Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1856 10 août 1856
Description : 1856/08/10 (A1,N4). 1856/08/10 (A1,N4).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202049j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
(»2 L'ISTHME DE SUEZ,
cinq ou six bâtiments charbonniers de Cardiff et de New-
castle.
Pendant que VAusland y est, il ferait bien de nous dire
pourquoi l'on demande, et à l'heure où nous écrivons ceci,
27 schellings de Londres à Alexandrie, tandis qu'on en de-
mande 30 de Londres à Malte, qui est à 7 ou 800 milles plus
près, et pourquoi l'on en demande 23 pour le cap de Bonne-
Espérance, tandis qu'on n'en demande que 20 pour Singapore.
L'Ausland peut vérifier ces chiffres sur les cotes de fret pu-
bliées à Londres le 10 juillet dernier. Mais pendant qu'il les
consulte , on peut lui affirmer, sans aller bien loin, que si le
fret est plus cher pour Malte et le Cap que pour Alexandrie et
Singapore, ce n'est pas du tout que la navigation des deux
premiers points soit plus difficile ; c'est tout simplement parce
que Singapore et Alexandrie sont des villes plus commer-
çantes.
Si donc le fret pour Suez est aussi élevé, ce n'est pas qu'on
craigne les affreux dangers de la mer Rouge, où l'on sait très-
bien par Moresby, Horsburgh, Wellstead, etc., qu'il n'y a ni
courants ni vents redoutables, et où il n'y a pas eu depuis
quinze ans un seul sinistre pour la Compagnie Péninsulaire et
Orientale; c'est qu'il n'y a pas de retours.
L'Ausland, fera bien de ne pas donner des leçons d'économie
politique; mais il en donne de géographie. Il reproche à
M. Barthélémy St-Hilaire d'avoir confondu la pointe de Galles
à Ceylan avec la Nouvelle-Galles du Sud dans l'Australie, ne
s'apercevant pas que lui-même il prend toujours Timsah pour
Tineh, et qu'il confond le milieu de l'isthme de Suez avec son
extrémité. La poutre et la paille de l'Evangile sont bien con-
nues; mais M. Barthélémy St-Hilaire n'est pas même coupable
de l'erreur qu'on lui attribue, et il a bien voulu dire la Nou-
velle-Galles et non pas la pointe de Galles, attendu que le Great-
Eastern doit bien aller en Australie et non point à Ceylan, qui
n'est pas sur sa route.
L'Ausland ne veut pas admettre, lui qui fait tant d'hypo-
thèses invraisemblables, que la voile devra céder un jour à
l'hélice auxiliaire pour ces longues navigations. Il ne veut pas
même admettre que tous les jours, sous nos yeux, l'hélice
remplace la voile peu à peu, en attendant qu'elle l'ait sup-
plantée. Cependant la marine militaire a déjà fait sa trans-
formation complète, et la marine marchande la fait progres-
sivement. Déjà entre Londres et Southampton l'hélice ne coûte
pas plus que la voile; entre Londres et Shields, entre Londres
et Newcastle il en est de même pour la houille, qui n'est pas
la plus rémunérative des marchandises. Bien plus, il y a déjà
des compagnies, comme la compagnie Dixon, de Liverpool,
qui donnent l'hélice au même prix que la voile pour Constan-
tinople; et M. Bourgois, dont l'Ausland avec nous mettra
bien l'opinion sur la même ligne que celle de M. Maury, aftirme
que l'hélice fait entre Londres et Newcastle pour 6 fr. 83 c.
ce que la voile ne peut faire qu'à 8 fr. 08 c.
Mais qu'importe à l'Ausland? Il faut que la mer Rouge,
condamnée par lui, demeure éternellement inabordable, et
que l'hélice ne puisse s'y montrer. Il est vrai qu'en attendant
l'amirauté anglaise, qui a déjà affermé la malle de l'Inde et
celle de la Chine par la mer Rouge, adjuge aussi celle de l'Aus-
tralie par la même voie, dont elle fait la condition expresse
du contrat. Il est vrai que le capitaine même du Royal Char-
ter déclare qu'il irait encore bien plus vite en Australie s'il
pouvait passer par la mer Rouge, même avec la traversée du
désert. Malheureusement l'Ausland s'y oppose, et il ne permet
pas aux hélices de naviguer dans le golfe Arabique, ni à la
Compagnie de Suez de creuser son canal.
Toute cette discussion serait assez ridicule, et comme on le
voit jusqu'ici, il n'est pas facile de tenir compte de tels argu-
ments; mais voici des choses plus sérieuses.
VAusland prétend que MM. Ferdinand de Lesseps et Bar-
thélemy Sl-Hilaire, pour attirer les capitaux et pour faire une
affaire de bourse (Humbug fur die Borse), ont démesurément
réduit les dépenses et enflé les recettes probables. A cette
assertion mensongère, on ne peut opposer que le démenti le
plus formel. Où l'Ausland a-t-il vu dans aucune bourse du
monde coter les actions de Suez? Où a-t-il vu un appel quel-
conque aux capitaux? Où les souscriptions sont-elles ouvertes-
Singulière affaire de bourse que celle qui n'est pas même pu"
bliée! Le capital de cette grande entreprise est fait, COIIlIne
l'affirme M. de Lesseps. Mais il n'y a pas eu besoin pour le
réunir de ces moyens honteux que signale l'Ausland, et qu'il
invente à plaisir. Il a suffi de l'adhésion de ceux qui ont foi à
cette œuvre, qui est avant tout une œuvre de civilisation aval"
d'être une affaire lucrative. Parmi toutes les entreprises hou*
nêtes de notre temps, il n'en est pas de plus honnête que
celle-là, et ceux qui la dirigent peuvent hautement s'en vanter-
Il n'y a que le mensonge qui puisse le contester, sans grand
espoir de réussir contre des faits aussi notoires. Mais l'Æus-
land est sans doute comme Basile, et il croit aussi que de la
calomnie , quelque fausse qu'elle soit, il reste toujours quelque
chose.
Mais il faut en finir avec VAusland, et voici son dernier
argument, qui n'est pas le moins plaisant. On ne peut passer
par la mer Rouge, dit-il, attendu que c'est une mer fort mal-
saine, et que les décès sont très-fréquents à bord des steamers
de la Compagnie Péninsulaire et Orientale. Voyez un peu! Mo-
resby, Wellstead et tant d'autres, qui ont navigué des quatre
ou cinq ans dans la mer Rouge pour y faire le relevé des côtes,
ne nous en ont rien 'dit! Ils sont bien peu philanthropes, et
l'amirauté anglaise l'est tout aussi peu, elle qui va y faire
passer ses malles avec les passagers trois fois par mois. C'est
une barbarie que l'Ausland dénonce à l'univers. Mais, selon
toute apparence, l'amirauté britannique ne reculera pas plus
que la Compagnie universelle de Suez; et l'Ausland, tout ver-
tueux qu'il est, tout excellent marin , économiste et calcula*
teur qu'il peut être, en sera pour ses chiffres faux, pour ses
calomnies dédaignées, pour ses conseils négligés, et peut-être
aussi pour sa considération, qui n'était pas déjà très-grande,
et qui ne sortira pas plus forte d'une si belle polémique. *~
G. LOTHES. ii
NOTE SUR LA CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
DE L'ISTHME DE SUEZ.
Par M. RENAUD, inspecteur général des ponts et chaussées el membre *T
de la Commission internationale. {.
Suite et fin.
Pour connaître d'une manière aussi certaine que pos-
sible les terrains de l'isthme dans lesquels sera creusé le
canal de jonction des deux mers, des forages, au nombre
de dix-neuf, ont été exécutés entre Suez et Péluse, et
ont été poussés au moins à 8 mètres au-dessous des
basses mers de la Méditerranée. La position de ces fo-
rages et la nature des terrains constatés sont indiquées sur
le profil en long, levé dans l'axe du canal et joint à la
présente notice.
- On peut voir que le seuil qui sépare le bassin des
Lacs Amers de la mer Rouge présente au-dessous du
sable des argiles compactes, des argiles sableuses, du
sable et du gravier, des argiles feuilletées, etc. Le son-
cinq ou six bâtiments charbonniers de Cardiff et de New-
castle.
Pendant que VAusland y est, il ferait bien de nous dire
pourquoi l'on demande, et à l'heure où nous écrivons ceci,
27 schellings de Londres à Alexandrie, tandis qu'on en de-
mande 30 de Londres à Malte, qui est à 7 ou 800 milles plus
près, et pourquoi l'on en demande 23 pour le cap de Bonne-
Espérance, tandis qu'on n'en demande que 20 pour Singapore.
L'Ausland peut vérifier ces chiffres sur les cotes de fret pu-
bliées à Londres le 10 juillet dernier. Mais pendant qu'il les
consulte , on peut lui affirmer, sans aller bien loin, que si le
fret est plus cher pour Malte et le Cap que pour Alexandrie et
Singapore, ce n'est pas du tout que la navigation des deux
premiers points soit plus difficile ; c'est tout simplement parce
que Singapore et Alexandrie sont des villes plus commer-
çantes.
Si donc le fret pour Suez est aussi élevé, ce n'est pas qu'on
craigne les affreux dangers de la mer Rouge, où l'on sait très-
bien par Moresby, Horsburgh, Wellstead, etc., qu'il n'y a ni
courants ni vents redoutables, et où il n'y a pas eu depuis
quinze ans un seul sinistre pour la Compagnie Péninsulaire et
Orientale; c'est qu'il n'y a pas de retours.
L'Ausland, fera bien de ne pas donner des leçons d'économie
politique; mais il en donne de géographie. Il reproche à
M. Barthélémy St-Hilaire d'avoir confondu la pointe de Galles
à Ceylan avec la Nouvelle-Galles du Sud dans l'Australie, ne
s'apercevant pas que lui-même il prend toujours Timsah pour
Tineh, et qu'il confond le milieu de l'isthme de Suez avec son
extrémité. La poutre et la paille de l'Evangile sont bien con-
nues; mais M. Barthélémy St-Hilaire n'est pas même coupable
de l'erreur qu'on lui attribue, et il a bien voulu dire la Nou-
velle-Galles et non pas la pointe de Galles, attendu que le Great-
Eastern doit bien aller en Australie et non point à Ceylan, qui
n'est pas sur sa route.
L'Ausland ne veut pas admettre, lui qui fait tant d'hypo-
thèses invraisemblables, que la voile devra céder un jour à
l'hélice auxiliaire pour ces longues navigations. Il ne veut pas
même admettre que tous les jours, sous nos yeux, l'hélice
remplace la voile peu à peu, en attendant qu'elle l'ait sup-
plantée. Cependant la marine militaire a déjà fait sa trans-
formation complète, et la marine marchande la fait progres-
sivement. Déjà entre Londres et Southampton l'hélice ne coûte
pas plus que la voile; entre Londres et Shields, entre Londres
et Newcastle il en est de même pour la houille, qui n'est pas
la plus rémunérative des marchandises. Bien plus, il y a déjà
des compagnies, comme la compagnie Dixon, de Liverpool,
qui donnent l'hélice au même prix que la voile pour Constan-
tinople; et M. Bourgois, dont l'Ausland avec nous mettra
bien l'opinion sur la même ligne que celle de M. Maury, aftirme
que l'hélice fait entre Londres et Newcastle pour 6 fr. 83 c.
ce que la voile ne peut faire qu'à 8 fr. 08 c.
Mais qu'importe à l'Ausland? Il faut que la mer Rouge,
condamnée par lui, demeure éternellement inabordable, et
que l'hélice ne puisse s'y montrer. Il est vrai qu'en attendant
l'amirauté anglaise, qui a déjà affermé la malle de l'Inde et
celle de la Chine par la mer Rouge, adjuge aussi celle de l'Aus-
tralie par la même voie, dont elle fait la condition expresse
du contrat. Il est vrai que le capitaine même du Royal Char-
ter déclare qu'il irait encore bien plus vite en Australie s'il
pouvait passer par la mer Rouge, même avec la traversée du
désert. Malheureusement l'Ausland s'y oppose, et il ne permet
pas aux hélices de naviguer dans le golfe Arabique, ni à la
Compagnie de Suez de creuser son canal.
Toute cette discussion serait assez ridicule, et comme on le
voit jusqu'ici, il n'est pas facile de tenir compte de tels argu-
ments; mais voici des choses plus sérieuses.
VAusland prétend que MM. Ferdinand de Lesseps et Bar-
thélemy Sl-Hilaire, pour attirer les capitaux et pour faire une
affaire de bourse (Humbug fur die Borse), ont démesurément
réduit les dépenses et enflé les recettes probables. A cette
assertion mensongère, on ne peut opposer que le démenti le
plus formel. Où l'Ausland a-t-il vu dans aucune bourse du
monde coter les actions de Suez? Où a-t-il vu un appel quel-
conque aux capitaux? Où les souscriptions sont-elles ouvertes-
Singulière affaire de bourse que celle qui n'est pas même pu"
bliée! Le capital de cette grande entreprise est fait, COIIlIne
l'affirme M. de Lesseps. Mais il n'y a pas eu besoin pour le
réunir de ces moyens honteux que signale l'Ausland, et qu'il
invente à plaisir. Il a suffi de l'adhésion de ceux qui ont foi à
cette œuvre, qui est avant tout une œuvre de civilisation aval"
d'être une affaire lucrative. Parmi toutes les entreprises hou*
nêtes de notre temps, il n'en est pas de plus honnête que
celle-là, et ceux qui la dirigent peuvent hautement s'en vanter-
Il n'y a que le mensonge qui puisse le contester, sans grand
espoir de réussir contre des faits aussi notoires. Mais l'Æus-
land est sans doute comme Basile, et il croit aussi que de la
calomnie , quelque fausse qu'elle soit, il reste toujours quelque
chose.
Mais il faut en finir avec VAusland, et voici son dernier
argument, qui n'est pas le moins plaisant. On ne peut passer
par la mer Rouge, dit-il, attendu que c'est une mer fort mal-
saine, et que les décès sont très-fréquents à bord des steamers
de la Compagnie Péninsulaire et Orientale. Voyez un peu! Mo-
resby, Wellstead et tant d'autres, qui ont navigué des quatre
ou cinq ans dans la mer Rouge pour y faire le relevé des côtes,
ne nous en ont rien 'dit! Ils sont bien peu philanthropes, et
l'amirauté anglaise l'est tout aussi peu, elle qui va y faire
passer ses malles avec les passagers trois fois par mois. C'est
une barbarie que l'Ausland dénonce à l'univers. Mais, selon
toute apparence, l'amirauté britannique ne reculera pas plus
que la Compagnie universelle de Suez; et l'Ausland, tout ver-
tueux qu'il est, tout excellent marin , économiste et calcula*
teur qu'il peut être, en sera pour ses chiffres faux, pour ses
calomnies dédaignées, pour ses conseils négligés, et peut-être
aussi pour sa considération, qui n'était pas déjà très-grande,
et qui ne sortira pas plus forte d'une si belle polémique. *~
G. LOTHES. ii
NOTE SUR LA CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
DE L'ISTHME DE SUEZ.
Par M. RENAUD, inspecteur général des ponts et chaussées el membre *T
de la Commission internationale. {.
Suite et fin.
Pour connaître d'une manière aussi certaine que pos-
sible les terrains de l'isthme dans lesquels sera creusé le
canal de jonction des deux mers, des forages, au nombre
de dix-neuf, ont été exécutés entre Suez et Péluse, et
ont été poussés au moins à 8 mètres au-dessous des
basses mers de la Méditerranée. La position de ces fo-
rages et la nature des terrains constatés sont indiquées sur
le profil en long, levé dans l'axe du canal et joint à la
présente notice.
- On peut voir que le seuil qui sépare le bassin des
Lacs Amers de la mer Rouge présente au-dessous du
sable des argiles compactes, des argiles sableuses, du
sable et du gravier, des argiles feuilletées, etc. Le son-
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