Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1858 10 septembre 1858
Description : 1858/09/10 (A3,N54). 1858/09/10 (A3,N54).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203100z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
VENDREDI 10 SEPTEMBRE. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 465
Le Star du 21 août reproduit l'article du Constitutionnel
que nos lecteurs ont pu lire dans notre dernier numéro.
Le Telegraph du 21 août reproduit, d'après une dépêche
de Paris, la nouvelle que l'Autriche serait décidée à appuyer
énergiquement l'ouverture de l'isthme de Suez.
Le IIorning-Herald du 2 septembre rend compte, d'après
une dépêche de Paris, de la séance de la Chambre de com-
* merce de Trieste, réunie le 26 août pour entendre les explica-
tions de M. de Lesseps.
Le Railway-Times du 21 août reproduit la plus grande
partie de la lettre adressée au Daily-News, au sujet de la ré-
ponse de M. Robert Stephenson. Nous venons de donner cette
lettre un peu plus haut.
Le Jîailway-Times du 28 août signale quelques événements
de la semaine de nature à démontrer encore l'urgente néces-
sité du canal de Suez, notamment la réception de M. de Les-
seps à Odessa et l'établissement de la quarantaine en Égypte.
Relativement à ce dernier sujet, le Railway-Times cite quel-
ques passages d'un article du Moniteur de la Flotte, et le
journal anglais finit son article dans les termes suivants :
« Il est trop vrai que les graves événements des deux der-
nières années se sont en vain accumulés pour produire une
impression sur le gouvernement anglais; mais le souvenir de
leur marche et de leur importance doit être encore frais chez
le lecteur exempt de préjugés. Que les admirateurs de la di-
plomatie anglaise applaudissent, s'ils le peuvent. D'abord il y
a eu la guerre avec la Perse, pendant laquelle l'Angleterre
aurait pu envoyer ses troupes et ses armements de Malte au
lieu de Bombay. Secondement l'insurrection de l'Inde a forcé
lord Palmerston , à la onzième heure, d'envoyer des renforts
par la route de la mer Rouge, à laquelle il s'est opposé sous
toute espèce de prétextes, jusqu'à ce que la Chambre des Com-
munes l'ait obligé à se retirer. Troisièmement, la guerre avec
la Chine, dans laquelle toutes les puissances civilisées sont
intéressées, et que le canal de Suez aurait facilitée au delà de
toute imagination. Pékin même serait inquiète d'apprendre
que les barbares se préparent un passage qui réduira de près
de moitié la distance du théâtre de l'action. Il ne faut pas
oublier non plus le télégraphe de la mer Rouge, projet que le
gouvernement anglais a été obligé de garantir, malgré toutes
ses objections antérieures. Pour le canal de Suez, on ne de-
mande ni une garantie ni un secours pécuniaire, tout ce que
l'on demande est de laisser faire. Mais cet appui négatif est
même encore refusé à l'heure qu'il est. Il devient tous les
jours plus évident que l'on ne peut pas persister dans cette
voie politique; et plus on la quittera promptement, mieux
cela vaudra pour le commerce et l'influence de l'Angleterre
dans toutes les régions de l'Orient. »
M. Edouard Witson, dont nous avons parlé dans notre der-
nier numéro , donne de nouveau au Times du 24 août une
lettre au sujet du service postal entre l'Australie et l'Angle-
terre. Il propose de faire prendre aux vapeurs la route directe
d'Aden au détroit du roi George, sans toucher à Ceylan ni à
lile Maurice. Cette distance directe est de 5,100 milles et peut
être franchie, par de bons vapeurs comme ceux de la Compa-
gnie péninsulaire et orientale, dans l'espace de 23 jours 6
heures. De cette manière les malles ne mettraient, suivant le
calcul de M. Wilson, que 41 jours 1/2 de Melbourne à Lon-
dres , tandis qu'elles mettent aujourd'hui 55 jours environ
quand elles font des voyages heureux et rapides.
La Gazette de Saint-Pétersbourg termine ainsi un article
sur l'entrevue de la Reine d'Angleterre et de l'Empereur des
Français à Cherbourg :
a Si le ministère anglais recherche sincèrement l'entente
cordiale avec la France, il faut qu'il accepte consciencieuse-
ment les conditions qui peuvent seules rendre possible cet état
de choses. Il est indispensable qu'en tous lieux, et surtout en
Orient, les agents anglais cessent de croire que le monde en-
tier doit céder le pas à l'Angleterre. Il est indispensable que
l'Angleterre cesse d'ajouter foi au journal le Times, quand il
affirme que partout où se déploie le pavillon de l'Angleterre,
il n'y a plus de place pour un autre pavillon , et que les im-
menses contrées de l'Asie qui s'étendent depuis la mer Rouge
jusqu'aux fleuves de la Chine sont la propriété des marchands
et des industriels anglais.
» Mais il est une question où pourront se manifester plus
qu'en toute autre la sincérité et le libéralisme de l'Angleterre.
Nous voulons parler de la canalisation de l'isthme de Suez,
arrêtée jusqu'à présent par les vues intéressées et rétrogrades
de quelques hommes d'État anglais.
>. L'Angleterre s'oppose au percement de l'isthme parce
qu'elle ne sera pas seule à user de la nouvelle voie de com-
munication, et que cette voie n'aura pas été créée à son profit
exclusif.
En mettant de côté toutes les considérations économiques
et politiques, demandez-vous si une semblable manière d'agir
n'est pas blessante pour l'opinion publique. Nous désirons
sincèrement que l'entente cordiale, rafraîchie par l'entrevue
de Cherbourg, oblige l'Angleterre à se départir de cette appo-
sition intolérable et inique par laquelle, depuis tantôt trois
ans, elle met obstacle au rapprochement de l'Europe avec les
vastes mers de l'Asie. Cela viendrait tout à fait à propos au
moment où l'on vient de recevoir la nouvelle de l'heureuse
immersion du câble télégraphique sous-marin entre l'Europe
et l'Amérique. »
La Gazette de Cologne du 1er septembre publie l'article
suivant de M. Szarvady :
« Nous donnons plus loin deux documents (la lettre de
M. Stéphenson et le mémoire du capitaine Spratt) dirigés
contre le canal de Suez. Dans une affaire qui intéresse le
monde entier, il faut entendre toutes les parties, surtout lors-
que les hommes du métier, comme Robert Stéphenson ou le
capitaine Spratt, directeur du bureau hydrographique de
l'amirauté anglaise, prennent la parole. Naturellement c'est
aussi à des hommes du métier de faire une réponse à ces ex-
posés; et certes il ne manque pas d'hommes compétents au
sein de la Commission internationale qui compte parmi leurs
membres un Paléocapa, un Conrad, un Renaud, un Négrelli
et un Lentze.
» Nous, de notre côté, nous nous bornerons à faire ressortir
ce qui doit frapper aussi les personnes non compétentes. La
réponse de M. Stéphenson à la lettre de M. de Négrelli ne
renverse aucune des affirmations essentielles de l'ingénieur
autrichien. L'ingénieur anglais avoue lui - même n'avoir
visité ni le lac Menzaleh, ni la baie de Péluse. Ce qu'il a vu
à Suez, sur les lacs Amers, dans l'Ouadée-Toumilat, à Ti-
néh, etc., nous intéresse fort peu; il ne s'agit pas de ces
points-là.
» M. Talabot, sur les travaux duquel l'ingénieur anglais
s'appuie exclusivement, s'est prononcé contre la possibilité
d'une communication directe, uniquement parce que la baie
de Péluse et le lac de Menzaleh formeraient des obstacles au
canal. M. Stéphenson, suivant son propre aveu, est resté à
12 milles de ce point important. Il aurait dû nous dire aussi
que l'ingénieur français n'est jamais allé en Égypte.
,) Il aurait certainement été plus aisé à M. Stéphenson de
Le Star du 21 août reproduit l'article du Constitutionnel
que nos lecteurs ont pu lire dans notre dernier numéro.
Le Telegraph du 21 août reproduit, d'après une dépêche
de Paris, la nouvelle que l'Autriche serait décidée à appuyer
énergiquement l'ouverture de l'isthme de Suez.
Le IIorning-Herald du 2 septembre rend compte, d'après
une dépêche de Paris, de la séance de la Chambre de com-
* merce de Trieste, réunie le 26 août pour entendre les explica-
tions de M. de Lesseps.
Le Railway-Times du 21 août reproduit la plus grande
partie de la lettre adressée au Daily-News, au sujet de la ré-
ponse de M. Robert Stephenson. Nous venons de donner cette
lettre un peu plus haut.
Le Jîailway-Times du 28 août signale quelques événements
de la semaine de nature à démontrer encore l'urgente néces-
sité du canal de Suez, notamment la réception de M. de Les-
seps à Odessa et l'établissement de la quarantaine en Égypte.
Relativement à ce dernier sujet, le Railway-Times cite quel-
ques passages d'un article du Moniteur de la Flotte, et le
journal anglais finit son article dans les termes suivants :
« Il est trop vrai que les graves événements des deux der-
nières années se sont en vain accumulés pour produire une
impression sur le gouvernement anglais; mais le souvenir de
leur marche et de leur importance doit être encore frais chez
le lecteur exempt de préjugés. Que les admirateurs de la di-
plomatie anglaise applaudissent, s'ils le peuvent. D'abord il y
a eu la guerre avec la Perse, pendant laquelle l'Angleterre
aurait pu envoyer ses troupes et ses armements de Malte au
lieu de Bombay. Secondement l'insurrection de l'Inde a forcé
lord Palmerston , à la onzième heure, d'envoyer des renforts
par la route de la mer Rouge, à laquelle il s'est opposé sous
toute espèce de prétextes, jusqu'à ce que la Chambre des Com-
munes l'ait obligé à se retirer. Troisièmement, la guerre avec
la Chine, dans laquelle toutes les puissances civilisées sont
intéressées, et que le canal de Suez aurait facilitée au delà de
toute imagination. Pékin même serait inquiète d'apprendre
que les barbares se préparent un passage qui réduira de près
de moitié la distance du théâtre de l'action. Il ne faut pas
oublier non plus le télégraphe de la mer Rouge, projet que le
gouvernement anglais a été obligé de garantir, malgré toutes
ses objections antérieures. Pour le canal de Suez, on ne de-
mande ni une garantie ni un secours pécuniaire, tout ce que
l'on demande est de laisser faire. Mais cet appui négatif est
même encore refusé à l'heure qu'il est. Il devient tous les
jours plus évident que l'on ne peut pas persister dans cette
voie politique; et plus on la quittera promptement, mieux
cela vaudra pour le commerce et l'influence de l'Angleterre
dans toutes les régions de l'Orient. »
M. Edouard Witson, dont nous avons parlé dans notre der-
nier numéro , donne de nouveau au Times du 24 août une
lettre au sujet du service postal entre l'Australie et l'Angle-
terre. Il propose de faire prendre aux vapeurs la route directe
d'Aden au détroit du roi George, sans toucher à Ceylan ni à
lile Maurice. Cette distance directe est de 5,100 milles et peut
être franchie, par de bons vapeurs comme ceux de la Compa-
gnie péninsulaire et orientale, dans l'espace de 23 jours 6
heures. De cette manière les malles ne mettraient, suivant le
calcul de M. Wilson, que 41 jours 1/2 de Melbourne à Lon-
dres , tandis qu'elles mettent aujourd'hui 55 jours environ
quand elles font des voyages heureux et rapides.
La Gazette de Saint-Pétersbourg termine ainsi un article
sur l'entrevue de la Reine d'Angleterre et de l'Empereur des
Français à Cherbourg :
a Si le ministère anglais recherche sincèrement l'entente
cordiale avec la France, il faut qu'il accepte consciencieuse-
ment les conditions qui peuvent seules rendre possible cet état
de choses. Il est indispensable qu'en tous lieux, et surtout en
Orient, les agents anglais cessent de croire que le monde en-
tier doit céder le pas à l'Angleterre. Il est indispensable que
l'Angleterre cesse d'ajouter foi au journal le Times, quand il
affirme que partout où se déploie le pavillon de l'Angleterre,
il n'y a plus de place pour un autre pavillon , et que les im-
menses contrées de l'Asie qui s'étendent depuis la mer Rouge
jusqu'aux fleuves de la Chine sont la propriété des marchands
et des industriels anglais.
» Mais il est une question où pourront se manifester plus
qu'en toute autre la sincérité et le libéralisme de l'Angleterre.
Nous voulons parler de la canalisation de l'isthme de Suez,
arrêtée jusqu'à présent par les vues intéressées et rétrogrades
de quelques hommes d'État anglais.
>. L'Angleterre s'oppose au percement de l'isthme parce
qu'elle ne sera pas seule à user de la nouvelle voie de com-
munication, et que cette voie n'aura pas été créée à son profit
exclusif.
En mettant de côté toutes les considérations économiques
et politiques, demandez-vous si une semblable manière d'agir
n'est pas blessante pour l'opinion publique. Nous désirons
sincèrement que l'entente cordiale, rafraîchie par l'entrevue
de Cherbourg, oblige l'Angleterre à se départir de cette appo-
sition intolérable et inique par laquelle, depuis tantôt trois
ans, elle met obstacle au rapprochement de l'Europe avec les
vastes mers de l'Asie. Cela viendrait tout à fait à propos au
moment où l'on vient de recevoir la nouvelle de l'heureuse
immersion du câble télégraphique sous-marin entre l'Europe
et l'Amérique. »
La Gazette de Cologne du 1er septembre publie l'article
suivant de M. Szarvady :
« Nous donnons plus loin deux documents (la lettre de
M. Stéphenson et le mémoire du capitaine Spratt) dirigés
contre le canal de Suez. Dans une affaire qui intéresse le
monde entier, il faut entendre toutes les parties, surtout lors-
que les hommes du métier, comme Robert Stéphenson ou le
capitaine Spratt, directeur du bureau hydrographique de
l'amirauté anglaise, prennent la parole. Naturellement c'est
aussi à des hommes du métier de faire une réponse à ces ex-
posés; et certes il ne manque pas d'hommes compétents au
sein de la Commission internationale qui compte parmi leurs
membres un Paléocapa, un Conrad, un Renaud, un Négrelli
et un Lentze.
» Nous, de notre côté, nous nous bornerons à faire ressortir
ce qui doit frapper aussi les personnes non compétentes. La
réponse de M. Stéphenson à la lettre de M. de Négrelli ne
renverse aucune des affirmations essentielles de l'ingénieur
autrichien. L'ingénieur anglais avoue lui - même n'avoir
visité ni le lac Menzaleh, ni la baie de Péluse. Ce qu'il a vu
à Suez, sur les lacs Amers, dans l'Ouadée-Toumilat, à Ti-
néh, etc., nous intéresse fort peu; il ne s'agit pas de ces
points-là.
» M. Talabot, sur les travaux duquel l'ingénieur anglais
s'appuie exclusivement, s'est prononcé contre la possibilité
d'une communication directe, uniquement parce que la baie
de Péluse et le lac de Menzaleh formeraient des obstacles au
canal. M. Stéphenson, suivant son propre aveu, est resté à
12 milles de ce point important. Il aurait dû nous dire aussi
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