Presse et revues
54 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1863-12-15
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 15 décembre 1863 15 décembre 1863
Description : 1863/12/15 (A8,N180)-1863/12/17. 1863/12/15 (A8,N180)-1863/12/17.
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203259x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 525
l'isthme de Suez. Le Moniteur a publié ce matin, à ce
sujet, une note dans laquelle il est dit que certains
journaux « ont eu le tort grave de chercher à faire
» croire qu'ils exprimaient la pensée du gouverne-
» ment. »
» 11 est question, bien entendu', des journaux qui
combattent'l'entreprise. Le gouvernement oppose à ces
feuilles le désaveu le plus complet. M. de Lesseps triom-
phe donc sur toute la ligne.
» Z. MARCAS. »
Même journal, même date.- Autre correspondance:
« Vous ne manquerez pas de remarquer la note par
laquelle le Moniteur d'aujourd'hui désavoue toute part
d'influence sur les attaques dont la grande entreprise
de l'isthme de Suez est depuis quelque temps l'objet
de la part de divers journaux, et blâme implicitement,
mais expressivement leur hostilité à une œuvre « où
» sont engagés des intérêts français. »
» Je tiens de bonne source que le prince Napoléon
s'est exprimé hier publiquement et énergiquement dans
le même sens, et a émis le regret que dans cette croi-
sade antifrançaise on trouvât surtout des feuilles offi-
cieuses. »
INDUSTRIE.
12 décembre.
« Nous n'avons jamais douté des sentiments dont
le gouvernement impérial devait être animé dans
cette affaire. Trop d'intérêts français y sont enga-
gés, mais surtout l'intérêt de la gloire française, car
ce serait un véritable honneur pour notre nation
que le monde dût à quelques-uns de nos compa-
triotes cette grande voie de communication interna-
tionale. Que les hommes qui ont créé cette entre-
prise ou qui s'y sont associés restent donc pleins
de courage et de confiance. Ils ne seront pas
abandonnés sans protection à des hostilités qui ne
les frappent que pour atteindre plus loin.
» C. WOLTERS. »
LE COURRIER DE LYON.
12 décembre.
« Le gouvernement impérial a compris qu'il ne pou-
vait pas accepter l'espèce de responsabilité indirecte que
le langage de quelques organes de la presse dite offi-
cieuse faisait peser sur lui, relativement à l'entreprise
du canal de Suez. Il a infligé à ces journaux un dé-
menti catégorique, en désavouant les opinions très-
peu patriotiques qu'ils ont émises à ce sujet. Nous le féli-
citons de cette déclaration, qui coupera court aux com-
mentaires fâcheux qui commençaient à circuler. Nous
espérons plus encore : nous espérons que la France ne
restera pas inactive en présence des tracasseries sus-
citées à M. de Lesseps par la jalousie, par la faiblesse et
-peut-être par une mauvaise foi intéressée ; qu'elle em-
ploiera son influence à assurer l'exécution des engage-
ments contractés par l'Égypte vis-à-vis de la Compa-
gnie qui a pris à sa charge la réalisation de ce gigan-
tesque projet, destiné à servir les intérêts généraux
du commerce et de l'humanité autant que ceux de
notre pays simplement appelé à participer, aux mêmes
titres que d'autres, et peut-être dans une proportion
moins avantageuse, aux profits qui résulteront de
l'ouverture de cette voie de communication nouvelle.
» A. JOUVE. »
L'ÉCHO DE LA MARNE.
12 décembre.
« Le Moniteur a publié mercredi la note suivante, mo-
tivée par les attaques dont la Compagnie du canal de
Suez a été l'objet de la part de certains journaux. On
regarde cette note comme un témoignage de la sym-
pathie du gouvernement français pour une entreprise
à laquelle se rattachent tant d'intérêts nationaux.
» V. BITSCH.
LA FRANCHE-COMTÉ (BESANÇON).
9 décembre.
« Une polémique assez vive, engagée depuis quel-
ques jours dans la presse parisienne au sujet du per-
cement de l'isthme de Suez, et dans laquelle l'entre-
prise grandiose de M. de Lesseps a été, de la part de
certains journaux, l'objet d'inconcevables attaques,
vient de donner lieu à une déclaration du gouverne-
ment qui répudie de la façon la plus péremptoire, par
l'organe du Moniteur, toute solidarité dans les opinions
émises par les journaux dont il s'agit à propos d'une
œuvre à laquelle sont attachés tant d'intérêt français.
» DODIVERS. »
MÉMORIAL DE LILLE.
10 décembre.
« M. Grandguillot a décidément été mal inspiré hier,
en publiant son long article sur l'isthme de Suez, que
le Pays s'est empressé d'approuver — on ne dément pas
son père.- Il n'était point fait pour agiter seuls les ac-
tionnaires de la Compagnie du canal ; aussi la presse
tout entière cherche-t-elle maintenant les plus dures
pierres de son jardin pour briser sur leurs tiges les
nouvelles opinions qu'arborent imprudemment les Jour-
naux réunis. Ces deux journaux sont désavoués,en outre,
par une note du Moniteur que nous reproduisons plus
loin.
» D. BOUTTEAU. »
COURRIER DE NANTES.
9 décembre.
« Un journal officieux, ami de l'Angleterre, avait
dernièrement attaqué vivement l'entreprise du perce-
ment de l'isthme de Suez, et M. de Lesseps lui-même.
Un communiqué avait déjà dégagé la responsabilité du
gouvernement. Une note du Moniteur blâme de nou-
veau les journaux qui ont tenu ou répété ce langage,
et leur oppose un désaveu complet.
» V. DE COURMACEUL. »
MONITEUR DU CALVADOS (CAEN).
10 décembre.
« La Compagnie du canal de l'isthme de Suez est, de-
puis quelque temps, l'objet de vives attaques dans cer-
tains journaux. Cette polémique ne peut que nuire aux
l'isthme de Suez. Le Moniteur a publié ce matin, à ce
sujet, une note dans laquelle il est dit que certains
journaux « ont eu le tort grave de chercher à faire
» croire qu'ils exprimaient la pensée du gouverne-
» ment. »
» 11 est question, bien entendu', des journaux qui
combattent'l'entreprise. Le gouvernement oppose à ces
feuilles le désaveu le plus complet. M. de Lesseps triom-
phe donc sur toute la ligne.
» Z. MARCAS. »
Même journal, même date.- Autre correspondance:
« Vous ne manquerez pas de remarquer la note par
laquelle le Moniteur d'aujourd'hui désavoue toute part
d'influence sur les attaques dont la grande entreprise
de l'isthme de Suez est depuis quelque temps l'objet
de la part de divers journaux, et blâme implicitement,
mais expressivement leur hostilité à une œuvre « où
» sont engagés des intérêts français. »
» Je tiens de bonne source que le prince Napoléon
s'est exprimé hier publiquement et énergiquement dans
le même sens, et a émis le regret que dans cette croi-
sade antifrançaise on trouvât surtout des feuilles offi-
cieuses. »
INDUSTRIE.
12 décembre.
« Nous n'avons jamais douté des sentiments dont
le gouvernement impérial devait être animé dans
cette affaire. Trop d'intérêts français y sont enga-
gés, mais surtout l'intérêt de la gloire française, car
ce serait un véritable honneur pour notre nation
que le monde dût à quelques-uns de nos compa-
triotes cette grande voie de communication interna-
tionale. Que les hommes qui ont créé cette entre-
prise ou qui s'y sont associés restent donc pleins
de courage et de confiance. Ils ne seront pas
abandonnés sans protection à des hostilités qui ne
les frappent que pour atteindre plus loin.
» C. WOLTERS. »
LE COURRIER DE LYON.
12 décembre.
« Le gouvernement impérial a compris qu'il ne pou-
vait pas accepter l'espèce de responsabilité indirecte que
le langage de quelques organes de la presse dite offi-
cieuse faisait peser sur lui, relativement à l'entreprise
du canal de Suez. Il a infligé à ces journaux un dé-
menti catégorique, en désavouant les opinions très-
peu patriotiques qu'ils ont émises à ce sujet. Nous le féli-
citons de cette déclaration, qui coupera court aux com-
mentaires fâcheux qui commençaient à circuler. Nous
espérons plus encore : nous espérons que la France ne
restera pas inactive en présence des tracasseries sus-
citées à M. de Lesseps par la jalousie, par la faiblesse et
-peut-être par une mauvaise foi intéressée ; qu'elle em-
ploiera son influence à assurer l'exécution des engage-
ments contractés par l'Égypte vis-à-vis de la Compa-
gnie qui a pris à sa charge la réalisation de ce gigan-
tesque projet, destiné à servir les intérêts généraux
du commerce et de l'humanité autant que ceux de
notre pays simplement appelé à participer, aux mêmes
titres que d'autres, et peut-être dans une proportion
moins avantageuse, aux profits qui résulteront de
l'ouverture de cette voie de communication nouvelle.
» A. JOUVE. »
L'ÉCHO DE LA MARNE.
12 décembre.
« Le Moniteur a publié mercredi la note suivante, mo-
tivée par les attaques dont la Compagnie du canal de
Suez a été l'objet de la part de certains journaux. On
regarde cette note comme un témoignage de la sym-
pathie du gouvernement français pour une entreprise
à laquelle se rattachent tant d'intérêts nationaux.
» V. BITSCH.
LA FRANCHE-COMTÉ (BESANÇON).
9 décembre.
« Une polémique assez vive, engagée depuis quel-
ques jours dans la presse parisienne au sujet du per-
cement de l'isthme de Suez, et dans laquelle l'entre-
prise grandiose de M. de Lesseps a été, de la part de
certains journaux, l'objet d'inconcevables attaques,
vient de donner lieu à une déclaration du gouverne-
ment qui répudie de la façon la plus péremptoire, par
l'organe du Moniteur, toute solidarité dans les opinions
émises par les journaux dont il s'agit à propos d'une
œuvre à laquelle sont attachés tant d'intérêt français.
» DODIVERS. »
MÉMORIAL DE LILLE.
10 décembre.
« M. Grandguillot a décidément été mal inspiré hier,
en publiant son long article sur l'isthme de Suez, que
le Pays s'est empressé d'approuver — on ne dément pas
son père.- Il n'était point fait pour agiter seuls les ac-
tionnaires de la Compagnie du canal ; aussi la presse
tout entière cherche-t-elle maintenant les plus dures
pierres de son jardin pour briser sur leurs tiges les
nouvelles opinions qu'arborent imprudemment les Jour-
naux réunis. Ces deux journaux sont désavoués,en outre,
par une note du Moniteur que nous reproduisons plus
loin.
» D. BOUTTEAU. »
COURRIER DE NANTES.
9 décembre.
« Un journal officieux, ami de l'Angleterre, avait
dernièrement attaqué vivement l'entreprise du perce-
ment de l'isthme de Suez, et M. de Lesseps lui-même.
Un communiqué avait déjà dégagé la responsabilité du
gouvernement. Une note du Moniteur blâme de nou-
veau les journaux qui ont tenu ou répété ce langage,
et leur oppose un désaveu complet.
» V. DE COURMACEUL. »
MONITEUR DU CALVADOS (CAEN).
10 décembre.
« La Compagnie du canal de l'isthme de Suez est, de-
puis quelque temps, l'objet de vives attaques dans cer-
tains journaux. Cette polémique ne peut que nuire aux
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