Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1856 10 octobre 1856
Description : 1856/10/10 (A1,N8). 1856/10/10 (A1,N8).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202053f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 127
quelques instants, quelle que soit sa force, d'ailleurs bien au-
dessus de celle du cheval de course le plus robuste. Les cha-
n'eaux sont faits pour soutenir les traites prolongées, où le
Inellleur cheval serait bientôt mort; ils ne sont pas faits pour
ces élans frénétiques de quelques minutes où triomphent les
eros d'Epsom. Les chameaux d'Oman, qui sont les plus forts
et les plus doux, à ce qu'il paraît, peuvent trotter 36 heures
de suite et faire 120 lieues et plus sans s'arrêter. Mais ils ne
ra,ent pas une lieue en cinq minutes, comme l'a fait plus
Un cheval sur le turf.
Il est assez connu que le chameau est le seul moyen de
transport et de locomotion dans les climats brûlants où il vit,
et OÙ lui seul peut supporter tant de fatigues et de priva-
hons, Sans lui, l'homme ne pourrait traverser le désert, et une
grande partie de la terre resterait impraticable. Nous en pren-
ions assez volontiers notre parti, nous autres gens de la
Clv'lisation, qui n'apprécions guère ces plaines stériles et re-
ntables.
Mais si le ciel n'eût pas créé le chameau, l'Afrique presque
tout entière et le quart de l'Asie peut-être demeureraient inha-
lées ; et je doute que les peuples de ces contrées pussent s'en
consoler aussi aisément que nous. Ils aiment beaucoup leurs
pauvres montures, ils les estiment beaucoup ; ils les soignent
autant qu'ils le peuvent, et ne les abandonnent jamais dans le
désert, où les attend le bec des vautours, qu'avec une certaine
tristesse que partage la misérable bête, comme si elle pré-
voyait la mort affreuse qui la menace et le supplice horrible
"être dévoré tout vivant parles oiseaux de proie planant aus-
sitôt sur sa tête.
Mais je ne vous ai parlé jusqu'à présent que du chameau
qui porte les bagages, les tentes et les provisions; c'est sur-
tout du dromadaire que je voulais vous entretenir. Il faut des
hêtes vigoureuses pour qu'on puisse les charger de tout ce qui
est nécessaire au voyage ou au commerce. Mais il en faut aussi
sUr lesquelles l'homme puisse monter pour se livrer à un
négoce lucratif ou accomplir un voyage indispensable.
J'avoue que quand on regarde pour la première fois cette
hauteur où l'on doit aller se placer, le sentiment qu'on éprouve
est une sorte d'effroi, ou tout au moins d'appréhension. J'ai
vu des dromadaires dont le dos avec leur selle n'avait guère
tooins de dix pieds. Se jucher à cette distance de la terre, dans
Une posture insolite, sur un siège mal assuré, ce n'est pas fort
Entant, et il y a plus d'un de nos compagnons qui s'est gardé
durant tout le voyage de la tentation, qui n'est pas en effet
des plus séduisantes. Mais une fois là haut, on s'y trouve fort
à l'aise, et on y est fait en un instant.
Il n'y a pas jusqu'à ce balancement obligé de tout le corps
qui doit suivre l'oscillation du chameau qu'on ne contracte
sans peine et avec une espèce de plaisir. Ce balancement ne
cause pas du tout le mal de mer, comme on s'amuse à le ré-
Péter et comme on est trop porté à le croire. J'ai le grave in-
convénient d'être horriblement malade quand je suis à la mer,
et cependant je n'ai pas souffert même une seconde de l'oscil-
lation du chameau. Ainsi, cette crainte n'est qu'un préjugé, et
il suffit de voir quelle est la position nécessaire du corps, lors-
qu'on est à dromadaire, pour comprendre qu'il n'y a point
lieu alors à ces affreuses nausées qu'on éprouve à bord. Mais
la difficulté véritable, c'est de monter. Quoiqu'on la surmonte
avec quelque habitude, elle reste toujours assez grande, même
avec les bêtes les meilleures et les plus dociles. Permettez-moi
de vous décrire la manière dont on s'y prend.
Il faut d'abord faire accroupir l'animal; pour cela on
tire son licol pour lui faire baisser la tête, et afin qu'il ne s'y
trompe pas, on accompagne ce mouvement d'un certain bruit
de gosier qu'il connaît très-spécialement. Quand le dromadaire
est couché, il est encore fort haut; et il serait impossible de
l'enfourcher, ou du moins il faudrait sauter en selle avec une
prestesse que tout le monde ne possède pas. Il faut donc avoir
un étrier qui s'attache au pommeau antérieur de la selle. On
y met le pied gauche, et l'on enjambe du pied droit.
C'est ici que commence le danger, si danger il y a. Dès que
le chameau vous sent le pied à l'étrier, il cherche à se relever
sur-le-champ; et plus l'animal est distingué, plus ce mouve-
ment est brusque et rapide. On ne laisserait pas que de se
trouver en une situation périlleuse, si la bête se dressait tout
à coup, quand on a le pied gauche pris dans l'étrier, et que
les mains n'ont pas encore eu le temps de saisir les pom-
meaux. Pour prévenir tout embarras, on fait ordinairement
tenir par quelqu'un le licol, tandis qu'on monte ; ce quelqu'un
fort utile tient le licol baissé pour que l'animal ne redresse
point la tête, et il lui appuie même le pied sur la jambe pour
qu'elle ne se déplie pas trop tôt. Quand on est seul, il faut ou
sauter lestement en selle avant que le chameau se relève, ou
lui appuyer soi-même la main gauche sur le cou qu'on serre
assez fortement.
Une fois en selle, on a une autre épreuve à subir. Le dro-
madaire va se mettre debout. Comme il relève d'abord ses
jambes de derrière l'une après l'autre, et il est le seul parmi
tous les animaux à se relever ainsi, il vous rejette par ce mou-
vement tout en avant de la selle, où vous êtes renversé; puis,
relevant ensuite son train de devant, il vous rejette aussi vio-
lemment en arrière. Après ces deux oscillations de fort tan-
gage, vous êtes assis tranquillement en selle, et vous n'avez
plus qu'à jouir de la douceur, de la solidité et de la force in-
vincible de votre monture.
Il faut ajouter que dans cette ascension, soit qu'on la risque
seul, soit qu'un compagnon la protège, on n'est pas dénué de
secours complètement. Les pommeaux de la selle, devant et
derrière, sont très-grands; on les saisit avec la main, et l'on
s'y cramponne assez fortement pour qu'ils vous aident puis-
samment, soit à monter, soit à vous retenir toutes les fois
que vous en éprouvez le besoin.
Une fois en selle, on peut y varier sa position autant qu'on
le veut. Habituellement on est assis à peu près comme les
femmes à cheval ; on a la jambe droite pliée à l'entour du
pommeau qu'on a devant soi ; elle y appuie très-solidement,
et le pied pose sur le cou de l'animal. La jambe gauche porte
toujours sur l'étrier, et le corps entier est un peu tourné à
gauche. On peut, si l'on veut, prendre la situation inverse :
mettre la jambe gauche autour du pommeau, le pied droit
dans l'étrier, qu'on a changé de côté, et le haut du corps
tourné à droite en arrière. On peut encore se mettre les jambes
pendantes des deux côtés, comme si l'on était à cheval; ou
enfin on peut les réunir en les croisant toutes deux devant soi,
autour du pommeau ; elles portent alors l'une et l'autre sur le
cou du chameau.
Il est beaucoup plus facile de diriger la bête que d'y mon-
ter. On a d'ordinaire un petit bâton recourbé qui sert à ra-
masser le licol, sans se baisser, quand par hasard on l'a laissé
échapper de sa main. Lorsqu'on veut mener l'animal à gauche,
on le touche sur le cou à droite avec le bâton ; si on veut le
mener à droite, on le touche à gauche. Pour l'animer, on le
frappe du talon qui repose dans l'étrier, et qui est à peu près
sur son épaule. Le chameau touché à cet endroit se met sur-
le-champ à trotter, ou du moins il hâte le pas. Pour l'arrêter,
c'est du licol qu'il faut se servir; on le tend assez fortement
en arrière, et la bête s'arrête assez vite, sans d'ailleurs s'ar-
rêter court.
quelques instants, quelle que soit sa force, d'ailleurs bien au-
dessus de celle du cheval de course le plus robuste. Les cha-
n'eaux sont faits pour soutenir les traites prolongées, où le
Inellleur cheval serait bientôt mort; ils ne sont pas faits pour
ces élans frénétiques de quelques minutes où triomphent les
eros d'Epsom. Les chameaux d'Oman, qui sont les plus forts
et les plus doux, à ce qu'il paraît, peuvent trotter 36 heures
de suite et faire 120 lieues et plus sans s'arrêter. Mais ils ne
ra,ent pas une lieue en cinq minutes, comme l'a fait plus
Un cheval sur le turf.
Il est assez connu que le chameau est le seul moyen de
transport et de locomotion dans les climats brûlants où il vit,
et OÙ lui seul peut supporter tant de fatigues et de priva-
hons, Sans lui, l'homme ne pourrait traverser le désert, et une
grande partie de la terre resterait impraticable. Nous en pren-
ions assez volontiers notre parti, nous autres gens de la
Clv'lisation, qui n'apprécions guère ces plaines stériles et re-
ntables.
Mais si le ciel n'eût pas créé le chameau, l'Afrique presque
tout entière et le quart de l'Asie peut-être demeureraient inha-
lées ; et je doute que les peuples de ces contrées pussent s'en
consoler aussi aisément que nous. Ils aiment beaucoup leurs
pauvres montures, ils les estiment beaucoup ; ils les soignent
autant qu'ils le peuvent, et ne les abandonnent jamais dans le
désert, où les attend le bec des vautours, qu'avec une certaine
tristesse que partage la misérable bête, comme si elle pré-
voyait la mort affreuse qui la menace et le supplice horrible
"être dévoré tout vivant parles oiseaux de proie planant aus-
sitôt sur sa tête.
Mais je ne vous ai parlé jusqu'à présent que du chameau
qui porte les bagages, les tentes et les provisions; c'est sur-
tout du dromadaire que je voulais vous entretenir. Il faut des
hêtes vigoureuses pour qu'on puisse les charger de tout ce qui
est nécessaire au voyage ou au commerce. Mais il en faut aussi
sUr lesquelles l'homme puisse monter pour se livrer à un
négoce lucratif ou accomplir un voyage indispensable.
J'avoue que quand on regarde pour la première fois cette
hauteur où l'on doit aller se placer, le sentiment qu'on éprouve
est une sorte d'effroi, ou tout au moins d'appréhension. J'ai
vu des dromadaires dont le dos avec leur selle n'avait guère
tooins de dix pieds. Se jucher à cette distance de la terre, dans
Une posture insolite, sur un siège mal assuré, ce n'est pas fort
Entant, et il y a plus d'un de nos compagnons qui s'est gardé
durant tout le voyage de la tentation, qui n'est pas en effet
des plus séduisantes. Mais une fois là haut, on s'y trouve fort
à l'aise, et on y est fait en un instant.
Il n'y a pas jusqu'à ce balancement obligé de tout le corps
qui doit suivre l'oscillation du chameau qu'on ne contracte
sans peine et avec une espèce de plaisir. Ce balancement ne
cause pas du tout le mal de mer, comme on s'amuse à le ré-
Péter et comme on est trop porté à le croire. J'ai le grave in-
convénient d'être horriblement malade quand je suis à la mer,
et cependant je n'ai pas souffert même une seconde de l'oscil-
lation du chameau. Ainsi, cette crainte n'est qu'un préjugé, et
il suffit de voir quelle est la position nécessaire du corps, lors-
qu'on est à dromadaire, pour comprendre qu'il n'y a point
lieu alors à ces affreuses nausées qu'on éprouve à bord. Mais
la difficulté véritable, c'est de monter. Quoiqu'on la surmonte
avec quelque habitude, elle reste toujours assez grande, même
avec les bêtes les meilleures et les plus dociles. Permettez-moi
de vous décrire la manière dont on s'y prend.
Il faut d'abord faire accroupir l'animal; pour cela on
tire son licol pour lui faire baisser la tête, et afin qu'il ne s'y
trompe pas, on accompagne ce mouvement d'un certain bruit
de gosier qu'il connaît très-spécialement. Quand le dromadaire
est couché, il est encore fort haut; et il serait impossible de
l'enfourcher, ou du moins il faudrait sauter en selle avec une
prestesse que tout le monde ne possède pas. Il faut donc avoir
un étrier qui s'attache au pommeau antérieur de la selle. On
y met le pied gauche, et l'on enjambe du pied droit.
C'est ici que commence le danger, si danger il y a. Dès que
le chameau vous sent le pied à l'étrier, il cherche à se relever
sur-le-champ; et plus l'animal est distingué, plus ce mouve-
ment est brusque et rapide. On ne laisserait pas que de se
trouver en une situation périlleuse, si la bête se dressait tout
à coup, quand on a le pied gauche pris dans l'étrier, et que
les mains n'ont pas encore eu le temps de saisir les pom-
meaux. Pour prévenir tout embarras, on fait ordinairement
tenir par quelqu'un le licol, tandis qu'on monte ; ce quelqu'un
fort utile tient le licol baissé pour que l'animal ne redresse
point la tête, et il lui appuie même le pied sur la jambe pour
qu'elle ne se déplie pas trop tôt. Quand on est seul, il faut ou
sauter lestement en selle avant que le chameau se relève, ou
lui appuyer soi-même la main gauche sur le cou qu'on serre
assez fortement.
Une fois en selle, on a une autre épreuve à subir. Le dro-
madaire va se mettre debout. Comme il relève d'abord ses
jambes de derrière l'une après l'autre, et il est le seul parmi
tous les animaux à se relever ainsi, il vous rejette par ce mou-
vement tout en avant de la selle, où vous êtes renversé; puis,
relevant ensuite son train de devant, il vous rejette aussi vio-
lemment en arrière. Après ces deux oscillations de fort tan-
gage, vous êtes assis tranquillement en selle, et vous n'avez
plus qu'à jouir de la douceur, de la solidité et de la force in-
vincible de votre monture.
Il faut ajouter que dans cette ascension, soit qu'on la risque
seul, soit qu'un compagnon la protège, on n'est pas dénué de
secours complètement. Les pommeaux de la selle, devant et
derrière, sont très-grands; on les saisit avec la main, et l'on
s'y cramponne assez fortement pour qu'ils vous aident puis-
samment, soit à monter, soit à vous retenir toutes les fois
que vous en éprouvez le besoin.
Une fois en selle, on peut y varier sa position autant qu'on
le veut. Habituellement on est assis à peu près comme les
femmes à cheval ; on a la jambe droite pliée à l'entour du
pommeau qu'on a devant soi ; elle y appuie très-solidement,
et le pied pose sur le cou de l'animal. La jambe gauche porte
toujours sur l'étrier, et le corps entier est un peu tourné à
gauche. On peut, si l'on veut, prendre la situation inverse :
mettre la jambe gauche autour du pommeau, le pied droit
dans l'étrier, qu'on a changé de côté, et le haut du corps
tourné à droite en arrière. On peut encore se mettre les jambes
pendantes des deux côtés, comme si l'on était à cheval; ou
enfin on peut les réunir en les croisant toutes deux devant soi,
autour du pommeau ; elles portent alors l'une et l'autre sur le
cou du chameau.
Il est beaucoup plus facile de diriger la bête que d'y mon-
ter. On a d'ordinaire un petit bâton recourbé qui sert à ra-
masser le licol, sans se baisser, quand par hasard on l'a laissé
échapper de sa main. Lorsqu'on veut mener l'animal à gauche,
on le touche sur le cou à droite avec le bâton ; si on veut le
mener à droite, on le touche à gauche. Pour l'animer, on le
frappe du talon qui repose dans l'étrier, et qui est à peu près
sur son épaule. Le chameau touché à cet endroit se met sur-
le-champ à trotter, ou du moins il hâte le pas. Pour l'arrêter,
c'est du licol qu'il faut se servir; on le tend assez fortement
en arrière, et la bête s'arrête assez vite, sans d'ailleurs s'ar-
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