Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-01-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 janvier 1858 25 janvier 1858
Description : 1858/01/25 (A3,N39). 1858/01/25 (A3,N39).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203085q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
LUNDI 25 JANVIER. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 41
et Venise à Bombay ne sera pas plus forle que celle de Gon-
stantioople à Gibraltar, ces deux ports entreront dans le circuit
du courant commercial, dont le centre sera le canal de Suez
et dont le. parcours s'étendra de la Chine aux bords de la
Méditerranée. Et comme le golfe Adriatique pénètre le plus
avant dans le cœur de l'Europe centrale, Trieste et Venise
seront les deux portes par lesquelles le commerce indo-chinois
étendra ses effets sur la Suisse, l'Allemagne, la Pologne et
une partie de la Russie. Trieste n'a eu jusqu'ici qu'une part
limitée au commerce du monde dirigé vers l'hémisphère occi-
dental, et par rapport auquel elle est mal placée géographique-
ment en comparaison de l'Angleterre et des ports de la mer
du Nord et de la Baltique. Dans la direction de l'océan Indien
dIe n'entretient pas de relations régulières, mais après l'ou-
verture du canal elle s'assurera une part durable à ce com-
merce, et entrera dans le courant du commercé universel. Les
débouchés lui sont garantis par les pays en arrière, et il n'y
a aucune raison pour supposer que le débouché des denrées
indiennes ne s'étendra pas. aussi loin que le débouché actuel
des produits du Levant qu'elle expédie aux places du conti-
nent.
Il peut arriver, il est vrai, que, par suite des circonstances
données par la nature, le commerce des denrées coloniales
pour les villes du centre de l'Europe soit de plus en plus
accaparé par le Nord, et que l'Angleterre et les villes hanséa-
tiques s'emparent de ce commerce encore plus qu'à présent,
tandis que Trieste fournira aux ports du Nord par la voie
directe les produits des Indes. 11 y a toutes les conditions né-
cessaires pour ce résultat; l'Autriche possède la plus nom-
breuse marine marchande; les vapeurs du Lloyd autrichien,
formant la plus grande flottille de vapeurs du continent, entre-
tiennent les communications avec tous les ports du Levant,
théâtre principal de l'activité de cette société depuis sa fonda-
tion. Avant l'ouverture du canal de Suez, le système des com-
munications améliorées de l'Autriche aura pris, au moyen des
chemins de fer et de la navigation du Danube une telle ex-
tension et perfection, que les porls autrichiens seront non-
seulement en communication directe et rapide avec toutes les
parties fertiles de l'empire, mais aussi avec toutes les places
commerçantes de l'Europe centrale. Mais non-seulement l'Inde
- et la Chine, où l'Angleterre se trouve en possession d'avan-
tages immenses, mais aussi tout le littoral de l'océan Indien,
où il y a de l'espace pour les efforts de tous, s'ouvriront aux
relations directes de la Méditerranée.
Aujourd'hui déjà le débouché des produits autrichiens
s'étend au delà de l'Egypte et de la Nubie jusqu'en Abyssinie,
ne rencontrant pas d'autres obstacles que le long et coûteux
transport, par terre. Quand les caboteurs autrichiens, particu-
lièrement propres à ce commerce, pourront aller à Massaouah et
à Saouakin, ainsi qu'aux ports de Djeddah, Hodéida etMocca,
protégés des vents par les îles, il s'établira sur ces côtes favo-
risées de produits de toute espèce un commerce abondant qui
n'est encore qu'à l'état de germe. L'Autriche possède sur ses
côtes une population d'habiles marins, d'armateurs entrepre-
nants, et un matériel excellent pour la construction des na-
vires ; et de même que le commerce avec le Levant est déjà le
seul dans lequel l'exportation de l'Autriche par mer prenne
de l'importance, le commerce avec ces pays deviendra double-
ment bienfaisant, lorsqu'il éveillera et dirigera vers ce côté
l'exportation encore engourdie des produits autrichiens. En
conséquence, l'industrie et l'agriculture prendront leur part
considérable à ce commerce. Mais ce qui est dit de l'Autriche
est vrai aussi pour toute l'Europe centrale, située dans le
rayon de la mer Adriatique; les circonstances sont les mêmes
pour toutes les deux; l'avantage restera aux plus entrepre-
nants et aux plus actifs; et avec la prospérité des ports adria-
tiques un mouvement commercial animé rentrera dans les
villes de l'Allemagne méridionale, qui étaient autrefois arrivées
au point culminant de leur richesse et de leur grandeur par
la part qu'elles prenaient au. commerce de l'Inde par l'inter-
vention de Venise. Mais les places de l'Allemagne septentrionale
gagneront doublement pour leurs articles américains par le
bon marché des produits de l'Inde et la prospérité croissante
de leurs acheteurs au midi de l'Allemagne.
Si, avant l'ouverture du canal de Suez, l'Europe centrale
n'est pas encore réunie dans un vaste territoire douanier et
commercial ; si le système des corporations n'a pas encore fait
place à un règlement plus équitable du travail industriel, le be-
soin d'un mouvement plus libre, éveillé par un plus grand dé-
veloppement du commerce, frayera, selon toute espérance, le
chemin qui conduit à ce but. Mais toutes les conditions étant
ainsi données pour que le gain facile et la prospérité se répan-
dent partout, il n'y aura probablement aucune classe de la
population dans laquelle ne se verseront pas les derniers em-
branchements de ce puissant courant du commerce ressuscité.
Quelque brillantes que puissent. être les couleurs de ce ta-
bleau , on peut indiquer d'avance, et avec certitude, les con-
séquences de cette entreprise, pourvu que l'on n'anticipe pas
sur le temps et que l'on fasse la part de l'iucertitude générale
des choses humaines et des calculs de l'homme. Laissons donc
au temps le soin de confirmer plus tôt ou plus tard ces prévi-
sions, et jétotfs encore un coup d'œil sur l'influence que la
communication projetée entre 1 Occident et l'Orient pourra
exercer sur l'état et le bien-être de notre chère patrie. A l'aide
d'efforts énergiques, l'Autriche a subi un rude combat pour
-son existence et sa puissance; elle en est sortie glorieuse-
ment, rajeunie et fortifiée dans la réunion organique de ses
vastes territoires en un seul Etat, dont la position vis-à-vis de
.l'étranger est mieux établie que jamais, dont l'ordre intérieur
est assuré et ouvert à toutes les améliorations par les plus
larges réformes répondant aux besoins de l'époq ue. Mais ces
vastes succès n'ont pu être obtenus sans d'ékormes sacrifices.
Les besoins des États modernes se sont élargis partout et ne
peuvent être satisfaits que par les plus grands efforts; la ré-
duction des dépenses rencontre sa limite naturelle dans leur
but même; le salut de tous les grands États civilisés ne peut
être trouvé que dans l'augmentation des revenus, qui, pour
être durable , doit se baser sur l'accroissement de la prospérité
nationale. C'est là que tendent tous les efforts des gouverne-
ments tmodernes; on cherche à améliorer l'agriculture, à
donner de l'élan à l'industrie, à animer le commerce; on ne
craint pas les frais de construction des chemins de fer, des
routes, des canaux ; et de grands instituts commerciaux sont
fondés pour multiplier les capitaux et faciliter la circulation
du numéraire..
Mais quel événement pourrait-on citer, après la paix
universelle, qui soit plus propre à vivifiet toutes les artères
du commerce, à faire sortir toutes les sources de revenus et à
rendre les finances plus florissantes à mesure que le gain et la
prospérité augmentent dans toutes les classes de la popula-
tion, quel événement mériterait davantage le titre d'un évé-
nement bienfaisant pour les peuples et les États , que le ren-
versement des dernières barrières entre l'Occident et l'Orient,
que l'établissement d'une communication directe et sans en-
traves entre les deux groupes principaux du genre humain,
habitant des zones si différentes et pouvant s'offrir mutuelle-
ment des produits si divers, dont l'échange en masses aura
pour conséquence une augmentation et même une révolution
et Venise à Bombay ne sera pas plus forle que celle de Gon-
stantioople à Gibraltar, ces deux ports entreront dans le circuit
du courant commercial, dont le centre sera le canal de Suez
et dont le. parcours s'étendra de la Chine aux bords de la
Méditerranée. Et comme le golfe Adriatique pénètre le plus
avant dans le cœur de l'Europe centrale, Trieste et Venise
seront les deux portes par lesquelles le commerce indo-chinois
étendra ses effets sur la Suisse, l'Allemagne, la Pologne et
une partie de la Russie. Trieste n'a eu jusqu'ici qu'une part
limitée au commerce du monde dirigé vers l'hémisphère occi-
dental, et par rapport auquel elle est mal placée géographique-
ment en comparaison de l'Angleterre et des ports de la mer
du Nord et de la Baltique. Dans la direction de l'océan Indien
dIe n'entretient pas de relations régulières, mais après l'ou-
verture du canal elle s'assurera une part durable à ce com-
merce, et entrera dans le courant du commercé universel. Les
débouchés lui sont garantis par les pays en arrière, et il n'y
a aucune raison pour supposer que le débouché des denrées
indiennes ne s'étendra pas. aussi loin que le débouché actuel
des produits du Levant qu'elle expédie aux places du conti-
nent.
Il peut arriver, il est vrai, que, par suite des circonstances
données par la nature, le commerce des denrées coloniales
pour les villes du centre de l'Europe soit de plus en plus
accaparé par le Nord, et que l'Angleterre et les villes hanséa-
tiques s'emparent de ce commerce encore plus qu'à présent,
tandis que Trieste fournira aux ports du Nord par la voie
directe les produits des Indes. 11 y a toutes les conditions né-
cessaires pour ce résultat; l'Autriche possède la plus nom-
breuse marine marchande; les vapeurs du Lloyd autrichien,
formant la plus grande flottille de vapeurs du continent, entre-
tiennent les communications avec tous les ports du Levant,
théâtre principal de l'activité de cette société depuis sa fonda-
tion. Avant l'ouverture du canal de Suez, le système des com-
munications améliorées de l'Autriche aura pris, au moyen des
chemins de fer et de la navigation du Danube une telle ex-
tension et perfection, que les porls autrichiens seront non-
seulement en communication directe et rapide avec toutes les
parties fertiles de l'empire, mais aussi avec toutes les places
commerçantes de l'Europe centrale. Mais non-seulement l'Inde
- et la Chine, où l'Angleterre se trouve en possession d'avan-
tages immenses, mais aussi tout le littoral de l'océan Indien,
où il y a de l'espace pour les efforts de tous, s'ouvriront aux
relations directes de la Méditerranée.
Aujourd'hui déjà le débouché des produits autrichiens
s'étend au delà de l'Egypte et de la Nubie jusqu'en Abyssinie,
ne rencontrant pas d'autres obstacles que le long et coûteux
transport, par terre. Quand les caboteurs autrichiens, particu-
lièrement propres à ce commerce, pourront aller à Massaouah et
à Saouakin, ainsi qu'aux ports de Djeddah, Hodéida etMocca,
protégés des vents par les îles, il s'établira sur ces côtes favo-
risées de produits de toute espèce un commerce abondant qui
n'est encore qu'à l'état de germe. L'Autriche possède sur ses
côtes une population d'habiles marins, d'armateurs entrepre-
nants, et un matériel excellent pour la construction des na-
vires ; et de même que le commerce avec le Levant est déjà le
seul dans lequel l'exportation de l'Autriche par mer prenne
de l'importance, le commerce avec ces pays deviendra double-
ment bienfaisant, lorsqu'il éveillera et dirigera vers ce côté
l'exportation encore engourdie des produits autrichiens. En
conséquence, l'industrie et l'agriculture prendront leur part
considérable à ce commerce. Mais ce qui est dit de l'Autriche
est vrai aussi pour toute l'Europe centrale, située dans le
rayon de la mer Adriatique; les circonstances sont les mêmes
pour toutes les deux; l'avantage restera aux plus entrepre-
nants et aux plus actifs; et avec la prospérité des ports adria-
tiques un mouvement commercial animé rentrera dans les
villes de l'Allemagne méridionale, qui étaient autrefois arrivées
au point culminant de leur richesse et de leur grandeur par
la part qu'elles prenaient au. commerce de l'Inde par l'inter-
vention de Venise. Mais les places de l'Allemagne septentrionale
gagneront doublement pour leurs articles américains par le
bon marché des produits de l'Inde et la prospérité croissante
de leurs acheteurs au midi de l'Allemagne.
Si, avant l'ouverture du canal de Suez, l'Europe centrale
n'est pas encore réunie dans un vaste territoire douanier et
commercial ; si le système des corporations n'a pas encore fait
place à un règlement plus équitable du travail industriel, le be-
soin d'un mouvement plus libre, éveillé par un plus grand dé-
veloppement du commerce, frayera, selon toute espérance, le
chemin qui conduit à ce but. Mais toutes les conditions étant
ainsi données pour que le gain facile et la prospérité se répan-
dent partout, il n'y aura probablement aucune classe de la
population dans laquelle ne se verseront pas les derniers em-
branchements de ce puissant courant du commerce ressuscité.
Quelque brillantes que puissent. être les couleurs de ce ta-
bleau , on peut indiquer d'avance, et avec certitude, les con-
séquences de cette entreprise, pourvu que l'on n'anticipe pas
sur le temps et que l'on fasse la part de l'iucertitude générale
des choses humaines et des calculs de l'homme. Laissons donc
au temps le soin de confirmer plus tôt ou plus tard ces prévi-
sions, et jétotfs encore un coup d'œil sur l'influence que la
communication projetée entre 1 Occident et l'Orient pourra
exercer sur l'état et le bien-être de notre chère patrie. A l'aide
d'efforts énergiques, l'Autriche a subi un rude combat pour
-son existence et sa puissance; elle en est sortie glorieuse-
ment, rajeunie et fortifiée dans la réunion organique de ses
vastes territoires en un seul Etat, dont la position vis-à-vis de
.l'étranger est mieux établie que jamais, dont l'ordre intérieur
est assuré et ouvert à toutes les améliorations par les plus
larges réformes répondant aux besoins de l'époq ue. Mais ces
vastes succès n'ont pu être obtenus sans d'ékormes sacrifices.
Les besoins des États modernes se sont élargis partout et ne
peuvent être satisfaits que par les plus grands efforts; la ré-
duction des dépenses rencontre sa limite naturelle dans leur
but même; le salut de tous les grands États civilisés ne peut
être trouvé que dans l'augmentation des revenus, qui, pour
être durable , doit se baser sur l'accroissement de la prospérité
nationale. C'est là que tendent tous les efforts des gouverne-
ments tmodernes; on cherche à améliorer l'agriculture, à
donner de l'élan à l'industrie, à animer le commerce; on ne
craint pas les frais de construction des chemins de fer, des
routes, des canaux ; et de grands instituts commerciaux sont
fondés pour multiplier les capitaux et faciliter la circulation
du numéraire..
Mais quel événement pourrait-on citer, après la paix
universelle, qui soit plus propre à vivifiet toutes les artères
du commerce, à faire sortir toutes les sources de revenus et à
rendre les finances plus florissantes à mesure que le gain et la
prospérité augmentent dans toutes les classes de la popula-
tion, quel événement mériterait davantage le titre d'un évé-
nement bienfaisant pour les peuples et les États , que le ren-
versement des dernières barrières entre l'Occident et l'Orient,
que l'établissement d'une communication directe et sans en-
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habitant des zones si différentes et pouvant s'offrir mutuelle-
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