tous ceux pour lesquels une semblable perte serait
» sérieuse. C'ést essentiellement une entreprise dont les chances
» aie peuvent être acceptées que par les grosses bourses, dont
» les propriétaires peuvent, le cas échéant, voir d'un œil sec
» l'anéantissement de leurs actions, et se contenter de la gloire
a d'avoir contribué à une grande et noble entreprise. »
J'aurais émis beaucoup plus de doutes sur l'exactitude du
chiffre de 200 millions, si, lorsque j'ai écrit ma brochure,
j'avais su ce que l'on a eu la bonté de m'apprendre depuis.
Un très-honorable ingénieur en chef des ponts et chaussées
m'a fait écrire pour me dire qu'il avait lu ma brochure, et
pour m'envoyer une note signée dans laquelle je lis que la
Commission internationale, loin d'avoir donné sa sanction
aux estimations, a au contraire explicitement déclaré QU'ELLE
NE POUVAIT NI ÉTABLIR NI CONTESTER LA FIXATION DES PRIX! d'où
il suit que les 200 millions n'ont d'autre garantie que le dire
de MM. Linant-Bey et Mougel-Bey, qui annonceront peut-être
un jour que, comme pour le môle de la baie du Lion, ils
avaient puisé leurs renseignements dans quelque Bélidor
égyptien !
M. l'ingénieur en chef qui veut bien me donner son opinion
sur le désastre financier qu'il considère, comme moi, être
préparé aux actionnaires du canal de Suez, me dit que le
travail à exécuter coûterait' en France six cents millions, en
supposant qu'on n'aurait ni mécomptes, ni temps d'arrêt, etc.
Il appuie ce chiffre d'un devis sommaire dans lequel je vois
que les terrassements hors de l'eau sont comptés à un franc
le mètre cube, et ceux sous l'eau à trois francs le mètre cube.
Les jetées sont comptées à dix mille francs le mètre courant,
faisant observer que.la jetée dè Cherbourg a coûté dix-huit
mille frahcs le mètre.
M. l'ingénieur en chef pense qu'il faudrait en France vingt
ans au moins pour exécuter tous les travaux, et il ajoute :
c L'affaire a été menée avec une habileté rare, et l'on a
» obtenu de nombreuses souscriptions en la présentant comme
» anti-anglaise.
» Aucune des grandes maisons de banque n'a souscrit.
« Émettre un simple doute sur la réussite de l'entreprise,
» c'était s'exposèraux plus dures observations. » A qui le dites-
vous, Monsieur l'ingénieur en chef! Vous auriez pu ajou-
ter à l'épithètc : dure, celle de grossière : j'en sais quelque
chose!
» En ce qui me concerne, continue M. l'ingénieur en chef,
v je suis on ne peut plus partisan du percement de l'isthme
» de Suez, mais je déplore l'engouement qui s'est emparé
n des masses, et que l'on a si habilement fait naître.
» Je ne crois pas que cette œuvre arrive à bonne fin,
n avec les moyens dont dispose l'Egypte, qui ne peut même
» pas achever son barrage du Nil, et qui est obligée de faire
» des razzias sur la population agricole pour curer le Mah-
» moudieh, dont l'entretien avait été si négligé, qu'il était de-
n venu presque impraticable. »
Voilà, Monsieur, l'opinion d'un homme très-éclairé et très-
désintéressé, à laquelle je n'ai pas encore vu opposer celle
d'hommes à la fois aussi éclairés et aussi désintéresses.
Le Journal de la Côte-d'Or du 1er décembre, après avoir
cité la lettre que M. de Lesseps s'est écrite à lui-même le
9 décembre, dans son journal VIsthme de Suez, ajoute :
« C'est très-bien ! Mais malheureusement il ne s'est pas
» encore trouvé jusqu'à ce jour de contradicteur sincère et
» sérieux, et nous le regrettons, car on sait -que c'est de la
» discussion que nait la lumière.
» Quand nous disons qu'il n'y à pas eu de contradicteur,
n nous nous trompons. M. Frédéric de Coninck avait rédigé
» des lettres sur la question pour être publiées dans le Jaur-
;> nal du Havre ; mais son rédacteur n'a pas voulu ouvrir ses
» colonnes à des observations critiques sur la Société pour le
» percement de l'isthme de Suez: sans doute parce que ce
"journal publiait dans le même moment, ainsi que tant
D d'autres feuilles, les annonces et réclames en faveur de la
» Société.
» Ce que le journal du Havre n'a pas voulu faire, le Jour-
« nal de la Côte d'Or le fera, bien que les. lettres pleines de
Il bon sens et de raison de M. de Coninck viennent un pen
» tard, puisque la souscription est close; mais elles n'enéclâl-
i) reront pas moins la question. Voici la première lettre, »
La brochure entière a ainsi été publiée dans les cinq
numéros suivants du Journal de la Côte-d'Or. Je n'ai pas
payé son honorable rédacteur pour en faire l'éloge. M. de
Lesseps peut-il en dire autant de la critique qui en est faite
dans son journal?
J'ai reçu de nombreuses félicitations sur tria brochure, de
personnes dont souvent je n'avais même pas entendu parler.
Les critiques, les inj ures, même les grossièretés, ne m'ont
pas fait défaut non plus; mais elles me sont exclusivement
venues des administrateurs ou employés de la Compagnie de
l'isthme de Suez dont j'avais le malheur de froisser les inté-
rêts ou l'amour-propre. Essayez donc de contenter tout le
monde!
Mais revenons à l'opinion de l'ingénieur en chef que je
viens de citer, et à la très-étrange et très-curieuse déclara-
tion citée par lui, de la grande Commission internationale;
QU'ELLE NE POUVAIT NI ÉTABLIR NI CONTESTER LA FIXATION DES
PRIX!!! Comment! la Commission serait allée à grands frais en
Égypte pour étudier le percement de i isthme, et elle en
serait revenue pour déclarer qu'elle n'a pu ni contester ni
établir s'il était vrai :
Que 1 mètre cube de bloc pour jetée à la mer né coûterait
que 5 francs,
Que 1 mètre cube de pierre de taille (qui n'existe pas dans
le pays) tout taillé ne coûterait que 10 à 12 francs;
Que 1 mètre cube dragué jusqu'à huit mètres sous l'eau et
conduit à la mer Rouge ou à la Mediterraneé ne coûterait
qu'un franc; -
Que le millier de briques ne coûterait, quelle que soit la
quantité, que six à sept francs.
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