Presse et revues
24 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-02-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 février 1858 25 février 1858
Description : 1858/02/25 (A3,N41). 1858/02/25 (A3,N41).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203087j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
JWJDI 25 FÉIKIEK. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 99
qu'ils continuent d'employer bien qu'on les ait déjà assez sou-
vent signalées.
Le Messager du 14 février publie un article de M. J.-M.
Gally très-favorable au canal de Suez. L'auteur ne croit pas
que l'opposition de l'Angleterre puisse durer longtemps en-
core; et il rappelle que le Cabinet anglais se trouve en désac-
cord avec les vingt meetings qui tous se sont prononcés una-
nimement en faveur du projet de M. Ferd. de Lesseps.
Le Siècle du 15 février publie, à propos des Lettres sur
l'igypte de notre collaborateur M. Barthélemy Saint-Hilaire,
un excellent article sur l'isthme de Suez. M. Taxile Delord,
auteur de cet article, fait un exposé aussi clair que complet
de notre grande entreprise; et il détaille toutes les parties
du projet de M. de Lesseps avec une parfaite exactitude, et
une lucidité des plus rares. Cet article pourra faire voir aux
nombreux lecteurs du Siècle où en est cette grande affaire et
quels sont les obstacles politiques qui s'opposent encore à ce
-qu'elle soit définitivement réalisée.
M. Taxile Delord, en terminant ce premier travail, annonce
qu'il traitera prochainement peut-être de la situation actuelle
de l'Egypte. Nous souhaitons vivement pour notre part qu'il
accomplisse cette promesse; et nous croyons que le tableau
de l'Egypte de nos jours serait fait pour intéresser beaucoup
le public, présenté comme vient de l'être le projet du canal
de Suez. —
Le Moniteur de la flotte du 7 février s'occupe de la ques-
tion .de l'envoi des troupes anglaises aux Indes orientales, et il
montre sous quel jour cette question va se présenter au Par-
lement anglais. Il rappelle la motion du général sir de Lacy
Evans, renouvelée le 4 février, le jour même de l'ouverture; et
pour en faire comprendre l'importance, il remonte aux faits
qui l'ont rendue nécessaire. Le Moniteur de laflotte fait donc
succinctement l'historique de ces faits depuis le début de l'in-
surrection de ce pays, et depuis le mois de juillet 1857.
Nous ne reviendrons pas sur tous ces détails, que nos lecteurs
connaissent, suffisamment et que nous avons nous-mêmes plu-
sieurs fois présentés. Depuis lors, comme nous l'annonçons
plus haut, le comité d'enquête demandé par le général sir de
Lacy Evans a été nommé sur sa proposition; et lord Palmer-
ston semble aller lui-même au-devant de la discussion ; il
paraît assuré d'avoir l'avantage sur ses adversaires.
Le JJloniteur de la flotte du 11 février reproduit la lettre
de M. Ferd. de Lesseps à M. Griffith, et il l'accompagne de
quelques détails pour rappeler à quelle occasion cette lettre
a été écrite. M. Griffith croit qu'il y a déshonneur politique
pour l'Angleterre à empêcher l'entreprise du canal de Suez; et
il a fait déjà, en 1857, deux interpellations sur ce sujet à lord
Palmerston. Il en devait faire de nouvelles le 19 de ce mois;
mais comme il avait semblé croire, en annonçant sa motion,
que le gouvernement français avait fait remettre une note à
la Porte Ottomane, M. Ferd. de Lesseps a cru devoir rétablir
le véritable état des choses et faire connaître publiquement
son attitude à Constantinople. Le Moniteur de laflotte pense
avec raison que cette lettre est un document grave dans la
question du canal de Suez.
Le ilioniteur de la flotte du 14 février fait à l'Ost-Deutsche
Post la réponse que nous donnons plus haut.
Le Moniteur de la flotte du 18 février rappelle les conseils
que M; Gladstone donnait à lord Palmerston sur le canal de
Suez dans une des séances du P-arlement anglais, au mois
d'août dernier, et il prouve que le Premier Ministre a bravé
l'opinion publique de l'Angleterre et de l'Europe.
M. Cucheval-Clarigny, dont nos lecteurs ont pu souvent
apprécier le talent, termine par les réflexions suivantes, dans
la Patrie, un excellent article sur les Anglais dans l'Inde :
« Si l'on veut cependant obtenir quelque résultat cette
année, il est essentiel d'agir avant le mois de mai, qui, en
ramenant les chaleurs et le choléra, viendra rendre toute opé-
ration extrêmement difficile pour les Anglais. L'armée qui
marcha sur Dehli en fit l'année dernière la cruelle épreuve ;
elle perdit en route la moitié de son effectif. C'est donc par
Suez et Bombay qu'il faut faire passer désormais les renforts,
si l'on veut qu'ils arrivent en temps utile dans la présidence
de Calcutta.
Le gouvernement anglais, abjurant enfin une erreur dans
laquelle il s'est obstiné trop longtemps, s'est résolu, sur les
instances des autorités de Londres, à faire prendre la route
de l'Egypte aux dix mille hommes dont l'envoi immédiat a été
réclamé par sir Colin Campbell. A mesure que des troupes
européennes arriveront à Bombay , le gouverneur de cette
ville fera passer dans la présidence de Calcutta un nombre
équivalent de troupes déjà acclimatées : les colonels Greathed
et Welherall et un certain nombre d'officiers devenus dispo-
nibles par la destruction de leurs régiments, ont été envoyés
à Bombay par sir Colin Campbell, pour prendre le comman-
dement des forces venues d'Europe, et les faire profiter de
leur expérience des lieux et du climat.
C'est une colonne de l'armée de Bombay qui, après avoir
opéré dans le Malwa, est destinée à tenter la délivrance de
Saugor; mais elle a à franchir une distance de cent lieues
avant d'arriver à destination. Des marches aussi considérables
imposées à des colonnes de quelques centaines d'hommes
font comprendre mieux que tous les raisonnements le dénû-
ment où se trouvent aujourd'hui les autorités de Calcutta, et
la nature des obstacles contre lesquels les Anglais ont à lutter.
Mais une autre conclusion ressort jusqu'à l'évidence de
tout ce qui précède, c'est que le percement de l'isthme de Suez
est indispensable à la conservation de l'empire anglo-indien.
Si, comme le Times le soutient tous les jours , cet empire ne
doit être reconquis et défendu désormais que par des troupes
européennes, la promptitude et la sécurité des communica-
tions avec l'Angleterre deviennent des conditions essentielles
de son existence, n « CUCHEVAL-CLARIGNY. »
La Patrie du 22 février cite d'après le Nord de Bruxelles
une partie de la note que nous avons empruntée nous-mêmes
au Constitutionnel et que nous donnons plus haut. La Patrie
croit pouvoir assurer que cette note a été prise en très-sérieuse
considération par le Divan.
La plupart des journaux, parmi lesquels nous citerons le
Constitutionnel, le Siècle, les Débats, la Gazette de France,
l'Estafette, la Patrie, etc., etc., ont publié la lettre de M. Ferd.
de Lesseps à M. Darby Griffith. Une foule de journaux dç dé-
partement ont reproduit aussi cet important document.
Nous les en remercions bien sincèrement.
L'Investigateur, journal de l'Institut historique, annonce
et analyse, dans sa 276" livraison, le volume qu'a publié
M. Ferd. de Lesseps sur les meetings anglais.
Le Journal des Economistes du mois de janvier 1858 con-
tient l'analyse d'une discussion scientifique qui intéresse je
canal de Suez.
Dans la réunion de la Société d'économie politique qui a eu
lieu le 5 janvier dernier, M. Mougel-Bey, sur la demande de
plusieurs membres de la Société , a donné quelques rensei-
gnements concernant le canal de Suez, et il a insisté spéciale-
ment sur les avantages qu'en tireraient les Anglais pour leurs
communications avec l'Inde. Le savant ingénieur a démontré
la nécessité absolue du canal pour le maintien de la domina-
qu'ils continuent d'employer bien qu'on les ait déjà assez sou-
vent signalées.
Le Messager du 14 février publie un article de M. J.-M.
Gally très-favorable au canal de Suez. L'auteur ne croit pas
que l'opposition de l'Angleterre puisse durer longtemps en-
core; et il rappelle que le Cabinet anglais se trouve en désac-
cord avec les vingt meetings qui tous se sont prononcés una-
nimement en faveur du projet de M. Ferd. de Lesseps.
Le Siècle du 15 février publie, à propos des Lettres sur
l'igypte de notre collaborateur M. Barthélemy Saint-Hilaire,
un excellent article sur l'isthme de Suez. M. Taxile Delord,
auteur de cet article, fait un exposé aussi clair que complet
de notre grande entreprise; et il détaille toutes les parties
du projet de M. de Lesseps avec une parfaite exactitude, et
une lucidité des plus rares. Cet article pourra faire voir aux
nombreux lecteurs du Siècle où en est cette grande affaire et
quels sont les obstacles politiques qui s'opposent encore à ce
-qu'elle soit définitivement réalisée.
M. Taxile Delord, en terminant ce premier travail, annonce
qu'il traitera prochainement peut-être de la situation actuelle
de l'Egypte. Nous souhaitons vivement pour notre part qu'il
accomplisse cette promesse; et nous croyons que le tableau
de l'Egypte de nos jours serait fait pour intéresser beaucoup
le public, présenté comme vient de l'être le projet du canal
de Suez. —
Le Moniteur de la flotte du 7 février s'occupe de la ques-
tion .de l'envoi des troupes anglaises aux Indes orientales, et il
montre sous quel jour cette question va se présenter au Par-
lement anglais. Il rappelle la motion du général sir de Lacy
Evans, renouvelée le 4 février, le jour même de l'ouverture; et
pour en faire comprendre l'importance, il remonte aux faits
qui l'ont rendue nécessaire. Le Moniteur de laflotte fait donc
succinctement l'historique de ces faits depuis le début de l'in-
surrection de ce pays, et depuis le mois de juillet 1857.
Nous ne reviendrons pas sur tous ces détails, que nos lecteurs
connaissent, suffisamment et que nous avons nous-mêmes plu-
sieurs fois présentés. Depuis lors, comme nous l'annonçons
plus haut, le comité d'enquête demandé par le général sir de
Lacy Evans a été nommé sur sa proposition; et lord Palmer-
ston semble aller lui-même au-devant de la discussion ; il
paraît assuré d'avoir l'avantage sur ses adversaires.
Le JJloniteur de la flotte du 11 février reproduit la lettre
de M. Ferd. de Lesseps à M. Griffith, et il l'accompagne de
quelques détails pour rappeler à quelle occasion cette lettre
a été écrite. M. Griffith croit qu'il y a déshonneur politique
pour l'Angleterre à empêcher l'entreprise du canal de Suez; et
il a fait déjà, en 1857, deux interpellations sur ce sujet à lord
Palmerston. Il en devait faire de nouvelles le 19 de ce mois;
mais comme il avait semblé croire, en annonçant sa motion,
que le gouvernement français avait fait remettre une note à
la Porte Ottomane, M. Ferd. de Lesseps a cru devoir rétablir
le véritable état des choses et faire connaître publiquement
son attitude à Constantinople. Le Moniteur de laflotte pense
avec raison que cette lettre est un document grave dans la
question du canal de Suez.
Le ilioniteur de la flotte du 14 février fait à l'Ost-Deutsche
Post la réponse que nous donnons plus haut.
Le Moniteur de la flotte du 18 février rappelle les conseils
que M; Gladstone donnait à lord Palmerston sur le canal de
Suez dans une des séances du P-arlement anglais, au mois
d'août dernier, et il prouve que le Premier Ministre a bravé
l'opinion publique de l'Angleterre et de l'Europe.
M. Cucheval-Clarigny, dont nos lecteurs ont pu souvent
apprécier le talent, termine par les réflexions suivantes, dans
la Patrie, un excellent article sur les Anglais dans l'Inde :
« Si l'on veut cependant obtenir quelque résultat cette
année, il est essentiel d'agir avant le mois de mai, qui, en
ramenant les chaleurs et le choléra, viendra rendre toute opé-
ration extrêmement difficile pour les Anglais. L'armée qui
marcha sur Dehli en fit l'année dernière la cruelle épreuve ;
elle perdit en route la moitié de son effectif. C'est donc par
Suez et Bombay qu'il faut faire passer désormais les renforts,
si l'on veut qu'ils arrivent en temps utile dans la présidence
de Calcutta.
Le gouvernement anglais, abjurant enfin une erreur dans
laquelle il s'est obstiné trop longtemps, s'est résolu, sur les
instances des autorités de Londres, à faire prendre la route
de l'Egypte aux dix mille hommes dont l'envoi immédiat a été
réclamé par sir Colin Campbell. A mesure que des troupes
européennes arriveront à Bombay , le gouverneur de cette
ville fera passer dans la présidence de Calcutta un nombre
équivalent de troupes déjà acclimatées : les colonels Greathed
et Welherall et un certain nombre d'officiers devenus dispo-
nibles par la destruction de leurs régiments, ont été envoyés
à Bombay par sir Colin Campbell, pour prendre le comman-
dement des forces venues d'Europe, et les faire profiter de
leur expérience des lieux et du climat.
C'est une colonne de l'armée de Bombay qui, après avoir
opéré dans le Malwa, est destinée à tenter la délivrance de
Saugor; mais elle a à franchir une distance de cent lieues
avant d'arriver à destination. Des marches aussi considérables
imposées à des colonnes de quelques centaines d'hommes
font comprendre mieux que tous les raisonnements le dénû-
ment où se trouvent aujourd'hui les autorités de Calcutta, et
la nature des obstacles contre lesquels les Anglais ont à lutter.
Mais une autre conclusion ressort jusqu'à l'évidence de
tout ce qui précède, c'est que le percement de l'isthme de Suez
est indispensable à la conservation de l'empire anglo-indien.
Si, comme le Times le soutient tous les jours , cet empire ne
doit être reconquis et défendu désormais que par des troupes
européennes, la promptitude et la sécurité des communica-
tions avec l'Angleterre deviennent des conditions essentielles
de son existence, n « CUCHEVAL-CLARIGNY. »
La Patrie du 22 février cite d'après le Nord de Bruxelles
une partie de la note que nous avons empruntée nous-mêmes
au Constitutionnel et que nous donnons plus haut. La Patrie
croit pouvoir assurer que cette note a été prise en très-sérieuse
considération par le Divan.
La plupart des journaux, parmi lesquels nous citerons le
Constitutionnel, le Siècle, les Débats, la Gazette de France,
l'Estafette, la Patrie, etc., etc., ont publié la lettre de M. Ferd.
de Lesseps à M. Darby Griffith. Une foule de journaux dç dé-
partement ont reproduit aussi cet important document.
Nous les en remercions bien sincèrement.
L'Investigateur, journal de l'Institut historique, annonce
et analyse, dans sa 276" livraison, le volume qu'a publié
M. Ferd. de Lesseps sur les meetings anglais.
Le Journal des Economistes du mois de janvier 1858 con-
tient l'analyse d'une discussion scientifique qui intéresse je
canal de Suez.
Dans la réunion de la Société d'économie politique qui a eu
lieu le 5 janvier dernier, M. Mougel-Bey, sur la demande de
plusieurs membres de la Société , a donné quelques rensei-
gnements concernant le canal de Suez, et il a insisté spéciale-
ment sur les avantages qu'en tireraient les Anglais pour leurs
communications avec l'Inde. Le savant ingénieur a démontré
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