Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1862-01-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 15 janvier 1862 15 janvier 1862
Description : 1862/01/15 (A7,N134). 1862/01/15 (A7,N134).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203288n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
28 L'ISTHME DE SUEZ,
traie. La partie de la zoologie qui traite des reptiles
présente aussi quelques individus jusqu'ici peu connus
si tant qu'ils le soient, tels que des ophidiens armés
de pattes, etc., etc.
Agréez, etc.
Le Président de l'Intendance générale sanitaire d'Égypte,
COLUCI-BEY.
LES PRODUITS DE L'AUSTRALIE.
Deux journaux australiens, le Melbourne Argus et
le Sydney Herald, contiennent une description des pro-
duits que cette colonie se disposait à envoyer à l'ex-
position universelle de Londres, comme spécimens de
son industrie et de son agriculture. Cette descrip-
tion nous paraît de nature à intéresser nos lec-
teurs, comme indication des progrès de toute espèce
qui ont été faits par ces contrées lointaines. Laissons
d'abord parler l'Argus sur la collection envoyée par
la ville de Victoria.
« Dans ces envois se trouvent plus de quatre-
vingts variétés de bois indigènes, tous exhibés à
la fois dans leur état naturel et après qu'ils ont
passé par les mains du polisseur et de l'ébéniste, afin
de démontrer leur valeur au point de vue de l'or-
nementation et de l'utilité. Nous avons le myrte, le
cèdre, le gommier, le bois noir, le pin, travaillés de
manière [à ^soutenir la comparaison avec les articles
les plus finis en acajou, en bois de rose, en noyer, en
érable, qu'on puisse trouver en Europe. Notre exposi-
tion prouve de plus que nos arbres sont remarqua-
bles, non-seulement pour le bois qu'ils fournissent, mais
aussi pour les huiles essentielles et le vinaigre, et les
autres rendements avantageux qu'on en obtient.
L'arbre à herbe donne une résine et l'arbre à écorce
fibreuse une fibre propre à fabriquer le papier. Parmi
nos produits minéraux se trouvent l'étain, le fer,
l'antimoine, la houille, la pierre à bâtir et le kaolin.
Quelques-uns de ces articles n'ont pas encore été trou-
vés en quantité exploitable avec profit ; mais les der-
niers nommés donneront probablement naissance à
une importante industrie. Nous avons des dessins
de diverses natures et qui peuvent s'appliquer au
kaolin. Nous avons des biscuits, du vin, de l'aie, de
l'huile d'olive, des cigares, tous provenant de pro-
duits recueillis dans la colonie, ainsi que la laine
non-seulement de moutons ordinaires, mais aussi de
l'alpaca, de la chèvre d'Angora qui, tous deux, sont
maintenant acclimatés, sans parler du cuir obtenu
des peaux des animaux ordinaires. Il y a des boîtes
de joaillerie, de vaisselle plate, de coutellerie, de
sellerie, de chandellerie, aussi bien que des spécimens
de sculpture en bois, de teinturerie, de reliure, de li-
thographie, de tonnellerie, de cordonnerie, d'habille-
ments, de maréchalerie et de tréfilerie, attestant que
les artisans de la colonie ne sont nullement en arrière
de leurs confrères de la métropole. On y voit aussi
des modèles admirablement exécutés d'un grand
nombre de fruits et de végétaux venus dans la co-
lonie, et qu'il était impossible de faire arriver jus-
qu'à Londres dans leur état naturel.
» Les machines aussi sont dignement représentées
dans cette collection. Il y a des machines à vapeur et
des machines à eau, et, naturellement, il n'en manque
aucune, avec ses plus récents perfectionnements, pour
briser le quartz et le réduire en poudre. Il s'y trouve
de belles voitures et le chariot à dossier bas, institu-
tion de provenance coloniale et qui, par son aména-
gement pour six personnes et le cocher avec un seul
cheval, sera certainement un objet d'étonnement en
Angleterre.
» Il y a des conduites d'eau et des tuyaux de
drainage faits en papier, et plusieurs autres témoi-
gnages intéressants de l'esprit d'invention et d'en-
treprise de nos colons. Une chose fort curieuse de
cette exposition c'est la collection de photographies
représentant les principaux lieux d'affaires les édi-
fices publics et autres objets d'intérêt dans la capi-
tale et dans les principales villes des provinces. Ces
dessinfl, montreront non-seulement la perfection que
l'art photographique a atteint dans Victoria, mais
encore, ce qui est beaucoup plus important, que nos
résidences urbaines sont composées de quelque chose
de plus substantiel que le bois et la toile. Les statis-
tiques de chaque municipalité de la colonie gravées
et enluminées sur vélin forment d'excellents compa-
gnons à ces photographies.
» Mais l'article le plus attrayant de la collection de
Victoria sera sans doute, pour la grande masse des
visiteurs de 1862, le recueil des spécimens de notre
richesse aurifère. Ils occuperont une boite de 9
pieds de haut, construite en bois indigène dans le
style gothique du xve siècle. Cette boîte n'est pas
encore terminée, mais elle sera à sa place sous peu
de jours. Elle sera alors remplie d'échantillons des
diverses espèces d'or recueillies dans la colonie, soit
dans son état pur, soit contenu dans le quartz, ainsi
que quelques-uns des plus remarquables pépites.
Le diamant, la topaze et autres pierreries coloniales
auront aussi leur rang dans cette collection. Afin de
faire bien comprendre en Angleterre l'opération de
séparer l'or du quartz , le commissaire de l'exhibition
propose d'envoyer à Londres une machine à broyer
avec des appareils à laver et amalgamer, qu'on verra
en fonction. Des modèles représentant les couches
de terrain de certaines mines d'or, méritent aussi
une mention particulière. »
La collection de Sidney ressemble naturellement
beaucoup à celle de Victoria. Toutefois, le Sidney
Ilerald vante beaucoup un groupe d'alpacas empaillés
et dont il nous semble que le principal mérite sera de
faire la preuve de l'acclimatation de ce magnifique
animal en Australie. Les bois indigènes, plus nom-
breux qu'à Victoria, s'élèveront à plus de trois cents
espèces. Il y aura, comme pour Victoria, de l'ébéniste-
rie, de la sellerie, de la reliure, etc., etc. mais un des
articles qui plairont le plus aux Anglais se compose
traie. La partie de la zoologie qui traite des reptiles
présente aussi quelques individus jusqu'ici peu connus
si tant qu'ils le soient, tels que des ophidiens armés
de pattes, etc., etc.
Agréez, etc.
Le Président de l'Intendance générale sanitaire d'Égypte,
COLUCI-BEY.
LES PRODUITS DE L'AUSTRALIE.
Deux journaux australiens, le Melbourne Argus et
le Sydney Herald, contiennent une description des pro-
duits que cette colonie se disposait à envoyer à l'ex-
position universelle de Londres, comme spécimens de
son industrie et de son agriculture. Cette descrip-
tion nous paraît de nature à intéresser nos lec-
teurs, comme indication des progrès de toute espèce
qui ont été faits par ces contrées lointaines. Laissons
d'abord parler l'Argus sur la collection envoyée par
la ville de Victoria.
« Dans ces envois se trouvent plus de quatre-
vingts variétés de bois indigènes, tous exhibés à
la fois dans leur état naturel et après qu'ils ont
passé par les mains du polisseur et de l'ébéniste, afin
de démontrer leur valeur au point de vue de l'or-
nementation et de l'utilité. Nous avons le myrte, le
cèdre, le gommier, le bois noir, le pin, travaillés de
manière [à ^soutenir la comparaison avec les articles
les plus finis en acajou, en bois de rose, en noyer, en
érable, qu'on puisse trouver en Europe. Notre exposi-
tion prouve de plus que nos arbres sont remarqua-
bles, non-seulement pour le bois qu'ils fournissent, mais
aussi pour les huiles essentielles et le vinaigre, et les
autres rendements avantageux qu'on en obtient.
L'arbre à herbe donne une résine et l'arbre à écorce
fibreuse une fibre propre à fabriquer le papier. Parmi
nos produits minéraux se trouvent l'étain, le fer,
l'antimoine, la houille, la pierre à bâtir et le kaolin.
Quelques-uns de ces articles n'ont pas encore été trou-
vés en quantité exploitable avec profit ; mais les der-
niers nommés donneront probablement naissance à
une importante industrie. Nous avons des dessins
de diverses natures et qui peuvent s'appliquer au
kaolin. Nous avons des biscuits, du vin, de l'aie, de
l'huile d'olive, des cigares, tous provenant de pro-
duits recueillis dans la colonie, ainsi que la laine
non-seulement de moutons ordinaires, mais aussi de
l'alpaca, de la chèvre d'Angora qui, tous deux, sont
maintenant acclimatés, sans parler du cuir obtenu
des peaux des animaux ordinaires. Il y a des boîtes
de joaillerie, de vaisselle plate, de coutellerie, de
sellerie, de chandellerie, aussi bien que des spécimens
de sculpture en bois, de teinturerie, de reliure, de li-
thographie, de tonnellerie, de cordonnerie, d'habille-
ments, de maréchalerie et de tréfilerie, attestant que
les artisans de la colonie ne sont nullement en arrière
de leurs confrères de la métropole. On y voit aussi
des modèles admirablement exécutés d'un grand
nombre de fruits et de végétaux venus dans la co-
lonie, et qu'il était impossible de faire arriver jus-
qu'à Londres dans leur état naturel.
» Les machines aussi sont dignement représentées
dans cette collection. Il y a des machines à vapeur et
des machines à eau, et, naturellement, il n'en manque
aucune, avec ses plus récents perfectionnements, pour
briser le quartz et le réduire en poudre. Il s'y trouve
de belles voitures et le chariot à dossier bas, institu-
tion de provenance coloniale et qui, par son aména-
gement pour six personnes et le cocher avec un seul
cheval, sera certainement un objet d'étonnement en
Angleterre.
» Il y a des conduites d'eau et des tuyaux de
drainage faits en papier, et plusieurs autres témoi-
gnages intéressants de l'esprit d'invention et d'en-
treprise de nos colons. Une chose fort curieuse de
cette exposition c'est la collection de photographies
représentant les principaux lieux d'affaires les édi-
fices publics et autres objets d'intérêt dans la capi-
tale et dans les principales villes des provinces. Ces
dessinfl, montreront non-seulement la perfection que
l'art photographique a atteint dans Victoria, mais
encore, ce qui est beaucoup plus important, que nos
résidences urbaines sont composées de quelque chose
de plus substantiel que le bois et la toile. Les statis-
tiques de chaque municipalité de la colonie gravées
et enluminées sur vélin forment d'excellents compa-
gnons à ces photographies.
» Mais l'article le plus attrayant de la collection de
Victoria sera sans doute, pour la grande masse des
visiteurs de 1862, le recueil des spécimens de notre
richesse aurifère. Ils occuperont une boite de 9
pieds de haut, construite en bois indigène dans le
style gothique du xve siècle. Cette boîte n'est pas
encore terminée, mais elle sera à sa place sous peu
de jours. Elle sera alors remplie d'échantillons des
diverses espèces d'or recueillies dans la colonie, soit
dans son état pur, soit contenu dans le quartz, ainsi
que quelques-uns des plus remarquables pépites.
Le diamant, la topaze et autres pierreries coloniales
auront aussi leur rang dans cette collection. Afin de
faire bien comprendre en Angleterre l'opération de
séparer l'or du quartz , le commissaire de l'exhibition
propose d'envoyer à Londres une machine à broyer
avec des appareils à laver et amalgamer, qu'on verra
en fonction. Des modèles représentant les couches
de terrain de certaines mines d'or, méritent aussi
une mention particulière. »
La collection de Sidney ressemble naturellement
beaucoup à celle de Victoria. Toutefois, le Sidney
Ilerald vante beaucoup un groupe d'alpacas empaillés
et dont il nous semble que le principal mérite sera de
faire la preuve de l'acclimatation de ce magnifique
animal en Australie. Les bois indigènes, plus nom-
breux qu'à Victoria, s'élèveront à plus de trois cents
espèces. Il y aura, comme pour Victoria, de l'ébéniste-
rie, de la sellerie, de la reliure, etc., etc. mais un des
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