Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-01-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 15 janvier 1864 15 janvier 1864
Description : 1864/01/15 (A9,N182). 1864/01/15 (A9,N182).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62033138
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/05/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 4ô
Si donc, monsieur le Rédacteur , et c'est là le but
de ma trop longue lettre, les deux actionnaires en
question obtenaient (chose douteuse), qu'une assem-
blée générale des actionnaires fût convoquée avant
le temps réglementaire, permettez-moi de vous prier
de me représenter ou de choisir une personne pour
me représenter à cette assemblée générale et y sou-
tenir mon opinion que je résume ainsi : Résister jus-
qu'au bout et tomber s'il le faut, mais tomber tout
entier: de cette façon au moins notre chère alliée
sera forcée de payer les frais de notre enterrement
(et nous le voudrons de première classe). Accepter
au contraire les conditions qui nous sont présentées,
c'est tomber tout de même, mais mutilés, honteux,
confus, et au grand profit de l'Angleterre qui, dans
ce cas, n'aurait qu'à verser un pleur généreux sur
notre tombe, et Dieu sait qu'elle n'en est pas chiche
de pleurs, l'Angleterre, pourvu que cela lui rapporte.
M. P., Yveiot.
29 décembre.
La nouvelle phase dans laquelle est entrée la
Compagnie, les tracasseries dont elle est l'objet,
l'intérêt avec lequel son honorable président prend
la défense de celui des actionnaires qui lui est con-
fié et dont il s'acquitte avec tant de zèle et de
courage, de même que vous et vos collaborateurs,
dans la mesure qui vous est possible, piquent vive-
ment mon attente, ainsi que celle de quelques-uns
de mes amis qui sont actionnaires comme moi.
Notre concours est acquis plus que jamais à
l'œuvre si courageusement entreprise et poursuivie
par M. de Lesseps et, dans aucune circonstance, il
ne lui fera pas défaut. Il y a lieu d'espérer qu'il en
sera de même de la part de tous les actionnaires
sérieux, et l'on peut cioire qu'ils se trouveront en
nombreuse majorité.
M. P., à B. (Loiret).
6 janvier.
Je suis retourné ces jours-ci à Orléans et j'ai vu
les actionnaires de l'isthme. C'est toujours la même
chose. Que M. de Lesseps donne un ordre et on
partira pour aller n'importe où. Bien certainement,
l'entreprise a depuis trois mois gagné plus de po-
pularité qu'elle n'en avait acquise depuis dix an-
nées ; ce que je vous dis là n'est que la vérité toute
simple.
M. L., à Oran.
50 décembre.
Je suis avec le plus vif intérêt toutes les péripé-
ties de ce gigantesque monument qui s'érige à la
gloire de ]a nation qui l'a entrepris, et qui pour
moi n'offre pas le moindre doute qu'il se terminera.
Malgré toutes les vicissitudes que la Compagnie
éprouve et qui sont suscitées par cette égoïste et
perfide Albion, la Carthage moderne, jalouse du
commerce que pourront faire dans l'avenir toutes
les nations européennes avec l'écréme Orient,
malgré les embarras nouveaux qu'elle suscite,
comme s'il n'en existait pas déjà assez sur place
pour vaincre la nature des lieux, je suis convaincu
et je prêche constamment, aujourd'hui que l'eau du
Nil est arrivée à Suez, que ce travail herculéen se
fera.
E. J., juge de paix à Delme.
6 janvier.
En lisant hier le Journal de la Meurthe, je regret-
tais de n'être pas à Nancy pour apposer ma signa-
ture au bas à l'adresse de M. de Lesseps, cet il-
lustre et courageux promoteur d'une entreprise qui
l'immortalisera et fera la gloire de la France, en dé-
pit de cette égoïste, jalouse et perfide Angleterre.
Je suis un des moindres actionnaires, mais per-
sonne n'a plus de foi que moi dans la réussite de
cette noble entreprise. Courage à M. de Lesseps,
courage aussi à vous, Monsieur, qui le soutenez si
bien dans votre intéressant journal.
Je vous serai obligé, Monsieur, si cela vous paraît
faisable, de vouloir bien, aux signatures de l'adresse
de Nancy, ajouter la mienne : Joly, juge de paix à
Delme, à moins que vous préfériez — ce d nt je
vous laisse entièrement libre — donner place dans
votre journal à ces quelques mots.
M. T., notaire à L. (Pas-de-Calais).
29 décembre.
Mon abonnement au Constitutionnel finissait le
15 décembre. L'article Suez de M. Grandguillot m'a
fait abandonner un journal que je voyais depuis
dix ans. Tout le monde a vu le bout de l'oreille.
M. V., prêtre à L. (Lozère).
29 décembre.
Comptez sur mon dévouement et ma persévérance,
que les déclamations haineuses de quelques étran-
ges journaux, ne font que raffermir toujours da-
vantage, au lieu de les intimider. J'espère que la
crise que traverse en ce moment notre belle œuvre
sera la dernière, et que, loin de la faire avorter, elle
répandra sur elle un plus grand éclat.
Si donc, monsieur le Rédacteur , et c'est là le but
de ma trop longue lettre, les deux actionnaires en
question obtenaient (chose douteuse), qu'une assem-
blée générale des actionnaires fût convoquée avant
le temps réglementaire, permettez-moi de vous prier
de me représenter ou de choisir une personne pour
me représenter à cette assemblée générale et y sou-
tenir mon opinion que je résume ainsi : Résister jus-
qu'au bout et tomber s'il le faut, mais tomber tout
entier: de cette façon au moins notre chère alliée
sera forcée de payer les frais de notre enterrement
(et nous le voudrons de première classe). Accepter
au contraire les conditions qui nous sont présentées,
c'est tomber tout de même, mais mutilés, honteux,
confus, et au grand profit de l'Angleterre qui, dans
ce cas, n'aurait qu'à verser un pleur généreux sur
notre tombe, et Dieu sait qu'elle n'en est pas chiche
de pleurs, l'Angleterre, pourvu que cela lui rapporte.
M. P., Yveiot.
29 décembre.
La nouvelle phase dans laquelle est entrée la
Compagnie, les tracasseries dont elle est l'objet,
l'intérêt avec lequel son honorable président prend
la défense de celui des actionnaires qui lui est con-
fié et dont il s'acquitte avec tant de zèle et de
courage, de même que vous et vos collaborateurs,
dans la mesure qui vous est possible, piquent vive-
ment mon attente, ainsi que celle de quelques-uns
de mes amis qui sont actionnaires comme moi.
Notre concours est acquis plus que jamais à
l'œuvre si courageusement entreprise et poursuivie
par M. de Lesseps et, dans aucune circonstance, il
ne lui fera pas défaut. Il y a lieu d'espérer qu'il en
sera de même de la part de tous les actionnaires
sérieux, et l'on peut cioire qu'ils se trouveront en
nombreuse majorité.
M. P., à B. (Loiret).
6 janvier.
Je suis retourné ces jours-ci à Orléans et j'ai vu
les actionnaires de l'isthme. C'est toujours la même
chose. Que M. de Lesseps donne un ordre et on
partira pour aller n'importe où. Bien certainement,
l'entreprise a depuis trois mois gagné plus de po-
pularité qu'elle n'en avait acquise depuis dix an-
nées ; ce que je vous dis là n'est que la vérité toute
simple.
M. L., à Oran.
50 décembre.
Je suis avec le plus vif intérêt toutes les péripé-
ties de ce gigantesque monument qui s'érige à la
gloire de ]a nation qui l'a entrepris, et qui pour
moi n'offre pas le moindre doute qu'il se terminera.
Malgré toutes les vicissitudes que la Compagnie
éprouve et qui sont suscitées par cette égoïste et
perfide Albion, la Carthage moderne, jalouse du
commerce que pourront faire dans l'avenir toutes
les nations européennes avec l'écréme Orient,
malgré les embarras nouveaux qu'elle suscite,
comme s'il n'en existait pas déjà assez sur place
pour vaincre la nature des lieux, je suis convaincu
et je prêche constamment, aujourd'hui que l'eau du
Nil est arrivée à Suez, que ce travail herculéen se
fera.
E. J., juge de paix à Delme.
6 janvier.
En lisant hier le Journal de la Meurthe, je regret-
tais de n'être pas à Nancy pour apposer ma signa-
ture au bas à l'adresse de M. de Lesseps, cet il-
lustre et courageux promoteur d'une entreprise qui
l'immortalisera et fera la gloire de la France, en dé-
pit de cette égoïste, jalouse et perfide Angleterre.
Je suis un des moindres actionnaires, mais per-
sonne n'a plus de foi que moi dans la réussite de
cette noble entreprise. Courage à M. de Lesseps,
courage aussi à vous, Monsieur, qui le soutenez si
bien dans votre intéressant journal.
Je vous serai obligé, Monsieur, si cela vous paraît
faisable, de vouloir bien, aux signatures de l'adresse
de Nancy, ajouter la mienne : Joly, juge de paix à
Delme, à moins que vous préfériez — ce d nt je
vous laisse entièrement libre — donner place dans
votre journal à ces quelques mots.
M. T., notaire à L. (Pas-de-Calais).
29 décembre.
Mon abonnement au Constitutionnel finissait le
15 décembre. L'article Suez de M. Grandguillot m'a
fait abandonner un journal que je voyais depuis
dix ans. Tout le monde a vu le bout de l'oreille.
M. V., prêtre à L. (Lozère).
29 décembre.
Comptez sur mon dévouement et ma persévérance,
que les déclamations haineuses de quelques étran-
ges journaux, ne font que raffermir toujours da-
vantage, au lieu de les intimider. J'espère que la
crise que traverse en ce moment notre belle œuvre
sera la dernière, et que, loin de la faire avorter, elle
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