Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-08-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 août 1858 25 août 1858
Description : 1858/08/25 (A3,N53). 1858/08/25 (A3,N53).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203099r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
MERCREDI 25 AOÛT, JOURNAL DE L'UNION D-ES DEUX MERS. 433
excepté par l'étroit isthme de Suez, est une nécessité politique
qui mérite une attention particulière. Le succès obtenu dans
l'Atlantique démontre que l'entreprise est praticable, et que
cette entreprise répondrait tout aussi bien à des besoins poli-
tiques qu'à des besoins commerciaux. Cela nous semble évi-
dent. Dans l'espace d'une semaine, 2,000 milles de câble peu-
vent être déposés dans les profondeurs de l'Atlantique. Ce
serait une honte pour l'Angleterre si une année se passait sans
que ce pays pût disposer d'une autre ligne télégraphique qui,
s'étendant de l'Angleterre à l'empire des Indes, serait à l'abri
des attaques de n'importe quel ennemi. )
Le Daily-News, dans un de ses anciens numéros, se réjouis-
sait de l'établissement du télégraphe de la mer Rouge, tout en
exprimant encore une fois ses doutes sur la possibilité de la
ligne de l'Euphrate. A la fin de son article, cette feuille fait
les réflexions suivantes :
a Quand le canal de Suez sera creusé, il ne pourra y avoir
de doute que le télégraphe ne devienne rapidement une œuvre
très-lucrative. L'exécution de ce projet de canal est une chose
sur laquelle nous comptons entièrement. Le Cabinet Derby, il
est vrai, et probablement pour maintenir le caractère tradi-
tionnel du parti qu'il représente, connu pour pencher vers des
vieilles idées et être toujours en arrière de son temps, a tran-
quillement adopté les pauvretés dites par lord Palmerston à ce-
sujet. Mais nous ne pouvons supposer que l'on puisse persister
dans une politique aussi aveugle, et que, pour nourrir un rêve
sénile d'exclusion et d'égoïsme, on puisse permettre au gouver-
nement non-seulement d'exclure toute l'Europe de la route la
plus commode de l'Inde, mais aussi de nous priver nous-mêmes
des moyens de rapide communication avec l'Inde, moyens sur
lesquels reposera probablement le maintien de notre puis-
sance dans ce pays. S'il fallait encore quelque preuve de la
folie qu'il y a de vouloir réduire à son minimum le commerce
de la mer Rouge, les événements de Djeddah se présentent
d'eux-mêmes; et les dernières nouvelles d'Alexandrie disent
que le Caire est dans une grande agitation , à cause du bruit
que les Arabes devaient attaquer Suez par mer et par terre.
Un tel forfait aurait-il été possible, si l'isthme de Suez et la
mer Rouge formaient les grandes routes de l'Orient? et la côte
d'Arabie ne deviendrait-elle pas aussi sûre que celle de Syrie?
- » On peut espérer que l'achèvement de la ligne jusqu'à
Aden donnera plus d'activité au commerce. En tout cas, elle
nous tiendra au courant de tous les mouvements dans ce cen-
tre du fanatisme mahométan. »
On sait que la Porte Ottomane a pris immédiatement des
mesures énergiques pour punir les assassins de Djeddah, et
que le ministère anglais avait ajourné en attendant tout envoi
de forces navales dans la mer Rouge. Le Times, dans un de
ses derniers numéros, ne trouve pas cette résolution très-rai-
sonnable; puis il ajoute :
et Il n'y a pas de doute que les méfaits de Djeddah ont été
commis par une population tombée en frénésie, nourrissant
la haine la plus amère contre le petit nombre de chrétiens avec
qui elle est en contact. Elle est persuadée que les Anglais et
les autres puissances de l'Europe sont à quelque degré les
vassaux du Sultan ; et cela arrive dans des régions non loin
d'Europe , sur les côtes d'une mer constamment traversée par
les vapeurs anglais et de nombreux voyageurs. Les coquins fa-
natiques à demi nus que l'on rencontre dans toutes les villes
de l'Orient croient qu'ils n'auraient jamais maille à partir
avec la justice pour avoir assassiné un Européen, et que le
Pacha permet seulement par clémence et dans l'intérêt du
commerce la résidence deda ville à quelques Européens. Cet
esprit de malveillance peut amener à tout moment un nouvel
éclat, surtout à Djeddah, qui est fréquenté par des pèlerins
musulmans de tous les pays du globe.
à Il est donc à propos de prendre en considération l'envoi
de forces suffisantes pour ôter aux fanatiques de la Mecque
toute envie de recommencer leurs outrages. Quoi que puissenf
faire les Turcs, quelque, complet que soit le châtiment, il
n'inspirera pas une terreur salutaire de nous-mêmes. Le Sul-
tan punira les assassins comme il lui plaira et avec trop de
bonté de cœur, quand il s'agit d'une race aussi indigne que les
chrétiens. Afin d'obtenir une sécurité durable pour les com-
merçants dans ces pays, et ce système de communication que
nous allons établir, il serait bon de faire sentir à ces assassins
arabes que nous n'avons pas des vaisseaux et des garnisons
pour n'en rien faire, et que tpus leurs méfaits seront punis
a dans l'espace de quelques jours » par les procédés sommaires
d'une escadre voisine. Ainsi, dans le cas actuel, même après
qu'il a été décidé d'attendre ce que feront le Pacha et son ar-
mée, il ne peut y avoir de mal à envoyer sur les lieux une
force suffisante pour faire comprendre à la populace de Djed-
dah que nous avons les moyens de la punir, et qu'elle selia punie.
Les intérêts qui dépendent de la sécurité de cette grande route
de l'Inde sont si immenses , que le gouvernement ferait bien
de traiter le massacre de Djeddah comme une question de pre-
mière importance, et dans laquelle il ne faut tolérer ni chi-
canes, ni retards. »
Le Times a raison sans aucun doute; mais nous voudrions
bien savoir comment il s'y prendrait, dans l'état actuel des
choses, pour châtier les assassins de Djeddah en quelques
jours. Cette promptitude de répression n'eût été possible qu'a-
vec le canal de Suez, auquel on s'oppose depuis quatre ans.
Mais aujourd'hui, il est absolument impossible que le procès
elle véritable châtiment aient lieu avant le milieu d'octobre,
c'est-à-dire quatre mois pleins après le forfait.
La Presse il Orient du 24 juillet annonce l'arrivée de
M. Ferd. de Lesseps à Constantinople; puis elle rend compte
de la relâche qu'il a dû faire à Smyrne, dans ùne correspon-
dance particulière :
« Smyrne, 19 juin.
r, Hier M. de Lesseps, venant d'Alexandrie, est arrivé dans
notre ville par le paquebot Yltalia, du Lloyd autrichien. Le
bateau a arboré le pavillon français en entrant sur rade.
L'état-major de la Pomone s'est empressé d'aller complimen-
ter à bord l'infatigable promoteur du canal de Suez. Le con-
sul de France, accompagné de M. Ledoulx, premier drog-
man, s'est rendu également à bord de Yltalia dans le même
but.
» Le soir M. de Lesseps a dîné chez l'amiral Clavaud. Au-
jourd'hui il repart pour Constantinople.
» A Smyrne, M. de Lesseps est devenu l'objet de la curio-
sité générale; chacun cherchait à le voir; tout le monde
l'accompagne de ses vœux pour la réussite de son gigantesque
projet. »
Les journaux de Constantinople du 24 juillet annoncent
l'arrivée de M. Ferd. de Lesseps dans cette ville, et font
pressentir ses prochaines démarches auprès de la- Porte
Ottomane.
Ils annoncent aussi son excursion à Odessa le 3 août.
Le Journal français d'Athènes l'Espérance publie, dans son
numéro du 28 juillet, un excellent article de M. A. David sur
le percement de l'isthme de Suez et sa nouvelle phase.
Nous avons parlé de cet article dans notre dernier numéro;
et l'Espérance l'a traduit du grec en français.
Le Diario de Barcelone du 16 juillet traduit notre article
excepté par l'étroit isthme de Suez, est une nécessité politique
qui mérite une attention particulière. Le succès obtenu dans
l'Atlantique démontre que l'entreprise est praticable, et que
cette entreprise répondrait tout aussi bien à des besoins poli-
tiques qu'à des besoins commerciaux. Cela nous semble évi-
dent. Dans l'espace d'une semaine, 2,000 milles de câble peu-
vent être déposés dans les profondeurs de l'Atlantique. Ce
serait une honte pour l'Angleterre si une année se passait sans
que ce pays pût disposer d'une autre ligne télégraphique qui,
s'étendant de l'Angleterre à l'empire des Indes, serait à l'abri
des attaques de n'importe quel ennemi. )
Le Daily-News, dans un de ses anciens numéros, se réjouis-
sait de l'établissement du télégraphe de la mer Rouge, tout en
exprimant encore une fois ses doutes sur la possibilité de la
ligne de l'Euphrate. A la fin de son article, cette feuille fait
les réflexions suivantes :
a Quand le canal de Suez sera creusé, il ne pourra y avoir
de doute que le télégraphe ne devienne rapidement une œuvre
très-lucrative. L'exécution de ce projet de canal est une chose
sur laquelle nous comptons entièrement. Le Cabinet Derby, il
est vrai, et probablement pour maintenir le caractère tradi-
tionnel du parti qu'il représente, connu pour pencher vers des
vieilles idées et être toujours en arrière de son temps, a tran-
quillement adopté les pauvretés dites par lord Palmerston à ce-
sujet. Mais nous ne pouvons supposer que l'on puisse persister
dans une politique aussi aveugle, et que, pour nourrir un rêve
sénile d'exclusion et d'égoïsme, on puisse permettre au gouver-
nement non-seulement d'exclure toute l'Europe de la route la
plus commode de l'Inde, mais aussi de nous priver nous-mêmes
des moyens de rapide communication avec l'Inde, moyens sur
lesquels reposera probablement le maintien de notre puis-
sance dans ce pays. S'il fallait encore quelque preuve de la
folie qu'il y a de vouloir réduire à son minimum le commerce
de la mer Rouge, les événements de Djeddah se présentent
d'eux-mêmes; et les dernières nouvelles d'Alexandrie disent
que le Caire est dans une grande agitation , à cause du bruit
que les Arabes devaient attaquer Suez par mer et par terre.
Un tel forfait aurait-il été possible, si l'isthme de Suez et la
mer Rouge formaient les grandes routes de l'Orient? et la côte
d'Arabie ne deviendrait-elle pas aussi sûre que celle de Syrie?
- » On peut espérer que l'achèvement de la ligne jusqu'à
Aden donnera plus d'activité au commerce. En tout cas, elle
nous tiendra au courant de tous les mouvements dans ce cen-
tre du fanatisme mahométan. »
On sait que la Porte Ottomane a pris immédiatement des
mesures énergiques pour punir les assassins de Djeddah, et
que le ministère anglais avait ajourné en attendant tout envoi
de forces navales dans la mer Rouge. Le Times, dans un de
ses derniers numéros, ne trouve pas cette résolution très-rai-
sonnable; puis il ajoute :
et Il n'y a pas de doute que les méfaits de Djeddah ont été
commis par une population tombée en frénésie, nourrissant
la haine la plus amère contre le petit nombre de chrétiens avec
qui elle est en contact. Elle est persuadée que les Anglais et
les autres puissances de l'Europe sont à quelque degré les
vassaux du Sultan ; et cela arrive dans des régions non loin
d'Europe , sur les côtes d'une mer constamment traversée par
les vapeurs anglais et de nombreux voyageurs. Les coquins fa-
natiques à demi nus que l'on rencontre dans toutes les villes
de l'Orient croient qu'ils n'auraient jamais maille à partir
avec la justice pour avoir assassiné un Européen, et que le
Pacha permet seulement par clémence et dans l'intérêt du
commerce la résidence deda ville à quelques Européens. Cet
esprit de malveillance peut amener à tout moment un nouvel
éclat, surtout à Djeddah, qui est fréquenté par des pèlerins
musulmans de tous les pays du globe.
à Il est donc à propos de prendre en considération l'envoi
de forces suffisantes pour ôter aux fanatiques de la Mecque
toute envie de recommencer leurs outrages. Quoi que puissenf
faire les Turcs, quelque, complet que soit le châtiment, il
n'inspirera pas une terreur salutaire de nous-mêmes. Le Sul-
tan punira les assassins comme il lui plaira et avec trop de
bonté de cœur, quand il s'agit d'une race aussi indigne que les
chrétiens. Afin d'obtenir une sécurité durable pour les com-
merçants dans ces pays, et ce système de communication que
nous allons établir, il serait bon de faire sentir à ces assassins
arabes que nous n'avons pas des vaisseaux et des garnisons
pour n'en rien faire, et que tpus leurs méfaits seront punis
a dans l'espace de quelques jours » par les procédés sommaires
d'une escadre voisine. Ainsi, dans le cas actuel, même après
qu'il a été décidé d'attendre ce que feront le Pacha et son ar-
mée, il ne peut y avoir de mal à envoyer sur les lieux une
force suffisante pour faire comprendre à la populace de Djed-
dah que nous avons les moyens de la punir, et qu'elle selia punie.
Les intérêts qui dépendent de la sécurité de cette grande route
de l'Inde sont si immenses , que le gouvernement ferait bien
de traiter le massacre de Djeddah comme une question de pre-
mière importance, et dans laquelle il ne faut tolérer ni chi-
canes, ni retards. »
Le Times a raison sans aucun doute; mais nous voudrions
bien savoir comment il s'y prendrait, dans l'état actuel des
choses, pour châtier les assassins de Djeddah en quelques
jours. Cette promptitude de répression n'eût été possible qu'a-
vec le canal de Suez, auquel on s'oppose depuis quatre ans.
Mais aujourd'hui, il est absolument impossible que le procès
elle véritable châtiment aient lieu avant le milieu d'octobre,
c'est-à-dire quatre mois pleins après le forfait.
La Presse il Orient du 24 juillet annonce l'arrivée de
M. Ferd. de Lesseps à Constantinople; puis elle rend compte
de la relâche qu'il a dû faire à Smyrne, dans ùne correspon-
dance particulière :
« Smyrne, 19 juin.
r, Hier M. de Lesseps, venant d'Alexandrie, est arrivé dans
notre ville par le paquebot Yltalia, du Lloyd autrichien. Le
bateau a arboré le pavillon français en entrant sur rade.
L'état-major de la Pomone s'est empressé d'aller complimen-
ter à bord l'infatigable promoteur du canal de Suez. Le con-
sul de France, accompagné de M. Ledoulx, premier drog-
man, s'est rendu également à bord de Yltalia dans le même
but.
» Le soir M. de Lesseps a dîné chez l'amiral Clavaud. Au-
jourd'hui il repart pour Constantinople.
» A Smyrne, M. de Lesseps est devenu l'objet de la curio-
sité générale; chacun cherchait à le voir; tout le monde
l'accompagne de ses vœux pour la réussite de son gigantesque
projet. »
Les journaux de Constantinople du 24 juillet annoncent
l'arrivée de M. Ferd. de Lesseps dans cette ville, et font
pressentir ses prochaines démarches auprès de la- Porte
Ottomane.
Ils annoncent aussi son excursion à Odessa le 3 août.
Le Journal français d'Athènes l'Espérance publie, dans son
numéro du 28 juillet, un excellent article de M. A. David sur
le percement de l'isthme de Suez et sa nouvelle phase.
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