Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-09-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 septembre 1856 25 septembre 1856
Description : 1856/09/25 (A1,N7). 1856/09/25 (A1,N7).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020521
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
100 L'ISTHME DE SUEZ,
DISCOURS DE M. BARUFFI
AU CONGRÈS SCIENTIFIQUE DE FRANCE.
(3 septembre 1856.)
Nous avons promis, dans notre dernier numéro, de
publier le discours que M. Barurfi a prononcé au congrès
scientifique de France, réuni à la Rochelle, en lui pro-
posant d'émettre un vœu en faveur du percement de
l'isthme de Suez. On trouvera ce discours un peu plus
bas. Mais nous tenons, avant tout, à remercier M. Baruffi
de l'initiative intelligente qu'il a prise. Le corps auquel
il s'adressait était bien digne de l'entendre ; et il appar-
tenait à cette assemblée, composée de savants venus de
toutes les parties du monde civilisé, de témoigner hau-
tement sa sympathie pour une œuvre dont la civilisa-
tion doit profiter si largement.
M. Baruffi a d'abord exprimé au congrès combien il
lui semblait urgent, dans l'intérêt universel des peuples,
que l'isthme de Suez fût ouvert : el Car, a-t-il dit, six
cents millions d'àmes, c'est-à-dire plus de la moitié du
genre humain, nous tendent les bras au delà de l'isthme.
Cette question, quoiqu'elle ne soit pas à l'ordre du jour
du Congrès, et qu'elle ne puisse être introduite que par
exception au règlement, est à l'ordre du jour du monde
entier depuis que M. Ferd. de Lesseps s'en est fait le
glorieux promoteur. Je suis sûr que l'appui moral du
Congrès scientifique, qui forme une fraction si respec-
table de la France active et intelligente, sera d'une
grande valeur pour assurer l'accomplissement de cette
œuvre colossale. Dans tous les cas, je serai heureux
d'avoir profité d'une occasion si solennelle pour payer
ma faible part de reconnaissance à cette noble nation
française, qui, comme l'a dit avec tant de vérité Mon-
seigneur le vénérable président du Congrès, marche
toujours à la tête des idées généreuses, des glorieux
projets, et de la civilisation fondée sur l'amour désinté-
ressé de l'humanité. »
Après cet exorde, qui a été accueilli par de chaleu-
reux applaudissements, M. Baruffi a continué :
« MESSIEURS,
» Je vous propose d'émettre un vœu auquel, j'espère, vous
vous associerez avec sympathie, et qui pourra prendre rang
parmi les plus nobles qu'exprimera cette réunion.
» Proclamons bien haut notre ferme espérance que l'isthme
de Suez, qui sépare deux mondes désireux de s'unir, sera
bientôt ouvert, et que les généreux efforts de M. Ferdinand de
Lesseps et de ses dignes associés seront prochainement cou-
ronnés du succès éclatant qu'ils méritent. N'hésitons pas à dire
avec l'autorité qui peut s'attacher à nos paroles, nous les amis
désintéressés de la science, que jamais projet plus beau ni
plus fécond n'a justement provoqué l'appui des peuples et des
gouvernements.
» Abréger de plus de moitié, c'est-à-dire de 3,000 lieues
tout au moins, la distance qui sépare les ports de l'Europe de
ceux de l'Asie, quelle merveille! Quel bienfait pour l'humanité
entière, et pour cette partie du genre humain qui jouit de toutes
les lumières et de toute l'aisance de la civilisation, et pour cette
autre partie moins heureuse qui vit encore dans l'ignorance et
la misère, compagnes habituelles de la barbarie!
't 1J'0[l
» Je ne vous parlerai pas, messieurs, comme on le fuit l'0l'
souvent en pareille matière, des essais trop incomplets de l'an-
tiquité. Les Pharaons, les Ptolémées, les Romains eux-mêmes
et à plus forte raison les Califes, n'ont jamais songé, quoi
qu'on ait pu dire, à couper l'isthme de Suez et à faire pas5er
leurs vaisseaux de la Méditerranée dans la mer Rouge. Ils n 0
jamais exécuté, ni projeté même, qu'un canal de petite naVl
gation reliant le Nil au golfe Arabique, et, par le long détour
du Nil, reliant, indirectement les deux mers, où le commcrce
était alors bien peu de chose. A ces époques diverses, le ul,litic
n'en demandait pas davantage; et il a fallu tout le progrès de
notre siècle, il a fallu tous les développements immenses q11 la
pris dans l'Asie le commerce des Européens et leur dom"1^
tion bienfaisante, pour qu'un sage et courageux esprit songeaI
à ouvrir la voie nouvelle qui va s'exécuter.
» Oui, le percement de l'isthme de Suez, confondant les de
mers par un bosphore artificiel, est une idée de notre temp5'
Si elle se réalise, comme nous y comptons bien, elle en sera
l'honneur et un de ses plus beaux titres de gloire. Noire temPS
a vu déjà et voit tous les jours de grandes choses ; il n'en V"'
pas, il n'en fera pas de plus grande que celle-là.
» Permettez-moi, messieurs, quelques courts détails, puiseS
à bonne source, sur cette magnifique entreprise. Depuis que le
Vice-roi actuel d'Egypte, Mohammed-Saïd, a eu cette gene
reuse pensée, et qu'il en a confié l'exécution à M. Ferdin311
de Lesseps en novembre 1854, il y a moins de deux ans, de"
explorations ont été faites dans l'isthme de Suez pour étudié
de près les difficultés ou les facilités que la nature pouvall
présenter en ces lieux aux travaux des hommes. La prenlle
de ces explorations a été faite par M. Ferdinand de Lesseps
avec les deux ingénieurs en chef de S. A. le Vice-roi, MM. h1"
nant-Bey et Mougel-Bey; la seconde, moins d'un an après,
par une Commission justement appelée internationale, et cor,"
posée de savants pris parmi les ingénieurs les plus habiles de
l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Hollande, de l'Italie, de
l'Espagne et de la France. Les documents les plus éteno"
et les plus précis ont été recueillis, et tout récemment on lfis
a soumis à l'Académie des sciences de l'Institut impérial de
France, en ce qui regarde la géologie de l'isthme et l' hydro'
graphie des deux mers.
» La Commission internationale s'est réunie en juin dernier
pour arrêter les bases de son rapport définitif, qui ne tarder3
point à paraître, avec toutes les pièces nécessaires à l'autorité
décisive d'un tel jugement. Mais, en attendant, la Commissio"
internationale, pour satisfaire à la juste impatience du monde
entier, a fait connaître le résumé de son opinion ; et elle a
déclaré que l'entreprise, au point de vue technique, était facile,
malgré des assertions contraires, et que les deux mers ne pré'
sentaient, ni au nord ni au sud de l'isthme, ces difficultés
chimériques dont on s'était plu à effrayer les marins et les ir"
génieurs. Nous lisons aussi avec satisfaction les lettres très'
intéressantes sur cette exploration qu'un membre de l'Institut»
un des associés les plus zélés de M. de Lesseps, M. BarthélemY
Saint-Hilaire, publie dans un des journaux les plus justement
estimés de la France et de l'Europe.
» C'est là, messieurs, le verdict de la science; et pour 0"
part je n'hésite pas à penser que ce verdict est infaillible, Si
je me rappelle les noms dont s'honore la Commission inter"
nationale.
v J'ajoute que les capitaux n'ont pas plus manqué à l'entré
prise que l'approbation de la science ; et bien qu'aucun appc'
n'ait été fait au public, cette belle œuvre a tant d'amis intelh"
gents et dévoués que le capital, estimé à 200 millions de francs,
est dès à présent rempli. Le Vice-roi d'Egypte, à lui seul, 8
DISCOURS DE M. BARUFFI
AU CONGRÈS SCIENTIFIQUE DE FRANCE.
(3 septembre 1856.)
Nous avons promis, dans notre dernier numéro, de
publier le discours que M. Barurfi a prononcé au congrès
scientifique de France, réuni à la Rochelle, en lui pro-
posant d'émettre un vœu en faveur du percement de
l'isthme de Suez. On trouvera ce discours un peu plus
bas. Mais nous tenons, avant tout, à remercier M. Baruffi
de l'initiative intelligente qu'il a prise. Le corps auquel
il s'adressait était bien digne de l'entendre ; et il appar-
tenait à cette assemblée, composée de savants venus de
toutes les parties du monde civilisé, de témoigner hau-
tement sa sympathie pour une œuvre dont la civilisa-
tion doit profiter si largement.
M. Baruffi a d'abord exprimé au congrès combien il
lui semblait urgent, dans l'intérêt universel des peuples,
que l'isthme de Suez fût ouvert : el Car, a-t-il dit, six
cents millions d'àmes, c'est-à-dire plus de la moitié du
genre humain, nous tendent les bras au delà de l'isthme.
Cette question, quoiqu'elle ne soit pas à l'ordre du jour
du Congrès, et qu'elle ne puisse être introduite que par
exception au règlement, est à l'ordre du jour du monde
entier depuis que M. Ferd. de Lesseps s'en est fait le
glorieux promoteur. Je suis sûr que l'appui moral du
Congrès scientifique, qui forme une fraction si respec-
table de la France active et intelligente, sera d'une
grande valeur pour assurer l'accomplissement de cette
œuvre colossale. Dans tous les cas, je serai heureux
d'avoir profité d'une occasion si solennelle pour payer
ma faible part de reconnaissance à cette noble nation
française, qui, comme l'a dit avec tant de vérité Mon-
seigneur le vénérable président du Congrès, marche
toujours à la tête des idées généreuses, des glorieux
projets, et de la civilisation fondée sur l'amour désinté-
ressé de l'humanité. »
Après cet exorde, qui a été accueilli par de chaleu-
reux applaudissements, M. Baruffi a continué :
« MESSIEURS,
» Je vous propose d'émettre un vœu auquel, j'espère, vous
vous associerez avec sympathie, et qui pourra prendre rang
parmi les plus nobles qu'exprimera cette réunion.
» Proclamons bien haut notre ferme espérance que l'isthme
de Suez, qui sépare deux mondes désireux de s'unir, sera
bientôt ouvert, et que les généreux efforts de M. Ferdinand de
Lesseps et de ses dignes associés seront prochainement cou-
ronnés du succès éclatant qu'ils méritent. N'hésitons pas à dire
avec l'autorité qui peut s'attacher à nos paroles, nous les amis
désintéressés de la science, que jamais projet plus beau ni
plus fécond n'a justement provoqué l'appui des peuples et des
gouvernements.
» Abréger de plus de moitié, c'est-à-dire de 3,000 lieues
tout au moins, la distance qui sépare les ports de l'Europe de
ceux de l'Asie, quelle merveille! Quel bienfait pour l'humanité
entière, et pour cette partie du genre humain qui jouit de toutes
les lumières et de toute l'aisance de la civilisation, et pour cette
autre partie moins heureuse qui vit encore dans l'ignorance et
la misère, compagnes habituelles de la barbarie!
't 1J'0[l
» Je ne vous parlerai pas, messieurs, comme on le fuit l'0l'
souvent en pareille matière, des essais trop incomplets de l'an-
tiquité. Les Pharaons, les Ptolémées, les Romains eux-mêmes
et à plus forte raison les Califes, n'ont jamais songé, quoi
qu'on ait pu dire, à couper l'isthme de Suez et à faire pas5er
leurs vaisseaux de la Méditerranée dans la mer Rouge. Ils n 0
jamais exécuté, ni projeté même, qu'un canal de petite naVl
gation reliant le Nil au golfe Arabique, et, par le long détour
du Nil, reliant, indirectement les deux mers, où le commcrce
était alors bien peu de chose. A ces époques diverses, le ul,litic
n'en demandait pas davantage; et il a fallu tout le progrès de
notre siècle, il a fallu tous les développements immenses q11 la
pris dans l'Asie le commerce des Européens et leur dom"1^
tion bienfaisante, pour qu'un sage et courageux esprit songeaI
à ouvrir la voie nouvelle qui va s'exécuter.
» Oui, le percement de l'isthme de Suez, confondant les de
mers par un bosphore artificiel, est une idée de notre temp5'
Si elle se réalise, comme nous y comptons bien, elle en sera
l'honneur et un de ses plus beaux titres de gloire. Noire temPS
a vu déjà et voit tous les jours de grandes choses ; il n'en V"'
pas, il n'en fera pas de plus grande que celle-là.
» Permettez-moi, messieurs, quelques courts détails, puiseS
à bonne source, sur cette magnifique entreprise. Depuis que le
Vice-roi actuel d'Egypte, Mohammed-Saïd, a eu cette gene
reuse pensée, et qu'il en a confié l'exécution à M. Ferdin311
de Lesseps en novembre 1854, il y a moins de deux ans, de"
explorations ont été faites dans l'isthme de Suez pour étudié
de près les difficultés ou les facilités que la nature pouvall
présenter en ces lieux aux travaux des hommes. La prenlle
de ces explorations a été faite par M. Ferdinand de Lesseps
avec les deux ingénieurs en chef de S. A. le Vice-roi, MM. h1"
nant-Bey et Mougel-Bey; la seconde, moins d'un an après,
par une Commission justement appelée internationale, et cor,"
posée de savants pris parmi les ingénieurs les plus habiles de
l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Hollande, de l'Italie, de
l'Espagne et de la France. Les documents les plus éteno"
et les plus précis ont été recueillis, et tout récemment on lfis
a soumis à l'Académie des sciences de l'Institut impérial de
France, en ce qui regarde la géologie de l'isthme et l' hydro'
graphie des deux mers.
» La Commission internationale s'est réunie en juin dernier
pour arrêter les bases de son rapport définitif, qui ne tarder3
point à paraître, avec toutes les pièces nécessaires à l'autorité
décisive d'un tel jugement. Mais, en attendant, la Commissio"
internationale, pour satisfaire à la juste impatience du monde
entier, a fait connaître le résumé de son opinion ; et elle a
déclaré que l'entreprise, au point de vue technique, était facile,
malgré des assertions contraires, et que les deux mers ne pré'
sentaient, ni au nord ni au sud de l'isthme, ces difficultés
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génieurs. Nous lisons aussi avec satisfaction les lettres très'
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un des associés les plus zélés de M. de Lesseps, M. BarthélemY
Saint-Hilaire, publie dans un des journaux les plus justement
estimés de la France et de l'Europe.
» C'est là, messieurs, le verdict de la science; et pour 0"
part je n'hésite pas à penser que ce verdict est infaillible, Si
je me rappelle les noms dont s'honore la Commission inter"
nationale.
v J'ajoute que les capitaux n'ont pas plus manqué à l'entré
prise que l'approbation de la science ; et bien qu'aucun appc'
n'ait été fait au public, cette belle œuvre a tant d'amis intelh"
gents et dévoués que le capital, estimé à 200 millions de francs,
est dès à présent rempli. Le Vice-roi d'Egypte, à lui seul, 8
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