Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1858 10 novembre 1858
Description : 1858/11/10 (A3,N58). 1858/11/10 (A3,N58).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203104m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
MERCREDI 10 NOVEMBRE. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 557
la réalisation de4'œuvre projetée inaugure au profit de ses
ports toute une révolution maritime.
» Le percement de l'isthme de Suez est sans doute populaire
partout, mais ici plus qu'ailleurs; sur les rivages de la Médi-
terranée qui font face au continent asiatique, la question peut
en quelque sorte se mesurer de l'œil et se toucher du doigt.
Quiconque a la moindre notion de géographie et de commerce
peut se faire facilement une idée des horizons nouveaux et des
perspectives infinies que dévoile un raccourci de trois mille
lieues.
» Ce n'est pas la première fois que les Services de M. Fer-
dinand de Lesseps brillent d'un grand éclat et provoquent, au
milieu d'un retentissement général, les témoignages particu-
liers et pour ainsi dire intimes delareconnaissancemarseillaise.
» On n'a point oublié la noble conduite du consul de France
à Barcelone , qui valut à M. de Lesseps l'honneur insigne et
peut-être unique d'être décoré de tous les ordres européens.
Déjà, bien avant cette époque, si nous avons bonne mémoire,
M. de Lesseps avait reçu une épée d'honneur et un banquet de
la Chambre de commerce. Marseille témoignait ainsi de sa re-
connaissance pour l'héritier d'un nom qui avait laissé dans les
échelles du Levant de si honorables souvenirs, et qui conti-
nuait ses bons services. Nous rappelons d'autant plus volon-
tiers ce passé, que nous lui devons, en grande partie, les
bienfaits du présent. Il est évident, en effet, que la considé-
ration attachée au nom de Lesseps a été , auprès du vice-roi
d'Egypte, la meilleure de toutes les recommandations pour
obtenir une concession que tous ses prédécesseurs n'avaient
voulu octroyer, et que M. de Lesseps doit au prestige de sa
famille et de ses propres antécédents.
» Pour Marseille comme pour le pacha, M. de Lesseps est
une vieille connaissance, et, à cette table où il a pris place,
grandi par sa nouvelle position, mais toujours gracieux et
modeste, nous n'hésitons pas à dire que l'ancien consul le-
vantin comptait autant d'obligés et d'amis que de convives.
» Ces liens de longue date qui rattachaient Marseille à
M. de Lesseps et à tous les siens ont donné à la fête un air
de famille. Voilà ce qui caractérisait essentiellement le ban-
quet d'hier, dont nous garderons un profond souvenir.
» M. de Lesseps avait droit de cité chez nous, avant de
devenir un citoyen du monde; nous sommes fiers de ce com-
patriote adoptif, mais nous aurons à nous en glorifier bien
davantage le jour où sa grande pensée sera devenue un fait
accompli.
» Ce jour est prochain, n'en doutons point, car les bases
de l'édifice projeté sont profondes et solides. Les difficultés
politiques, financières et administratives, bien plus grandes
que celles de l'exécution matérielle, sont aujourd'hui tout à
fait aplanies. Pour arriver au but, il reste beaucoup moins
de chemin à faire que n'en a déjà accompli l'infatigable per-
sévérance de M. de Lesseps avec l'appui de l'opinion publique.
» Dans trois mois, a dit M. de Lesseps, le premier coup
» de pioche sera donné, et dans trois ans un navire de
1] Marseille portant les couleurs de tous les peuples pourra
» franchir les cent vingt kilomètres, aujourd'hui barrière de
» sable, qui séparent Péluse de Suez. »
« Nous donnons plus bas le texte des paroles si bien sen-
ties qui ont été prononcées au banquet. L'improvisation élo-
quente que M. de Lesseps a faite en réponse au toast de
M. le, président de la Chambre de commerce, et aussi remar-
quable par le fond que par la forme, a électrisé l'auditoire et
soulevé trois salves d'applaudissements.
» M. le maire, au nom de Marseille, a remercié l'orateur
des compliments flatteurs qui étaient à l'adresse des habitants
de cette cité; cet à-propos a été aussi vivement applaudi.
» Un des épisodes les plus saillants de la soirée a été la
pièce de vers qu'a lue notre compatriote et ami Barthélémy,
venu tout exprès de Paris pour s'associer à la manifestation
marseillaise et pour rendre hommage au héros de la fête. Il -,
est à regretter seulement que la voix du poëte n'ait pas été
au diapason de son âme, et qu'une partie de l'auditoire ait
été dans l'impossibilité d'entendre ses magnifiques alexan-
drins.
» La presse de Marseille et celle de Paris publieront. pro-
chainement ce beau poëme, improvisé dans un wagon de
chemin de fer, et les admirateurs d'un grand talent, dédom-
magés par la lecture, goûteront un plaisir qui, pour eux,
n'aura été qu'ajourné. S. BERTEAUT.
La Gazette du Midi s'exprime ainsi sur le même sujet :
et Notre ville devait un accueil digne d'elle et de lui à l'homme
de génie et de dévouement, au promoteurinfatigable de I'oeuvre
grandiose et féconde qui, tout à la fois, ouvrira de si larges
voies au commerce des deux mondes et placera plus haut
encore Marseille sur son trône de reine des mers méridio-
nales. M. de Lesseps a été fêté parmi nous comme il devait
l'être, et l'élan sympathique des masses, aussi bien que l'élite
du commerce marseillais, ne contribuera pas peu à le soute-
nir dans la lutte dont il est permis d'entrevoir le terme et
l'heureux résultat.
» Hier, dans la journée, M. le maire, à la tête de son con-
seil municipal, a fait une visite à M. de Lesseps. On sait que,
précédemment, le percement de l'isthme de Suez avait été
l'objet d'un vote d'adhésion donné par les élus de la cité. M. de
Lesseps a reçu de même la visite des membres de notre
Chambre de commerce, et celle d'un grand nombre de négo-
ciants et industriels les plus notables de la place.
» A l'entrée de la nuit, un certain nombre d'illuminations
dans le quartier Paradis annonçait déjà la fête qui devait être
donnée dans la salle du Grand-Théâtre, dont la façade étin-
celait de lumières et à laquelle servait d'éblouissante avenue
la rue Beauvau, dessinée en guirlandes et en gerbes de feu.
A huit heures, le banquet a commencé. Rien ne peut donner
une idée du magnifique spectacle que présentait l'intérieur de-
la salle éclairée à giorno, et au centre de laquelle on avait
disposé de longues tables pour 320 convives, placés en regard
des galeries, où se pressaient, aux premiers rangs, des dames
et des jeunes personnes en toilette de soirée.
» On sait que 400 souscriptions avaient été réalisées sur le
premier appel.
n L'enthousiasme a éclaté au moment où M. de Lessepst
s'est montré à l'entrée de la salle en compagnie de M. le com-
mandant de la division militaire, de M. le maire de Marseille,
des présidents de la chambre, du tribunal de commerce et du
tribunal civil, ainsi que dee représentants de la magistrature,
de l'administration et du haut commerce. M. le préfet, mandé
récemment à Paris, n'avait pu se trouver au banquet. »
Le Sémaphore enfin, en donnant nécessairement les détails
également contenus dans les journaux que nous avons cités
et en mentionnant la: présence au banquet de M. Roche, con-
sul général de France à Tunis, de passage à Marseille, publie
les remarques suivantes :
CI L'entrée de M. de Lesseps dans la salle a été saluée par r
des applaudissements enthousiastes. Rarement on a vu une as-
semblée aussi nombreuse manifester ses sentiments avec au- 1
tant d'élan et d'unanimité; il est vrai qu'il n'est pas toujours
donné à l'élite d'une population de pouvoir rendre un hom-
mage public de reconnaissance à un citoyen aussi justement
honoré que le héros de cette imposante manifestation, n
La souscription pour le canal de Suez ne pouvait pas s'ou-
la réalisation de4'œuvre projetée inaugure au profit de ses
ports toute une révolution maritime.
» Le percement de l'isthme de Suez est sans doute populaire
partout, mais ici plus qu'ailleurs; sur les rivages de la Médi-
terranée qui font face au continent asiatique, la question peut
en quelque sorte se mesurer de l'œil et se toucher du doigt.
Quiconque a la moindre notion de géographie et de commerce
peut se faire facilement une idée des horizons nouveaux et des
perspectives infinies que dévoile un raccourci de trois mille
lieues.
» Ce n'est pas la première fois que les Services de M. Fer-
dinand de Lesseps brillent d'un grand éclat et provoquent, au
milieu d'un retentissement général, les témoignages particu-
liers et pour ainsi dire intimes delareconnaissancemarseillaise.
» On n'a point oublié la noble conduite du consul de France
à Barcelone , qui valut à M. de Lesseps l'honneur insigne et
peut-être unique d'être décoré de tous les ordres européens.
Déjà, bien avant cette époque, si nous avons bonne mémoire,
M. de Lesseps avait reçu une épée d'honneur et un banquet de
la Chambre de commerce. Marseille témoignait ainsi de sa re-
connaissance pour l'héritier d'un nom qui avait laissé dans les
échelles du Levant de si honorables souvenirs, et qui conti-
nuait ses bons services. Nous rappelons d'autant plus volon-
tiers ce passé, que nous lui devons, en grande partie, les
bienfaits du présent. Il est évident, en effet, que la considé-
ration attachée au nom de Lesseps a été , auprès du vice-roi
d'Egypte, la meilleure de toutes les recommandations pour
obtenir une concession que tous ses prédécesseurs n'avaient
voulu octroyer, et que M. de Lesseps doit au prestige de sa
famille et de ses propres antécédents.
» Pour Marseille comme pour le pacha, M. de Lesseps est
une vieille connaissance, et, à cette table où il a pris place,
grandi par sa nouvelle position, mais toujours gracieux et
modeste, nous n'hésitons pas à dire que l'ancien consul le-
vantin comptait autant d'obligés et d'amis que de convives.
» Ces liens de longue date qui rattachaient Marseille à
M. de Lesseps et à tous les siens ont donné à la fête un air
de famille. Voilà ce qui caractérisait essentiellement le ban-
quet d'hier, dont nous garderons un profond souvenir.
» M. de Lesseps avait droit de cité chez nous, avant de
devenir un citoyen du monde; nous sommes fiers de ce com-
patriote adoptif, mais nous aurons à nous en glorifier bien
davantage le jour où sa grande pensée sera devenue un fait
accompli.
» Ce jour est prochain, n'en doutons point, car les bases
de l'édifice projeté sont profondes et solides. Les difficultés
politiques, financières et administratives, bien plus grandes
que celles de l'exécution matérielle, sont aujourd'hui tout à
fait aplanies. Pour arriver au but, il reste beaucoup moins
de chemin à faire que n'en a déjà accompli l'infatigable per-
sévérance de M. de Lesseps avec l'appui de l'opinion publique.
» Dans trois mois, a dit M. de Lesseps, le premier coup
» de pioche sera donné, et dans trois ans un navire de
1] Marseille portant les couleurs de tous les peuples pourra
» franchir les cent vingt kilomètres, aujourd'hui barrière de
» sable, qui séparent Péluse de Suez. »
« Nous donnons plus bas le texte des paroles si bien sen-
ties qui ont été prononcées au banquet. L'improvisation élo-
quente que M. de Lesseps a faite en réponse au toast de
M. le, président de la Chambre de commerce, et aussi remar-
quable par le fond que par la forme, a électrisé l'auditoire et
soulevé trois salves d'applaudissements.
» M. le maire, au nom de Marseille, a remercié l'orateur
des compliments flatteurs qui étaient à l'adresse des habitants
de cette cité; cet à-propos a été aussi vivement applaudi.
» Un des épisodes les plus saillants de la soirée a été la
pièce de vers qu'a lue notre compatriote et ami Barthélémy,
venu tout exprès de Paris pour s'associer à la manifestation
marseillaise et pour rendre hommage au héros de la fête. Il -,
est à regretter seulement que la voix du poëte n'ait pas été
au diapason de son âme, et qu'une partie de l'auditoire ait
été dans l'impossibilité d'entendre ses magnifiques alexan-
drins.
» La presse de Marseille et celle de Paris publieront. pro-
chainement ce beau poëme, improvisé dans un wagon de
chemin de fer, et les admirateurs d'un grand talent, dédom-
magés par la lecture, goûteront un plaisir qui, pour eux,
n'aura été qu'ajourné. S. BERTEAUT.
La Gazette du Midi s'exprime ainsi sur le même sujet :
et Notre ville devait un accueil digne d'elle et de lui à l'homme
de génie et de dévouement, au promoteurinfatigable de I'oeuvre
grandiose et féconde qui, tout à la fois, ouvrira de si larges
voies au commerce des deux mondes et placera plus haut
encore Marseille sur son trône de reine des mers méridio-
nales. M. de Lesseps a été fêté parmi nous comme il devait
l'être, et l'élan sympathique des masses, aussi bien que l'élite
du commerce marseillais, ne contribuera pas peu à le soute-
nir dans la lutte dont il est permis d'entrevoir le terme et
l'heureux résultat.
» Hier, dans la journée, M. le maire, à la tête de son con-
seil municipal, a fait une visite à M. de Lesseps. On sait que,
précédemment, le percement de l'isthme de Suez avait été
l'objet d'un vote d'adhésion donné par les élus de la cité. M. de
Lesseps a reçu de même la visite des membres de notre
Chambre de commerce, et celle d'un grand nombre de négo-
ciants et industriels les plus notables de la place.
» A l'entrée de la nuit, un certain nombre d'illuminations
dans le quartier Paradis annonçait déjà la fête qui devait être
donnée dans la salle du Grand-Théâtre, dont la façade étin-
celait de lumières et à laquelle servait d'éblouissante avenue
la rue Beauvau, dessinée en guirlandes et en gerbes de feu.
A huit heures, le banquet a commencé. Rien ne peut donner
une idée du magnifique spectacle que présentait l'intérieur de-
la salle éclairée à giorno, et au centre de laquelle on avait
disposé de longues tables pour 320 convives, placés en regard
des galeries, où se pressaient, aux premiers rangs, des dames
et des jeunes personnes en toilette de soirée.
» On sait que 400 souscriptions avaient été réalisées sur le
premier appel.
n L'enthousiasme a éclaté au moment où M. de Lessepst
s'est montré à l'entrée de la salle en compagnie de M. le com-
mandant de la division militaire, de M. le maire de Marseille,
des présidents de la chambre, du tribunal de commerce et du
tribunal civil, ainsi que dee représentants de la magistrature,
de l'administration et du haut commerce. M. le préfet, mandé
récemment à Paris, n'avait pu se trouver au banquet. »
Le Sémaphore enfin, en donnant nécessairement les détails
également contenus dans les journaux que nous avons cités
et en mentionnant la: présence au banquet de M. Roche, con-
sul général de France à Tunis, de passage à Marseille, publie
les remarques suivantes :
CI L'entrée de M. de Lesseps dans la salle a été saluée par r
des applaudissements enthousiastes. Rarement on a vu une as-
semblée aussi nombreuse manifester ses sentiments avec au- 1
tant d'élan et d'unanimité; il est vrai qu'il n'est pas toujours
donné à l'élite d'une population de pouvoir rendre un hom-
mage public de reconnaissance à un citoyen aussi justement
honoré que le héros de cette imposante manifestation, n
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