Presse et revues
16 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1862-03-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 mars 1862 01 mars 1862
Description : 1862/03/01 (A7,N137). 1862/03/01 (A7,N137).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62032914
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
76 L'ISTHME DE SUEZ,
trace du monument. L'obélisque, qui avait résisté à plu-
sieurs centaines de siècles, a été brisé, et ses débris
gisent aujourd'hui sur le sol. »
Conformément à l'article 21 des statuts, on vote sur
l'admission de plusieurs membres.
Sont nommés :
MM. Bareillier père, — Bareillier fils, — Pierre, — Clo-
sier, — Jaillet, — Vigouroux, — Punant, — Far-
fara, — Brémond, — Lecomte, — Joachim, —
Brevard, — Gruyelle.
La séance est levée à 10 heures et demie.
El-Guisr, 21 janvier 1862.
Le directeur,
ANDRÉ GUITER,
Membre de plusieurs Sociétés savantes.
P. S. — Prochainement la Société publiera les rela-
tions de voyage de M. Brevard dans le royaume de
Tigré.
A. G.
LE LLOYD DE TRIESTE.
Les Annales du commerce extérieur nous offrent sur
le Lloyd de Trieste, compagnie maritime qui joue
un si grand rôle dans les mers du Levant, des ren-
seignements qui indiquent quelque intermittence dans
le mouvement ascendant du premier port autrichien
dans l'Adriatique. Cette situation, moins satisfaisante
que par le passé, disparaîtrait bien vite le jour où
le canal de Suez ouvrirait au port de Trieste les
routes de la mer Rouge et des mers asiastiques. Le
gouvernement autrichien vient de faire, d'après les
Annales du commerce extérieur, de grands efforts pour
soutenir cette association si utile à sa marine mar-
chande. Nous n'hésitons pas à dire que le plus effi-
cace et le pftis sérieux de tous serait l'emploi de son
influence à Constantinople et au Caire pour faire ac-
tiver autant que possible l'achèvement du canal ma-
ritime. Trieste a, dès aujourd'hui, une occasion
d'exprimer ses vœux et ses besoins, dans le rapport
que doit rédiger la commission chargée par cette
d'aller inspecter les travaux de l'isthme.
Voici les informations contenues dans le document
ville dont nous venons de parler :
FLECRY.
« D'après le compte rendu de la dernière assemblée
générale (les actionnaires du Lloyd autrichien du
29 mai 1861, le nombre des bateaux à vapeur dont
cette compagnie disposait était descendu de 68 en
1856 à 62 en 1859 et 1860, leur force respective de
13,260 chevaux à 12,200, et leur jauge de 39,175 ton-
neaux à 36,260. Le nombre de leurs voyages s'est
également réduit de 2,229 en 1857 à 1,705 en 1860,
celui des milles parcourus de 1,042,284 à 886,676, et
celui des passagers transportés de 426,432 à 354,362;
le transport des espèces de 112,080,000 florins en
1858 à 91,512,000 en 1860, celui des lettres de
1.263,000 à 899,000, celui des marchandises de
2,667,724 quintaux à 1,599,033, et celui des paquets
de 68,410 à 49,061. Comparativement à 1859 cepen-
dant, il n'y a eu diminution que sur les transports
d'espèces et de voyageurs. En définitive, la situation
actuelle de cette compagnie de navigation peut être
considérée comme plus satisfaisante, malgré la con-
currence de plusieurs chemius de fer récemment ou-
verts en Italie et de celui de Czernavoda à Kustendjé,
en Bulgarie. Le gouvernement autrichien fait d'ail-
leurs les plus grands efforts pour soutenir le Llyod,
qu'il a liLéré d'une dette de 3 millions de florins
(7 millions 1/2 de francs) en prenant pour une somme
égale d'actions au pair. Une commission spéciale a
été formée, en outre, pour introduire dans les statuts
et l'organisation de la compagnie les améliorations
qui seraient jugées nécessaires..
UNE CÉRÉMONIE RELIGIEUSE AU SEUIL ET A PÛRT-SAID,
Et, A CE SUJET,
De l'Isthme de Suez et du travail qui s'y fait.
Notre numéro du 1er février publiait le récit de la
double inauguration de deux églises érigées l'une au
seuil d'El-Guisr et l'autre à Port-Saïd. On rappelle
que la consécration de ces deux édifices religieux a
été faite par le R. P. Roger, de l'ordre de Saint-
François, appartenant au couvent de Terre-Sainte, et
nous avons été assez heureux pour pouvoir repro-
duire quelques extraits de l'allocution qu'il a pro-
noncée dans l'une de ces saintes cérémonies. Frappé
du spectacle qu'il a eu sous les yeux, le P. Roger a
voulu exprimer par lui-même, et dans un écrit per-
sonnel, les impressions qu'il en avait reçues et les
appréciations qu'il lui a inspirées. Cet écrit, il l'a
transmis au Journal des villes et des campagnes avec
lequel il est en communication, et qui l'a inséré
dans ses deux numéros des 19 et 21 février.
Nos lecteurs nous sauront certainement gré d'em-
prunter à ce journal ce récit large et détaillé, qui
reçoit une autorité incontestable du caractère de son
auteur, et où l'on trouve de plus des qualités d'ob-
servation qui ne sont pas ordinaires. Le P. Roger,
dans son écrit, touche un peu à toutes les questions
auxquelles se rattache l'affaire du canal. Il a son
mot sur les faits; il a son mot sur les personnes.
Naturellement, et comme le fait observer, pour ce
qui le regarde, le Journal des villes et des campagnes
lui-même, ses appréciations lui appartiennent, et ap-
partiennent à lui seul. C'est un témoignage personnel
qu'il offre lui-même au public dans ce grand débat
et auquel nous devons laisser toute sa spontanéité
personnelle.
trace du monument. L'obélisque, qui avait résisté à plu-
sieurs centaines de siècles, a été brisé, et ses débris
gisent aujourd'hui sur le sol. »
Conformément à l'article 21 des statuts, on vote sur
l'admission de plusieurs membres.
Sont nommés :
MM. Bareillier père, — Bareillier fils, — Pierre, — Clo-
sier, — Jaillet, — Vigouroux, — Punant, — Far-
fara, — Brémond, — Lecomte, — Joachim, —
Brevard, — Gruyelle.
La séance est levée à 10 heures et demie.
El-Guisr, 21 janvier 1862.
Le directeur,
ANDRÉ GUITER,
Membre de plusieurs Sociétés savantes.
P. S. — Prochainement la Société publiera les rela-
tions de voyage de M. Brevard dans le royaume de
Tigré.
A. G.
LE LLOYD DE TRIESTE.
Les Annales du commerce extérieur nous offrent sur
le Lloyd de Trieste, compagnie maritime qui joue
un si grand rôle dans les mers du Levant, des ren-
seignements qui indiquent quelque intermittence dans
le mouvement ascendant du premier port autrichien
dans l'Adriatique. Cette situation, moins satisfaisante
que par le passé, disparaîtrait bien vite le jour où
le canal de Suez ouvrirait au port de Trieste les
routes de la mer Rouge et des mers asiastiques. Le
gouvernement autrichien vient de faire, d'après les
Annales du commerce extérieur, de grands efforts pour
soutenir cette association si utile à sa marine mar-
chande. Nous n'hésitons pas à dire que le plus effi-
cace et le pftis sérieux de tous serait l'emploi de son
influence à Constantinople et au Caire pour faire ac-
tiver autant que possible l'achèvement du canal ma-
ritime. Trieste a, dès aujourd'hui, une occasion
d'exprimer ses vœux et ses besoins, dans le rapport
que doit rédiger la commission chargée par cette
d'aller inspecter les travaux de l'isthme.
Voici les informations contenues dans le document
ville dont nous venons de parler :
FLECRY.
« D'après le compte rendu de la dernière assemblée
générale (les actionnaires du Lloyd autrichien du
29 mai 1861, le nombre des bateaux à vapeur dont
cette compagnie disposait était descendu de 68 en
1856 à 62 en 1859 et 1860, leur force respective de
13,260 chevaux à 12,200, et leur jauge de 39,175 ton-
neaux à 36,260. Le nombre de leurs voyages s'est
également réduit de 2,229 en 1857 à 1,705 en 1860,
celui des milles parcourus de 1,042,284 à 886,676, et
celui des passagers transportés de 426,432 à 354,362;
le transport des espèces de 112,080,000 florins en
1858 à 91,512,000 en 1860, celui des lettres de
1.263,000 à 899,000, celui des marchandises de
2,667,724 quintaux à 1,599,033, et celui des paquets
de 68,410 à 49,061. Comparativement à 1859 cepen-
dant, il n'y a eu diminution que sur les transports
d'espèces et de voyageurs. En définitive, la situation
actuelle de cette compagnie de navigation peut être
considérée comme plus satisfaisante, malgré la con-
currence de plusieurs chemius de fer récemment ou-
verts en Italie et de celui de Czernavoda à Kustendjé,
en Bulgarie. Le gouvernement autrichien fait d'ail-
leurs les plus grands efforts pour soutenir le Llyod,
qu'il a liLéré d'une dette de 3 millions de florins
(7 millions 1/2 de francs) en prenant pour une somme
égale d'actions au pair. Une commission spéciale a
été formée, en outre, pour introduire dans les statuts
et l'organisation de la compagnie les améliorations
qui seraient jugées nécessaires..
UNE CÉRÉMONIE RELIGIEUSE AU SEUIL ET A PÛRT-SAID,
Et, A CE SUJET,
De l'Isthme de Suez et du travail qui s'y fait.
Notre numéro du 1er février publiait le récit de la
double inauguration de deux églises érigées l'une au
seuil d'El-Guisr et l'autre à Port-Saïd. On rappelle
que la consécration de ces deux édifices religieux a
été faite par le R. P. Roger, de l'ordre de Saint-
François, appartenant au couvent de Terre-Sainte, et
nous avons été assez heureux pour pouvoir repro-
duire quelques extraits de l'allocution qu'il a pro-
noncée dans l'une de ces saintes cérémonies. Frappé
du spectacle qu'il a eu sous les yeux, le P. Roger a
voulu exprimer par lui-même, et dans un écrit per-
sonnel, les impressions qu'il en avait reçues et les
appréciations qu'il lui a inspirées. Cet écrit, il l'a
transmis au Journal des villes et des campagnes avec
lequel il est en communication, et qui l'a inséré
dans ses deux numéros des 19 et 21 février.
Nos lecteurs nous sauront certainement gré d'em-
prunter à ce journal ce récit large et détaillé, qui
reçoit une autorité incontestable du caractère de son
auteur, et où l'on trouve de plus des qualités d'ob-
servation qui ne sont pas ordinaires. Le P. Roger,
dans son écrit, touche un peu à toutes les questions
auxquelles se rattache l'affaire du canal. Il a son
mot sur les faits; il a son mot sur les personnes.
Naturellement, et comme le fait observer, pour ce
qui le regarde, le Journal des villes et des campagnes
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