Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1861-05-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 mai 1861 01 mai 1861
Description : 1861/05/01 (A6,N117). 1861/05/01 (A6,N117).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203270z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/06/2012
130
L'ISTHME DE SUEZ,
nis de pouvoirs à cet effet; mais les pouvoirs et les
titres à l'appui doivent être déposés au domicile de
la Société, cinq jours avant la réunion.
Nul ne peut représenter un actionnaire à l'assem-
blée générale s'il n'est lui-même membre de cette
assemblée.
Conformément à l'art. 51 des statuts, vingt-cinq
actions donnent droit à une voix; le même action-
naire ne peut réunir plus de dix iroix, quel que soit
le nombre d'actions par lui déposées, soit comme
actionnaire, soit comme mandataire.
Les cartes d'admission délivrées aux actionnaires
pour entrer à l'assemblée sont nominatives et per-
sonnelles.
MM. les actionnaires trouveront des modèles de
pouvoirs dans les bureaux de l'administration.
Par ordre du conseil :
Le secrétaire général de la Compagnie,
PAUL MERRUAC.
Paris, le 12 mars 1861.
RETOUR DE M. FERDINAND DE LESSEPS.
Comme nous l'avions précédemment annoncé,
M. Ferdinand de Lesseps s'est embarqué le 18 du mois
dernier à Alexandrie, avec MM. Mougel-bey et Hardon,
sur le paquebot autrichien faisant le service de Trieste,
où il a débarqué le 24 au matin. Après un court sé-
jour dans cette ville, il s'est dirigé vers la France par
Milan et Turin, et il est arrivé à Paris le 28 avril.
M. de Lesseps a apporté à ses collaborateurs d'ex-
cellentes nouvelles, comme on le verra dans notre
chronique. M. Hardon est resté quelques jours de plus
à Trieste pour conclure quelques marchés destinés à
donner une nouvelle impulsion à l'entreprise.
Accompagné à Alexandrie par les sympathies de la
population, M. de Lesseps a trouvé un accueil non
moins cordial à Trieste et à Turin, où il s'est ar-
rêté quelques heures.
Il vient, comme on le sait, pour exposer en per-
sonne à l'assemblée générale les résultats de sa pré-
sence et d'un rude labeur de six mois en Egypte.
A ce propos, nous ne saurions trop recommander
aux actionnaires de se rendre par eux-mêmes ou par
des représentants de leur choix à la réunion à la-
quelle ils sont convoqués pour le 15 de ce mois. Cette
réunion sera importante; il est essentiel qu'elle ne
soit point ajournée, et nous rappelons à tous les mem-
bres qui ont le droit d'en faire partie, que sa
convocation serait sans effet si 20,000 actions au
moins n'y sont représentées. Le président désire
vivement que les opérations de l'assemblée géné-
rale n'encourent aucune chance d'ajournement par
suite de l'insuffisance des titres déposés. Nous solli-
citons donc instamment dans cette occasion un nou- •
veau témoignage de ce concours, qui de la part des
membres de la Compagnie n'a jamais fait défaut à
son infatigable fondateur. Quelque confiance qu'on
ait en lui, il faut que cette confiance soit active,
pour ne pas le ralentir dans l'exécution de ses vues
et de ses opérations.
Au premier rang des motifs qui rendraient tout
ajournement regrettable, nous placerons la grande
utilité de conserver à M. de Lesseps toute la liberté
de ses mouvements ; il a quitté le théâtre des travaux
dans le seul objet de venir dire à l'assemblée la
situation tout entière, ce qu'il a vu, ce qui a été fait
et ce qui reste à faire. Après s'être retrempé dans le
milieu des lumières et les intérêts solidaires de ceux
qui sont sa force et son point d'appui, la marche des
événements peut d'un moment à l'autre appeler en
Égypte sa présence impulsive. Ses résolutions seraient
entravées s'il devait renvoyer à une époque ul-
térieure la séance réglementaire et annuelle du
15 mai et être retenu à Paris jusqu'à la date d'une
autre convocation.
Nous ne craignons donc pas de faire un appel à
l'exactitude des actionnaires et à leur dévouement
pour que l'assemblée générale soit aussi nombreuse
que possible.
Pour ce qui nous concerne, nous nous mettons en-
tièrement à la disposition de ceux qui, empêchés par
une raison quelconque, voudraient bien nous honorer
de leur mandat, que nous remplirons avec une fidé-
lité scrupuleuse. D'autres pourront trouver d'hono-
rables mandataires dans le sein de la Compagnie et
spécialement pour leurs villes respectives parmi ceux
de leurs coïntéressés qui se rendraient à Paris pour
assister aux délibérations.
L'œuvre commune est en pleine voie de progrès ;
pour seconder ce progrès ec pour que rien ne le re-
tarde, il suffit que chacun, dans sa mesure, lui apporte
sa part de coopération. Cette coopération, elle n'a
cessé de se montrer trop constante et trop unanime,
nous en recueillons journellement trop de preuves
dans les communications qui nous sont adressées,
pour quenousne la retrouvions pas entière, dans toute
sa puissance, à la grande réunion du 15 de ce mois.
ERNEST DESPLACES.
CHRONIQUE DE L'ISTHME.
Dans notre dernière chronique nous avons laissé
M. Ferdinand de Lesseps à Jérusalem, d'où il se pro-
posait de faire une excursion jusqu'à Béthléem, et
nous venons tout à l'heure d'annoncer son arrivée à
Paris.
Après sa pointe à Bethléem, après avoir traversé
L'ISTHME DE SUEZ,
nis de pouvoirs à cet effet; mais les pouvoirs et les
titres à l'appui doivent être déposés au domicile de
la Société, cinq jours avant la réunion.
Nul ne peut représenter un actionnaire à l'assem-
blée générale s'il n'est lui-même membre de cette
assemblée.
Conformément à l'art. 51 des statuts, vingt-cinq
actions donnent droit à une voix; le même action-
naire ne peut réunir plus de dix iroix, quel que soit
le nombre d'actions par lui déposées, soit comme
actionnaire, soit comme mandataire.
Les cartes d'admission délivrées aux actionnaires
pour entrer à l'assemblée sont nominatives et per-
sonnelles.
MM. les actionnaires trouveront des modèles de
pouvoirs dans les bureaux de l'administration.
Par ordre du conseil :
Le secrétaire général de la Compagnie,
PAUL MERRUAC.
Paris, le 12 mars 1861.
RETOUR DE M. FERDINAND DE LESSEPS.
Comme nous l'avions précédemment annoncé,
M. Ferdinand de Lesseps s'est embarqué le 18 du mois
dernier à Alexandrie, avec MM. Mougel-bey et Hardon,
sur le paquebot autrichien faisant le service de Trieste,
où il a débarqué le 24 au matin. Après un court sé-
jour dans cette ville, il s'est dirigé vers la France par
Milan et Turin, et il est arrivé à Paris le 28 avril.
M. de Lesseps a apporté à ses collaborateurs d'ex-
cellentes nouvelles, comme on le verra dans notre
chronique. M. Hardon est resté quelques jours de plus
à Trieste pour conclure quelques marchés destinés à
donner une nouvelle impulsion à l'entreprise.
Accompagné à Alexandrie par les sympathies de la
population, M. de Lesseps a trouvé un accueil non
moins cordial à Trieste et à Turin, où il s'est ar-
rêté quelques heures.
Il vient, comme on le sait, pour exposer en per-
sonne à l'assemblée générale les résultats de sa pré-
sence et d'un rude labeur de six mois en Egypte.
A ce propos, nous ne saurions trop recommander
aux actionnaires de se rendre par eux-mêmes ou par
des représentants de leur choix à la réunion à la-
quelle ils sont convoqués pour le 15 de ce mois. Cette
réunion sera importante; il est essentiel qu'elle ne
soit point ajournée, et nous rappelons à tous les mem-
bres qui ont le droit d'en faire partie, que sa
convocation serait sans effet si 20,000 actions au
moins n'y sont représentées. Le président désire
vivement que les opérations de l'assemblée géné-
rale n'encourent aucune chance d'ajournement par
suite de l'insuffisance des titres déposés. Nous solli-
citons donc instamment dans cette occasion un nou- •
veau témoignage de ce concours, qui de la part des
membres de la Compagnie n'a jamais fait défaut à
son infatigable fondateur. Quelque confiance qu'on
ait en lui, il faut que cette confiance soit active,
pour ne pas le ralentir dans l'exécution de ses vues
et de ses opérations.
Au premier rang des motifs qui rendraient tout
ajournement regrettable, nous placerons la grande
utilité de conserver à M. de Lesseps toute la liberté
de ses mouvements ; il a quitté le théâtre des travaux
dans le seul objet de venir dire à l'assemblée la
situation tout entière, ce qu'il a vu, ce qui a été fait
et ce qui reste à faire. Après s'être retrempé dans le
milieu des lumières et les intérêts solidaires de ceux
qui sont sa force et son point d'appui, la marche des
événements peut d'un moment à l'autre appeler en
Égypte sa présence impulsive. Ses résolutions seraient
entravées s'il devait renvoyer à une époque ul-
térieure la séance réglementaire et annuelle du
15 mai et être retenu à Paris jusqu'à la date d'une
autre convocation.
Nous ne craignons donc pas de faire un appel à
l'exactitude des actionnaires et à leur dévouement
pour que l'assemblée générale soit aussi nombreuse
que possible.
Pour ce qui nous concerne, nous nous mettons en-
tièrement à la disposition de ceux qui, empêchés par
une raison quelconque, voudraient bien nous honorer
de leur mandat, que nous remplirons avec une fidé-
lité scrupuleuse. D'autres pourront trouver d'hono-
rables mandataires dans le sein de la Compagnie et
spécialement pour leurs villes respectives parmi ceux
de leurs coïntéressés qui se rendraient à Paris pour
assister aux délibérations.
L'œuvre commune est en pleine voie de progrès ;
pour seconder ce progrès ec pour que rien ne le re-
tarde, il suffit que chacun, dans sa mesure, lui apporte
sa part de coopération. Cette coopération, elle n'a
cessé de se montrer trop constante et trop unanime,
nous en recueillons journellement trop de preuves
dans les communications qui nous sont adressées,
pour quenousne la retrouvions pas entière, dans toute
sa puissance, à la grande réunion du 15 de ce mois.
ERNEST DESPLACES.
CHRONIQUE DE L'ISTHME.
Dans notre dernière chronique nous avons laissé
M. Ferdinand de Lesseps à Jérusalem, d'où il se pro-
posait de faire une excursion jusqu'à Béthléem, et
nous venons tout à l'heure d'annoncer son arrivée à
Paris.
Après sa pointe à Bethléem, après avoir traversé
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