Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-11-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 novembre 1864 15 novembre 1864
Description : 1864/11/15 (A9,N202)-1864/11/17. 1864/11/15 (A9,N202)-1864/11/17.
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62033331
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 455
nos champs, dans nos vergers, dans nos villages, dans
nos fermes ; quand vous y verrez partout la propriété
constituée, la moralisation et l'économie domestique al-
lant de pair dans la famille avec le bien-être progres-
sif; quand vous aurez vu tout cela écrit par la pioche
et par la charrue, en pages de paysans bien autrement
éloquentes que celle-ci, nous nous en remettrons a vous
de le proclamer assez haut pour que l'illustre maréchal
à qui sont confiées nos destinées puisse, en toute cons-
cience, comme nous le faisons ici, redire à l'Empereur
que ces hardis colons, ainsi qu'il les a lui-même appe-
lés, sont dignes, par leurs travaux autant que par leur
dévouement à sa personne, de sa constante et pater-
nelle sollicitude. »
PACIFICATION DE LA TUNISIE.
La Tunisie, voisine de l'Algérie et placée non loin
de l'Égypte, possède un sol qui rivalise en fertilité
avec celui de ces deux belles contrées. Cet ancien
grenier de Rome deviendra l'un des greniers de la
Méditerranée, le jour où la sécurité du travail y sera
complètement assurée. Aussi n'est-ce point sans re-
gret que nous avons vu la paix du pays troublée
par des événements dont nous n'avons pas à scruter
les causes. Mais nous sommes heureux d'apprendre
par la correspondance suivante que ces malheureuses
perturbations sont sur le point de finir, et nous dé-
sirons vivement que ces nouvelles se confirment.
On nous écrit de Tunis par le dernier courrier :
« Je suis heureux de vous annoncer que la paix
est complétement rétablie dans le royaume de Tunis.
Vous connaissez sans doute déjà et dans tous ses
détails la victoire remportée par la colonne expédi-
tionnaire envoyée par le bey et commandée par le
général Reschid. Cette victoire a détruit l'insurrec-
tion jusque dans ses dernières racines.
» Il ne reste plus aujourd'hui un seul point du
territoire où l'autorité du souverain soit méconnue.
Les tribus, rentrées dans le devoir, se sont empres-
sées de fournir au gouvernement les contingents de
cavalerie s'élevant à plus de trente mille hommes,
et les contributions en retard rentrent sans difficulté
dans les caisses du Trésor.
» Quant aux désordres qui ont éclaté dans l'île
de Gerbi, au commencement d'octobre, ils n'avaient
aucun caractère politique. Les auteurs des faits dé-
plorables qu'on a eu à regretter et dont les familles
israélites se sont trouvées victimes, étaient non les
habitants de l'île, mais des Arabes étrangers à la
localité. Nous savons d'ailleurs que les mesures les
plus énergiques ont été prises pour atteindre et pu-
nir les coupables. »
Pour extrait : EUINKST DÉPLACES.
TRAVAUX MARITIMES SUR NOS COTES MÉDITERFANÉENNES.
On lit dans le Courrier du Gard :
« Nous nous faisons un plaisir d'ouvrir nos colonnes
au communiqué suivant, sorti de la plume d'un homme
des plus compétents et des mieux renseignés :
« Nous apprenons que la commission chargée d'étu-
dier la question relative à la construction d'un phare
sur la pointe de l'Espiguette, située à cinq milles en-
viron à l'est du Grau-du-Roi, va tenir de nouvelles
conférences. Puissent-elles amener prochainement une
solution favorable !
» Cette création nouvelle, n'eût-elie pour but que de
faciliter l'accès du golfe d'Aiguesmortes, seul mouil-
lage offert aux navires surpris sur la côte par des
vents violents de l'est au sud, par lesquels la mer
soulevée rend presque inaccessible le port de Cette,
que nous devrions bénir la haute prévoyance et l'in-
cessante sollicitude du gouvernement de l'Empereur
pour la classe si intéressante des marins ; mais, en
présence de la voie ferrée concédée qui doit relier Ai-
guesmortes à Nîmes, Alais, Brioude et tous les dépar-
tements du Centre, nous nous laissons aller volontiers
à prêter au gouvernement, et en particulier à S. Exc.
le ministre des travaux publics, des vues plus larges
et en parfaite harmonie avec les nouveaux besoins
créés, d'une part, par le percement de l'isthme de
Suez, de l'autre, par les prodigieux progrès des cons-
tructions navales, dus à une auguste inspiration.
» Depuis quelque temps, nous assistons avec un vif
intérêt aux lumineux et attachants débats auxquels se
livre la presse des départements voisins, sur la créa-
tion d'un port de refuge et auxiliaire de notre pre-
mière cité commerçante, soit dans l'étang de Berre,
préconisé par les uns, soit dans le Rhône, par le cana £
Saint-Louis, défendu par les autres. Si les premiers
ont acquis nos convictions et nos sympathies, nous
acceptons volontiers des seconds cette consolante es-
pérance, que du surcroît de mouvement commercial
ou du creusement du canal de Suez, tous les ports
méditerranéens doivent avoir leur part.
» L'étang de Berre, dont la situation unique a eu le
privilège d'attirer l'attention de tous les gouverne-
ments, a eu dernièrement encore l'inappréciable bon-
heur de recevoir la visite de S. Exc. le ministre des
travaux publics. M. Béhic a, comme ses illustres de-
vanciers, payé son tribut aux séductions de l'étang de
Berre. Sa vaste intelligence a eu bientôt saisi tous les
rares avantages de cette position providentielle , et
'iOO,CiJO francs ont été accordés pour que les fonds du
canal qui relie la mer à la ville de Martigues fussent
portés de 3 à G mètres. Ce ne sont là) certainement,
que les premiers pas vers de nouveaux travaux, qui
permettront sous peu à tous les navires de commerce
ou de guerre de pénétrer dans l'immense rade inté -
rieure des Bouches-du-llhùne.
» Nous n'avons eu qu'à suivre l'énumération des d-
vers titres de l'étang de Berre à la sollicitude du gou-
nos champs, dans nos vergers, dans nos villages, dans
nos fermes ; quand vous y verrez partout la propriété
constituée, la moralisation et l'économie domestique al-
lant de pair dans la famille avec le bien-être progres-
sif; quand vous aurez vu tout cela écrit par la pioche
et par la charrue, en pages de paysans bien autrement
éloquentes que celle-ci, nous nous en remettrons a vous
de le proclamer assez haut pour que l'illustre maréchal
à qui sont confiées nos destinées puisse, en toute cons-
cience, comme nous le faisons ici, redire à l'Empereur
que ces hardis colons, ainsi qu'il les a lui-même appe-
lés, sont dignes, par leurs travaux autant que par leur
dévouement à sa personne, de sa constante et pater-
nelle sollicitude. »
PACIFICATION DE LA TUNISIE.
La Tunisie, voisine de l'Algérie et placée non loin
de l'Égypte, possède un sol qui rivalise en fertilité
avec celui de ces deux belles contrées. Cet ancien
grenier de Rome deviendra l'un des greniers de la
Méditerranée, le jour où la sécurité du travail y sera
complètement assurée. Aussi n'est-ce point sans re-
gret que nous avons vu la paix du pays troublée
par des événements dont nous n'avons pas à scruter
les causes. Mais nous sommes heureux d'apprendre
par la correspondance suivante que ces malheureuses
perturbations sont sur le point de finir, et nous dé-
sirons vivement que ces nouvelles se confirment.
On nous écrit de Tunis par le dernier courrier :
« Je suis heureux de vous annoncer que la paix
est complétement rétablie dans le royaume de Tunis.
Vous connaissez sans doute déjà et dans tous ses
détails la victoire remportée par la colonne expédi-
tionnaire envoyée par le bey et commandée par le
général Reschid. Cette victoire a détruit l'insurrec-
tion jusque dans ses dernières racines.
» Il ne reste plus aujourd'hui un seul point du
territoire où l'autorité du souverain soit méconnue.
Les tribus, rentrées dans le devoir, se sont empres-
sées de fournir au gouvernement les contingents de
cavalerie s'élevant à plus de trente mille hommes,
et les contributions en retard rentrent sans difficulté
dans les caisses du Trésor.
» Quant aux désordres qui ont éclaté dans l'île
de Gerbi, au commencement d'octobre, ils n'avaient
aucun caractère politique. Les auteurs des faits dé-
plorables qu'on a eu à regretter et dont les familles
israélites se sont trouvées victimes, étaient non les
habitants de l'île, mais des Arabes étrangers à la
localité. Nous savons d'ailleurs que les mesures les
plus énergiques ont été prises pour atteindre et pu-
nir les coupables. »
Pour extrait : EUINKST DÉPLACES.
TRAVAUX MARITIMES SUR NOS COTES MÉDITERFANÉENNES.
On lit dans le Courrier du Gard :
« Nous nous faisons un plaisir d'ouvrir nos colonnes
au communiqué suivant, sorti de la plume d'un homme
des plus compétents et des mieux renseignés :
« Nous apprenons que la commission chargée d'étu-
dier la question relative à la construction d'un phare
sur la pointe de l'Espiguette, située à cinq milles en-
viron à l'est du Grau-du-Roi, va tenir de nouvelles
conférences. Puissent-elles amener prochainement une
solution favorable !
» Cette création nouvelle, n'eût-elie pour but que de
faciliter l'accès du golfe d'Aiguesmortes, seul mouil-
lage offert aux navires surpris sur la côte par des
vents violents de l'est au sud, par lesquels la mer
soulevée rend presque inaccessible le port de Cette,
que nous devrions bénir la haute prévoyance et l'in-
cessante sollicitude du gouvernement de l'Empereur
pour la classe si intéressante des marins ; mais, en
présence de la voie ferrée concédée qui doit relier Ai-
guesmortes à Nîmes, Alais, Brioude et tous les dépar-
tements du Centre, nous nous laissons aller volontiers
à prêter au gouvernement, et en particulier à S. Exc.
le ministre des travaux publics, des vues plus larges
et en parfaite harmonie avec les nouveaux besoins
créés, d'une part, par le percement de l'isthme de
Suez, de l'autre, par les prodigieux progrès des cons-
tructions navales, dus à une auguste inspiration.
» Depuis quelque temps, nous assistons avec un vif
intérêt aux lumineux et attachants débats auxquels se
livre la presse des départements voisins, sur la créa-
tion d'un port de refuge et auxiliaire de notre pre-
mière cité commerçante, soit dans l'étang de Berre,
préconisé par les uns, soit dans le Rhône, par le cana £
Saint-Louis, défendu par les autres. Si les premiers
ont acquis nos convictions et nos sympathies, nous
acceptons volontiers des seconds cette consolante es-
pérance, que du surcroît de mouvement commercial
ou du creusement du canal de Suez, tous les ports
méditerranéens doivent avoir leur part.
» L'étang de Berre, dont la situation unique a eu le
privilège d'attirer l'attention de tous les gouverne-
ments, a eu dernièrement encore l'inappréciable bon-
heur de recevoir la visite de S. Exc. le ministre des
travaux publics. M. Béhic a, comme ses illustres de-
vanciers, payé son tribut aux séductions de l'étang de
Berre. Sa vaste intelligence a eu bientôt saisi tous les
rares avantages de cette position providentielle , et
'iOO,CiJO francs ont été accordés pour que les fonds du
canal qui relie la mer à la ville de Martigues fussent
portés de 3 à G mètres. Ce ne sont là) certainement,
que les premiers pas vers de nouveaux travaux, qui
permettront sous peu à tous les navires de commerce
ou de guerre de pénétrer dans l'immense rade inté -
rieure des Bouches-du-llhùne.
» Nous n'avons eu qu'à suivre l'énumération des d-
vers titres de l'étang de Berre à la sollicitude du gou-
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