Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-10-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 octobre 1858 01 octobre 1858
Description : 1858/10/01 (A4,N10)-1858/10/31. 1858/10/01 (A4,N10)-1858/10/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657803
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
las
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. —OCTOBRE 1858.
136
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
Ei©s Annales Télégraphiques. .
Le grand développement que les communications électriques ont
prises dans ces dernières années, et le nombreux personnel que ce
mode de transmission occupe aujourd'hui sur toute la surface du globe,
Tendait indispensable la création d'un Recueil périodique spécial pour
répondre à cette branche de l'industrie moderne.
Aussi est-ce avec joie que le public technique a accueilli l'apparition
du premier numéro des Annales télégraphiques (Juillet-Août 1858).
• Cette revue est dirigée et rédigée par un comité spécial composé de
fonctionnaires de l'administration des lignes télégraphiques, et nous ne
pouvons mieux faire, pour en préciser le but et l'esprit général, que
d'extraire les passages suivants de son introduction :
« Le but général de cette publication est de servir d'organe à tous
ceux qui s'intéressent au développement de la télégraphie et des sciences
qui y sont intimement liées; de donner un accès facile à toutes les
théories nouvelles, à tous les systèmes étudiés, à toutes les expériences
consciencieuses -, de rendre possible la comparaison de ces travaux et
de ces observations, de faciliter enfin les recherches de nos lecteurs et
de les mettre sur la voie de perfectionnements nouveaux.
» Nous nous occuperons spécialement des applications diverses de
l'électricité ; nous n'oublierons toutefois point que la théorie a presque
toujours servi de guide à la pratique dans la solution des problèmes
importants, et nous donnerons aux études analytiques la place qu'il
convient de leur accorder. »
Nous souhaitons bien vivement que cet utile recueil ait tout le succès
qu'il mérite.
L'heure est d'ailleurs favorable. Le câble transatlantique dont la pose
vient d'être achevée va donner une impulsion nouvelle à tout ce qui
concerne la transmission des* dépêches entre les deux continents, car
son établissement sera nécessairement suivi de celui de plusieurs autres
câbles du même genre qui seront posés entre la France, la Grande-
Bretagne et les États-Unis.
La production économique de l'électricité est également une de ces
questions capitales qui doivent fixer aujourd'hui l'attention de tous les
hommes spéciaux, et qui ne pourra manquer d'être inscrite en première
ligne parmi les objets utiles dont les Annales télégraphiques pourront
faciliter la réalisation.
Enfin l'application de l'électricité.aux machines et à la navigation
aérienne, à l'éclairage des villes et aux industries chimiques, quoique
.moins directement connexes à la télégraphie n'en pourront pas moins
aussi donner lieu à d'intéressantes publications dans le même journal.
C.-A. OPPERMANN.
Paris. — 1" septembre 1858.
Bieuislème édition du Traité élémentaire des Chemins
de fer, par M. AUG. PEBDONNET, professeur à l'École centrale des
Arts et Manufactures, administrateur des chemins de fer de l'Est fran-
çais et de l'Ouest suisse, président honoraire de la Société des Ingé-
nieurs civils.
La nouvelle édition du Traité élémentaire des Chemins de fer contient
de nombreuses additions et améliorations.
Le premier chapitre, qui contient le parallèle entre les différentes
voies de communication, a été entièrement refondu et considérable-
ment augmenté.
Le second chapitre, historique des chemins de fer, a été complété de
la description, de quelques nouvelles lignes européennes. Les noms des
ingénieurs qui ont établi ces nouvelles voies de communication ont été
révélés au public, toujours désireux de connaître ces infatigables tra-
vailleurs qui ne reculent ni devant la dépense ni devant les peines
quand il s'agit de faire triompher une grande idée humanitaire. — Les
.chapitres du tracé, des frais de construction, des travaux de terrasse-
ments et des travaux d'art ont été presque entièrement remaniés.
La question si importante et jusqu'ici si peu étudiée des Assainisse-
ments des talus a été traitée avec tout le soin qu'exige cette partie si dé-
licate du travail de l'ingénieur.
Le chapitre qui les concerne est un véritable traité sur la matière.
Les travaux d'art comptent deux nouvelles planches représentant les
deux grands viaducs de Nogent-sur-Marne et de Chaumont. — De jolies
gravures sur bois reproduisent quelques-uns des beaux ouvrages des
chemins suisses.
L'établissement de la voie et de ses accessoires, ainsi que les docu-
ments qui terminent le premier volume, ont été enrichis de nouveaux
matériaux.
Le deuxième volume est, ainsi que le premier, entièrement remanié,
et, de plus, il contiendra, si l'espace le permet, un chapitre sur l'ex-
ploitation.
M. JÀCQUIN, secrétaire de M. Perdonnet, a parcouru l'Angleterre,
l'Allemagne et la France, pour recueillir les documents les plus récents
et les plus authentiques sur toutes les parties de la construction et de
l'exploitation des chemins de fer.
Son infatigable activité n'a pas peu contribué à rendre cet ouvrage
aussi parfait qu'il l'est aujourd'hui, et aussi digne de son honorable au-
teur, un des premiers ingénieurs qui aient fait connaître et apprécier
les chemins de fer en France.
Recherches expérimentales sur le mouvement de l'eau dans
les tuyaux, par M. A. DARCY , Inspecteur général des Ponts et
Chaussées.
Dans un bel ouvrage sur les fontaines de Dijon (Chronique, 1856,
2e semestre, p. 122), l'auteur indiquait les défauts de concordance
qu'il avait eu l'occasion de constater entre les débits observés dans des
conduites et les débits calculés de ces mêmes conduites. L'ouvrage
dont il s'agit maintenant a pour but d'expliquer ces désaccords et de
donner, pour le calcul des débits des tuyaux de conduites, des for-
mules pratiques plus exactes que celles ordinairement employées par
les ingénieurs.
Appelé à diriger le service municipal de Paris, M. Darcy trouvait,
dans les travaux dont il était chargé, toutes les facilités désirables pour
résoudre les questions qu'il s'était depuis longtemps posées. Il a su
profiter de cet heureux concours de circonstances avec une rare saga-
cité, et enrichir la science hydraulique de renseignements d'une haute
importance théorique et d'une grande utilité pratique.
L'ouvrage est partagé en six chapitres : le premier a pour objet
d'indiquer les motifs qui ont déterminé l'auteur a se livrer à ces re-
cherches expérimentales. Le second chapitre est destiné à la descrip-
tion des appareils. Le troisième présente le résultat des expériences.
Le quatrième expose les procédés employés pour déterminer les coeffi-
cients des formules. Le cinquième donne la description des expériences
relatives à la recherche de la loi qui lie entre elles les vitesses des filets
fluides. Dans le dernier chapitre, l'auteur détermine le coefficient de
contraction à l'entrée des tuyaux cylindriques. Diverses notes et des
tables sont réunies dans un appendice qui termine le volume.
Il serait impossible de donner une analyse détaillée de cet ouvrage
considérable, qui forme un vol. in-4°'de près de 300 pages, accompa-
gné d'un atlas de 12 grandes planches gravées. On essayera de donner
une idée des résultats les plus remarquables de ces recherches.
M. DARCY constate d'abord que les coefficients a et 6 de la formule
connueRl = a»-j-6îj 2, ne sont pas constants, comme on l'admet en gé-
néral. Ces coefficients varient à la fois avec l'état de la surface interne
du tuyau et avec son diamètre.
L'auteur remarque ensuite, ce qui simplifie beaucoup les calculs, que
les résultats de l'expérience sont aussi bien représentés par une formule
de la forme Rl= "^r 2 que par la formule à deux termes, pourvu que la
vitesse atteigne quelques décimètres, surtout pour les tuyaux recouverts
d'une couche de dépôts, ce qui est l'état normal des conduites en ser-
vice. Les valeurs du coefficient b, pour un même état de la surface, sont
exprimés en fonction du rayon R de la conduite, par la relation très-
6
simple bi = a -f- - , a et p étant des coefficients constants.
Les recherches relatives à la variation de vitesse des filets fluides
dans la conduite, moins intéressantes peut-être, au point de vue pra-
tique, que les précédentes, sont extrêmement curieuses comme mé- .
thodes d'expériences et de calcul.
C. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris.
Paris.— Imprimé par E. TIIUKOT ET Ç*, £8, r«e IU.ems„
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. —OCTOBRE 1858.
136
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
Ei©s Annales Télégraphiques. .
Le grand développement que les communications électriques ont
prises dans ces dernières années, et le nombreux personnel que ce
mode de transmission occupe aujourd'hui sur toute la surface du globe,
Tendait indispensable la création d'un Recueil périodique spécial pour
répondre à cette branche de l'industrie moderne.
Aussi est-ce avec joie que le public technique a accueilli l'apparition
du premier numéro des Annales télégraphiques (Juillet-Août 1858).
• Cette revue est dirigée et rédigée par un comité spécial composé de
fonctionnaires de l'administration des lignes télégraphiques, et nous ne
pouvons mieux faire, pour en préciser le but et l'esprit général, que
d'extraire les passages suivants de son introduction :
« Le but général de cette publication est de servir d'organe à tous
ceux qui s'intéressent au développement de la télégraphie et des sciences
qui y sont intimement liées; de donner un accès facile à toutes les
théories nouvelles, à tous les systèmes étudiés, à toutes les expériences
consciencieuses -, de rendre possible la comparaison de ces travaux et
de ces observations, de faciliter enfin les recherches de nos lecteurs et
de les mettre sur la voie de perfectionnements nouveaux.
» Nous nous occuperons spécialement des applications diverses de
l'électricité ; nous n'oublierons toutefois point que la théorie a presque
toujours servi de guide à la pratique dans la solution des problèmes
importants, et nous donnerons aux études analytiques la place qu'il
convient de leur accorder. »
Nous souhaitons bien vivement que cet utile recueil ait tout le succès
qu'il mérite.
L'heure est d'ailleurs favorable. Le câble transatlantique dont la pose
vient d'être achevée va donner une impulsion nouvelle à tout ce qui
concerne la transmission des* dépêches entre les deux continents, car
son établissement sera nécessairement suivi de celui de plusieurs autres
câbles du même genre qui seront posés entre la France, la Grande-
Bretagne et les États-Unis.
La production économique de l'électricité est également une de ces
questions capitales qui doivent fixer aujourd'hui l'attention de tous les
hommes spéciaux, et qui ne pourra manquer d'être inscrite en première
ligne parmi les objets utiles dont les Annales télégraphiques pourront
faciliter la réalisation.
Enfin l'application de l'électricité.aux machines et à la navigation
aérienne, à l'éclairage des villes et aux industries chimiques, quoique
.moins directement connexes à la télégraphie n'en pourront pas moins
aussi donner lieu à d'intéressantes publications dans le même journal.
C.-A. OPPERMANN.
Paris. — 1" septembre 1858.
Bieuislème édition du Traité élémentaire des Chemins
de fer, par M. AUG. PEBDONNET, professeur à l'École centrale des
Arts et Manufactures, administrateur des chemins de fer de l'Est fran-
çais et de l'Ouest suisse, président honoraire de la Société des Ingé-
nieurs civils.
La nouvelle édition du Traité élémentaire des Chemins de fer contient
de nombreuses additions et améliorations.
Le premier chapitre, qui contient le parallèle entre les différentes
voies de communication, a été entièrement refondu et considérable-
ment augmenté.
Le second chapitre, historique des chemins de fer, a été complété de
la description, de quelques nouvelles lignes européennes. Les noms des
ingénieurs qui ont établi ces nouvelles voies de communication ont été
révélés au public, toujours désireux de connaître ces infatigables tra-
vailleurs qui ne reculent ni devant la dépense ni devant les peines
quand il s'agit de faire triompher une grande idée humanitaire. — Les
.chapitres du tracé, des frais de construction, des travaux de terrasse-
ments et des travaux d'art ont été presque entièrement remaniés.
La question si importante et jusqu'ici si peu étudiée des Assainisse-
ments des talus a été traitée avec tout le soin qu'exige cette partie si dé-
licate du travail de l'ingénieur.
Le chapitre qui les concerne est un véritable traité sur la matière.
Les travaux d'art comptent deux nouvelles planches représentant les
deux grands viaducs de Nogent-sur-Marne et de Chaumont. — De jolies
gravures sur bois reproduisent quelques-uns des beaux ouvrages des
chemins suisses.
L'établissement de la voie et de ses accessoires, ainsi que les docu-
ments qui terminent le premier volume, ont été enrichis de nouveaux
matériaux.
Le deuxième volume est, ainsi que le premier, entièrement remanié,
et, de plus, il contiendra, si l'espace le permet, un chapitre sur l'ex-
ploitation.
M. JÀCQUIN, secrétaire de M. Perdonnet, a parcouru l'Angleterre,
l'Allemagne et la France, pour recueillir les documents les plus récents
et les plus authentiques sur toutes les parties de la construction et de
l'exploitation des chemins de fer.
Son infatigable activité n'a pas peu contribué à rendre cet ouvrage
aussi parfait qu'il l'est aujourd'hui, et aussi digne de son honorable au-
teur, un des premiers ingénieurs qui aient fait connaître et apprécier
les chemins de fer en France.
Recherches expérimentales sur le mouvement de l'eau dans
les tuyaux, par M. A. DARCY , Inspecteur général des Ponts et
Chaussées.
Dans un bel ouvrage sur les fontaines de Dijon (Chronique, 1856,
2e semestre, p. 122), l'auteur indiquait les défauts de concordance
qu'il avait eu l'occasion de constater entre les débits observés dans des
conduites et les débits calculés de ces mêmes conduites. L'ouvrage
dont il s'agit maintenant a pour but d'expliquer ces désaccords et de
donner, pour le calcul des débits des tuyaux de conduites, des for-
mules pratiques plus exactes que celles ordinairement employées par
les ingénieurs.
Appelé à diriger le service municipal de Paris, M. Darcy trouvait,
dans les travaux dont il était chargé, toutes les facilités désirables pour
résoudre les questions qu'il s'était depuis longtemps posées. Il a su
profiter de cet heureux concours de circonstances avec une rare saga-
cité, et enrichir la science hydraulique de renseignements d'une haute
importance théorique et d'une grande utilité pratique.
L'ouvrage est partagé en six chapitres : le premier a pour objet
d'indiquer les motifs qui ont déterminé l'auteur a se livrer à ces re-
cherches expérimentales. Le second chapitre est destiné à la descrip-
tion des appareils. Le troisième présente le résultat des expériences.
Le quatrième expose les procédés employés pour déterminer les coeffi-
cients des formules. Le cinquième donne la description des expériences
relatives à la recherche de la loi qui lie entre elles les vitesses des filets
fluides. Dans le dernier chapitre, l'auteur détermine le coefficient de
contraction à l'entrée des tuyaux cylindriques. Diverses notes et des
tables sont réunies dans un appendice qui termine le volume.
Il serait impossible de donner une analyse détaillée de cet ouvrage
considérable, qui forme un vol. in-4°'de près de 300 pages, accompa-
gné d'un atlas de 12 grandes planches gravées. On essayera de donner
une idée des résultats les plus remarquables de ces recherches.
M. DARCY constate d'abord que les coefficients a et 6 de la formule
connueRl = a»-j-6îj 2, ne sont pas constants, comme on l'admet en gé-
néral. Ces coefficients varient à la fois avec l'état de la surface interne
du tuyau et avec son diamètre.
L'auteur remarque ensuite, ce qui simplifie beaucoup les calculs, que
les résultats de l'expérience sont aussi bien représentés par une formule
de la forme Rl= "^r 2 que par la formule à deux termes, pourvu que la
vitesse atteigne quelques décimètres, surtout pour les tuyaux recouverts
d'une couche de dépôts, ce qui est l'état normal des conduites en ser-
vice. Les valeurs du coefficient b, pour un même état de la surface, sont
exprimés en fonction du rayon R de la conduite, par la relation très-
6
simple bi = a -f- - , a et p étant des coefficients constants.
Les recherches relatives à la variation de vitesse des filets fluides
dans la conduite, moins intéressantes peut-être, au point de vue pra-
tique, que les précédentes, sont extrêmement curieuses comme mé- .
thodes d'expériences et de calcul.
C. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
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