Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-05-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 mai 1858 25 mai 1858
Description : 1858/05/25 (A3,N47). 1858/05/25 (A3,N47).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030938
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
260 - L'ISTHME DE SUÈ2. MARDI: 25 MAI. 1
ques renseignements statistiques sur la Syrie. Les chiffres pla-
cés sous les yeux de- nos lecteurs constataient le développe-
ment considérable de la production et du commerce de toutes
les échelles. Pour n'en citer qu'une, nous rappellerons que
Beyrouth a vu sa population s'élever en 17 ans de 18,000 à
près de 60,000 âmes, tandis que le mouvement général de
Ion commerce montait de 1852 à 1856, de 41,131,741 fr.
à 74,876,961 fr., soit près de 34,000,000 de fr. d'augmenta-
tion en quatre années.
Et cependant des moyens nouveaux de communication n'a-
vaient point été créés pendant cet espace de temps ; on n'avait
point ouvert de routes, on n'avait pas étendu les irrigations,
on n'avait pas creusé de canaux, on n'avait pas tiré parti des
rares et précieux cours d'eau du pays, on n'avait point exécuté
les travaux indispensables réclamés pour le port. La Syrie est
sortie toute seule, par l'influence du mouvement général, des
échanges multipliés, grâce à l'activité de son commerce, de
l'espèce d'immobilité dans laquelle elle semblait depuis long-
temps ensevelie. Des services réguliers de navigation à vapeur
ont secondé cette résurrection et développé encore l'élan donné
aux affaires du pays par la guerre d'Orient. »
La Presse d'Orient signale ensuite l'état déplorable des
communications dans l'intérieur du pays. Elle rappelle le pro-
jet d'une route de Beyrouth à Damas, entreprise par M. de Per-
thuis ; puis elle ajoute :
« Mais s'il est une œuvre qui doive contribuer essentielle-
ment au développement économique de la Syrie, et lui ouvrir
de nouveaux et importants débouchés à l'heure où la transfor-
mation de la navigation sur les côtes de la Syrie apporte tant
de célérité et de régularité dans les transactions, s'il est une
œuvre que le commerce si actif et si intelligent de la Syrie fa-
vorise de tous ses vœux, c'est sans contredit l'ouverture du ca-
nal maritime de Suez.
Un voyageur anglais, qui a visité récemment la Syrie, a
adressé, le mois dernier, au Daily-News un mémoire remar-
quable sur l'état actuel et l'avenir du pays ; comme tout esprit
intelligent et pratique, il a compris ce que sera pour une
contrée si richement dotée par la Providence, le voisinage d'une
voie de communication qui mettra la mer Rouge, le golfe Per-
sique, les Indes à quelques jours de la côte de Syrie. En sa
qualité d'Anglais, le correspondant du Daily-News s'est atta-
ché à envisager l'influence du canal de Suez sur la Syrie au
point de vue des rapports de cette contrée avec l'Angleterre;
c'est cette partie de son travail que nous allons reproduire.
C'est un Anglais qui parle, nous le répétons ; son opinion,
qui accuse un esprit impartial et réfléchi, est bonne à signaler
en ce moment. »
Suit la lettre du correspondant du Daily-News,
La Presse d'Orient du 29 avril rappelle au Times, à propos
de l'occupation de Périm, ce qu'il disait, il y a deux ans, de
l'ambition intolérable de la Russie à propos de l'île des Ser-
pents dans la mer Noire. Le blâme déversé alors sur la Russie
s'appliquerait aujourd'hui tout aussi bien à la prise de Périm.
L'Amsterdamsche courant, 7 mai, publie l'article suivant :
CI Nous croyons devoir fixer l'attention de nos compatriotes
sur un discours de M. Conrad à l'Académie royale des sciences,
relativement au percement de l'isthme de Suez. Ce discours a
été publié dans le tome VU des Mémoires de l'Académie, et
par l'éditeur Van der Post de cette ville. Celui qui désire con-
naître plus particulièrement cette grande entreprise se trou-
vera parfaitement satisfait par ce Mémoire si intéressant, il-
lustré par de très-bonnes cartes, profils et tableaux. Il a été
publié ces jours derniers; et nous trouvons dans le Moniteur
g j
de la Flotte, Lloyd français, du dimanche , 2 mai, un article
détaillé signé SCHILLER aîné, sous le titre de l'Académie des
sciences de Hollande et le canal de Suez, dans lequel on ap-
pelle l'attention sur ce travail, en donnant de grandes
louanges à l'auteur. Apres un résumé de l'ouvrage, le mérite
en est démontré pour l'entreprise elle-même, contre le juge..
ment agressif de M. R. Stéphenson, membre du Parle-
ment. Cette comparaison est très-défavorable pour M. Sté-
phenson et très - favorable pour notre compatriote. Nous ne
nous posons pas ici comme juges; mais nous nous contentons
de signaler ce cas extraordinaire qu'un ouvrage écrit en hol-
landais et à peine publié ait déjà été critiqué si favorable-
ment dans la capitale de France, ce qui démontre qu'il a été
lu avec attention et un bon jugement. Quoique peut-être quel-
ques exemplaires aient pu être envoyés à Paris par le secré-
taire de l'Académie, immédiatement après la publication,
l'article du journal que nous avons mentionné, et que nous
recommandons avec le plus grand plaisir, prouve l'activité et
l'intérêt des Français, juges si compétents dans cette affaire. »
La Gazette de Cologne du 12 mai, dans un article de
M. Szarvady, rend compte de la situation actuelle de l'affaire
du canal de Suez en Angleterre. On sait que les derniers in-
cidents étaient la déclaration de M. Disraëli et l'article furi-
bond du Times. Le ministère anglais déclara impossible
l'exécution du canal et prétendit que la question n'avait pas
été suffisament étudiée. Suivant M. Szarvady, il n'aurait pu
trouver un argument plus étrange pour combattre le projet
du percement de l'isthme, nulle entreprise des temps mo-
dernes n'ayant été tant étudiée, examinée, discutée, entre au-
tres par l'Académie des sciences de Paris, dont la Gazette re-
produit le dernier rapport, dû à M. le baron Charles Dupin.
Quant au langage du Times, la Gazette de Cologne lui ré-
pond en citant certains passages d'anciens numéros, où le
journal anglais ne disait que du bien de M. de Lesseps et de
son projet. Néanmoins il faut expliquer ce revirement subit,
et M. Szarvady l'attribue tout simplement à l'irritation qui a
existé dans le dernier temps entre les deux gouvernements
alliés. Le projet de M. de Lesseps passe pour être protégé du
gouvernement français aux yeux des feuilles anglaises, bien
que rien au monde ne justifie cette opinion. « Le cabinet an-
glais, dit la Gazette de Cologne, connaît très-bien le véritable
état des choses, et ses membres sont personnellement favo-
rables à l'entreprise; mais ils craignent de choquer une cer-
taine opinion en Angleterre, qui interpréterait peut-être le con-
sentement au canal comme une concession faite à la France.
Il faut que la résistance anglaise soit vaincue, et cela n'est
possible que lorsque l'ancienne amitié entre les deux puis-
sances occidentales sera complétement rétablie. Dans ces cir-
constances la motion annoncée par M. Roebuck est d'une
grande importance, parce qu'elle donnera lieu à une discus-
sion approfondie. Quant au résultat, il ne nous paraît pas ad-
missible de faire des conjectures. M. Roebuck a annoncé sa
motion pour le 1" juin; à cette date la conférence de Paris
aura probablement terminé ses séances, et il n'est pas impos-
sible que la situation de l'Europe prenne alors un aspeci
plus amical. Dans ce cas, nous pouvons nous attendre à ur
verdict favorable. Mais, quoi qu'il arrive, la discussion n.
peut avoir que de bons résultats. On y constatera l'absenc.
complète de toute influence gouvernementale française, e
l'on attribuera à l'entreprise le caractère d'une affaire privée
internationale. Le Cabinet anglais, surtout les membres di
l'ancien ministère, nous diront pourquoi ils se sont opposé
au canal; peut-être traitera-t-on aussi la question de savon
ques renseignements statistiques sur la Syrie. Les chiffres pla-
cés sous les yeux de- nos lecteurs constataient le développe-
ment considérable de la production et du commerce de toutes
les échelles. Pour n'en citer qu'une, nous rappellerons que
Beyrouth a vu sa population s'élever en 17 ans de 18,000 à
près de 60,000 âmes, tandis que le mouvement général de
Ion commerce montait de 1852 à 1856, de 41,131,741 fr.
à 74,876,961 fr., soit près de 34,000,000 de fr. d'augmenta-
tion en quatre années.
Et cependant des moyens nouveaux de communication n'a-
vaient point été créés pendant cet espace de temps ; on n'avait
point ouvert de routes, on n'avait pas étendu les irrigations,
on n'avait pas creusé de canaux, on n'avait pas tiré parti des
rares et précieux cours d'eau du pays, on n'avait point exécuté
les travaux indispensables réclamés pour le port. La Syrie est
sortie toute seule, par l'influence du mouvement général, des
échanges multipliés, grâce à l'activité de son commerce, de
l'espèce d'immobilité dans laquelle elle semblait depuis long-
temps ensevelie. Des services réguliers de navigation à vapeur
ont secondé cette résurrection et développé encore l'élan donné
aux affaires du pays par la guerre d'Orient. »
La Presse d'Orient signale ensuite l'état déplorable des
communications dans l'intérieur du pays. Elle rappelle le pro-
jet d'une route de Beyrouth à Damas, entreprise par M. de Per-
thuis ; puis elle ajoute :
« Mais s'il est une œuvre qui doive contribuer essentielle-
ment au développement économique de la Syrie, et lui ouvrir
de nouveaux et importants débouchés à l'heure où la transfor-
mation de la navigation sur les côtes de la Syrie apporte tant
de célérité et de régularité dans les transactions, s'il est une
œuvre que le commerce si actif et si intelligent de la Syrie fa-
vorise de tous ses vœux, c'est sans contredit l'ouverture du ca-
nal maritime de Suez.
Un voyageur anglais, qui a visité récemment la Syrie, a
adressé, le mois dernier, au Daily-News un mémoire remar-
quable sur l'état actuel et l'avenir du pays ; comme tout esprit
intelligent et pratique, il a compris ce que sera pour une
contrée si richement dotée par la Providence, le voisinage d'une
voie de communication qui mettra la mer Rouge, le golfe Per-
sique, les Indes à quelques jours de la côte de Syrie. En sa
qualité d'Anglais, le correspondant du Daily-News s'est atta-
ché à envisager l'influence du canal de Suez sur la Syrie au
point de vue des rapports de cette contrée avec l'Angleterre;
c'est cette partie de son travail que nous allons reproduire.
C'est un Anglais qui parle, nous le répétons ; son opinion,
qui accuse un esprit impartial et réfléchi, est bonne à signaler
en ce moment. »
Suit la lettre du correspondant du Daily-News,
La Presse d'Orient du 29 avril rappelle au Times, à propos
de l'occupation de Périm, ce qu'il disait, il y a deux ans, de
l'ambition intolérable de la Russie à propos de l'île des Ser-
pents dans la mer Noire. Le blâme déversé alors sur la Russie
s'appliquerait aujourd'hui tout aussi bien à la prise de Périm.
L'Amsterdamsche courant, 7 mai, publie l'article suivant :
CI Nous croyons devoir fixer l'attention de nos compatriotes
sur un discours de M. Conrad à l'Académie royale des sciences,
relativement au percement de l'isthme de Suez. Ce discours a
été publié dans le tome VU des Mémoires de l'Académie, et
par l'éditeur Van der Post de cette ville. Celui qui désire con-
naître plus particulièrement cette grande entreprise se trou-
vera parfaitement satisfait par ce Mémoire si intéressant, il-
lustré par de très-bonnes cartes, profils et tableaux. Il a été
publié ces jours derniers; et nous trouvons dans le Moniteur
g j
de la Flotte, Lloyd français, du dimanche , 2 mai, un article
détaillé signé SCHILLER aîné, sous le titre de l'Académie des
sciences de Hollande et le canal de Suez, dans lequel on ap-
pelle l'attention sur ce travail, en donnant de grandes
louanges à l'auteur. Apres un résumé de l'ouvrage, le mérite
en est démontré pour l'entreprise elle-même, contre le juge..
ment agressif de M. R. Stéphenson, membre du Parle-
ment. Cette comparaison est très-défavorable pour M. Sté-
phenson et très - favorable pour notre compatriote. Nous ne
nous posons pas ici comme juges; mais nous nous contentons
de signaler ce cas extraordinaire qu'un ouvrage écrit en hol-
landais et à peine publié ait déjà été critiqué si favorable-
ment dans la capitale de France, ce qui démontre qu'il a été
lu avec attention et un bon jugement. Quoique peut-être quel-
ques exemplaires aient pu être envoyés à Paris par le secré-
taire de l'Académie, immédiatement après la publication,
l'article du journal que nous avons mentionné, et que nous
recommandons avec le plus grand plaisir, prouve l'activité et
l'intérêt des Français, juges si compétents dans cette affaire. »
La Gazette de Cologne du 12 mai, dans un article de
M. Szarvady, rend compte de la situation actuelle de l'affaire
du canal de Suez en Angleterre. On sait que les derniers in-
cidents étaient la déclaration de M. Disraëli et l'article furi-
bond du Times. Le ministère anglais déclara impossible
l'exécution du canal et prétendit que la question n'avait pas
été suffisament étudiée. Suivant M. Szarvady, il n'aurait pu
trouver un argument plus étrange pour combattre le projet
du percement de l'isthme, nulle entreprise des temps mo-
dernes n'ayant été tant étudiée, examinée, discutée, entre au-
tres par l'Académie des sciences de Paris, dont la Gazette re-
produit le dernier rapport, dû à M. le baron Charles Dupin.
Quant au langage du Times, la Gazette de Cologne lui ré-
pond en citant certains passages d'anciens numéros, où le
journal anglais ne disait que du bien de M. de Lesseps et de
son projet. Néanmoins il faut expliquer ce revirement subit,
et M. Szarvady l'attribue tout simplement à l'irritation qui a
existé dans le dernier temps entre les deux gouvernements
alliés. Le projet de M. de Lesseps passe pour être protégé du
gouvernement français aux yeux des feuilles anglaises, bien
que rien au monde ne justifie cette opinion. « Le cabinet an-
glais, dit la Gazette de Cologne, connaît très-bien le véritable
état des choses, et ses membres sont personnellement favo-
rables à l'entreprise; mais ils craignent de choquer une cer-
taine opinion en Angleterre, qui interpréterait peut-être le con-
sentement au canal comme une concession faite à la France.
Il faut que la résistance anglaise soit vaincue, et cela n'est
possible que lorsque l'ancienne amitié entre les deux puis-
sances occidentales sera complétement rétablie. Dans ces cir-
constances la motion annoncée par M. Roebuck est d'une
grande importance, parce qu'elle donnera lieu à une discus-
sion approfondie. Quant au résultat, il ne nous paraît pas ad-
missible de faire des conjectures. M. Roebuck a annoncé sa
motion pour le 1" juin; à cette date la conférence de Paris
aura probablement terminé ses séances, et il n'est pas impos-
sible que la situation de l'Europe prenne alors un aspeci
plus amical. Dans ce cas, nous pouvons nous attendre à ur
verdict favorable. Mais, quoi qu'il arrive, la discussion n.
peut avoir que de bons résultats. On y constatera l'absenc.
complète de toute influence gouvernementale française, e
l'on attribuera à l'entreprise le caractère d'une affaire privée
internationale. Le Cabinet anglais, surtout les membres di
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