Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-11-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 novembre 1858 25 novembre 1858
Description : 1858/11/25 (A3,N59). 1858/11/25 (A3,N59).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62031051
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
JEUDI 25 NOVEMBRE. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 585
crus menacés, ont cédé à la force des convictions et pris sage-
ment leur parti. ,
» Mais, Dieu merci, le plus gros de la besogne, en ce qui
concerne le canal de Suez, est fait maintenant, grâce aux sa-
vantes études de la Commission internationale et à l'infati-
gable persévérance de son fondateur, M. de Lesseps. Si, de
l'autre côté du détroit, on s'est plu, en certaines régions,
à élever contre l'entreprise une foule d'objections, on n'en est
pas aujourd'hui à les réfuter, et pour nous en particulier,
nous nous en garderions bien après ce qu'oui écrit sur ce
sujet, dans ce journal même, MM Barthélémy Saint-Hilaire,
Alloury, etc. C'est d'ailleurs une question qu'a résolue, en
France comme au dehors, l'assentiment des plus illustres corps
savants et commerciaux, et sur laquelle se prononçaient favo-
rablement chez nous, il y a peu de temps encore, 7G conseils
généraux et 52 chambres de commerce (sur 53); c'est, en un
mot, comme nous le disions, de l'histoire déjà, mais c'est une
histoire éminemment curieuse; et si nos lecteurs ont le désir
de la connaître, s'ils sont curieux de parcourir les phases di-
verses et compliquées par lesquelles a passé pendant près de
cinq ans cette grande conception du percement de Suez, nous
ne saurions trop les engager à lire le volume que vient de
publier M. Ernest Desplaces, sous le titre : Le canal de Suez,
épisode de l'histoire du dix-neuvième siècle.»
Cet article se termine par une analyse rapide, mais forte,
du travail de M. Desplaces.
Le Siècle (14 novembre) : « Si vous voulez aussi savoir
comment on est parvenu à mettre à exécution cette gigan-
tesque entreprise qui sera l'éternel honneur de M. Ferdinand
de Lesseps, lisez le Canal de Suez, épisode de l'histoire du
dix-neuvième siècle, par M. Ernest Desplaces.
« M. Ferdinand de Lesseps, invité par le vice-roi Moham-
med-Saïd à venir en Egypte, conçut l'idée du percement de
l'isthme en traversant avec ce prince le désert Lihyquc pour
se rendre au Caire, et, depuis ce moment, il n'a eu ni trêve
ni repos, courant partout pour combattre les mille obstacles,
tantôt à Vienne, tantôt à Constantinople, à Londres, à Alexan-
drie, en Espagne, si bien qu'après quatre années de luttes, de
persévérance, de courses à fond de train et d'activité surhu-
maine, il est enfin parvenu à son but. En joignant les deux
mers, il abrége de 3,000 lieues sur 6,000 les communica-
tions de l'Europe et de l'Amérique avec l'Asie; il prépare
pour Marseille, qui sera dans quelques années la métropole
méditerranéenne, les plus magnifiques destinées; il attache le
nom de la France à la plus fière et à la plus fructueuse entre-
prise qui ait jamais été tentée. M. Ernest Desplaces démontre,
dans son livre, les immenses avantages qui doivent résulter,
pour toutes les nations européennes, de ce glorieux hyménée
des deux mers, qui sera non moins utile à la cause de la civi-
lisation qu'au développement de nos richesses commerciales;
il suit pas à pas ce grand épisode de notre temps, et indique
toutes les phases qu'il a traversées , depuis le voyage de
M. Ferdinand de Lesseps avec le vice-roi, depuis l'acte de la
concession jusqu'à l'acte de souscription, en quelque sorte
nationale en même temps qu'universelle, qui s'accomplit en ce
moment.» EDMOND TEXIER.
Le Réveil. Sous ce titre : du Canal de Suez comme agent
civilisateur, un écrivain célèbre, membre du Corps législatif,
M. Granier de Cassagnac, résume son opinion sur ce point en
ces termes ;
« Considéré au point de vue de l'influence qu'il doit exercer
sur le commerce et sur la civilisation, le canal de Suez nous
paraît se résumer dans ces deux considérations : il réduit de
moitié la distance de Paris ou de Londres à Pondichéry ou à
Bombay, et il met en contact les trois cents millions d'hom-
mes chrétiens et civilisés de l'Occident avec les six cents-niik-
lions d'hommes païens et barbares de l'Orient.
» C'est, dans des proportions gigantesques et formidî^Ies-,
le renouvellement des croisades, dans lesquelles Français,
Anglais, Allemands, Flamands, Espagnols, Italiens, allaient
arrêter, en Égypte ou en Syrie, le flot envahissant des nations
ignorantes et grossières.
» Cent mobiles divers, comme l'esprit d'aventure, le désir
de voir, le 'sentiment religieux, la passion scientifique, pous-
sent les chrétiens en avant. Il n'y a pas de contrée si loin-
taine, si désolée, si redoutable qu'ils n'aient de tout temps
visitée.
a Ils vont braver les maladies, la mort, au centre de Afri-
que, chez les anthropophages, partout, tandis qu'on n'a jamais
vu un Clrnois, un Indien, un \ègre, un Peau-Rouge venir,
de son propre mouvement, par curiosité, visiter les nations
civilisées. Où n'iront pas, que ne tenteront pas les peuples
chrétiens, lorsque des communications rapides et à bon mar-
ché les mettront aux portes de l'Asie!
» Les pratiques des nations civilisées ne tardent pas, d'ail-
leurs, de plaire aux barbares. Le chemin de fer de l'Egypte,
déjà ouvert dans une notable partie de son parcours, a immé-
diatement séduit les fellahs. Les wagons de troisième classe,
nous disait M. Ferdinand de Lesseps, rapportent déjà près
d'un million par mois.
Le commerce des chrétiens est aussi un missionnaire. Le
prêtre annonce les principes de la foi; le marchand en popu-
larise les pratiques. Il prêche d'exemple la confiance, la pro-
bité, la fidélité à la foi jurée, la bienveillance mutuelle, la
fraternité générale, le mépris des fourbes, l'horreur des cri-
minels. C'est par la, rapporte Torlullien, que les premiers
chrétiens frappaient l'attention des populations païennes..Elles
voyaient des hommes laborieux, paisibles, loyaux, serviables,
n'ayant jamais de démêlés avec la police ou avec la justice,
- et, du respect de leurs actes, elles passaient à l'adoption de
leurs principes, n
Le Courrier du dimanche, dans un article très-solide,
intitulé : Le percement de l'isthme de Suez,- la navigation et
les chemins de jer, - l'isthme de Panama, passe successive"
ment en revue ces grands faits et ces grandes aspirations de
notre époque; il rappelle les préjugés, les difficultés qui ont
entravé à son début la découverte des chemins de fer; il re-
trace le tableau de l'accroissement de richesse, de puissance,
de bien-être qui en est résulté pour tous les peuples; il signale
l'importance parallèle que doit prendre la navigation; il jette
un coup d'œil sur la politique de Colbert et de Louis XIV; il
nous montre nos divers ports reliés aux divers marchés des
pays par des voies ferrées. « Cette situation toute nouvelle,
dit-il, doit tout naturellement donner à notre commerce d'im-
portation et d'exportation, et par conséquent à notre marine,
un essor inconnu. Le mouvement de circulation que les che-
mins de fer ont établi à l'intérieur doit se prolonger à l'exté-
rieur et passer du continent européen jusqu'aux régions
d'outre-mer) déjà, sous l'empire de ces faits, nous avant vu
lie former de nombreuses sociétés maritimes; l'État, de odit
côté, a fondé l'entreprise des paquebots à vapeur transatlan-
tiques, création d'une utilité reconnue et réclamée par le com-
merce et l'industrie, »
De ces prémisses, l'écrivain tire ces conséquences :
« C'est en présence d'une telle situation que l'idée du per-
cement de l'isthme de Suez a été conçue, et c'est avec un
crus menacés, ont cédé à la force des convictions et pris sage-
ment leur parti. ,
» Mais, Dieu merci, le plus gros de la besogne, en ce qui
concerne le canal de Suez, est fait maintenant, grâce aux sa-
vantes études de la Commission internationale et à l'infati-
gable persévérance de son fondateur, M. de Lesseps. Si, de
l'autre côté du détroit, on s'est plu, en certaines régions,
à élever contre l'entreprise une foule d'objections, on n'en est
pas aujourd'hui à les réfuter, et pour nous en particulier,
nous nous en garderions bien après ce qu'oui écrit sur ce
sujet, dans ce journal même, MM Barthélémy Saint-Hilaire,
Alloury, etc. C'est d'ailleurs une question qu'a résolue, en
France comme au dehors, l'assentiment des plus illustres corps
savants et commerciaux, et sur laquelle se prononçaient favo-
rablement chez nous, il y a peu de temps encore, 7G conseils
généraux et 52 chambres de commerce (sur 53); c'est, en un
mot, comme nous le disions, de l'histoire déjà, mais c'est une
histoire éminemment curieuse; et si nos lecteurs ont le désir
de la connaître, s'ils sont curieux de parcourir les phases di-
verses et compliquées par lesquelles a passé pendant près de
cinq ans cette grande conception du percement de Suez, nous
ne saurions trop les engager à lire le volume que vient de
publier M. Ernest Desplaces, sous le titre : Le canal de Suez,
épisode de l'histoire du dix-neuvième siècle.»
Cet article se termine par une analyse rapide, mais forte,
du travail de M. Desplaces.
Le Siècle (14 novembre) : « Si vous voulez aussi savoir
comment on est parvenu à mettre à exécution cette gigan-
tesque entreprise qui sera l'éternel honneur de M. Ferdinand
de Lesseps, lisez le Canal de Suez, épisode de l'histoire du
dix-neuvième siècle, par M. Ernest Desplaces.
« M. Ferdinand de Lesseps, invité par le vice-roi Moham-
med-Saïd à venir en Egypte, conçut l'idée du percement de
l'isthme en traversant avec ce prince le désert Lihyquc pour
se rendre au Caire, et, depuis ce moment, il n'a eu ni trêve
ni repos, courant partout pour combattre les mille obstacles,
tantôt à Vienne, tantôt à Constantinople, à Londres, à Alexan-
drie, en Espagne, si bien qu'après quatre années de luttes, de
persévérance, de courses à fond de train et d'activité surhu-
maine, il est enfin parvenu à son but. En joignant les deux
mers, il abrége de 3,000 lieues sur 6,000 les communica-
tions de l'Europe et de l'Amérique avec l'Asie; il prépare
pour Marseille, qui sera dans quelques années la métropole
méditerranéenne, les plus magnifiques destinées; il attache le
nom de la France à la plus fière et à la plus fructueuse entre-
prise qui ait jamais été tentée. M. Ernest Desplaces démontre,
dans son livre, les immenses avantages qui doivent résulter,
pour toutes les nations européennes, de ce glorieux hyménée
des deux mers, qui sera non moins utile à la cause de la civi-
lisation qu'au développement de nos richesses commerciales;
il suit pas à pas ce grand épisode de notre temps, et indique
toutes les phases qu'il a traversées , depuis le voyage de
M. Ferdinand de Lesseps avec le vice-roi, depuis l'acte de la
concession jusqu'à l'acte de souscription, en quelque sorte
nationale en même temps qu'universelle, qui s'accomplit en ce
moment.» EDMOND TEXIER.
Le Réveil. Sous ce titre : du Canal de Suez comme agent
civilisateur, un écrivain célèbre, membre du Corps législatif,
M. Granier de Cassagnac, résume son opinion sur ce point en
ces termes ;
« Considéré au point de vue de l'influence qu'il doit exercer
sur le commerce et sur la civilisation, le canal de Suez nous
paraît se résumer dans ces deux considérations : il réduit de
moitié la distance de Paris ou de Londres à Pondichéry ou à
Bombay, et il met en contact les trois cents millions d'hom-
mes chrétiens et civilisés de l'Occident avec les six cents-niik-
lions d'hommes païens et barbares de l'Orient.
» C'est, dans des proportions gigantesques et formidî^Ies-,
le renouvellement des croisades, dans lesquelles Français,
Anglais, Allemands, Flamands, Espagnols, Italiens, allaient
arrêter, en Égypte ou en Syrie, le flot envahissant des nations
ignorantes et grossières.
» Cent mobiles divers, comme l'esprit d'aventure, le désir
de voir, le 'sentiment religieux, la passion scientifique, pous-
sent les chrétiens en avant. Il n'y a pas de contrée si loin-
taine, si désolée, si redoutable qu'ils n'aient de tout temps
visitée.
a Ils vont braver les maladies, la mort, au centre de Afri-
que, chez les anthropophages, partout, tandis qu'on n'a jamais
vu un Clrnois, un Indien, un \ègre, un Peau-Rouge venir,
de son propre mouvement, par curiosité, visiter les nations
civilisées. Où n'iront pas, que ne tenteront pas les peuples
chrétiens, lorsque des communications rapides et à bon mar-
ché les mettront aux portes de l'Asie!
» Les pratiques des nations civilisées ne tardent pas, d'ail-
leurs, de plaire aux barbares. Le chemin de fer de l'Egypte,
déjà ouvert dans une notable partie de son parcours, a immé-
diatement séduit les fellahs. Les wagons de troisième classe,
nous disait M. Ferdinand de Lesseps, rapportent déjà près
d'un million par mois.
Le commerce des chrétiens est aussi un missionnaire. Le
prêtre annonce les principes de la foi; le marchand en popu-
larise les pratiques. Il prêche d'exemple la confiance, la pro-
bité, la fidélité à la foi jurée, la bienveillance mutuelle, la
fraternité générale, le mépris des fourbes, l'horreur des cri-
minels. C'est par la, rapporte Torlullien, que les premiers
chrétiens frappaient l'attention des populations païennes..Elles
voyaient des hommes laborieux, paisibles, loyaux, serviables,
n'ayant jamais de démêlés avec la police ou avec la justice,
- et, du respect de leurs actes, elles passaient à l'adoption de
leurs principes, n
Le Courrier du dimanche, dans un article très-solide,
intitulé : Le percement de l'isthme de Suez,- la navigation et
les chemins de jer, - l'isthme de Panama, passe successive"
ment en revue ces grands faits et ces grandes aspirations de
notre époque; il rappelle les préjugés, les difficultés qui ont
entravé à son début la découverte des chemins de fer; il re-
trace le tableau de l'accroissement de richesse, de puissance,
de bien-être qui en est résulté pour tous les peuples; il signale
l'importance parallèle que doit prendre la navigation; il jette
un coup d'œil sur la politique de Colbert et de Louis XIV; il
nous montre nos divers ports reliés aux divers marchés des
pays par des voies ferrées. « Cette situation toute nouvelle,
dit-il, doit tout naturellement donner à notre commerce d'im-
portation et d'exportation, et par conséquent à notre marine,
un essor inconnu. Le mouvement de circulation que les che-
mins de fer ont établi à l'intérieur doit se prolonger à l'exté-
rieur et passer du continent européen jusqu'aux régions
d'outre-mer) déjà, sous l'empire de ces faits, nous avant vu
lie former de nombreuses sociétés maritimes; l'État, de odit
côté, a fondé l'entreprise des paquebots à vapeur transatlan-
tiques, création d'une utilité reconnue et réclamée par le com-
merce et l'industrie, »
De ces prémisses, l'écrivain tire ces conséquences :
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cement de l'isthme de Suez a été conçue, et c'est avec un
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