Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-07-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 juillet 1858 25 juillet 1858
Description : 1858/07/25 (A3,N51). 1858/07/25 (A3,N51).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203097x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
DIMANCHE 25 JUILLET. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 377
autrichien le StUdion. A sept heures du matin, plusieurs per-
sonnages de distinction, et parmi eux M. Ruyssenaers, consul
général des Pays-Bas, M. Baguer-y-Ribas, consul général
d'Espagne, M. Popolani, consul général du Portugal, et
M. - Gobbi, consul général de Sardaigne, et un grand nombre
de personnes de toutes les nationalités, étaient présentes au
débarquement de M. de Lesseps et l'ont salué par dés accla-
mations prolongées. M. Lattis, Italien de distinction, a pris la
parole pour féliciter en M. de Lesseps l'infatigable promoteur
de l'entreprise de là canalisation, de l'isthme de Suez. M. de
Lesseps a répondu en remerciant les assistants, parmi lesquels
les Italiens étaient les plus nombreux, de ces manifestations de
sympathie, et en leur donnant l'assurance de la prochaine exé-
cution-de l'entreprise. Il a dit que les travaux commenceraient
au plus tard avant la fin de cette année , qu'il était sûr de la
faveur de l'Autriche , de l'appui de la France et de la Russie,
et de l'adhésion de beaucoup d'autres Etats de second ordre,
qu'en Angletérre même l'opinion publique s'était levée en fa-
veur de la canalisation. Après ce discours, M. de Lesseps s'est
rendu en voiture, au milieu des acclamations générales, à la
maison de M; Ruyssenaers, toujours suivi d'un grand concours
de personnes, parmi lesquelles se distinguait un Irlandais, por-
tant un drapeau avec cette inscription en anglais : « Hommage
au bienfaiteur de l'humanité ! » A la maison de M. Ruyssenaers,
M. de Lesseps a été salué par les fanfares d'une troupe de
musiciens.
Le Diario de Barcelone du 30 juin reproduit notre article
sur le voyage de M. Ferd. de Lesseps en Angleterre. La
sympathie de l'Espagne ne se ralentit pas en faveur du canal
de Suez. Nous donnions dans notre dernier numéro le résul-
tat dû concours ouvert sur cette grande question par la société
économique de Barcelone. Nous donnerons prochainement une
analyse et des extraits de l'ouvrage de M. Duran y Bas, qui a
remporté le prix. Le port de Barcelone est intéressé très-
directement au succès de notre entreprise; et le Diario ne
manque jamais de tenir ses compatriotes au courant des pro-
grès qu'elle peut faire. Nous lui en offrons nos' sincères re-
mercîments.
VEspérance, courrier de Nancy, le 29 juin, au milieu de
réflexions politiques sur l'alliance anglo-française, ajoute :
.-. H Et le canal de Suez ! Voilà une affaire où la mauvaise
-volonté de nos voisins éclate dans toute son évidence. Il est
de l'intérêt de l'Europe, et particulièrement de l'Angleterre,
que la route maritime des Indes soit abrégée. Cet intérêt est
visible, palpable, à tel point que les régiments anglais qui
vont mourir sous le soleil du Bengale prennent la voie
d'Egypte de préférence à celle du Cap. Et cependant, l'Angle-
terre ne veut pas que le canal se fasse, uniquement parce
que c'est une idée française, et parce qu'un Français se
trouve à la tête de l'entreprise! »
Nous croyons malheureusement que le journal de Nancy
est dans le vrai; et en cherchant les motifs sérieux de l'oppo-
sition qu'on nous fait, nous n'en voyons pas d'autre que
celui qu'il indique, tout misérable qu'il est. Mais il faut ne
pas oublier,non plus qu'en Angleterre nous avons des appuis
considérables dans le Parlement, dans le commerce, dans la
presse contre le mauvais vouloir de quelques hommes d'État
arriérés, et peu intelligents des véritables intérêts de la
Grande-Bretagne.
L'Écho de Vésone, Périgueux, le 9 juillet, fait les ré-
flexions suivantes :
« La nouvelle d'un prêt de 50 millions de francs au Pacha
dEgypte, par une compagnie anglaise, moyennant des
garanties qui rendraient l'Angleterre maîtresse du passage de
Suez, a produit une immense impression dans le petit-nombre -
des cercles politiques où elle a d'abord transpiré. Tout en
- déplorant, an point de vue français, l'intensité de l'égoïsme
britannique, incessamment poussé à résoudre pour lui seul
toutes les grandes questions qui préoccupent l'Europe, je ne
puis refuset un côté de mon admiration au patriotisme vrai-
ment exceptionnel de ce peuple étranger Quand le moment
est venu, alors qu'on est encore en Frànce et ailleurs à
parlementer, il agit, il exécute, il n'attend pas que son gou-
vernement lui en donne le signal. Une compagnie anglaise
voit l'embarras financier d'un pays; elle saisit l'occasion
aux cheveux, beaucoup moins pour retirer un profit direct
de ses capitaux que pour trancher en faveur de l'Angleterre
le grand débat de l'isthme de Suez. C'est là assurément une
habileté trës-personnelle; mais cette habileté a de la grandeur
et nous aurions mauvaise grâce à le nier." r ;' <
On sait que cette nouvelle d'un emprunt de l'Egypte con-
tracté avec une compagnie anglaise était fausse; mais dans
l'hypothèse où elle eût été vraie, les réflexions de Y Echo de
Vésôhe paraissent assez justes. -
Le Phare de la Loire, Nantes, le 30 juin, dit aussi, en
rapportant la même nouvelle :
1 a Une lettre d'Alexandrie, insérée plus loin, nous apprend
qu'une compagnie anglaise, profitant des embarras financiers
de l'Egypte, aurait offert de lui prêter 50 millions de francs,
en prenant pour garantie le chemin de fer d'Alexandrie
à Suez et un village entier de 2,500 âmes. ':'
« L'Angleterre espérerait sans doute, par ce moyen, em-
pêcher la réalisation du projet conçu pour le percement de
l'isthme de Suez.
') Ce fait, rapproché de ce que dit l'Indépendance belge des
conférences qui ont lieu à Constaniinople entre le grand vizir
et les seuls ambassadeurs d'Angleterre et d'Autriche, peut
donner beaucoup à penser.
» Il est certain cependant que les embarras des Anglais dans
l'Inde sont immenses et suffiraient à absorber l'activité des
hommes d'État de Londres, si ceux-ci ne suivaient une poli-
tique traditionnelle qui tend à laisser intacts, au milieu des
plus sérieuses épreuves, l'orgueil et la prépondérance de la
Grande-Bretagne. ) -
On peut ajouter encore qu'il est certain que si les hommes
d'Etat d'Angleterre étaient clairvoyants, au lieu d'entraver
l'exécution du canal de Suez, ils la hàteraient de tous leurs
efforts.
Le Nouvelliste de Marseille du 9 juillet répond dans l'ar-
ticle suivant aux plaintes peu justifiées du Journal de Cons-
tantinople :
« Le Journal de Constantinople s'indigne contre le Jour-
nal rIsthme de Suez et contre le Moniteur industriel, qui lui
ont reproché de soutenir, dans la capilale de la Turquie, les
conceptions et les plans entretenus par l'école de lord Pal-
nierston, et d'avoir dans ses dissertations contre le canal de
Suez, conclu directement ou indirectement à la dépendance
et à l'amoindrissement et jusqu'au morcellement de la Turquie.
» Ces accusations sont fausses, dit le Journal de Constan-
tinople, et ce qui le prouve, c'est qu'il s'est tu sur le perce-
ment de l'isthme de Suez et qu'il continuera de se taire.
» Nous croyons que tant que le Journal de Constantinople
ne s'était pas prononcé, le Moniteur industriel et le Jour--
nal l'Isthme de Suez ne devaient pas lui attribuer une opi-
nion quelconque; mais aujourd'hui la situalion^c^fti^,
le journal accusé se livre lui-même à ses accu ne
dit pas positivement qu'il est contre l'isthme^
~:.?
~.i~-~-!~--
autrichien le StUdion. A sept heures du matin, plusieurs per-
sonnages de distinction, et parmi eux M. Ruyssenaers, consul
général des Pays-Bas, M. Baguer-y-Ribas, consul général
d'Espagne, M. Popolani, consul général du Portugal, et
M. - Gobbi, consul général de Sardaigne, et un grand nombre
de personnes de toutes les nationalités, étaient présentes au
débarquement de M. de Lesseps et l'ont salué par dés accla-
mations prolongées. M. Lattis, Italien de distinction, a pris la
parole pour féliciter en M. de Lesseps l'infatigable promoteur
de l'entreprise de là canalisation, de l'isthme de Suez. M. de
Lesseps a répondu en remerciant les assistants, parmi lesquels
les Italiens étaient les plus nombreux, de ces manifestations de
sympathie, et en leur donnant l'assurance de la prochaine exé-
cution-de l'entreprise. Il a dit que les travaux commenceraient
au plus tard avant la fin de cette année , qu'il était sûr de la
faveur de l'Autriche , de l'appui de la France et de la Russie,
et de l'adhésion de beaucoup d'autres Etats de second ordre,
qu'en Angletérre même l'opinion publique s'était levée en fa-
veur de la canalisation. Après ce discours, M. de Lesseps s'est
rendu en voiture, au milieu des acclamations générales, à la
maison de M; Ruyssenaers, toujours suivi d'un grand concours
de personnes, parmi lesquelles se distinguait un Irlandais, por-
tant un drapeau avec cette inscription en anglais : « Hommage
au bienfaiteur de l'humanité ! » A la maison de M. Ruyssenaers,
M. de Lesseps a été salué par les fanfares d'une troupe de
musiciens.
Le Diario de Barcelone du 30 juin reproduit notre article
sur le voyage de M. Ferd. de Lesseps en Angleterre. La
sympathie de l'Espagne ne se ralentit pas en faveur du canal
de Suez. Nous donnions dans notre dernier numéro le résul-
tat dû concours ouvert sur cette grande question par la société
économique de Barcelone. Nous donnerons prochainement une
analyse et des extraits de l'ouvrage de M. Duran y Bas, qui a
remporté le prix. Le port de Barcelone est intéressé très-
directement au succès de notre entreprise; et le Diario ne
manque jamais de tenir ses compatriotes au courant des pro-
grès qu'elle peut faire. Nous lui en offrons nos' sincères re-
mercîments.
VEspérance, courrier de Nancy, le 29 juin, au milieu de
réflexions politiques sur l'alliance anglo-française, ajoute :
.-. H Et le canal de Suez ! Voilà une affaire où la mauvaise
-volonté de nos voisins éclate dans toute son évidence. Il est
de l'intérêt de l'Europe, et particulièrement de l'Angleterre,
que la route maritime des Indes soit abrégée. Cet intérêt est
visible, palpable, à tel point que les régiments anglais qui
vont mourir sous le soleil du Bengale prennent la voie
d'Egypte de préférence à celle du Cap. Et cependant, l'Angle-
terre ne veut pas que le canal se fasse, uniquement parce
que c'est une idée française, et parce qu'un Français se
trouve à la tête de l'entreprise! »
Nous croyons malheureusement que le journal de Nancy
est dans le vrai; et en cherchant les motifs sérieux de l'oppo-
sition qu'on nous fait, nous n'en voyons pas d'autre que
celui qu'il indique, tout misérable qu'il est. Mais il faut ne
pas oublier,non plus qu'en Angleterre nous avons des appuis
considérables dans le Parlement, dans le commerce, dans la
presse contre le mauvais vouloir de quelques hommes d'État
arriérés, et peu intelligents des véritables intérêts de la
Grande-Bretagne.
L'Écho de Vésone, Périgueux, le 9 juillet, fait les ré-
flexions suivantes :
« La nouvelle d'un prêt de 50 millions de francs au Pacha
dEgypte, par une compagnie anglaise, moyennant des
garanties qui rendraient l'Angleterre maîtresse du passage de
Suez, a produit une immense impression dans le petit-nombre -
des cercles politiques où elle a d'abord transpiré. Tout en
- déplorant, an point de vue français, l'intensité de l'égoïsme
britannique, incessamment poussé à résoudre pour lui seul
toutes les grandes questions qui préoccupent l'Europe, je ne
puis refuset un côté de mon admiration au patriotisme vrai-
ment exceptionnel de ce peuple étranger Quand le moment
est venu, alors qu'on est encore en Frànce et ailleurs à
parlementer, il agit, il exécute, il n'attend pas que son gou-
vernement lui en donne le signal. Une compagnie anglaise
voit l'embarras financier d'un pays; elle saisit l'occasion
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de ses capitaux que pour trancher en faveur de l'Angleterre
le grand débat de l'isthme de Suez. C'est là assurément une
habileté trës-personnelle; mais cette habileté a de la grandeur
et nous aurions mauvaise grâce à le nier." r ;' <
On sait que cette nouvelle d'un emprunt de l'Egypte con-
tracté avec une compagnie anglaise était fausse; mais dans
l'hypothèse où elle eût été vraie, les réflexions de Y Echo de
Vésôhe paraissent assez justes. -
Le Phare de la Loire, Nantes, le 30 juin, dit aussi, en
rapportant la même nouvelle :
1 a Une lettre d'Alexandrie, insérée plus loin, nous apprend
qu'une compagnie anglaise, profitant des embarras financiers
de l'Egypte, aurait offert de lui prêter 50 millions de francs,
en prenant pour garantie le chemin de fer d'Alexandrie
à Suez et un village entier de 2,500 âmes. ':'
« L'Angleterre espérerait sans doute, par ce moyen, em-
pêcher la réalisation du projet conçu pour le percement de
l'isthme de Suez.
') Ce fait, rapproché de ce que dit l'Indépendance belge des
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et les seuls ambassadeurs d'Angleterre et d'Autriche, peut
donner beaucoup à penser.
» Il est certain cependant que les embarras des Anglais dans
l'Inde sont immenses et suffiraient à absorber l'activité des
hommes d'État de Londres, si ceux-ci ne suivaient une poli-
tique traditionnelle qui tend à laisser intacts, au milieu des
plus sérieuses épreuves, l'orgueil et la prépondérance de la
Grande-Bretagne. ) -
On peut ajouter encore qu'il est certain que si les hommes
d'Etat d'Angleterre étaient clairvoyants, au lieu d'entraver
l'exécution du canal de Suez, ils la hàteraient de tous leurs
efforts.
Le Nouvelliste de Marseille du 9 juillet répond dans l'ar-
ticle suivant aux plaintes peu justifiées du Journal de Cons-
tantinople :
« Le Journal de Constantinople s'indigne contre le Jour-
nal rIsthme de Suez et contre le Moniteur industriel, qui lui
ont reproché de soutenir, dans la capilale de la Turquie, les
conceptions et les plans entretenus par l'école de lord Pal-
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et à l'amoindrissement et jusqu'au morcellement de la Turquie.
» Ces accusations sont fausses, dit le Journal de Constan-
tinople, et ce qui le prouve, c'est qu'il s'est tu sur le perce-
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» Nous croyons que tant que le Journal de Constantinople
ne s'était pas prononcé, le Moniteur industriel et le Jour--
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