Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-10-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 octobre 1858 01 octobre 1858
Description : 1858/10/01 (A4,N10)-1858/10/31. 1858/10/01 (A4,N10)-1858/10/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657803
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
123
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — OCTOBRE 1856.
■125
Vu en plan et en élévation, ce pont sera, sur le grand bras de la
Seine, ce que le nouveau pont Saint-Michel est sur le petit bras, c'est-
à-dire qu'il aura trois arches comme ce dernier, mais elles seront de
31 à 32 mètres de largeur au lieu de 17; les piles auront 4 mètres
d'épaisseur à la base au lieu de S. Son couronnement sera orné de
deux balustrades pareilles en pierres de Sainte-Ylic (Jura).
Le mur du quai de l'Horloge sera reconstruit jusqu'à la rue du Har-
lay, de manière à avoir 13 mètres de largeur à son entrée, et 9m. 50 de-
vant les grilles d'enceinte des trois tours rondes.
Le mur du quai Desaix, situé devant le marché au fleurs, sera entiè-
rement reconstruit pour se raccorder avec le nouveau quai de l'Horloge.
Le mur du quai de Gesvres sera reconstruit suivant un alignement
qui le rapprochera d'environ 3 mètres des façades, et cela pour le rac-
corder plus correctement avec la ligne du quai Le Pelletier et celle du
quai de la Mégisserie. La grande voûte longitudinale établie sur le
quai de Gesvres sera supprimée et remblayée.
Dès le lendemain de l'adjudication, le pont actuel et une portion
longitudinale des quais attenants ont été isolés de la circulation par
des clôtures en planches; les travaux de démolition ont été entrepris,
et ils vont être menés avec une vigueur que les hautes eaux seules
pourront ralentir quand elles viendront. Déjà l'on prépare le tracé et
la reconstruction du quai de l'Horloge, au Nord du Palais-de-Justice,
pour profiter des basses eaux. Celle du quai Desaix la suivra de près.
Déplacement des Hospices de Paris.
Une des questions les plus intéressantes que l'administration muni-
cipale étudie en ce moment, et qui va recevoir une prochaine solution,
est celle du déplacement des hospices.
A l'époque de leur fondation, ces établissements étaient les uns aux
extrémités de la ville, les autres en dehors même des remparts de
Paris.
La population augmentant d'âge en âge, le flot de cette marée mon-
tante a fini par atteindre et.dépasser toutes ces maisons hospitalières.
Au point de vue de la santé des malades, et dans l'intérêt de l'amé-
lioration de la ville de Paris, il est nécessaire, il faut les transporter
dans des endroits sinon éloignés de la capitale, du moins assez dis-
tants des murs d'enceinte pour que ces hospices y trouvent enfin ce qui
leur manque depuis trop longtemps : l'air et l'isolement.
Ainsi l'on va déplacer l'hospice des Ménages pour le transférera Issy.
On sait que l'hospice des Ménages est situé rue de la Chaise, au
il 0 28, dans le 10e arrondissement, en plein quartier Saint-Thpmas-
d'Aquin.
Lorsque, la ville de Paris, vers le milieu du xve siècle, fit l'acquisi-
tion d'un terrain sur lequel on voyait une maladrerie qui devint les
petites Maisons, depuis l'hospice des Ménages, cette maladrerie était
alors dans la campagne, à plus de 800 mètres du rempart.
Aujourd'hui les Ménages, qui occupent une superficie de 24,739 mè-
tres, sont cernés de toutes parts et bloqués par des maisons particu-
lières. Les malades se trouvent pour ainsi dire dans la rue, et les habi-
tants des propriétés voisines de l'hospice respirent l'air de l'ancienne
maladrerie..C'est une gêne, une souffrance pour les uns, un dégoût, un
poison pour les autres; donc, au point de vue de l'humanité, ce dé-
placement est nécessaire, indispensable.
Si l'on envisage ensuite les intérêts financiers de l'administration
hospitalière, sur cette superficie de 24,739 mètres que couvre l'établis-
sement des Ménages, on compte en bâtiments 7,441 mètres, en terrains
17,298 mètres.
Supposons que ce vaste emplacement, qui entre merveilleusement
dans le système d'ensemble des améliorations à exécuter au profit de
la rive gauche, soit livré .à la spéculation.
Admettons que sur la superficie totale de l'emplacement occupé par
les Ménages, 4,739 mètres soient abandonnés aux voies projetées pour
donner des bordures aux 20,000 mètres restants; ces terrains, avec
un lotissement bien compris, valent 300 francs, ce qui donne 6 mil-
lions.
Cette utile aliénation permettrait de construire un nouvel établisse-
ment pour les Petits-Ménages, dans de meilleures conditions de salu-
brité, et de verser l'excédant, c'est-à-dire au moins 2 millions, dans la
caisse de l'administration hospitalière.
On doit également déplacer Yhospice Sainte-Périne, pour le trans-
porter à Auteuil sur une propriété acquise de mesdames les princesses
de Beaufremont et de Beauveau. Ce déplacement est encore saisissant
d'utilité publique, précieux d'humanité, et ce que nous avons dit des
Petites-Maisons s'applique heureusement à Sainte-Périne.
Louis LAZARE,
Directeur de la Revue municipale.
Plantations de la place du ©Iiatelet.
Les travaux de plantation d'arbres sur la place du Châtelet marchent
rapidement, et trente-deux marronniers y sont déjà mis en place. On
pousse en même temps avec toute la célérité possible les travaux d'or-
nementation de la fontaine du Palmier, dont la double vasque et le
bassin circulaire sont près d'être terminés. On met en place en ce mo-
ment les blocs de pierre sur lesquels seront sculptés les quatre sphinx
qui déverseront l'eau dans le bassin inférieur du monument. Chacun de
ces blocs, qui sont en pierre extrêmement dure tirée des environs de
Compiègne, ne pèse pas moins de 15,000 kilogrammes.
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS.
Affaires courarates du amois de Septembre fl§5§.
— Élargissement du quai du port de Dives (Calvados). Ingénieur en
chef, M. MARCHEGAY; ingénieur ordinaire, M. CAIIXAJDX.
— Construction d'un pont avec travée mobile sur le canal de Bouc
àMartigues (Bouches-du-Rhône). Inspecteur général, M. TOSTAIN; in-
génieur en chef, M. PASCAL.
— Exhaussement de la retenue d'Andresy sur la Seine (Seine-et-
Oise). Inspecteur général, M. DE BRÉVILLE; ingénieur en chef, M. Ro-
MANY.
— Reconstruction de la route impériale nM00, entre Jausiers et le
Pas-de-Grégoire (Basses-Alpes). Ingénieur en chef, M. CASTAGNOL; in-
génieur ordinaire, ff., M. BONGARÇCN.
— Reconstruction du pont de Saint-Clément sur la Durance, route
impériale n° 94 (Hautes-Alpes). Ingénieur en chef, M. DUHATJT-
PLESSIS.
•— Exhaussement et consolidation de la levée de Brehemont sur la
Loire (Indre-et-Loire). Inspecteur général, M. COMOY; ingénieur en
chef, M. COLLIN; ingénieur ordinaire, M. DE VÉSIAN.
— Reconstruction du pont de la Brauze, route Impériale n° 121
(Cantal). Ingénieur en chef, M. BERTBELIN.
— Dessèchement des marais du littoral de la Gironde, entre l'étang
d'Hourtins et le bassin d'Arcachon. Inspecteur général, M. PAYEN; in-
génieur en chef, M. MALAURE; ingénieur ordinaire, M. CHAMBRELENT.
— Construction de quatre écluses pour la canalisation de la Haute-
Mayenne (Mayenne). Inspecteur général, M. BAIIXODD; ingénieur en
chef, M. MOREAC ; ingénieur ordinaire, M. DUPUY.
— Prolongement des jetées du port de Trouville (Calvados). Inspec-
teur général, M. BAILLOUD; ingénieurs en chef, MM. LEPEUPLE et MAE-
CHEGAY.
. Kecomsts'ueti©» du vieux pomt de JLaguy.
Le remplacement, du vieux pont en bois de Lagny par une élégante
construction en fer forgé, à trois arches sur piles en pierre va être opéré
très-prochainement.
MM. OPPERMAÏÏN et JORET, ingénieurs constructeurs, appliqueront,
dans l'exécution de ce pont, le même système qu'ils ont déjà réalisé
pour les ponts de Chelles sur Marne, de Mary sur Marne et de Marolles
sur Seine.
Ce mode de construction aussi simple qu'économique, est disposé de
manière à pouvoir remplacer presque sans augmentation de dépense
(si l'on tient compte du capital des frais d'entretien et de grosse répa-
ration) les anciens ponts en bois et les ponts suspendus.
Nouveau bassiu à fflot du port &u fflawe.
L'administration des Ponts et Chaussées vient de terminer au Havre
un nouveau bassin à flot très-spacieux, qui est le septième construit dans
ce port de mer.
Il a 550 mètres de longueur, 80 mètres de largeur, 10 mètres de pro-
fondeur, et une superficie totale de 4 hectares et demi. Ses quais ont
1,244 mètres de développement et peuvent donner place à la fois à 30
ou 40 de ces grands clippers qui font aujourd'hui le commerce des Indes,
et dont chacun porte 2,000 tonneaux de marchandises.
L'écluse du bassin a 16 mètres de largeur, elle est formée par deux
paires déportes, et on la franchit par un pont tournant à deux voies.
L'écluse et les 1,244 mètres de quais ont été fondés sur des terrains
d'alluvions modernes. Le radier de l'écluse est resté soumis pendant
18 mois aux sous-pressions d'une colonne d'eau variant de 9m.50 à
-llm.50 de hauteur, et les murs du Nord ont porté pendant un an la
charge de leurs remblais, sans faire aucun mouvement. Aujourd'hui que
l'eau est dans le bassin et fait contre-poids à la colonne d'eau pour le
radier et à la pression des terres pour les quais> on ne peut plus avoir
rien à redouter pour l'équilibre de l'oeuvre. Le luxe des matériaux a été
banni des constructions : la netteté et la solidité en ont fait les seuls,
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — OCTOBRE 1856.
■125
Vu en plan et en élévation, ce pont sera, sur le grand bras de la
Seine, ce que le nouveau pont Saint-Michel est sur le petit bras, c'est-
à-dire qu'il aura trois arches comme ce dernier, mais elles seront de
31 à 32 mètres de largeur au lieu de 17; les piles auront 4 mètres
d'épaisseur à la base au lieu de S. Son couronnement sera orné de
deux balustrades pareilles en pierres de Sainte-Ylic (Jura).
Le mur du quai de l'Horloge sera reconstruit jusqu'à la rue du Har-
lay, de manière à avoir 13 mètres de largeur à son entrée, et 9m. 50 de-
vant les grilles d'enceinte des trois tours rondes.
Le mur du quai Desaix, situé devant le marché au fleurs, sera entiè-
rement reconstruit pour se raccorder avec le nouveau quai de l'Horloge.
Le mur du quai de Gesvres sera reconstruit suivant un alignement
qui le rapprochera d'environ 3 mètres des façades, et cela pour le rac-
corder plus correctement avec la ligne du quai Le Pelletier et celle du
quai de la Mégisserie. La grande voûte longitudinale établie sur le
quai de Gesvres sera supprimée et remblayée.
Dès le lendemain de l'adjudication, le pont actuel et une portion
longitudinale des quais attenants ont été isolés de la circulation par
des clôtures en planches; les travaux de démolition ont été entrepris,
et ils vont être menés avec une vigueur que les hautes eaux seules
pourront ralentir quand elles viendront. Déjà l'on prépare le tracé et
la reconstruction du quai de l'Horloge, au Nord du Palais-de-Justice,
pour profiter des basses eaux. Celle du quai Desaix la suivra de près.
Déplacement des Hospices de Paris.
Une des questions les plus intéressantes que l'administration muni-
cipale étudie en ce moment, et qui va recevoir une prochaine solution,
est celle du déplacement des hospices.
A l'époque de leur fondation, ces établissements étaient les uns aux
extrémités de la ville, les autres en dehors même des remparts de
Paris.
La population augmentant d'âge en âge, le flot de cette marée mon-
tante a fini par atteindre et.dépasser toutes ces maisons hospitalières.
Au point de vue de la santé des malades, et dans l'intérêt de l'amé-
lioration de la ville de Paris, il est nécessaire, il faut les transporter
dans des endroits sinon éloignés de la capitale, du moins assez dis-
tants des murs d'enceinte pour que ces hospices y trouvent enfin ce qui
leur manque depuis trop longtemps : l'air et l'isolement.
Ainsi l'on va déplacer l'hospice des Ménages pour le transférera Issy.
On sait que l'hospice des Ménages est situé rue de la Chaise, au
il 0 28, dans le 10e arrondissement, en plein quartier Saint-Thpmas-
d'Aquin.
Lorsque, la ville de Paris, vers le milieu du xve siècle, fit l'acquisi-
tion d'un terrain sur lequel on voyait une maladrerie qui devint les
petites Maisons, depuis l'hospice des Ménages, cette maladrerie était
alors dans la campagne, à plus de 800 mètres du rempart.
Aujourd'hui les Ménages, qui occupent une superficie de 24,739 mè-
tres, sont cernés de toutes parts et bloqués par des maisons particu-
lières. Les malades se trouvent pour ainsi dire dans la rue, et les habi-
tants des propriétés voisines de l'hospice respirent l'air de l'ancienne
maladrerie..C'est une gêne, une souffrance pour les uns, un dégoût, un
poison pour les autres; donc, au point de vue de l'humanité, ce dé-
placement est nécessaire, indispensable.
Si l'on envisage ensuite les intérêts financiers de l'administration
hospitalière, sur cette superficie de 24,739 mètres que couvre l'établis-
sement des Ménages, on compte en bâtiments 7,441 mètres, en terrains
17,298 mètres.
Supposons que ce vaste emplacement, qui entre merveilleusement
dans le système d'ensemble des améliorations à exécuter au profit de
la rive gauche, soit livré .à la spéculation.
Admettons que sur la superficie totale de l'emplacement occupé par
les Ménages, 4,739 mètres soient abandonnés aux voies projetées pour
donner des bordures aux 20,000 mètres restants; ces terrains, avec
un lotissement bien compris, valent 300 francs, ce qui donne 6 mil-
lions.
Cette utile aliénation permettrait de construire un nouvel établisse-
ment pour les Petits-Ménages, dans de meilleures conditions de salu-
brité, et de verser l'excédant, c'est-à-dire au moins 2 millions, dans la
caisse de l'administration hospitalière.
On doit également déplacer Yhospice Sainte-Périne, pour le trans-
porter à Auteuil sur une propriété acquise de mesdames les princesses
de Beaufremont et de Beauveau. Ce déplacement est encore saisissant
d'utilité publique, précieux d'humanité, et ce que nous avons dit des
Petites-Maisons s'applique heureusement à Sainte-Périne.
Louis LAZARE,
Directeur de la Revue municipale.
Plantations de la place du ©Iiatelet.
Les travaux de plantation d'arbres sur la place du Châtelet marchent
rapidement, et trente-deux marronniers y sont déjà mis en place. On
pousse en même temps avec toute la célérité possible les travaux d'or-
nementation de la fontaine du Palmier, dont la double vasque et le
bassin circulaire sont près d'être terminés. On met en place en ce mo-
ment les blocs de pierre sur lesquels seront sculptés les quatre sphinx
qui déverseront l'eau dans le bassin inférieur du monument. Chacun de
ces blocs, qui sont en pierre extrêmement dure tirée des environs de
Compiègne, ne pèse pas moins de 15,000 kilogrammes.
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS.
Affaires courarates du amois de Septembre fl§5§.
— Élargissement du quai du port de Dives (Calvados). Ingénieur en
chef, M. MARCHEGAY; ingénieur ordinaire, M. CAIIXAJDX.
— Construction d'un pont avec travée mobile sur le canal de Bouc
àMartigues (Bouches-du-Rhône). Inspecteur général, M. TOSTAIN; in-
génieur en chef, M. PASCAL.
— Exhaussement de la retenue d'Andresy sur la Seine (Seine-et-
Oise). Inspecteur général, M. DE BRÉVILLE; ingénieur en chef, M. Ro-
MANY.
— Reconstruction de la route impériale nM00, entre Jausiers et le
Pas-de-Grégoire (Basses-Alpes). Ingénieur en chef, M. CASTAGNOL; in-
génieur ordinaire, ff., M. BONGARÇCN.
— Reconstruction du pont de Saint-Clément sur la Durance, route
impériale n° 94 (Hautes-Alpes). Ingénieur en chef, M. DUHATJT-
PLESSIS.
•— Exhaussement et consolidation de la levée de Brehemont sur la
Loire (Indre-et-Loire). Inspecteur général, M. COMOY; ingénieur en
chef, M. COLLIN; ingénieur ordinaire, M. DE VÉSIAN.
— Reconstruction du pont de la Brauze, route Impériale n° 121
(Cantal). Ingénieur en chef, M. BERTBELIN.
— Dessèchement des marais du littoral de la Gironde, entre l'étang
d'Hourtins et le bassin d'Arcachon. Inspecteur général, M. PAYEN; in-
génieur en chef, M. MALAURE; ingénieur ordinaire, M. CHAMBRELENT.
— Construction de quatre écluses pour la canalisation de la Haute-
Mayenne (Mayenne). Inspecteur général, M. BAIIXODD; ingénieur en
chef, M. MOREAC ; ingénieur ordinaire, M. DUPUY.
— Prolongement des jetées du port de Trouville (Calvados). Inspec-
teur général, M. BAILLOUD; ingénieurs en chef, MM. LEPEUPLE et MAE-
CHEGAY.
. Kecomsts'ueti©» du vieux pomt de JLaguy.
Le remplacement, du vieux pont en bois de Lagny par une élégante
construction en fer forgé, à trois arches sur piles en pierre va être opéré
très-prochainement.
MM. OPPERMAÏÏN et JORET, ingénieurs constructeurs, appliqueront,
dans l'exécution de ce pont, le même système qu'ils ont déjà réalisé
pour les ponts de Chelles sur Marne, de Mary sur Marne et de Marolles
sur Seine.
Ce mode de construction aussi simple qu'économique, est disposé de
manière à pouvoir remplacer presque sans augmentation de dépense
(si l'on tient compte du capital des frais d'entretien et de grosse répa-
ration) les anciens ponts en bois et les ponts suspendus.
Nouveau bassiu à fflot du port &u fflawe.
L'administration des Ponts et Chaussées vient de terminer au Havre
un nouveau bassin à flot très-spacieux, qui est le septième construit dans
ce port de mer.
Il a 550 mètres de longueur, 80 mètres de largeur, 10 mètres de pro-
fondeur, et une superficie totale de 4 hectares et demi. Ses quais ont
1,244 mètres de développement et peuvent donner place à la fois à 30
ou 40 de ces grands clippers qui font aujourd'hui le commerce des Indes,
et dont chacun porte 2,000 tonneaux de marchandises.
L'écluse du bassin a 16 mètres de largeur, elle est formée par deux
paires déportes, et on la franchit par un pont tournant à deux voies.
L'écluse et les 1,244 mètres de quais ont été fondés sur des terrains
d'alluvions modernes. Le radier de l'écluse est resté soumis pendant
18 mois aux sous-pressions d'une colonne d'eau variant de 9m.50 à
-llm.50 de hauteur, et les murs du Nord ont porté pendant un an la
charge de leurs remblais, sans faire aucun mouvement. Aujourd'hui que
l'eau est dans le bassin et fait contre-poids à la colonne d'eau pour le
radier et à la pression des terres pour les quais> on ne peut plus avoir
rien à redouter pour l'équilibre de l'oeuvre. Le luxe des matériaux a été
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