Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1858 10 décembre 1858
Description : 1858/12/10 (A3,N60). 1858/12/10 (A3,N60).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203106f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
608 L'ISTHME DE SUEZ. VENDREDI 10 DÉCEMBRE.
considérations accompagnées de pièces justificatives qui ont
certainement leur mérite et leur intérêt :
« Il (le Times) dit de nouveau, d'après M. Stephenson, que
le canal est impraticable. Et vraiment il faut un grand cou-
rage ou une grande ignorance pour éditer cette redite qui n'a
pas le moindre crédit dans le monde, même parmi les gens
les plus étrangers à l'art de l'ingénieur. Quant à M. Stephen-
son, qui a servi des intérêts politiques en véritable Décius,
aux dépens de sa réputation professionnelle, nous ne lui op-
poserons plus l'autorité des membres éminents de la Com-
mission internationale, mais celle d'un des ingénieurs de son
pays les plus justement célèbres. Consulté sur le canal de
Suez et l'opinion exprimée au parlement par M. Stephenson,
cet ingénieur, qui est Je premier d'Angleterre pour les tra-
vaux hydrauliques et qui en a exécuté d'admirables à Liver-
pool, a répondu ce qui suit :
« J'ai siégé pendant douze heures avec M. Stephenson dans
» une réunion qui avait pour objet la question des docks de
» Birckenead en face de Liverpool. Il a déclaré que ces docks
» étaient impraticables. AUJOURD'HUI LES DOCKS SONT FAITS, ET
» RÉPONDENT PARFAITEMENT A L'ATTENTE DES CONSTRUCTEURS. J'ai
» trouvé M. Stephenson complétement ignorant de tout ce
» qui a rapport aux constructions hydrauliques, et comme
» il n'a pas fait un seul canal dans tout le cours de sa vie,
» son opinion sur le canal de Suez n'a aucune espèce de va-
» leur. » P. DuBois.
Comme aujourd'hui les docks de Liverpool, dans deux ans
au plus tard, l'établissement de la communication entre les
deux mers portera un second témoignage contre l'insuffisance
et la suffisance de M. Stephenson; seulement cette fois le
témoignage sera public, solennel, rendu en présence du
monde et de l'histoire. Pauvre M. Stephenson!
G. WAGENER.
LA PORTE ET LES TRAVAUX DE L'ISTHME.
Le succès universel de la souscription a désappointé toutes
les hostilités cachées ou avouées; il les a par conséquent exas-
pérées , et dans leur désespoir elles ne pensent plus qu'à se
vouer à la chicane. La Porte, disent-elles, n'a pas encore
donné son assentiment à l'exécution des travaux. Est-ce vrai?
Les sympathies du gouvernement ottoman sont constatées;
elles se sont hautement manifestées à diverses reprises. L'opi-
nion publique à Constantinople est toute favorable au projet,
et voici comment, dans une correspondance du 13 novembre,
la Presse nous dépeignait la disposition des esprits sur les
bords du Bosphore :
« La publication de l'ouverture de la souscription pour le
canal de Suez a été accueillie très-favorablement. Tout notre
commerce se réjouit de voir M. F. de Lesseps mettre la main
à l'oeuvre : avec l'énergie et l'habileté que nous lui connais-
sons, personne ne doute de l'accomplissement des promesses
faites au banquet de Marseille. L'un de nos journaux, la
Presse d'Orient, ne laisse aucun doute sur l'assentiment, au
moins tacite, que donne la Porte à ce magnifique projet; il
accumule avec bonheur tous les arguments que M. F. de Les-
seps peut invoquer pour être assuré qu'aucun obstacle ne
viendra désormais du gouvernement du sultan. »
Citons maintenant les paroles de la Presse d'Orient aux-
quelles fait allusion cette correspondance :
« De l'accueil si bienveillant fait personnellement à M. F.
a de Lesseps par S. M. I. le Sultan, d'une lettre bien connue
» d'un grand vizir à M. F. de Lesseps, des sympathies pour le
» canal de Suez exprimées par le grand vizir Ali-Pacha, lors
» du congrès de Paris, à S. M. l'empereur Napoléon, d'une
» déclaration qui atteste que la Sublime Porte ne s'oppose pas
» de son chef à l'établissement du canal, et enfin des inten-
» tions civilisatrices de Sa Majesté Impériale et de ses con-
» seillers, il résulte pour nous qu'aucun obstacle sérieux ne
» s'oppose plus à l'accomplissement d'une œuvre qui liono-
« rera notre siècle et le règne du sultan Abd-ul-Medjid. »
En présence de ces faits fort connus, et dont certains sont
encore plus graves qu'on ne l'indique, il est sans doute oiseux
d'examiner les questions que soulèverait un désaccord sur le
canal, entre la Turquie (t l'Égypte. La sanction de la Porte
serait-elle de nécessité absolue? Quels sont les droits respectifs
des deux gouvernements, tels qu'ils ressortent de la nature de
leur situation et de la teneur des traités? Nous le répétons,
nous n'avons ni inclination , ni besoin, ni intérêt à susciter un
pareil débat. Nous n'avons pas à exprimer une opinion.
Toutefois, la question a été théoriquement envisagée par un
publiciste expérimenté dans ces matières, membre et orateur
influent de notre Corps législatif, et son avis est un document
que nous croyons devoir à notre publicité. G. WAGENER.
"La constitution civile de la propriété, en Egypte, n'a
guère changé depuis près de trois mille ans. La propriété di-
recte du sol appartient au souverain. Les cultivateurs tiennent
les terres en fief perpétuel, sous la condition de redevances
qui se payent le plus souvent en nature. Cette propriété se
vend comme la nôtre ; mais on ne peut vendre que ce qu'on
possède, la jouissance perpétuelle. Les mœurs et les idées
changent si vite en France, que plus d'un lecteur sera peut-
être étonné de se rappeler qu'il en était presque de même
parmi nous avant la Révolution. Une terre dont la propriété
directe pouvait être vendue formait une rare exception; et les
touristes qui parcourent les rues de Rome auront peut-être
médité plus d'une fois sur cette inscription, gravée sur la
façade d'un petit nombre de maisons : « Proprieta libera di
canone, « — Propriété libre de redevance.
» Cette inscription désigne les biens dont le possesseur a la
propriété absolue : ils forment la très-petite minorité.
» L'Ecriture sainte fait connaître l'origine de la constitu-
tion civile de la propriété en Egypte. Elle est due à l'initiative
de Joseph, qui en suggéra l'établissement à Pharaon. Lorsque
les propriétaires, pressés par la disette, demandèrent des
blés au roi, Joseph conseilla à son maître d'exiger, en retour
des blés, la remise de la propriété, ou la seigneurie directe
des terres, que Pharaon rendit immédiatement aux posses-
seurs, mais à titre de fief perpétuel, et sous condition de re-
devance. Il est probable que cette espèce de tenure des terres
était déjà d'un usage général hors de l'Egypte, car les Ro-
mains la trouvèrent établie en Sicile et en Afrique.
) C'est ainsi qu'après la conquête, le Sénat, qui s'était
substitué aux droits des princes, reçut en tribut, d'Egypte,
d'Afrique et de Sicile, des quantités immenses de blé. Il put
le distribuer gratuitement au peuple, parce qu'il l'avait lui-
même pour rien.
» Quelles qu'aient été la série et la diversité des conquêtes su-
bies par l'Egypte depuis la chute de l'empire romain, le pa-
cha actuel, Mohammed-Saïd, se trouve réellement investi, à
l'égard d'un peuple cultivateur, du droit des antiques Pha-
raons. Le commerce général de l'Egypte et la condition per-
sonnelle des fellahs, doivent aux lumières et au libéralisme de
la dynastie actuelle de notables et de nombreuses améliora-
tions; mais le chef du gouvernement n'en est pas moins,
comme dans l'ancien temps , le propriétaire direct du sol.
considérations accompagnées de pièces justificatives qui ont
certainement leur mérite et leur intérêt :
« Il (le Times) dit de nouveau, d'après M. Stephenson, que
le canal est impraticable. Et vraiment il faut un grand cou-
rage ou une grande ignorance pour éditer cette redite qui n'a
pas le moindre crédit dans le monde, même parmi les gens
les plus étrangers à l'art de l'ingénieur. Quant à M. Stephen-
son, qui a servi des intérêts politiques en véritable Décius,
aux dépens de sa réputation professionnelle, nous ne lui op-
poserons plus l'autorité des membres éminents de la Com-
mission internationale, mais celle d'un des ingénieurs de son
pays les plus justement célèbres. Consulté sur le canal de
Suez et l'opinion exprimée au parlement par M. Stephenson,
cet ingénieur, qui est Je premier d'Angleterre pour les tra-
vaux hydrauliques et qui en a exécuté d'admirables à Liver-
pool, a répondu ce qui suit :
« J'ai siégé pendant douze heures avec M. Stephenson dans
» une réunion qui avait pour objet la question des docks de
» Birckenead en face de Liverpool. Il a déclaré que ces docks
» étaient impraticables. AUJOURD'HUI LES DOCKS SONT FAITS, ET
» RÉPONDENT PARFAITEMENT A L'ATTENTE DES CONSTRUCTEURS. J'ai
» trouvé M. Stephenson complétement ignorant de tout ce
» qui a rapport aux constructions hydrauliques, et comme
» il n'a pas fait un seul canal dans tout le cours de sa vie,
» son opinion sur le canal de Suez n'a aucune espèce de va-
» leur. » P. DuBois.
Comme aujourd'hui les docks de Liverpool, dans deux ans
au plus tard, l'établissement de la communication entre les
deux mers portera un second témoignage contre l'insuffisance
et la suffisance de M. Stephenson; seulement cette fois le
témoignage sera public, solennel, rendu en présence du
monde et de l'histoire. Pauvre M. Stephenson!
G. WAGENER.
LA PORTE ET LES TRAVAUX DE L'ISTHME.
Le succès universel de la souscription a désappointé toutes
les hostilités cachées ou avouées; il les a par conséquent exas-
pérées , et dans leur désespoir elles ne pensent plus qu'à se
vouer à la chicane. La Porte, disent-elles, n'a pas encore
donné son assentiment à l'exécution des travaux. Est-ce vrai?
Les sympathies du gouvernement ottoman sont constatées;
elles se sont hautement manifestées à diverses reprises. L'opi-
nion publique à Constantinople est toute favorable au projet,
et voici comment, dans une correspondance du 13 novembre,
la Presse nous dépeignait la disposition des esprits sur les
bords du Bosphore :
« La publication de l'ouverture de la souscription pour le
canal de Suez a été accueillie très-favorablement. Tout notre
commerce se réjouit de voir M. F. de Lesseps mettre la main
à l'oeuvre : avec l'énergie et l'habileté que nous lui connais-
sons, personne ne doute de l'accomplissement des promesses
faites au banquet de Marseille. L'un de nos journaux, la
Presse d'Orient, ne laisse aucun doute sur l'assentiment, au
moins tacite, que donne la Porte à ce magnifique projet; il
accumule avec bonheur tous les arguments que M. F. de Les-
seps peut invoquer pour être assuré qu'aucun obstacle ne
viendra désormais du gouvernement du sultan. »
Citons maintenant les paroles de la Presse d'Orient aux-
quelles fait allusion cette correspondance :
« De l'accueil si bienveillant fait personnellement à M. F.
a de Lesseps par S. M. I. le Sultan, d'une lettre bien connue
» d'un grand vizir à M. F. de Lesseps, des sympathies pour le
» canal de Suez exprimées par le grand vizir Ali-Pacha, lors
» du congrès de Paris, à S. M. l'empereur Napoléon, d'une
» déclaration qui atteste que la Sublime Porte ne s'oppose pas
» de son chef à l'établissement du canal, et enfin des inten-
» tions civilisatrices de Sa Majesté Impériale et de ses con-
» seillers, il résulte pour nous qu'aucun obstacle sérieux ne
» s'oppose plus à l'accomplissement d'une œuvre qui liono-
« rera notre siècle et le règne du sultan Abd-ul-Medjid. »
En présence de ces faits fort connus, et dont certains sont
encore plus graves qu'on ne l'indique, il est sans doute oiseux
d'examiner les questions que soulèverait un désaccord sur le
canal, entre la Turquie (t l'Égypte. La sanction de la Porte
serait-elle de nécessité absolue? Quels sont les droits respectifs
des deux gouvernements, tels qu'ils ressortent de la nature de
leur situation et de la teneur des traités? Nous le répétons,
nous n'avons ni inclination , ni besoin, ni intérêt à susciter un
pareil débat. Nous n'avons pas à exprimer une opinion.
Toutefois, la question a été théoriquement envisagée par un
publiciste expérimenté dans ces matières, membre et orateur
influent de notre Corps législatif, et son avis est un document
que nous croyons devoir à notre publicité. G. WAGENER.
"La constitution civile de la propriété, en Egypte, n'a
guère changé depuis près de trois mille ans. La propriété di-
recte du sol appartient au souverain. Les cultivateurs tiennent
les terres en fief perpétuel, sous la condition de redevances
qui se payent le plus souvent en nature. Cette propriété se
vend comme la nôtre ; mais on ne peut vendre que ce qu'on
possède, la jouissance perpétuelle. Les mœurs et les idées
changent si vite en France, que plus d'un lecteur sera peut-
être étonné de se rappeler qu'il en était presque de même
parmi nous avant la Révolution. Une terre dont la propriété
directe pouvait être vendue formait une rare exception; et les
touristes qui parcourent les rues de Rome auront peut-être
médité plus d'une fois sur cette inscription, gravée sur la
façade d'un petit nombre de maisons : « Proprieta libera di
canone, « — Propriété libre de redevance.
» Cette inscription désigne les biens dont le possesseur a la
propriété absolue : ils forment la très-petite minorité.
» L'Ecriture sainte fait connaître l'origine de la constitu-
tion civile de la propriété en Egypte. Elle est due à l'initiative
de Joseph, qui en suggéra l'établissement à Pharaon. Lorsque
les propriétaires, pressés par la disette, demandèrent des
blés au roi, Joseph conseilla à son maître d'exiger, en retour
des blés, la remise de la propriété, ou la seigneurie directe
des terres, que Pharaon rendit immédiatement aux posses-
seurs, mais à titre de fief perpétuel, et sous condition de re-
devance. Il est probable que cette espèce de tenure des terres
était déjà d'un usage général hors de l'Egypte, car les Ro-
mains la trouvèrent établie en Sicile et en Afrique.
) C'est ainsi qu'après la conquête, le Sénat, qui s'était
substitué aux droits des princes, reçut en tribut, d'Egypte,
d'Afrique et de Sicile, des quantités immenses de blé. Il put
le distribuer gratuitement au peuple, parce qu'il l'avait lui-
même pour rien.
» Quelles qu'aient été la série et la diversité des conquêtes su-
bies par l'Egypte depuis la chute de l'empire romain, le pa-
cha actuel, Mohammed-Saïd, se trouve réellement investi, à
l'égard d'un peuple cultivateur, du droit des antiques Pha-
raons. Le commerce général de l'Egypte et la condition per-
sonnelle des fellahs, doivent aux lumières et au libéralisme de
la dynastie actuelle de notables et de nombreuses améliora-
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