Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1863-09-01
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 01 septembre 1863 01 septembre 1863
Description : 1863/09/01 (A8,N173). 1863/09/01 (A8,N173).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62032521
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
374 L'ISTHME DE SUEZ,
l'Europe, la France et la Compagnie attendent que
l'Angleterre se réunisse à elles dans cet acte de
conservation et de paix.
ERNEST DESPLACES.
COMPAGNIE IMMOBILIÈRE DE PARIS.
Rapport
PRÉSENTÉ PAR LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
Dans l'assemblée générale extraordinaire du 22 août
18 63.
Présidence de M. Emile Pereire.
Messieurs,
La fusion en une seule Société de la Compagnie immobilière de
Paris, de la Société des Ports de Marseille et de l'Entreprise
de la rue Impéiiale de Marseille, a été définitivement réalisée
par l'approbation qu'a donnée à nos statuts le décret impérial du
13 juin dernier; nous vous avons réunis en assemblée générale
pour vous exposer la situation de notre Société, soumettre à
votre ratification les pouvoirs conférés au Conseil par l'article 24
des statuts, et vous proposer les mesures financières qui sont
nécessaires au développement de nos opérations.
Les conventions qui ont servi de base à la fusion ont été conclues
au mois d'août 1862. Vous les avez approuvées, les 25 octobre
et 19 novembre, dans les assemblées générales de la Compagnie
immobilière de Paris et de la Société des Ports de Marseille.
Dès les premiers jours de décembre, nous avons fait la remise
au ministère du commerce, de l'agriculture et des travaux pu-
blics, du projet de statuts de la nouvelle Société. Le 13 juin seu-
lement l'homologation a été prononcée.
La lenteur avec laquelle s'est accomplie l'instruction de cette
affaire a tenu à diverses causes, au nombre desquelles figure
d'abord l'opposition de plusieurs actionnaires de la Société des
Ports de Marseille, qui, par des mémoires distribués à l'adminis-
tration et au Conseil d'Etat et par une instance devant les tribu-
naux, ont mis obstacle à sa prompte expédition ; elle a tenu sur-
tout au nombre et à la nature des formalités que nous avons eu
à remplir.
Le gouvernement a voulu que la valeur de l'apport de chacune
des Sociétés contractantes fût soumise à un examen approfondi.
Des experts nommés à Paris et à Marseille par le gouverne-
ment ont évalué, dans le plus grand détail, chacun des im-
meubles des deux Sociétés ; un expert comptable a constaté leur
actif et leur passif, et l'ensemble des chiffres de ces évaluations et
de ces constatations a constitué l'expertise tout entière.
Quant aux éléments de prospérité de chacune des Sociétés,
aux conditions de crédit dont elles faisaient l'apport à la Société
nouvelle, à leurs relations, à leur clientèle, rien dans une exper-
tise purement matérielle ne pouvait en tenir compte.
C'est d'après le groupement de chiffres établis isolément et né-
cessairement incomplets qu'on a modifié la part faite à chaque
Société, dans nos arrangements primitifs, pour compenser une
inégalité plutôt apparente que réelle, car des terrains ont une
valeur réalisable plus ou moins grande en nison des capitaux
ou des moyens de crédit à l'aide desquels ils peuvent être uti-
lisés ; c'est ainsi qu'une somme ce deux millions a été attribuée
aux actionnaires des Ports de Marseille, en sus des avantages que
leur assuraient les conventions premières ; cette somme leur est
payée au moment de l'échange de leurs anciens titres contre les
actions aouvelles.
Afin de ne pas retarder l'homologation de nos statuts, nous avons
accepté d'autres modifications.
Ainsi la Société des Entrepôts et Magasins généraux de Paris,
qui devait dire comprise dans la fusion, en a été écartée, par ce
motif que l'exploitation du privilége de l'entrepôt ne pouvait être
accordée à une Société spécialement créée en vue d'opérations
immobilières.
Le projet de statuts primitif portait, en outre, que la Société
pourrait étendre ses opérations dans toute la France.
Le conseil d'Etat les a limitées aux villes de Paris et de Marseille.
Par suite, la Société a pour objet :
1" L'exploitation de l'actif mobilier et immobilier de la Compa-
gnie immobilière de Paris et de la Compagnie des Ports de Mar-
seille, tel qu'il est indiqué dans les précédents statuts;
2° L'acquisition de tous terrains et immeubles nécessaires pour
le percement de la rue Impériale de Marseille et des rues adja-
centes, ainsi que l'acquisition de tous terrains et immeubles dans
le quartier des Catalans;
3* L'icquisition de terrains et immeubles appartenant à l'Etat
ou à la ville de Paris sur les voies publiques à établir en vertu
de la loi du 28 ma: 1858;
4° Toute construction à élever sur les terrains mentionnés dans
les paragraphes qui précèdent et sur ceux reçus en échange ;
5" La location, l'échange, et généralement la mise en valeur,
1 exploitation et la vente de tous terrains, immeubles et bâti-
ments dépendant du fonds social ou pris en échange.
Notre capital social a été fixé à 80 millions de francs, représenté
par 160,000 actions de 500 francs, dont :
87,2'2 ont été attribués aux actionnaires de la Compagnie Im-
mobilière de Paris ; 0
30,000 à la Société des Ports de Marseille ;
36,062 à l'entreprise de la rue Impériale, contre l'apport de ses
traités avec la ville de Marseille et le versement d'une somme de
18,031,000 francs.
6,6ô6 formant le complément du capital seront négociées par le
ministère du syndic des agents de change de la Bourse de Paris,
au profit de la Compagnie.
L'article 2[1 des statuts détermine la composition du conseil,
sauf confirmation par l'assemblée générale.
Quant aux autres dispositions, elles sont généralement la re-
production de celles de la Compagnie immobilière de Paris.
L'actif formé par les apports des Sociétés fusionnées et de l'en-
treprise de la rue Impériale de Marseille au 1" janvier dernier,
date et point de départ de la fusion, était en partie composé de
terrains qui n'étaient pas tous dans une situation identique ; les
uns pouvaient être immédiatement employés ou vendus; les au-
tres, notamment ceux de Marseille, ne pouvaient être utilisés dans
leur état actuel.
En effet, sur les 351,021 mètres de terrains de la Joliette et
d'Arenc vendus par la ville à la Société des Ports, 217,132 lui
avaient été livrés, mais 133,889 étaient encore sous l'eau, et
la totalité, séparée du centre de Marseille par les quartiers mon-
tueux et impraticables de la vieille ville, ne pouvaient acquérir de
véritable valeur qu'après l'ouverture de la rue Impériale.
Les terrains de la rue Impériale eux-mêmes ne pouvaient devenir
accessibles que par le percement de cette voie. Il était dès lors de
la plus haute importance, tant pour les terrains des Ports de Mar-
seille que pour ceux dépendant de la rue Impériale, que les tra-
vaux de déblaiement et de viabilité de cette rue et de ses abords
fussent promptement exécutés. Aussi, et bien que le traité passé
avec la ville de Marseille pour cette rue, signé le 14 août 1862,
n'ait été, en raison de lenteurs judiciaifes et administratives, ap-
prouvé que le 30 juillet 1863, nous ne nous sommes pas arrêtés
devant cette difficulté. Nous avons versé à la ville de Marseille,
au fur et à mesure de leur échéance, les sommes fixées par le traité
passé avec elle, et nous avons immédiatement entrepris les tra-
vaux de terrassement. L'activité qui leur a été imprimée a
été telle que, jusqu'à ce moment, nous avons enlevé 400,000 mè-
tres cubes, entrepris les travaux d'égouts, de murs de soutène-
ment, etc., et que la rue Impériale est ouverte, dans toute sa lon-
gueur, depuis le 15 juillet dernier, non-seulement sur la largeur
qu'elle doit avoir, mais encore sur celle nécessaire à la construc-
tion de maisons sur ses deux côtés. Une communication courte et
commode existe désormais entre l'ancien port, la Bourse, la Canne-
bière et les terrains de la Joliette et d'Arenc, et il est facile de
voir quelle valeur prendra bientôt ce quartier, si rapproché dp
tous les éléments de la prospérité de Marseille, des ports et du
centre de l'activité commerciale.
Cfs travaux ont eu un autre résultat important : les déblais
provenant de nos terrassements, portés sur la portion des espaces
vendus par la ville de Marseille à l'ancienne Société des Ports,
qui n'avait pas encore été conquise sur la mer, ont permis de hâ-
ter le moment où ce nouveau quartier pourra être définitivement
constitué, où ses rues pourront être ouvertes, où enfin la livrai-
son par la ville pourra en être faite ; nous serons ainsi bientôt en
possession de la totalité de cette partie de notre actif.
Nous avons donc atteint ce premier résultat, qu'à Marseille
tous nos terrains pourront bientôt être mis en état d'être vendus
ou utilisés.
Les ventes de terrains présentent de grands avantages, et à Pa-
ris les opérations de ce genre ont donné de très-beaux résultats ;
mais elles ne se réalisent qu'avec beaucoup de temps, et -aient
même compromises par les pertes d'intérêts si on n'employait des
moyens puissants et rapides pour attirer les populations, si on ne
vivifiait les quartiers nouvellement créés en élevant des constructions
qui donnent de la valeur aux terrains voisins.
C'est en combinant la vente d'une partie de ces terrains avec
la construction successive du surplus que la Compagnie immobi*
liere de Paris a donné à tout son actif une grande valeur, et
que, tout en distribuant à ses actionnaires des dividendes élevés,
elle a constitué une forte réserve par l'accumulation d'une partie
de ses bénéfices et de la plus-value acquise par ses placements
immobiliers.
A Marseille comme à Paris, la reconstruction est le complément
indispensable de toutes les spéculations de terrains.
A Marseille, les locations se fCi,t avec facilité, à des conditions
au moins aussi btfiinsfc, pçut-être rclatiWnisnt meilleures qu'à
l'Europe, la France et la Compagnie attendent que
l'Angleterre se réunisse à elles dans cet acte de
conservation et de paix.
ERNEST DESPLACES.
COMPAGNIE IMMOBILIÈRE DE PARIS.
Rapport
PRÉSENTÉ PAR LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
Dans l'assemblée générale extraordinaire du 22 août
18 63.
Présidence de M. Emile Pereire.
Messieurs,
La fusion en une seule Société de la Compagnie immobilière de
Paris, de la Société des Ports de Marseille et de l'Entreprise
de la rue Impéiiale de Marseille, a été définitivement réalisée
par l'approbation qu'a donnée à nos statuts le décret impérial du
13 juin dernier; nous vous avons réunis en assemblée générale
pour vous exposer la situation de notre Société, soumettre à
votre ratification les pouvoirs conférés au Conseil par l'article 24
des statuts, et vous proposer les mesures financières qui sont
nécessaires au développement de nos opérations.
Les conventions qui ont servi de base à la fusion ont été conclues
au mois d'août 1862. Vous les avez approuvées, les 25 octobre
et 19 novembre, dans les assemblées générales de la Compagnie
immobilière de Paris et de la Société des Ports de Marseille.
Dès les premiers jours de décembre, nous avons fait la remise
au ministère du commerce, de l'agriculture et des travaux pu-
blics, du projet de statuts de la nouvelle Société. Le 13 juin seu-
lement l'homologation a été prononcée.
La lenteur avec laquelle s'est accomplie l'instruction de cette
affaire a tenu à diverses causes, au nombre desquelles figure
d'abord l'opposition de plusieurs actionnaires de la Société des
Ports de Marseille, qui, par des mémoires distribués à l'adminis-
tration et au Conseil d'Etat et par une instance devant les tribu-
naux, ont mis obstacle à sa prompte expédition ; elle a tenu sur-
tout au nombre et à la nature des formalités que nous avons eu
à remplir.
Le gouvernement a voulu que la valeur de l'apport de chacune
des Sociétés contractantes fût soumise à un examen approfondi.
Des experts nommés à Paris et à Marseille par le gouverne-
ment ont évalué, dans le plus grand détail, chacun des im-
meubles des deux Sociétés ; un expert comptable a constaté leur
actif et leur passif, et l'ensemble des chiffres de ces évaluations et
de ces constatations a constitué l'expertise tout entière.
Quant aux éléments de prospérité de chacune des Sociétés,
aux conditions de crédit dont elles faisaient l'apport à la Société
nouvelle, à leurs relations, à leur clientèle, rien dans une exper-
tise purement matérielle ne pouvait en tenir compte.
C'est d'après le groupement de chiffres établis isolément et né-
cessairement incomplets qu'on a modifié la part faite à chaque
Société, dans nos arrangements primitifs, pour compenser une
inégalité plutôt apparente que réelle, car des terrains ont une
valeur réalisable plus ou moins grande en nison des capitaux
ou des moyens de crédit à l'aide desquels ils peuvent être uti-
lisés ; c'est ainsi qu'une somme ce deux millions a été attribuée
aux actionnaires des Ports de Marseille, en sus des avantages que
leur assuraient les conventions premières ; cette somme leur est
payée au moment de l'échange de leurs anciens titres contre les
actions aouvelles.
Afin de ne pas retarder l'homologation de nos statuts, nous avons
accepté d'autres modifications.
Ainsi la Société des Entrepôts et Magasins généraux de Paris,
qui devait dire comprise dans la fusion, en a été écartée, par ce
motif que l'exploitation du privilége de l'entrepôt ne pouvait être
accordée à une Société spécialement créée en vue d'opérations
immobilières.
Le projet de statuts primitif portait, en outre, que la Société
pourrait étendre ses opérations dans toute la France.
Le conseil d'Etat les a limitées aux villes de Paris et de Marseille.
Par suite, la Société a pour objet :
1" L'exploitation de l'actif mobilier et immobilier de la Compa-
gnie immobilière de Paris et de la Compagnie des Ports de Mar-
seille, tel qu'il est indiqué dans les précédents statuts;
2° L'acquisition de tous terrains et immeubles nécessaires pour
le percement de la rue Impériale de Marseille et des rues adja-
centes, ainsi que l'acquisition de tous terrains et immeubles dans
le quartier des Catalans;
3* L'icquisition de terrains et immeubles appartenant à l'Etat
ou à la ville de Paris sur les voies publiques à établir en vertu
de la loi du 28 ma: 1858;
4° Toute construction à élever sur les terrains mentionnés dans
les paragraphes qui précèdent et sur ceux reçus en échange ;
5" La location, l'échange, et généralement la mise en valeur,
1 exploitation et la vente de tous terrains, immeubles et bâti-
ments dépendant du fonds social ou pris en échange.
Notre capital social a été fixé à 80 millions de francs, représenté
par 160,000 actions de 500 francs, dont :
87,2'2 ont été attribués aux actionnaires de la Compagnie Im-
mobilière de Paris ; 0
30,000 à la Société des Ports de Marseille ;
36,062 à l'entreprise de la rue Impériale, contre l'apport de ses
traités avec la ville de Marseille et le versement d'une somme de
18,031,000 francs.
6,6ô6 formant le complément du capital seront négociées par le
ministère du syndic des agents de change de la Bourse de Paris,
au profit de la Compagnie.
L'article 2[1 des statuts détermine la composition du conseil,
sauf confirmation par l'assemblée générale.
Quant aux autres dispositions, elles sont généralement la re-
production de celles de la Compagnie immobilière de Paris.
L'actif formé par les apports des Sociétés fusionnées et de l'en-
treprise de la rue Impériale de Marseille au 1" janvier dernier,
date et point de départ de la fusion, était en partie composé de
terrains qui n'étaient pas tous dans une situation identique ; les
uns pouvaient être immédiatement employés ou vendus; les au-
tres, notamment ceux de Marseille, ne pouvaient être utilisés dans
leur état actuel.
En effet, sur les 351,021 mètres de terrains de la Joliette et
d'Arenc vendus par la ville à la Société des Ports, 217,132 lui
avaient été livrés, mais 133,889 étaient encore sous l'eau, et
la totalité, séparée du centre de Marseille par les quartiers mon-
tueux et impraticables de la vieille ville, ne pouvaient acquérir de
véritable valeur qu'après l'ouverture de la rue Impériale.
Les terrains de la rue Impériale eux-mêmes ne pouvaient devenir
accessibles que par le percement de cette voie. Il était dès lors de
la plus haute importance, tant pour les terrains des Ports de Mar-
seille que pour ceux dépendant de la rue Impériale, que les tra-
vaux de déblaiement et de viabilité de cette rue et de ses abords
fussent promptement exécutés. Aussi, et bien que le traité passé
avec la ville de Marseille pour cette rue, signé le 14 août 1862,
n'ait été, en raison de lenteurs judiciaifes et administratives, ap-
prouvé que le 30 juillet 1863, nous ne nous sommes pas arrêtés
devant cette difficulté. Nous avons versé à la ville de Marseille,
au fur et à mesure de leur échéance, les sommes fixées par le traité
passé avec elle, et nous avons immédiatement entrepris les tra-
vaux de terrassement. L'activité qui leur a été imprimée a
été telle que, jusqu'à ce moment, nous avons enlevé 400,000 mè-
tres cubes, entrepris les travaux d'égouts, de murs de soutène-
ment, etc., et que la rue Impériale est ouverte, dans toute sa lon-
gueur, depuis le 15 juillet dernier, non-seulement sur la largeur
qu'elle doit avoir, mais encore sur celle nécessaire à la construc-
tion de maisons sur ses deux côtés. Une communication courte et
commode existe désormais entre l'ancien port, la Bourse, la Canne-
bière et les terrains de la Joliette et d'Arenc, et il est facile de
voir quelle valeur prendra bientôt ce quartier, si rapproché dp
tous les éléments de la prospérité de Marseille, des ports et du
centre de l'activité commerciale.
Cfs travaux ont eu un autre résultat important : les déblais
provenant de nos terrassements, portés sur la portion des espaces
vendus par la ville de Marseille à l'ancienne Société des Ports,
qui n'avait pas encore été conquise sur la mer, ont permis de hâ-
ter le moment où ce nouveau quartier pourra être définitivement
constitué, où ses rues pourront être ouvertes, où enfin la livrai-
son par la ville pourra en être faite ; nous serons ainsi bientôt en
possession de la totalité de cette partie de notre actif.
Nous avons donc atteint ce premier résultat, qu'à Marseille
tous nos terrains pourront bientôt être mis en état d'être vendus
ou utilisés.
Les ventes de terrains présentent de grands avantages, et à Pa-
ris les opérations de ce genre ont donné de très-beaux résultats ;
mais elles ne se réalisent qu'avec beaucoup de temps, et -aient
même compromises par les pertes d'intérêts si on n'employait des
moyens puissants et rapides pour attirer les populations, si on ne
vivifiait les quartiers nouvellement créés en élevant des constructions
qui donnent de la valeur aux terrains voisins.
C'est en combinant la vente d'une partie de ces terrains avec
la construction successive du surplus que la Compagnie immobi*
liere de Paris a donné à tout son actif une grande valeur, et
que, tout en distribuant à ses actionnaires des dividendes élevés,
elle a constitué une forte réserve par l'accumulation d'une partie
de ses bénéfices et de la plus-value acquise par ses placements
immobiliers.
A Marseille comme à Paris, la reconstruction est le complément
indispensable de toutes les spéculations de terrains.
A Marseille, les locations se fCi,t avec facilité, à des conditions
au moins aussi btfiinsfc, pçut-être rclatiWnisnt meilleures qu'à
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.94%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.94%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 14/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62032521/f14.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62032521/f14.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62032521/f14.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62032521
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62032521
Facebook
Twitter