Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-12-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 15 décembre 1864 15 décembre 1864
Description : 1864/12/15 (A9,N204). 1864/12/15 (A9,N204).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203335v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
482 L'ISTHMR DE SUEZ,
10 heures à 3 heures, au domic-ilo administratif de
la Compagnie, square Clary, 9, à Paris, et dans
les départements et il l'étranger, chez MM. les cor-
respondants de la Compagnie.
MM. les actionnaires trouveront dans les bureaux
de la division des titres les bordereaux qui peuvent
leur être nécessaires.
far ordre du Conseil :
Le secrétaire général de la Compagnie,
PAUI- MPRRUAU.
DéPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE.
DgPtC
Ismaïlia, le 7 décembre.
Le Président de la Compagnie universelle a été
informé officiellement par le vice-roi qu'en exécu-
tion de la sentence impériale, Son Altesse allait CQnv-
mencer immédiatement les travaux du canal d'eau
douée du Caire à l'Ouady.
CHRONIQUE.
Quelques journaux, à Paris et dans les départe-
ments, induits en erreur par des correspondances
malveillantes ou intéressées, ont répandu le bruit que
des difficultés étaient nées au Caire par suite d'un
prétendu refas qu'aurait fait le vice-roi d'Égypte
d'exécuter la sentence impériale qui a mis fin aux
questions en litige entre le gouvernement égyptien
et la Compagnie.
Nous avons en plus d'une occasion mis la presse
française en garde contre les nouvelles qui parfois lui
sont transmises de l'étranger, et qui cachent certaines
intrigues désireuses d'embarrasser ou de discréditer
l'entreprise du canal de Suez. Nous la supplions de
nouveau de n'accueillir qu'avec une grande défiance et
qu'après vérification tous ces bruits, presque toujours
inexacts, quand ils ne sont pas inventés, et qui ont
pour résultat de jeter dans le public et parmi les
actionnaires des inquiétudes non fondées.
Aux rumeurs que nous venons de mentionner,
nous allons répondre par des faits.
Peu de jours après que la sentence lui eut été com-
muniquée, Son Altesse le vice-roi a fait connaître
au consulat général de France à Alexandrie qu'il ac-
ceptait la décision de l'arbitre impérial.
Nous avons rapporté qu'au moment où approchait
le premier terme de l'indemnité accordée à la Com-
pagnie par la sentence, Son Altesse avait informé
l'agent supérieur que cette échéance arrivant le
1er novembre de cette année, elle était prête à payer,
au choix de la Compagnie, Eoit à Alexandrie, soit à
Paris, les 3,250,000 francs qui formaient le mon-
tant 4e sa dette échue.
Nous avons annoncé que, sur le désir exprimé par
l'agent supérieur que ce paiement fût effectué à Paris,
Son Altesse avait immédiatement donné l'ordre qu'une
traite sur l'un de nos principaux banquiers fût re-
mise à cet agent. Nous savons qu'aujourd'hui cette
traite, se montant à 3,250,000 francs, payable au 15
janvier prochain, est dans le portefeuille de la Com-
pagnie.
Le télégramme que nous publions en tête du nu-
méro de ce jour constate un nouvel acte d'exécution
de la part du gouvernement égyptien, et un acte
non moins caractéristique que le paiement du pre-
mier terme de l'indepanité. On sait l'importance que
la Compagnie attache à la confectiop du canal d'eau
douce du Caire au Ouady, lequel partant du Nil au-r
dessous du Caire, doit aller rejoindre le canal déjà
achevé du Ouady à Suez, et est spécialement destiné
par la sentence à alimenter la seconde section jusqu'à
Suez, Ce télégramme annonce que le vice-roi a donné
des ordres pour que les travailleurs se paissent immé-
diatement à l'œuvre. Il ajoute que cette mesure a
été prise également en conformité de la sentence.
Voilà donc trois actes successifs constatant la vo-
lonté de S. A. Ismaïl de se soumettre aux prescrip-
tions contenues dans le jugement impérial. Le pre-
mier est son acceptation dès que la sentence a été
portée à sa connaissance; le second est le versement
qu'il vient d'opérer en acquit du terme échu de l'in -
demnité ; le troisième est la mise en cours d'exécu-
tion du canal du Caire au Ouady.
La presse périodique, sans aucun doute, n'eût prêté
aucun crédit aux appréhensions qu'on lui a inspirées,
et elles n'eussent pu être partagées par personne, si
l'on avait connu les termes du compromis par lequel
a été constitué l'arbitrage de l'empereur Napoléon.
0
Afin de mettre un terme dans le présent et dans
l'avenir à toutes les incertitudes qui pourraient se
produire, nous croyons devoir citer le texte de cet
engagement exprimé comme suit dans l'article III
du compromis.
« Les parties s'engagent à exécuter la décision
Il 1
» que rendra S. M. l'Empereur Napoléon comme
» jugement souverain et sans recours. »
Il est évident que la dignité de l'Empereur ne
pouvait se prêter à l'œuvre de conciliation qui lui
était déférée qu'à ces conditions nettes, explicites et
sans réserve aucune. D'avance sa décision avait
été acceptée comme un jugement souverain, et
c'est comme jugement souverain qu'elle a été res-
10 heures à 3 heures, au domic-ilo administratif de
la Compagnie, square Clary, 9, à Paris, et dans
les départements et il l'étranger, chez MM. les cor-
respondants de la Compagnie.
MM. les actionnaires trouveront dans les bureaux
de la division des titres les bordereaux qui peuvent
leur être nécessaires.
far ordre du Conseil :
Le secrétaire général de la Compagnie,
PAUI- MPRRUAU.
DéPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE.
DgPtC
Ismaïlia, le 7 décembre.
Le Président de la Compagnie universelle a été
informé officiellement par le vice-roi qu'en exécu-
tion de la sentence impériale, Son Altesse allait CQnv-
mencer immédiatement les travaux du canal d'eau
douée du Caire à l'Ouady.
CHRONIQUE.
Quelques journaux, à Paris et dans les départe-
ments, induits en erreur par des correspondances
malveillantes ou intéressées, ont répandu le bruit que
des difficultés étaient nées au Caire par suite d'un
prétendu refas qu'aurait fait le vice-roi d'Égypte
d'exécuter la sentence impériale qui a mis fin aux
questions en litige entre le gouvernement égyptien
et la Compagnie.
Nous avons en plus d'une occasion mis la presse
française en garde contre les nouvelles qui parfois lui
sont transmises de l'étranger, et qui cachent certaines
intrigues désireuses d'embarrasser ou de discréditer
l'entreprise du canal de Suez. Nous la supplions de
nouveau de n'accueillir qu'avec une grande défiance et
qu'après vérification tous ces bruits, presque toujours
inexacts, quand ils ne sont pas inventés, et qui ont
pour résultat de jeter dans le public et parmi les
actionnaires des inquiétudes non fondées.
Aux rumeurs que nous venons de mentionner,
nous allons répondre par des faits.
Peu de jours après que la sentence lui eut été com-
muniquée, Son Altesse le vice-roi a fait connaître
au consulat général de France à Alexandrie qu'il ac-
ceptait la décision de l'arbitre impérial.
Nous avons rapporté qu'au moment où approchait
le premier terme de l'indemnité accordée à la Com-
pagnie par la sentence, Son Altesse avait informé
l'agent supérieur que cette échéance arrivant le
1er novembre de cette année, elle était prête à payer,
au choix de la Compagnie, Eoit à Alexandrie, soit à
Paris, les 3,250,000 francs qui formaient le mon-
tant 4e sa dette échue.
Nous avons annoncé que, sur le désir exprimé par
l'agent supérieur que ce paiement fût effectué à Paris,
Son Altesse avait immédiatement donné l'ordre qu'une
traite sur l'un de nos principaux banquiers fût re-
mise à cet agent. Nous savons qu'aujourd'hui cette
traite, se montant à 3,250,000 francs, payable au 15
janvier prochain, est dans le portefeuille de la Com-
pagnie.
Le télégramme que nous publions en tête du nu-
méro de ce jour constate un nouvel acte d'exécution
de la part du gouvernement égyptien, et un acte
non moins caractéristique que le paiement du pre-
mier terme de l'indepanité. On sait l'importance que
la Compagnie attache à la confectiop du canal d'eau
douce du Caire au Ouady, lequel partant du Nil au-r
dessous du Caire, doit aller rejoindre le canal déjà
achevé du Ouady à Suez, et est spécialement destiné
par la sentence à alimenter la seconde section jusqu'à
Suez, Ce télégramme annonce que le vice-roi a donné
des ordres pour que les travailleurs se paissent immé-
diatement à l'œuvre. Il ajoute que cette mesure a
été prise également en conformité de la sentence.
Voilà donc trois actes successifs constatant la vo-
lonté de S. A. Ismaïl de se soumettre aux prescrip-
tions contenues dans le jugement impérial. Le pre-
mier est son acceptation dès que la sentence a été
portée à sa connaissance; le second est le versement
qu'il vient d'opérer en acquit du terme échu de l'in -
demnité ; le troisième est la mise en cours d'exécu-
tion du canal du Caire au Ouady.
La presse périodique, sans aucun doute, n'eût prêté
aucun crédit aux appréhensions qu'on lui a inspirées,
et elles n'eussent pu être partagées par personne, si
l'on avait connu les termes du compromis par lequel
a été constitué l'arbitrage de l'empereur Napoléon.
0
Afin de mettre un terme dans le présent et dans
l'avenir à toutes les incertitudes qui pourraient se
produire, nous croyons devoir citer le texte de cet
engagement exprimé comme suit dans l'article III
du compromis.
« Les parties s'engagent à exécuter la décision
Il 1
» que rendra S. M. l'Empereur Napoléon comme
» jugement souverain et sans recours. »
Il est évident que la dignité de l'Empereur ne
pouvait se prêter à l'œuvre de conciliation qui lui
était déférée qu'à ces conditions nettes, explicites et
sans réserve aucune. D'avance sa décision avait
été acceptée comme un jugement souverain, et
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